Né dans une famille juive américaine en 1946, Steven Spielberg est un réalisateur, scénariste, producteur (Amblin Entertainment, DreamWorks SKG) et distributeur de cinéma américain génial. Repéré par "Duel" en 1971, il est rendu célèbre par "Les Dents de la mer" (1975). Le premier blockbuster d'une série de films populaires et d'auteur qui lui valent le surnom de « The Entertainment King » (« le roi du divertissement ») : "E.T., l'extra-terrestre" (1982), "Indiana Jones" (1981-2008), "Jurassic Park" (1993), "La Liste de Schindler" (1993), "Il faut sauver le soldat Ryan" (1998)... Arte diffusera le 2 juillet 2023 à 21 h 00 « La couleur pourpre » de Steven Spielberg, avec Whoopi Goldberg, Danny Glover, Margaret Avery, Oprah Winfrey.
« Le seul moment que nous haïssons dans vos films, c’est quand le mot « Fin » apparaît sur l’écran », a déclaré le réalisateur français Claude Lelouch lors d’une cérémonie des César à Paris.
Et c’est vrai.
Né dans une famille juive américaine, Steven Spielberg s’est révélé un jeune réalisateur hyperdoué. Il est parvenu à réaliser des films d’auteur populaires et souvent à succès, à assurer son indépendance en produisant ses films, en bénéficiant des produits dérivés de ses films, en marquant les rétines et mémoires des spectateurs par des scènes-cultes révélant son brio technique au service d’une histoire et sa maîtrise de la direction d’acteurs, en demeurant fidèle à une équipe performante. Une carrière construite sur plusieurs décennies avec passion.
Distingué par de nombreux Prix, Steven Spielberg créé la fondation Shoah Foundation Institute for Visual History and Education afin de collecter les témoignages
"Spielberg"
"Spielberg" est un documentaire réalisé par Susan Lacy (2017). "Long de 2 heures et demi, ce documentaire non-exhaustif retrace le parcours du réalisateur en cherchant à dévoiler l'homme qui se cache derrière la légende. Grâce aux images amateurs glanées auprès des proches du réalisateur, le film dévoile de rares moments d'intimité, où on voit Spielberg jouer au billard avec des lunettes d'un autre âge. Triplement oscarisé® , il fait figure de mythe du cinéma américain, aux côtés de George Lucas, Brian De Palma, Francis Ford Coppola et Martin Scorsese avec qui il formait le Nouvel Hollywood des seventies".
Distingué par de nombreux Prix, Steven Spielberg créé la fondation Shoah Foundation Institute for Visual History and Education afin de collecter les témoignages
Arte proposa en octobre 2017 un cycle Steven Spielberg en diffusant quatre films du réalisateur américain juif : Duel, Les Dents de la mer, L’Empire du Soleil, et A.I. Intelligence artificielle (Artificial Intelligence: AI).
"Spielberg"
"Spielberg" est un documentaire réalisé par Susan Lacy (2017). "Long de 2 heures et demi, ce documentaire non-exhaustif retrace le parcours du réalisateur en cherchant à dévoiler l'homme qui se cache derrière la légende. Grâce aux images amateurs glanées auprès des proches du réalisateur, le film dévoile de rares moments d'intimité, où on voit Spielberg jouer au billard avec des lunettes d'un autre âge. Triplement oscarisé® , il fait figure de mythe du cinéma américain, aux côtés de George Lucas, Brian De Palma, Francis Ford Coppola et Martin Scorsese avec qui il formait le Nouvel Hollywood des seventies".
"Duel"
Un « automobiliste est pris en chasse par le conducteur d’un rutilant poids lourd... Premier film de Steven Spielberg, une course-poursuite impressionnante de maîtrise et d’ingéniosité ».
« Sur une route californienne, David Mann, un représentant commercial, est suivi par un énorme camion. Alors qu’il tente de poursuivre son chemin, le routier le laisse passer puis le double, ralentit dangereusement et joue avec ses nerfs. Un combat sans merci s’engage entre les deux conducteurs… »
« En 1971, Steven Spielberg, 24 ans et alors inconnu du grand public, réalise « Duel » pour la télévision américaine. Le succès est tel que le film sort en salles à l’étranger deux ans plus tard, ouvrant ainsi les portes du septième art à celui qui deviendra l’une des personnalités les plus influentes du cinéma américain ».
« Adapté d’une nouvelle de Richard Matheson, « Duel » met en scène un face-à-face acharné entre l’homme et la machine, personnifiée par les phares de l’imposant poids lourd, semblables à une paire d’yeux menaçants ».
« Car le conducteur lui-même n’apparaît jamais à l’écran – à l’exception de ses santiags et de son avant-bras, laissant le spectateur dans le flou quant à ses réelles motivations ».
« À partir d’un scénario d’une simplicité déconcertante, Spielberg alterne brillamment les angles de vue et distille un suspense angoissant, appuyé par la partition mécanique et entêtante du compositeur Billy Goldenberg. Un tour de force ».
"Les Dents de la mer"
Un « requin boulimique sème la panique dans une station balnéaire... Magistralement orchestré par Steven Spielberg, le premier blockbuster hollywoodien a toujours la dent acérée. Avec Roy Scheider, Richard Dreyfuss et la musique obsédante de John Williams ».
« Un été, dans le Massachusetts. La découverte d'un cadavre atrocement mutilé met la petite cité balnéaire d'Amity en ébullition. Convaincu d'avoir affaire à un requin, le shérif Brody veut fermer les plages, mais se heurte au veto du maire, qui craint la réaction des commerçants, dans cette ville qui ne vit que l'été. Le lendemain, sous les yeux effarés des vacanciers, le requin dévore un jeune garçon. Le maire met la tête du squale à prix, tandis que Brody reçoit le renfort d'un jeune océanographe, Hooper. Tous deux embarquent sur le bateau de Quint, un chasseur de prime hâbleur et revêche, pour attraper le monstre, un requin blanc de plusieurs mètres, avide de chair humaine ».
« Ta, tan, ta tan ! » La « B.O. de John Williams, plusieurs fois récompensée, a contribué à l'aura du film ».
« Tirant parti d'un tournage techniquement difficile, Steven Spielberg a l'idée géniale de raréfier les apparitions de son requin en carton-pâte, au point d'utiliser la caméra subjective et l'obsédant ostinato de Williams pour signaler son approche ».
« Ancrée dans une Amérique banale, épinglée pour son âpreté au gain, prise en main par trois héros ordinaires, et magistralement interprétés, cette irruption savamment orchestrée du monstrueux dans le train-train quotidien n'en est que plus efficace ».
« Avec ces « Dents de la mer » maintes fois copiées, au frisson intact plus de quarante ans après, Spielberg s'impose comme un maître du film catastrophe et inaugure l'ère du blockbuster ».
"Indiana Jones - À la recherche de l'âge d'or perdu"
Arte diffusera le 14 mai 2021 "Indiana Jones - À la recherche de l'âge d'or perdu" (Indiana Jones - Eine Saga erobert die Welt) de Clelia Cohen et Antoine Coursat.
"Silhouette iconique, l’archéologue imaginé par Spielberg et Lucas fête ses 40 ans. La bio mouvementée du héros sexy qui a dépoussiéré le film d’aventures."
"Mai 1977. Steven Spielberg rejoint à Hawaii George Lucas, qui fuit la pression liée à la sortie de La guerre des étoiles. Le box-office les ayant rassurés, les deux amis se mettent en quête d’un sujet pour Spielberg. Celui-ci rêve d’un James Bond. Lucas se propose de le produire et lui soumet Indiana Jones : l’histoire d’un aventurier des années 1930, à la façon des serials, feuilletons à grand frisson et petit budget des cinémas de quartier, désuets mais chers au cœur de ces grands gamins cinéphiles".
"Philip Kaufman, l’un des coscénaristes, futur réalisateur de L’étoffe des héros, enrichit le script d’un souffle épique avec l’idée d’une quête de l’arche d’Alliance. Mais les studios n’y croient pas".
"Par ailleurs, Spielberg traîne une réputation de cinéaste dépensier et peu respectueux des délais. Lucas se porte garant et accepte même à contre-cœur de "prêter" Harrison Ford, la vedette de Star Wars. Sous son influence amicale, Spielberg va réviser sa façon de tourner et ne dépassera jamais plus ni budget ni planning".
"Fort de cette sage gestion, Indiana Jones et les aventuriers de l’arche perdue, bijou de divertissement sorti en 1981, deviendra l’un des films les plus rentables de l’histoire du cinéma".
"À la fois inventif et en phase avec les goûts du public, le tandem Spielberg/Lucas a mis au point une mécanique d’action frénétique que l’on qualifiera plus tard de "cinéma parc d’attraction".
"Avec son allure reconnaissable – fouet, chapeau et barbe de trois jours –, Indiana Jones fait entrer le cinéma dans l’ère des franchises et du merchandising, générant jeux vidéo, séries, figurines ou BD."
"Nourri d’interviews des principaux intéressés, ainsi que d’archives savoureuses, avec un Harrison Ford clownesque entre deux prises, ce documentaire raconte, quarante ans après la sortie du premier volet, la formidable trajectoire d’un archéologue sexy (et un brin macho), qui a remis à la mode le film d’aventures au point de devenir une référence".
"Il tire un portrait complet du héros et de ses nombreux emprunts : l’arrogance de Charlton Heston, le cynisme de Bogart, la droiture de Stewart Granger, les cascades de Jean-Paul Belmondo. Traits qui, combinés à un tempérament gaffeur et attachant, en ont fait un héros universel".
« La couleur pourpre »
Arte diffusera le 2 juillet 2023 à 21 h 00 « La couleur pourpre » (The Color Purple) de Steven Spielberg, avec Whoopi Goldberg, Danny Glover, Margaret Avery, Oprah Winfrey. « Le long chemin vers l'émancipation d'une jeune femme noire (Whoopi Goldberg), abusée par son père et martyrisée par un mari brutal (Danny Glover). Par Steven Spielberg, un mélodrame poignant interprété par une pléiade de stars afro-américaines. »
« Début du XXe siècle, en Géorgie, un État du sud des États-Unis. Afro-américaine de 14 ans, Celie accouche de son deuxième enfant, fruit d'un inceste paternel. À peine mise au monde, sa petite fille lui est arrachée pour être adoptée, tout comme le fut son premier-né. En proie au chagrin, Celie ne trouve de réconfort qu'auprès de Nettie, sa soeur cadette dont elle est inséparable. Quand Albert Johnson, un fermier veuf qui fréquente leur paroisse, demande la main de Nettie, son père refuse mais lui concède celle de Celie. Mariée contre son gré et privée de sa soeur, la jeune fille supporte mille maltraitances jusqu'à ce que Shug Avery, une chanteuse à succès dont Albert s'est épris, s'installe chez eux... »
« Imagine-t-on un destin de femme plus tragique que celui de Celie : adolescente abusée par son père, oeuvrant en esclave du lever au coucher pour un mari brutal, privée de ses enfants et de l'affection de sa soeur bien-aimée ? »
« Déployé sur trois décennies, c'est son long chemin vers l'émancipation et le bonheur, grâce aux rencontres décisives avec des femmes de caractère, que retrace Steven Spielberg en adaptant le roman de la militante féministe Alice Walker, prix Pulitzer en 1983. »
« Nommé dans onze catégories aux Oscars, ce film déchirant - émaillé aussi de moments de joie, de fêtes, de petites victoires et de superbes chansons composées par Quincy Jones - n'en récolta aucun, mais les Golden Globes surent, eux, distinguer le talent en devenir de Whoopi Goldberg dans son premier rôle au cinéma ».
« Entourant l'actrice, un casting entièrement composé de comédiens afro-américains, de Danny Glover (Albert) à Margaret Avery (Shug Avery) ou Oprah Winfrey (la frondeuse Sofia), livre une partition saisissante. »
Meilleure actrice dans un rôle dramatique (Whoopi Goldberg), Golden Globes 1986
"L’Empire du Soleil"
« La survie d'un enfant dans un camp de concentration japonais durant la Seconde Guerre mondiale... Adaptation du livre autobiographique de l'écrivain J. G. Ballard, un tournant dans l'oeuvre de Steven Spielberg, avec le jeune Christian Bale et John Malkovich ».
« Shanghai, 1941. Alors que la guerre sino-japonaise fait rage depuis trois ans déjà, les Occidentaux continuent de vivre dans une opulence insouciante, à l'abri de la concession internationale. Mais en décembre 1941, l'armée japonaise, qui va passer à l'attaque à Pearl Harbor, envahit la ville. Élevé dans le luxe par des parents aimants qui n'ont pas vu venir le danger, un petit garçon anglais passionné d'aviation, James, est séparé d'eux par la foule des fuyards. Errant dans la ville, il croise la route d'un jeune trafiquant américain, avec qui il se retrouve interné dans un camp de concentration… »
« Comme dans beaucoup des films de Spielberg, un enfant héros parvient à supporter la dureté de la réalité grâce à la force de ses rêves, et se découvre dans l'adversité des forces insoupçonnées ».
« Mais en adaptant le livre autobiographique de l'écrivain J. G. Ballard, plus connu pour ses romans de science-fiction, l'alors jeune réalisateur d'« E.T. » ouvre un tournant dans son œuvre : c'est la première fois qu'il aborde de front la tragédie historique qui l'obsède, celle de la Seconde Guerre mondiale ».
« Comme « La liste de Schindler », qu'il préfigure, « Empire du soleil » a profondément divisé la critique à sa sortie, certains accusant le cinéaste de trahir la vérité des faits au profit des bons sentiments ».
« Trente ans après la polémique, cette épopée hollywoodienne en forme de récit initiatique, portée par deux futures stars qu'il est émouvant de (re)découvrir si jeunes (Christian Bale, alors âgé de 9 ans, et le déjà grand Malkovich), est devenue un classique ».
"A.I. Intelligence artificielle"
« Abandonné par sa mère adoptive, un enfant-robot fait tout pour la retrouver... Une planète submergée par les océans, les méandres de l'intelligence artificielle, des robots vus comme une menace, traqués, au ban de la société ».
« Sorti en 2001, ce film, échafaudé sur les cendres d'un projet de Kubrick, prouve une fois de plus le talent visionnaire de Spielberg. Avec Jude Law, une troublante hybridation entre conte naïf et science-fiction crépusculaire ».
« Dans un monde ravagé par le dérèglement climatique, les « méca », des androïdes, font marcher l'économie. Le professeur Hobby s’emploie d'ailleurs à mettre au point un robot plus avancé, capable d'aimer. Son entreprise propose à Monica et Henry, qui tentent de commencer à faire le deuil de Martin, leur fils mourant, d'accueillir ce méca nouvelle génération. Baptisé David et très attachant, celui-ci fait fondre les réticences de Monica. Mais Martin guérit et une rivalité toxique naît entre les deux garçons. Monica refuse de rendre David à l'usine, qui le détruira. La mort dans l'âme, elle l'abandonne dans la forêt. Dès lors, l'enfant-robot n'aura de cesse de la retrouver ».
« S'il montre avec subtilité à quel point la présence d'un androïde – si « humain » qu'il en est angoissant – brouille les repères, « A.I. » convoque aussi, sous le manteau de la science-fiction, les obsessions du cinéaste : la persécution des juifs, à travers celle des robots, et l'enfance meurtrie, plongée trop tôt dans le chaos de l'âge adulte ».
« C'est d'ailleurs un méca prostitué, campé par un Jude Law clownesque, qui, tel un sulfureux (mais dévoué) mentor, guide David dans cet univers dévoyé. Une troublante hybridation entre conte naïf et science-fiction crépusculaire ».
La scène finale suscite un malaise, une gêne.
"Le rêve hawaïen de Spielberg"
"Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst), "Le rêve hawaïen de Spielberg / Corse / Auckland" (Spielbergs hawaiianischer Traum / Korsika / Auckland).
"Linda Lorin nous emmène à la découverte de notre patrimoine artistique, culturel et naturel. Dans ce numéro : "Jurassic Park", le rêve hawaiien de Spielberg - Le vin, aux racines de l’âme corse - À Auckland, rien ne sert de courir... "Jurassic Park", le rêve hawaiien de Spielberg". "Des arbres immenses aux racines géantes, des falaises et des cascades peuplent l’archipel d’Hawaï. Ici s’est développée une nature hors norme, des paysages démesurés à la hauteur des ambitions du réalisateur Steven Spielberg. Dans la nature spectaculaire des îles hawaiiennes du Pacifique, va germer le projet pharaonique de “Jurassic Park”. Tourné en grande partie dans ces paysages hawaïens, le film Jurassic Park va devenir l’un des plus grands succès de l’histoire d’Hollywood.
La scène finale suscite un malaise, une gêne.
"Le rêve hawaïen de Spielberg"
"Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst), "Le rêve hawaïen de Spielberg / Corse / Auckland" (Spielbergs hawaiianischer Traum / Korsika / Auckland).
"Linda Lorin nous emmène à la découverte de notre patrimoine artistique, culturel et naturel. Dans ce numéro : "Jurassic Park", le rêve hawaiien de Spielberg - Le vin, aux racines de l’âme corse - À Auckland, rien ne sert de courir... "Jurassic Park", le rêve hawaiien de Spielberg". "Des arbres immenses aux racines géantes, des falaises et des cascades peuplent l’archipel d’Hawaï. Ici s’est développée une nature hors norme, des paysages démesurés à la hauteur des ambitions du réalisateur Steven Spielberg. Dans la nature spectaculaire des îles hawaiiennes du Pacifique, va germer le projet pharaonique de “Jurassic Park”. Tourné en grande partie dans ces paysages hawaïens, le film Jurassic Park va devenir l’un des plus grands succès de l’histoire d’Hollywood.
Fondation Jewish Story Partners
Début mai 2021, la Fondation Jewish Story Partners, fondée par Steven Spielberg et son épouse Kate Capshaw, et visant à aider le financement "des films documentaires sur le thème du judaïsme, a annoncé sa première liste de bénéficiaires".
"Parmi les lauréats, un film sur une drag queen étudiante en école rabbinique et un autre sur une comique israélienne qui incite les Israéliens à remettre en question leurs préjugés".
"Les dix projets ont reçu un total de 225 000 dollars de la part de la Righteous Persons Foundation de Spielberg et du Maimonides Fund, avec une aide supplémentaire de la Jim Joseph Foundation."
20 films préférés
Au magazine Far Out, Steven Spielberg a listé ses vingt films préférés :
"It’s a Wonderful Life – Frank Capra (1946)
The Godfather – Francis Ford Coppola (1972)
Fantasia -Walt Disney (1940)
A Guy Named Joe – Victor Fleming (1943)
Guardians of the Galaxy – James Gunn (2014)
War of the Worlds – Byron Haskin (1953)
Psycho – Alfred Hitchcock (1960)
2001: A Space Odyssey – Stanley Kubrick (1968)
Lawrence of Arabia – David Lean (1962)
Untouchable – Olivier Nakache and Éric Toledano (2011)
The Dark Knight – Christopher Nolan (2008)
The 400 Blows – François Truffaut (1959)
Day for Night – François Truffaut (1973)
Citizen Kane – Orson Welles (1941)
Captains Courageous – Victor Fleming (1937)
The Best Years of Our Lives – William Wyler (1946)
The Searchers – John Ford (1956)
Tootsie – Sydney Pollack (1982)
Seven Samurai – Akira Kurosawa (1954)
Dumbo – Walt Disney (1941)".
"L’évolution de la saga Indiana Jones, née il y a quarante ans, reflète celle de son tandem de créateurs, Spielberg et Lucas. Démonstration en quatre films alors qu’ARTE consacre un trépidant documentaire au beau baroudeur. Par Augustin Faure."
"En quatre opus, il est devenu l’incarnation de l’aventure au cinéma et le miroir intime de ses deux "papas". Collage pop empruntant à l’érotisme de Tarzan, au panache de Zorro, au glamour de James Bond et au brio d’une série d’aventuriers sur grand écran, Indiana Jones est né en 1977, sur une plage hawaiienne. Steven Spielberg confie alors à George Lucas son désir inassouvi de réaliser un épisode de James Bond, frustration que son ami de dix ans contourne en lui offrant clé en main un héros né de son amour des serials, feuilletons d’avant-guerre mâtinés d’exotisme. Une aubaine pour Spielberg, dont le film précédent, 1941, s’est révélé catastrophique, le petit génie ayant explosé délais et budget. En lui inculquant efficacité et discipline, Les aventuriers de l’arche perdue le remet en selle en 1981. Le succès mondial du film appelle inévitablement une suite, sortie en 1984, et infusée alors que les deux acolytes étaient chacun en butte à une séparation douloureuse. Ces tourments personnels expliquent peut-être la tonalité un brin misogyne d’Indiana Jones et le temple maudit, et son atmosphère plus violente – Spielberg y dévoilant un sadisme inédit qu’il reniera par la suite. Ce basculement bouleverse au passage l’industrie hollywoodienne, qui instaure alors une nouvelle classification, la PG-13, déconseillant le film aux moins de 13 ans.
Héros dur à cuire
Cinq ans plus tard, "Indy", toujours incarné par Harrison Ford, reprend du service dans Indiana Jones et la dernière croisade, qui redonne de l’air aux deux cinéastes, après une série d’échecs publics. Ce troisième opus permet de raccorder la série à sa source d’inspiration première en donnant le rôle (hautement symbolique) du père d’Indiana à James Bond en personne : Sean Connery. Un épisode que beaucoup crurent conclusif, à l’image de son dernier plan : une chevauchée de western au soleil couchant. Le professeur d’archéologie aventurier revint pourtant en 2008, en quête cette fois d’un "Royaume du crâne de cristal", quatrième itération du mythe bien plus désirée par Lucas que par Spielberg. En découle un film brouillon et désincarné, vécu par les fans comme une trahison, mais moins médiocre que sa réputation. Plus d’une décennie plus tard, que reste-t-il comme horizon au plus dur à cuire des héros ? Annoncé pour juillet 2022, sans qu’aucune information tangible ne vienne nourrir les espoirs ou les craintes, un cinquième volet serait en préparation. Après la vente de son studio à Disney, George Lucas s’est définitivement séparé de sa création, et Steven Spielberg a lui jeté aussi l’éponge, refilant la réalisation à James Mangold (Walk the Line, Wolverine – Le Combat de l'immortel, Le Mans 66). Vers quelles contrées étranges ce cinéaste tout-terrain emmènera l'intrépide aventurier ?'
"Indiana Jones - À la recherche de l'âge d'or perdu" de Clelia Cohen et Antoine Coursat
France, 2020, 53 min
Coproduction : ARTE France, Ma Drogue à moi
Sur Arte les 14 mai 2021 à 22 h 45 et 29 mai 2021 à 1 h 40
Disponible du 07/05/2021 au 12/07/2021
Visuels :
Affiche
Indiana Jones et le temple maudit, 1984 par Steven Spielberg. Harrison Ford dans le rôle d' Indiana Jones
© Paramount Pictures / Lucasfil
Indiana Jones et le temple maudit, 1984, réalisateur Steven Spielberg avec Kate Capshaw, George Lucas et Harrison Ford
© Lucasfilm
Le réalisateur Steven Spielberg sur le plateau de tournage des " Aventuriers de l' Arche perdue"
© Sunset Boulevard / Corbis / G
© Murray Close / Getty Images
© Sunset Boulevard / Corbis / Getty Images
France, 2019, 14 min
Sur Arte le 15 juin 2020 à 16:30
Disponible du 08/06/2020 au 13/08/2020
Sur Arte le 15 juin 2020 à 16:30
Disponible du 08/06/2020 au 13/08/2020
"Duel"
1971, 86 minutes
Auteur : Richard Matheson
Image : Jack A. Marta
Montage : Frank Morriss
Musique : Billy Goldenberg
Production : Universal Television Group
Producteur/-trice : George Eckstein
Scénario : Richard Matheson
Avec Dennis Weaver, Eddie Firestone, Tim Herbert, Carey Loftin, Lucille Benson, Shirley O’Hara, Jacqueline Scott, Lou Frizzell
Sur Arte le 30 octobre 2017 à 20 h 50
1975, 119 min
Auteur : Peter Benchley
Image : Bill Butler
Montage : Verna Fields
Musique : John Williams
Production :Universal Pictures, Zanuck-Brown Productions
Producteur/-trice : Richard D. Zanuck, David Brown
Scénario : Peter Benchley, Carl Gottlieb
Avec Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Lorraine Gary, Murray Hamilton, Carl Gottlieb
Sur Arte le 22 octobre 2017 à 20 h 55
« La couleur pourpre » de Steven Spielberg
Etats-Unis, 1985
Auteure : Alice Walker
Scénario : Menno Meyjes
Production : Amblin Entertainment, The Guber-Peters Company
Producteurs : Quincy Jones, Kathleen Kennedy, Frank Marshall, Steven Spielberg
Image : Allen Daviau
Montage : Michael Kahn
Musique : Quincy Jones
Avec Whoopi Goldberg (Celie Johnson), Danny Glover (Albert), Margaret Avery (Shug Avery), Oprah Winfrey (Sofia), Willard Pugh (Harpo Johnson), Akosua Busia (Nettie Harris), Desreta Jackson (Celie Harris jeune), Leonard Jackson (M. Harris)
Sur Arte les 2 juillet 2023 à 21 h 00, 09 juillet 2023 à 13 h 30, 20 juillet 2023 à 23 h 30
1987, 144 min
Auteur : J.G.Ballard
Image : Allen Daviau
Montage : Michael Kahn
Musique : John Williams
Production :Amblin Entertainment, Warner Bros., Robert Shapiro Production
Producteur/-trice :Steven Spielberg, Kathleen Kennedy, Frank Marshall
Scénario : Tom Stoppard
Avec Christian Bale, John Malkovich, Miranda Richardson, Nigel Havers, Joe Pantoliano, Leslie Phillips, Robert Stephens, Paul McGann, Masato Ibu, Emily Richard, Rupert Frazer,
Sur Arte le 29 octobre 2017 à 20 h 55
2001, 137 min
Auteur : Brian Aldiss
Image : Janusz Kaminski
Montage : Michael Kahn
Musique : John Williams
Production : Warner Bros., DreamWorks Animation, Amblin Entertainment, Stanley Kubrick Productions
Producteur/-trice : Bonnie Curtis, Kathleen Kennedy, Steven Spielberg
Scénario : Ian Watson, Steven Spielberg
Avec Jude Law, Haley Joel Osment, Frances O'Connor, William Hurt, Sam Robards, Jake Thomas
Sur Arte le 23 octobre 2017 à 20 h 50
"Spielberg" par Susan Lacy
2017, 2 h 20
Avec les témoignages de Steven Spielberg, Martin Scorsese, Richard Dreyfuss, Bill Butler (Himself)
Sur OCS Géants les 12 décembre 2019 à 15 h 25, 16 décembre 2019 à 18 h 15 et 24 décembre 2019 à 03 h 20.
"Spielberg" par Susan Lacy
2017, 2 h 20
Avec les témoignages de Steven Spielberg, Martin Scorsese, Richard Dreyfuss, Bill Butler (Himself)
Sur OCS Géants les 12 décembre 2019 à 15 h 25, 16 décembre 2019 à 18 h 15 et 24 décembre 2019 à 03 h 20.
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Les citations sont d'Arte. Cet article a été publié le 22 octobre 2017, puis les 12 décembre 2019, 11 mai 2021.
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