Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

dimanche 30 avril 2023

Ossip Mandelstam (1891-1938)

Ossip Mandelstam (1891-1938) est un poète - 
Pierre (1912), Tristia (1922), Les Cahiers de Voronèj -, représentant de l’acméisme, et essayiste polyglotte russe. Son livre Épigramme contre Staline (1933) suscite l’ire de dirigeants l’Union soviétique. Ossip Mandelstam est arrêté, exilé, et décède lors de sa déportation vers la Kolyma au camp de transit de Vladperpunkt près de la gare de Vtoraïa Retchka à Vladivostok. Arte diffusera le 28 avril 2023 à 18 h 05 dans le cadre d’« Invitation au voyage », « Ossip Mandelstam, poète du crépuscule russe ». 

Raymond Aron (1905-1983) 
« ENS : L'école de l’engagement à Paris » par Antoine de Gaudemar et Mathilde Damoisel
Archives de la vie littéraire sous l'Occupation 

Ossip Mandelstam (1891-1938) est né dans une famille juive bourgeoise à Varsovie, alors dans l'empire russe.

Il étudie à Saint-Pétersbourg, à l'école Tenichev (1900-1907), puis à la Sorbonne à Paris (octobre 1907-mai 1908) où il a pour professeurs Joseph Bédier et Henri Bergson et apprécie le poète Verlaine. Interdit d'accès à l'université de Saint-Pétersbourg par des quotas d'étudiants juifs, il se rend en septembre 1909 dans l'empire allemand. Jusqu'en 1910, il suit des cours de littérature française ancienne et l'histoire de l'art à l’université de Heidelberg.

Il se fait baptiser selon le rite méthodiste-épiscopal, peu important en Russie tsariste, en 1911 pour étudier, jusqu'en 1917, la philosophie à l’université de Saint-Pétersbourg.

Dès 1911, Ossip Mandelstam adhère à la Guilde des poètes : la revue Apollon publie ses premiers poèmes.

De janvier à juin 1916, il vit une histoire d'amour avec Marina Tsvetaïeva.

Il fait la connaissance de Boris Pasternak.

Hostile au symbolisme russe, il représente l'école acméiste, définie comme « la nostalgie de la culture universelle », créée par Nikolaï Goumilev et Sergueï Gorodetski et qui réunit aussi Anna Akhmatova et Mikhaïl Kouzmine. Il conçoit ses poèmes comme une architecture dont « les mots sont des pierres, "voix de la matière" autant que matière de la voix ».

Citons ses trois recueils : Pierre (en russe « Камень », Kamen), qui le rend célèbre en 1912, Tristia (1922), qui le consacre, Les Cahiers de Voronèj, écrits entre 1935 et 1937, durant son exil.

Dans La Quatrième prose, Ossip Mandelstam répond à l'accusation, notamment par Arkadi Gornfeld, de plagiat qu'il subit et désigne le groupe littéraire stalinien. 

Dans les années 1920, il gagne sa vie comme auteur de livres pour enfants et traducteur des œuvres d'Upton Sinclair, de Jules Romains, de Charles De Coster. 

Ossip Mandelstam se perçoit comme un marginal dont la destinée présenterait des points communs avec celle de Pouchkine. Il se soucie de la pérennité de la culture russe menacée par le bolchevisme. Ce qui nourrit des soupçons d'« activité contre-révolutionnaire ».

En 1930, Mandelstam se rend en Arménie avec son épouse Nadejda. Il y écrit Voyage en Arménie. Il se lie d'amitié avec l'entomologiste et poète Boris Kouzine. s'intéresse à la théorie de l'évolution et aux formes évolutives de la nature. Il avait écrit « l'étude de la poésie ne deviendrait une science que lorsqu'on y appliquerait les méthodes de la biologie »

De retour en Union soviétique, il retourne à l'expression poétique. À l'automne 1933, il écrit un poème satirique de seize vers, Epigramme contre Staline, Le Montagnard du Kremlin.

Dans la nuit du 16 au 17 mai 1934, trois agents de la Guépéou arrêtent à son domicile Mandelstam, effectuent une perquisition sur le fondement du mandat d’arrêt signé de Guenrikh Iagoda. A 7 heures du matin, Mandelstam est amené à la Loubianka. Tous ses manuscrits, lettres, carnet d’adresses, sont pris.

En dépit d'interventions de ses proches et d'intellectuels, le 26 mai 1934 est annoncée la condamnation à trois ans de relégation à Tcherdyne, dans la région de Perm (Oural). Son épouse est autorisée à l'accompagner. Après une tentative de suicide dans la nuit du 3 au 4 juin 1934, le verdict est modifié : le quadragénaire Mandelstam aura la faculté de choisir son lieu de relégation, sauf douze villes de l’URSS. Sa santé se fragilise.

Ossip Mandelstam retient la ville de Voronej, « dans la région des Terres noires, en Russie centrale, à six cents kilomètres au sud de Moscou ». Vers le 25 juin 1934, le couple Mandelstam arrive dans cette région où la vie est difficile pour le couple (La mendiante). Mandelstam écrit les Cahiers de Voronej, « des poèmes d’une beauté et d’une forces indicibles » selon Anna Akhmatova (Feuillet du Journal, 1957)

Ossip Mandelstam y meurt à quarante-sept ans – « Ma santé est très mauvaise. Je suis maigre et complètement épuisé, presque méconnaissable, je ne sais si cela vaut la peine d’envoyer des vêtements et de l’argent » – le 27 décembre 1938, lors d’une séance de traitement de poux par grand froid, chez les zeks. Il est enterré dans une fosse commune.

Nadejda Mandelstam a relaté les difficultés pour avoir des informations sur le décès de son époux dans ses mémoires Contre tout espoir. Souvenirs

La réhabilitation de cet auteur a débuté en 1956, durant le « dégel » de la déstalinisation : il a été disculpé des accusations remontant en 1938. Le 28 octobre 1987, sous le gouvernement de Mikhaïl Gorbatchev, Ossip Mandelstam est entièrement lavé des accusations de 1934.

En 1977, une petite planète découverte par l'astronome soviétique Nikolaï Stepanovitch Tchernykh est dénommée Mandelstam.

La renommée du poète croit dans les années 1970, avec la publication de ses œuvres en Occident et en Union soviétique.

L'œuvre de Mandelstam a influencé de nombreux poètes, parmi lesquels Paul Celan qui lui dédie son recueil La Rose de personne, André du Bouchet ou Philippe Jaccottet, Serge Venturini.

« Ossip Mandelstam, poète du crépuscule russe »
« Invitation au voyage » est « le magazine de l'évasion culturelle ». « Du lundi au vendredi à 18h10, Linda Lorin nous entraîne autour du monde à la découverte de lieux qui ont inspiré des artistes, de cités et de cultures uniques et nous invite dans les cuisines et les restaurants du monde entier. Le samedi à 16h35, "Invitation au voyage spécial" propose une escapade à la découverte d'une ville, d'une région ou d'un pays. »

Arte diffusera le 28 avril 2023 à 18 h 05 dans le cadre d’« Invitation au voyage », « Ossip Mandelstam, poète du crépuscule russe ». 

« Au tournant du XXe siècle, l’architecture fastueuse de Saint-Pétersbourg frappe l’imaginaire du poète Ossip Mandelstam alors qu’il est encore enfant. » 

« Lorsque la révolution bolchévique s’abat sur la ville, elle perd sa quintessence aux yeux du poète. À travers ses recueils La Pierre et Tristia, il retranscrit cette transformation à la fois brutale et tragique durant la montée du communisme. »


France, 2022, 14 min
Sur Arte le 28 avril 2023 à 18 h 05
Disponible du 22/04/2022 au 22/04/2024


vendredi 28 avril 2023

Harry Belafonte (1927-2023)

Né en 1927 à Harlem (New York, Etats-Unis) dans une famille aux origines jamaïcaine et martiniquaise, Harry Belafonte  (1954)
est un chanteur (The Banana Boat Song, Try to remember, Mathilda), acteur - Carmen Jones d'Otto Preminger (1954) - et militant des droits civiques américain. Ce démocrate a été ambassadeur de bonne volonté de l'UnicefArte rediffusera le 28 avril 2023 à 22 h 25 « Harry Belafonte - Crooner militant » (Harry BelafonteZwischen Calypso und Gerechtigkeit) de Simone Unger.


Né à Harlem (New York, Etats-Unis) dans une famille pauvre aux origines jamaïcaine et martiniquaise ainsi que, dans la branche paternelle juive sépharade, Harry Belafonte (1927-2023) a suivi les cours de comédie à la fin des années 1940 aux côtés de Marlon Brando, Tony Curtis, Walter Matthau, Bea Arthur, et Sidney Poitier, au Dramatic Workshop de The New School à New York, prodigués par le metteur en scène allemand important Erwin Piscator, tout en jouant à l'American Negro Theater.

Harry Belafonte s'est distingué comme chanteur (Day-O (The Banana Boat Song), Try to remember, Mathilda), acteur - Carmen Jones d'Otto Preminger (1954), Island in the Sun (1957) de Robert Rossen - et militant des droits civiques américain aux côtés de Martin Luther King. 

Ce « Juif le plus populaire d’Amérique » a enregistré des titres célèbres en hébreu : « Hine Ma Tov »  « Erev Shel Shoshanim », « Hava Naguila ».

Ce démocrate a été ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef

De son deuxième mariage (1957-2004) avec la danseuse juive américaine Julie Robinson, sont nés deux enfants : David et Gina.

« Harry Belafonte - Crooner militant »
Arte diffusera le 22 juillet 2022 à 23 h 25 « Harry Belafonte - Crooner militant » (Harry BelafonteZwischen Calypso und Gerechtigkeit) de Simone Unger.

« Avec son titre "Day-o", Harry Belafonte a marqué l’histoire de la musique. Mais qui se cache exactement derrière ce hit ? Comment ce jeune homme noir de Harlem s’est-il mué en une figure emblématique du XXe siècle ? »

« Plébiscité pour sa musique et son charisme, Harry Belafonte est né à Harlem en 1927 ». 

« Passé à la postérité pour son hit "Day-o", inspiré d’une chanson populaire jamaïcaine, ce crooner talentueux a aussi mis sa voix au service de nombreux idéaux politiques ». 

« Contributeur majeur au succès du mouvement américain des droits civiques, aux côtés de Martin Luther King et Sidney Poitier, le chanteur afro-américain a permis ensuite l’ouverture des portes du show-business à d’autres artistes noirs. »

« Actif également dans le domaine du cinéma – en tant qu’acteur et producteur –, il a rendu possible le tournage du premier western joué par des acteurs noirs, ainsi que du film légendaire "Beat Street", consacré aux débuts du hip-hop, accueilli avec enthousiasme en 1984 ». 

« Aujourd’hui âgé de 95 ans, Harry Belafonte s’est retiré de la vie publique ». 

« En donnant la parole à sa famille, ses amis et ses collègues, ce documentaire retrace les principales étapes de sa vie et de sa prolifique carrière musicale. »


« Harry Belafonte - Crooner militant » de Simone Unger
Allemagne, 2022, 51 mn
Sur Arte les 22 juillet 2022 à 23 h 25, 28 avril 2023 à 22 h 25
Disponible du 25/04/2023 au 27/05/2023

Les citations sur les films sont d'Arte. Cet article a été publié le 21 juillet 2022.

jeudi 27 avril 2023

« Lost Luggage » de Nathalie Basteyns, Kaat Beels et Ibbe Daniëls

Arte diffusera, dès le 27 avril 2023 à 20 h 55, « Lost Luggage » de Nathalie Basteyns, Kaat Beels et Ibbe Daniëls. « Après les attentats à la bombe de 2016 à Bruxelles, une policière  affectée à la sécurité de l’aéroport a pour mission de restituer aux familles endeuillées les effets personnels des victimes. Un drame poignant porté par l’actrice et rockeuse Lara Chedraoui. » 


Le 22 mars 2016, trois attentats terroristes islamistes à la bombe ont eu lieu à Bruxelles dans la région de Bruxelles-Capitale et dans la province du Brabant flamand (Belgique) : deux à l'aéroport de Bruxelles à Zaventem et le troisième dans une rame du métro  à la station Maelbeek, dans le quartier européen à Bruxelles. Bilan : 32 morts (hors islamikazes) et 340 blessés.

Revendiqués par l'organisation terroriste État islamique, ses attentats sont les plus meurtriers en Belgique. 

Originaires de la commune de Schaerbeek, proches de Salah Abdeslam, l
es frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui sont deux des auteurs de ces attentats : le premier s'était fait exploser à l'aéroport de Bruxelles, et le second dans la station de métro de Maelbeek. 

Originaire lui-aussi de Schaerbeek, l'islamikaze Najim Laachraoui semble avoir joué un rôle important dans l'organisation des attentats terroristes islamistes de Paris le 13 novembre 2015, sous le faux nom de Soufiane Kayal. Il s'est fait exploser dans le hall d'enregistrement de l'aéroport bruxellois. 

Mohamed Abrini, lui aussi impliqué dans les attentats de Paris (France), est l'« homme au chapeau », le troisième terroriste de l'aéroport de Bruxelles qui avait pris la fuite avant d'être interpelé le 8 avril à Anderlecht. 

La même cellule terroriste islamiste franco-belge, constituée à l'origine autour d'Abdelhamid Abaaoud, a élaboré, coordonné et commis les attentats de Paris le 13 novembre 2015 et ceux de Bruxelles le 22 mars 2016.

Ouvert le 30 novembre 2022, le procès de neuf accusés, dont Salah Abdeslam condamné en juin en France à la perpétuité incompressible dans le procès des attentats terroristes islamistes du 13-Novembre, comparaissant devant la Cour d'assises de Bruxelles présidée par Laurence Massart, doit s'achever en juin 2023. L'acte d'accusation tient sur environ 500 pages.
"Abdeslam, Mohamed Abrini, Sofien Ayari, Osama Krayem, etc : tous les accusés sauf Ibrahim Farisi encourent la réclusion à perpétuité pour "assassinats et tentatives d'assassinats terroristes". Dans le groupe des logisticiens présumés des attaques, ce Belgo-marocain est poursuivi pour "participation aux activités d'un groupe terroriste". Il risque jusqu'à dix ans ferme."

Arte réussit l'exploit d'éviter les mots "islam" et "musulman" dans sa présentation de la série télévisée, Lost Luggage. 

« Après les attentats à la bombe de 2016 à Bruxelles, une policière affectée à la sécurité de l’aéroport a pour mission de restituer aux familles endeuillées les effets personnels des victimes. Série d’une dramaturgie intense, Lost Luggage est "dédiée à toutes les victimes visibles et invisibles de la terreur, pour qu’elles ne soient pas oubliées". Un drame poignant porté par l’actrice et rockeuse Lara Chedraoui. »

« Un téléphone, un doudou, un sac à main, une montre… : à première vue anodins, ces objets, en provenant des victimes des attentats de l’aéroport, portent une puissante charge émotionnelle. Incarnant ce qu’il reste des destins fauchés par les explosions, ils ouvrent la béance de l’absence et de la perte. Leur accumulation dans un gigantesque hangar n’est pas sans rappeler les tas de vêtements monumentaux installés par Christian Boltanski sous la nef du Grand Palais en hommage aux victimes de la Shoah ». Un parallèle infondé et choquant, qui évite le mot "djihad".

« Infusée d’une dramaturgie intense, qui intrique des personnages meurtris au fil de l’intrigue, cette série "dédiée à toutes les victimes visibles et invisibles de la terreur, pour qu’elles ne soient pas oubliées", transforme une jeune policière d’abord impuissante en consolatrice dévouée ». 

« Interprétée avec justesse par la chanteuse de rock Lara Chedraoui, l’héroïne tait ses propres blessures jusqu’à s’oublier elle-même dans une implacable fuite en avant. Jusqu’où peut-on se perdre pour ne pas affronter la réalité ? Peut-on pardonner pour revivre ? La mise en scène nerveuse, caméra à l’épaule, de ce drame écrit avec finesse fait intelligemment écho à l’urgence d’agir pour se reconstruire. »


1ère partie
 : « 22 mars 2016. L’aéroport de Bruxelles est visé par des attentats à la bombe. Dix jours après le drame, Samira Laroussa, jeune inspectrice affectée à la sécurité des lieux, elle-même témoin du drame, est chargée de restituer à leurs proches les bagages et effets personnels abandonnés par les victimes dans le hall des départs. 
» 

« D’abord réticente à assurer cette mission, elle se ravise lorsqu’elle rencontre une famille endeuillée. En proie à des visions effrayantes, Samira, qui attend son premier enfant, ne réalise pas qu’elle aussi a perdu son insouciance dans ces attentats qui l’ont touchée de près… »

Deuxième épisode
 : « Des milliers de sacs, de valises et d’objets sans propriétaires s’amoncellent dans un gigantesque hangar. » 

« Samira, bouleversée par un drame personnel et fuyant un proche qui cherche à la revoir après une longue absence, s’active pour y retrouver les effets réclamés par les familles des victimes. Un jour, en cherchant le doudou d’une fillette, elle découvre un objet appartenant à l’une de ses amies. De son côté, Tom, le compagnon de Samira, tente d’éloigner la jeune femme de son travail qu’il juge trop éprouvant… »

Troisième épisode 
: « Alors qu’elle recherche les affaires d’Astrid, une adolescente qui a dû être amputée des jambes, Samira se rapproche intimement d’une personne qui a perdu sa femme dans les explosions. »

« Toujours très ébranlée par l’épreuve qu’elle a traversée, elle ne conserve pourtant que des souvenirs fragmentaires des événements, qui la laissent paralysée de terreur. Tom, lui, demeure impuissant à réconforter sa compagne, hantée par des images de chaos. Un jour, Younes, le jeune frère de Samira, lui demande l’hospitalité… »

Quatrième épisode
: « Samira se réveille dans le hangar où elle a passé la nuit lorsque deux agents de l’aéroport lui annoncent qu’ils prendront désormais en charge la restitution des bagages et des objets réclamés. » 

« Furieuse, Samira s’insurge contre cette décision prise par la nouvelle commissaire, qui la prive d’une mission devenue vitale pour elle. Dans le même temps, elle s’éloigne de Tom auquel elle reproche de ne pas la comprendre…? »

Cinquième épisode
: « Dans le hangar où elle a finalement réintégré ses fonctions, Samira reçoit deux agents de propreté de l’aéroport qui ont perdu l’un de leurs collègues. »

« Mohammed, qui a vu son coéquipier Moussa mourir dans ses bras, demeure mutique. Son collègue prie Samira de retrouver le téléphone portable de leur ami disparu afin de prouver à la compagnie d’assurances sa présence sur les lieux du drame. De son côté, Tom découvre que Samira l’a trahi…? »

Dernier épisode
 : « Samira trouve un abri et du réconfort auprès de Younes... Mais lorsque celui-ci tente de lui faire comprendre que son travail dans le hangar constitue une fuite en avant qui masque ses propres blessures, Samira se braque. 
»

« Peu de temps après, Frieda, une employée du parquet, propose à la jeune policière de rencontrer une fillette présente dans l’aéroport au moment du drame. Samira hésite…? »


« Lost Luggage » de Nathalie Basteyns, Kaat Beels et Ibbe Daniëls
Belgique, 2022, 53 min
Scénario : Tiny Bertels, Michel Sabbe, Edith Huybrechts
Production : De Mensen, ARTE F, VRT
Producteurs : Pieter Van Huyck, Ivy Vanhaecke
Image : Anton Mertens, Jordan Vanschel
Montage : Bert Jacobs, Koen Timmerman
Musique : Peter Baert
Costumes : Catherine Marchand
Décors de film : Hubert Pouille
Chargée de programme : Virginie Padilla
Avec Lara Chedraoui (Samira), Jeroen Van der Ven (Tom), Mattias Van de Vijver (Glen), Isabelle van Hecke (Blanche), Elias Vandenbroucke (Peter)
Thierry Hellin (Jean), Elena Sanchez (Babs), Yves Degryse (Benny Goossens), Jaak Van Assche (Dirk Goossens), Frieda Pittoors (Yvonne Goossens), Eline Amouzou (Neheisha Goossens), Babetida Sadjo (Adamma Lukoki), Babetida Sadjo (Addama Lukoki)
Sur Arte
1ère partie (52 mn) : le 27 avril 2023 à 20 h 55
Visuel :
Lara Chedraoui (Samira) et Jeroen Van der Ven (Tom), " Lost Luggage" , épisode 1
© Jo Voets

2e partie (52 mn) : le 27 avril 2023 à 21 h 50
Visuel :
Isabelle Van Hecke (Blanche), Mattias Van de Vijver (Glenn) et Elias Vandenbroucke (Peter), " Lost luggage" 
© De Mensen

3e partie (50 mn) : le 27 avril 2023 à 22 h 45
Visuel :
Mattias Van de Vijver (Glenn), Isabelle Van Hecke (Blanche) et Lara Chedraoui (Samira), " Lost luggage" , épisode 3
© Jo Voets

4e partie (49 mn) : le 27 avril 2023 à 23 h 35
Visuel :
Abbey Hoes (Astrid) et Elias Vandenbroucke (Peter), " Lost luggage" , épisode 4
© Jo Voets

5e partie (53 mn) : le 28 avril 2023 à 0 h 25
Visuel :
Lara Chedraoui (Samira), Luc Nuyens (Alain) et Issam Dakka (Mohammad), " Lost luggage" 
© De Mensen

6e partie (52 mn) : le 28 avril 2023 à 1 h 20
Visuel :
Abbey Hoes (Astrid), " Lost luggage" , épisode 6
© Jo Voets
Disponible du 20/04/2023 au 26/05/2023