Citations

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« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

dimanche 1 janvier 2023

Elizabeth Taylor (1932-2011), sioniste fidèle


Née en Grande-Bretagne, Elizabeth Taylor (1932-2011) était une star hollywoodienne talentueuse, intelligente, altruiste, convertie au judaïsme et sioniste. Des facettes parfois obscurcies par ses mariages et divorces successifs, son combat contre le surpoids et ses addictions, et son goût pour les diamants. Arte rediffusera le 2 janvier 2023 "Cléopâtre" de Joseph L. Mankiewicz, avec Richard Burton, Rex Harrison, George Cole, Martin Landau, Hume Cronyn.


Une légende hollywoodienne. L'enfant prodige-star dans Fidèle Lassie (1943), film de Fred M. Wilcox, devenue actrice oscarisée ayant tourné sous la direction des meilleurs réalisateurs, avec des acteurs excellents. Liz Taylor et ses sept maris – pas simultanés -, son humour et son intelligence, sa générosité, son élégance et sa beauté, ses diamants, ses fourrures et ses bijoux, et ses problèmes de poids et d’alcool, sa lutte contre le SIDA…

Les médias ont longuement développé ces facettes de cette dame aux yeux violets qui est décédée à 79 ans, d’une insuffisance respiratoire, à Los Angeles (Etats-Unis) le 23 mars 2011, a été inhumée le 24 mars 2011, au cimetière de Forest Lawn, lors d'une cérémonie intime et d'un office œcuménique mené, dans l'intimité, par le rabbin Jerry Cutler.

C’est un autre et double aspect d’Elizabeth Taylor, née en 1932 dans une famille chrétienne américaine en Angleterre, qui la rend plus attachante encore : son judaïsme et son ardent sionisme.

"Les Quatre filles du Dr March"
En 1949, sort aux Etats-Unis Les Quatre filles du Dr March, de Mervyn Le Roy. "Sur fond de guerre de Sécession, l'entrée de quatre jeunes filles dans l'âge adulte... Immense succès à sa sortie, en 1949, une chronique familiale portée avec ferveur par Elizabeth Taylor et Janet Leigh".

"Pendant la guerre de Sécession, dans une petite ville de la côte Est des États-Unis. En l'absence de leur père, aumônier dans les rangs de l'armée nordiste, Meg, Beth, Jo et Amy doivent composer avec le manque d'argent. Si Beth, la cadette, rêve de pouvoir jouer du piano et Jo, l'aînée, de devenir écrivain, Amy la frivole est passionnée par le dessin. Meg, quant à elle, adore les jolies toilettes. Alors que Noël approche, les privations se font plus douloureusement sentir. L'arrivée dans leur voisinage de Theodore, un jeune homme orphelin de retour du front, leur met un peu de baume au cœur lorsqu'il les convie à un bal dans la maison de son grand-père, qui l'a recueilli…"

"Adaptation d'un best-seller autobiographique de Louisa May Alcott, paru en 1868, et remake d'un film de George Cukor de 1933, le film de Mervyn LeRoy est un vrai délice. Malgré la dureté des temps et les épreuves qu'elles doivent surmonter pour entrer dans l'âge adulte, ses jeunes héroïnes, notamment Janet Leigh et Elizabeth Taylor, futures stars alors débutantes, enchantent par leur enthousiasme, leur force de caractère et leur générosité. Ode à une existence altruiste et bienveillante, vaillamment défendue par Mary Astor sous les traits de la mère, une chronique familiale sensible et délicate, brillamment mise en scène".

Arte proposa, dans le cadre de Un regard, une minute, "Les quatre filles du Docteur March" de Mervyn LeRoy. "Quatre portraits de filles d'une même famille américaine. Quatre façons d'être des filles. Il y a l'émancipée, la coquette, la sage, et l'artiste. Toutes de tempéraments différents, elles se montrent d'une solidarité totale devant l'adversité, en l’occurrence la guerre de Sécession. Se dégage de cela une chronique de la vie quotidienne féminine américaine".

Le film a été distingué en 1950 par l'Oscar, l'Academy Award for Best Art Direction - Set Decoration (Color) pour Cedric Gibbons, Paul Groesse, Edwin B. Willis, Jack D. Moore.

"Une place au soleil"
Arte diffusa le 23 avril 2018 "Une place au soleil" (Ein Platz an der Sonne, A Place in the Sun), réalisé par George Stevens avec Clift, Elizabeth Taylor et Shelley Winters, précédé de Trois bonnes raisons de voir "Une place au soleil" (2018). "Captif de ses rêves d’ascension sociale, un jeune homme s’embourbe dans une double relation destructrice..."

 "George Eastman, jeune homme désargenté qui ambitionne de se faire une place au soleil, est embauché comme ouvrier dans l’usine de son oncle. Il y séduit Alice, une collègue dont il devient l’amant. Peu de temps après, invité par son oncle à une soirée mondaine, il fait la connaissance d’Angela Vickers, une demoiselle de la haute société qui tombe sous son charme. George se prend à rêver de mariage et d’opulence, mais ses plans s’écroulent lorsqu’Alice lui annonce qu’elle est enceinte…"

"Entre mélodrame et film noir, un classique inoubliable de George Stevens, aussi flamboyant que grinçant, avec un triangle amoureux formé par Montgomery Clift, Elizabeth Taylor et Shelley Winters".

"Porté à l’écran, avec peu de succès, par Josef von Sternberg en 1931, Une tragédie américaine, roman de Theodore Dreiser paru en 1925, s’est de nouveau attiré les faveurs du cinéma vingt ans plus tard. La partition mélancolique de Franz Waxman et le noir et blanc contrasté de William C. Mellor, justement récompensés aux Oscars, subliment le triangle amoureux formé par Montgomery Clift, Elizabeth Taylor et Shelley Winters en même temps qu’ils soulignent l’engrenage implacable dont ils sont les victimes. Ce classique inoubliable de George Stevens, aussi flamboyant que grinçant, démonte ainsi l’escroquerie du rêve américain, qui broie inexorablement ceux qui tentent de s’extraire de leur condition".

Une place au soleil "dévoile la face la plus sombre et cruelle du rêve américain. Mais c’est aussi un sommet de la séduction et du charme hollywoodiens, grâce à Montgomery Clift et Elizabeth Taylor qui sont insurpassables de beauté et de sensualité fiévreuse. La mise en scène est somptueuse et les scènes de baisers et les gros plans amoureux parmi les plus beaux du cinéma".

En 1952, le réalisateur George Stevens a été distingué par l'Oscar du Meilleur réalisateur, Edith Head l'Oscar des Meilleurs costumes, et le compositeur Franz Waxman a reçu l'Oscar de la meilleure musique de film.

"Ivanhoé"
En 1952, Elizabeth Taylor avait interprété le rôle de Rébecca d’York, Juive férue en médecine, dans Ivanhoé (Ivanhoe - Der schwarze Ritter), film américain  réalisé par Richard Thorpe, avec Robert Taylor, Elizabeth Taylor, George Sanders et Joan Fontaine. Le film est produit par Pandro S. Berman. La musique est composée par Miklós Rózsa.

Le scénario est signé par Noel Langley et Marguerite Roberts, d'après le roman éponyme (1819) de Walter Scott (1771-1832), écrivain écossais.  Ce Waverley Novel (« roman de Waverley ») présente un portrait très favorable des Juifs et dénonce l'antijudaïsme médiéval. Selon W. S. Crockett, auteur de The Scott Originals (1912) étudiant les personnages réels ayant inspiré Walter Scott, celui-ci se serait inspiré de Rebecca Graetz (1781-1869), jeune juive américaine vivant à Philadelphie, et évoquée par Washington Irving durant son séjour à Abbotsford. Amie de Mathilda Hoffman, fiancée de l'écrivain américain, la très belle et philanthrope Rebecca Graetz demeura célibataire et s'occupa d'œuvres de bienfaisance.

"De retour de croisade, le chevalier Ivanhoé retrouve une Angleterre sous le joug tyrannique de Jean sans Terre. Le félon s'est emparé du trône en l'absence de Richard Coeur de Lion, parti lui aussi combattre en Terre sainte. Or, sur le chemin du retour, le roi Richard a été capturé par Léopold V d'Autriche. Ivanhoé fait le serment de réunir la rançon réclamée pour la libération de son souverain. Aidé de son fidèle écuyer Wamba, le chevalier commence sa quête. En sauvant d'une embuscade un patriarche juif, Isaac d'York, il lui jure de mettre fin aux persécutions infligées à son peuple contre son aide financière..."

"Amour et action : au cœur des années 1950, Richard Thorpe fut un des artisans les plus doués d'Hollywood pour façonner des œuvres flamboyantes mêlant grands sentiments et codes du film d'aventures. "Ivanohé" s'avère l'une de ses plus belles réussites".


"Le tournoi d'Ashby et l'attaque du château de Torquilstone sont ici des séquences d'anthologie, des modèles du genre. Mais Ivanohé raconte aussi une histoire d'amour splendide et cruelle, dans laquelle Elizabeth Taylor resplendit".


"La Piste des éléphants"
Arte diffusera le 22 avril 2019 "La piste des éléphants" (Elefantenpfad, Elephant Walk), réalisé par William Dieterle (1954) sur un scénario de John Lee Mahin d'après "Elephant Walk", roman de Robert Standish. "Épouse d'un riche planteur britannique de Ceylan, une jeune Anglaise découvre les injustices du monde colonial... William Dieterle peint un tableau sombre de la société coloniale et de la vie conjugale dans ce drame flamboyant, porté avec grâce par Elizabeth Taylor." Celle-ci a du remplacer Vivien Leigh qui, après avoir tourné les scènes se déroulant au Ceylan, devenu le Sri Lanka, avait sombré à Hollywood dans la dépression.

"Libraire dans une petite ville anglaise, Rita épouse quelques jours après leur rencontre le riche héritier d'une plantation de thé à Ceylan, John Wiley. Après leur voyage de noces, elle s'installe dans la luxueuse propriété de son époux, où s'affaire une noria de domestiques sous la direction d'Appuhamy, l'inflexible majordome. Alors que John retrouve vite ses manières de célibataire auprès de ses amis colons, la jeune femme peine à trouver sa place… Bâtie au beau milieu d'une piste empruntée par les éléphants pour se rendre à leur point d'eau, la somptueuse demeure s'avère un théâtre d'injustices, de souffrances et de secrets."

Géant
Arte rediffusa le 16 juillet 2018 "Géant" de George Stevens (1956). "De 1920 aux années 1950, la saga d’une famille du Texas racontée sur trois générations... Un monument du cinéma américain, avec James Dean en ouvrier agricole corrompu par l’or noir."

"Bick Benedict, riche propriétaire terrien, ramène dans son ranch Leslie, qu'il a rencontrée et épousée dans le Maryland. La jeune femme peine à s’acclimater à la vie texane, coincée entre Luz, la sœur de son mari, qui dirige la maison avec autorité, et les préjugés raciaux des ranchers envers les Mexicains. Luz a un protégé, Jett Rink, à qui elle lègue à sa mort un arpent de la propriété. Ce dernier, qui refuse de le vendre à Bick, y découvre plus tard du pétrole. Des années après, Jett est devenu un magnat du pétrole et l’hostilité entre les deux familles s’aggrave…"

"Un ranch gigantesque, l’or noir qui coule à flot, des haines homériques… : à l’instar d’Autant en emporte le vent, cette saga familiale sur trois générations au budget et à la durée colossaux, constitue un sommet du gigantisme hollywoodien. Réalisé par George Stevens, qui tourna comme caméraman au cours de la Seconde Guerre mondiale les seules images en couleurs du conflit, Géant se distingue par son engagement".

"En mettant aux prises le cynique et raciste Jett Rink, magistralement incarné par James Dean, et le beau et colérique Bick Benedict, défenseur du Texas des pionniers et des Hispaniques méprisés, interprété par le tout aussi impeccable Rock Hudson, ce film-fleuve attaque de front la xénophobie des propriétaires du Sud et démolit en Cinémascope l’émergence du capitalisme pétrolier".

"Cléopâtre"
Arte rediffusera le 2 janvier 2023 "Cléopâtre", film américain
 de Joseph L. Mankiewicz (1963), avec Richard Burton, Rex Harrison, George Cole, Martin Landau, Hume Cronyn.

"Liz Taylor et Richard Burton, des milliers de figurants, deux cents galères, un sphinx à roulettes, quatre Oscars… Le plus hollywoodien des péplums, entre blockbuster et film d’auteur, qui faillit couler la 20th Century Fox". 

"La fumée des bûchers monte à Pharsalle, où César a battu Pompée dans la guerre civile qui oppose ces deux factions romaines rivales. César poursuit Pompée en Égypte, où le jeune souverain Ptolémée cherche à s’attirer ses bonnes grâces en lui offrant la tête de son rival. Mais César est bientôt sollicité par Cléopâtre, la sœur de Ptolémée, laquelle, évincée par ce dernier, désire reconquérir sa place sur le trône. Or César a lui-même besoin du blé et de l’or égyptiens... Mais ils sont aussi fiers, méfiants et rusés l’un que l’autre".

"Avec ses deux cents galères reconstituées grandeur nature, ses légions de figurants et ses dorures, Cléopâtre est plus qu’une énorme machine à amuser les foules."

"Malgré les pressions des producteurs et les exigences de ses vedettes, Joseph L. Mankiewicz est parvenu à imprimer son style à ce “blockbuster”.

"Le ping-pong verbal entre Cléopâtre et César, la vision de l’assassinat de César dans les fumées divinatoires de la prêtresse, la défaite navale d’Antoine à Actium… : autant de trouvailles, souvent drôles, marques d’une mise en scène d’une remarquable intelligence qui n’hésite pas à jouer la carte de la mystification". 

"Les aventures de la reine d’Égypte, orgueilleuse midinette marivaudant avec un César épileptique avant de tomber amoureuse d’un Marc-Antoine dépressif et alcoolique, ne manquent ni d’humour ni de profondeur."

Meilleurs photo, direction artistique, costumes et effets visuels, Oscars 1964

En 2013, "pour commémorer le 50ème anniversaire d’un des péplums les plus célèbres et les plus polémiques de l’histoire du cinéma, la 20th Century Fox, en partenariat avec Bulgari, présenta une copie restaurée de Cléopâtre (Cleopatra, 1963) de Joseph L. Mankiewicz dans sa version intégrale de 243 minutes. La restauration numérique a été réalisée en 4K par la 20th Century Fox. La projection a eu lieu en présence de Kate Burton, fille de Richard Burton et de Chris Wilding, fils d’Elizabeth Taylor", a écrit Olivier Père pour Arte.
 
Et Olivier Père de rappeler : "C’est l’occasion de revoir ce film de Joseph L. Mankiewicz aux proportions colossales dans une superbe copie et d’avoir la confirmation que Cléopâtre, longtemps décrit comme un énorme fiasco en raison du gouffre financier qu’il fut pour la Fox et des conditions désastreuses de son tournage, débuté à Londres par Rouben Mamoulian, interrompu puis recommencé à Rome par Mankiewicz, qui faillit y perdre la santé et le goût du cinéma, est avant tout un film génial dans lequel Mankiewicz ne renonce en rien à sa conception de la mise en scène. Si Cléopâtre est le meilleur péplum parmi les grosses productions hollywoodiennes de l’époque, c’est qu’il privilégie l’intelligence des dialogues et la qualité de l’interprétation aux scènes de foules et de batailles. Le film s’inscrit ainsi davantage dans la tradition de George Bernard Shaw et William Shakespeare que du kitsch hollywoodien. Mankiewicz souhaitait d’ailleurs réaliser deux films distincts, Cléopâtre et Jules César suivi de Cléopâtre et Marc-Antoine, puis fut contraint de réduire son film à une durée plus « normale » de quatre heures environs. La première partie, avec Rex Harrison, est éblouissante, tandis que la seconde souffre un peu des aléas du tournage (le film fut terminé dans l’ordre chronologique, et écrit au jour le jour, entraînant des dépenses supplémentaires), avec toutefois des scènes sublimes. Elizabeth Taylor empoisonna le tournage de ses caprices et de ses problèmes de santé chroniques, sans compter sa liaison torride et très médiatisée avec Richard Burton, mais elle reste à l’écran une des plus belles femmes du monde et la Cléopâtre idéale."


"Ardente sioniste"
Dans son hommage, ZOA (Organisation sioniste d’Amérique) a rappelé qu’Elizabeth Taylor, qualifiée d'« ardente sioniste », avait été convertie au judaïsme, sous le nom d’Elisheba Rachel, en 1959 par le rabbin du Temple Israël à Hollywood Max Nussbaum, qui devient président de ZOA de 1964 à 1966 et cette synagogue comptait parmi ses fidèles entre autres célébrités Al Jolson, Sammy Davis, Jr., Eddie Fisher, Eddie Cantor, George Jessel et Leonard Nimoy.

Dans son autobiographie, Elizabeth Taylor soulignait avoir souhaité se convertir au judaïsme avant ses deux mariages successifs avec deux Américains Juifs.

Elle avait épousé en 1957 le producteur Juif Michael (Mike) Todd qui disparut dans un accident d’avion en 1958, puis en 1959 le chanteur Juif Eddie Fisher dont elle a divorcé en 1964 pour épouser le comédien britannique Richard Burton.

Parmi les remarquables actions d’Elizabeth Taylor au service de causes Juives, citons son achat en 1959 pour 100 000 dollars de bonds israéliens – en représailles à sa conversion au judaïsme et à « des causes israéliennes », l’Egypte de Nasser a interdit ses films -, et sa participation à un gala à Londres en 1967 au cours duquel 840 000 dollars ont été collectés.

En 1967, Elizabeth Taylor avait annulé sa visite à Moscou (URSS) après que l’Union soviétique eut attaqué violemment l’Etat d’Israël après la guerre des Six-jours. En 1975, elle a été l’une des 60 femmes éminentes à signer une déclaration adressée au secrétaire général des Nations unies, alors Kurt Waldheim, afin de condamner la résolution infâme de l’assemblée générale de l’ONU assimilant le sionisme au racisme.

Lors du détournement par des terroristes gauchistes et palestiniens d’un avion d’Air France vers l’aéroport d’Entebbe (Ouganda) en fin juin-début juillet 1976, Liz Taylor s’était portée volontaire comme otage. L’armée israélienne avait alors conçu une opération pour délivrer la centaine d'otages.

Elizabeth Taylor a séjourné à plusieurs reprises en Israël où elle a dialogué avec les plus hauts dirigeants, dont en 1983 Menahem Begin, alors Premier ministre.

En 1987, elle a signé une pétition demandant la libération d’URSS d’une refuznik, Ida Nudel.

Son activisme pro-israélien a suscité l’ire de nombreux Etats arabes qui ont interdit ses films. Cependant, en 1964, l’Egypte a enlevé le nom d’Elizabeth Taylor de sa liste des artistes à boycotter lors de la sortie du film Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz (1963) : ce film assurait la promotion de ce pays.

Dévouée à de nombreuses causes, Elizabeth Taylor avait illustré avec sensibilité et douceur ce concept majeur du judaïsme : le tikkoun olam (réparer le monde).

En 1991, elle a créé l'ETAF (Elizabeth Taylor AIDS Foundation)  afin de collecter des fonds destinés à prévenir l'extension de la pandémie du SIDA et d'aider les malades atteints par cette maladie.


Dans les années 1990, Elizabeth Taylor avait pris la parole lors d’un grand concert public de sensibilisation aux actions de prévention du SIDA. Alors qu'elle aurait pu mener une vie tranquille de guest star dans des séries américaines ou superproductions, alors que de nombreux spectateurs jeunes mal polis exprimaient bruyamment leur souhait d’entendre la musique, et non le discours bref et altruiste de cette star, Elizabeth Taylor avait dit avec simplicité cette phrase essentielle : « The world needs you » (« Le monde a besoin de vous »).

Le monde, et notamment celui des artistes, Juifs ou non, actifs dans la diffamation d’Israël, passifs devant sa délégitimation ou réticents à se rendre dans l’Etat Juif, a besoin de dames comme Elizabeth Taylor, intelligente, sensible, Juive, sioniste et fière de l’être.

Qu’elle en soit remerciée et louée.


 Les Quatre filles du Dr March, de Mervyn Le Roy
Etats-Unis, 1949
Auteur : Louisa May Alcott
Image : Charles Edgar Schoenbaum, Robert H. Planck
Montage : Ralph E. Winters
Musique : Adolph Deutsch
Production : Metro-Goldwyn-Mayer
Producteur : Mervyn LeRoy
Scénario : Sarah Y. Mason, Andrew Solt, Victor Heerman
Avec Rossano Brazzi, Margaret O'Brien, Elizabeth Taylor, June Allyson, Peter Lawford, Janet Leigh, Mary Astor
Sur Arte les 2 janvier 2018 à 20 h 55, 8 janvier 2018 à 13 h 50

Visuels :
Janet Leigh (Meg) et Richard Stapley (John Brooke)
Sir C. Aubrey Smith (James Laurence) et Margaret O'Brien (Beth)
June Allyson (Jo), Janet Leigh (Meg), Richard Stapley (John Brooke) et Peter Lawford (Laurie)
© Warner Bros. Entertainment Inc

"Une place au soleil" par George Stevens
Etats-Unis, 1951
Image : William C. Mellor
Montage : William Hornbeck
Musique : Franz Waxman
Production : Paramount Pictures
Producteur/-trice : George Stevens
Scénario : Michael Wilson, Harry Brown
Acteurs : Fred Clark, Shelley Winters, Montgomery Clift, Elizabeth Taylor, Anne Revere, Keefe Brasselle, Raymond Burr
Auteur : Theodore Dreiser

"Ivanhoé"
 de Richard Thorpe

Etats-Unis, 1952, 103 min
Auteur : Walter Scott
Image : Freddie Young
Montage : Frank Clarke
Musique : Miklos Rozsa
Production : Loew's
Producteur : Pandro S. Berman
Scénario : Aeneas MacKenzie, Noel Langley
Avec Elizabeth Taylor, Joan Fontaine, Robert Taylor, George Sanders, Robert Douglas, Finlay Currie, Felix Aylmer, Guy Rolfe, Norman Wooland, Emlyn Williams, Francis De Wolff, Harold Warrender et Basil Sydney
Sur Arte les 27 octobre à 13 h 35, 1er novembre 2016 à 15 h 25, 1er janvier 2021 à 13 h 35, 6 janvier 2021 à 13 h 35, 18 janvier 2021 à 13 h 35
Visuels © Warner Bros. International Television

"La piste des éléphants" par William Dieterle
Etats-Unis, 1954, 103 min
Scénario : John Lee Mahin
Production : Paramount Pictures
Producteur/-trice : Irving Asher
Image : Loyal Griggs
Montage : George Tomasini
Musique : Franz Waxman
Avec Dana Andrews (Dick Carver), Peter Finch (John Wiley), Elizabeth Taylor (Ruth Wiley), Abraham Sofaer (Appuhamy), Rosalind Ivan (Mrs Lakin), Abner Biberman (Doktor Pereira)
Auteur : Robert Standish
Sur Arte les 22 avril 2019 à 13 h 30 et 7 mai 2019 à 13 h 35

"Géant" de George Stevens
Etats-Unis, 1956, 201 min
Image : William C. Mellor
Montage : William Hornbeck
Musique : Dimitri Tiomkin
Production : George Stevens Productions
Producteur/-trice : Henry Ginsberg, George Stevens
Scénario : Fred Guiol, Ivan Moffat
Acteurs : Elizabeth Taylor, Rock Hudson, James Dean, Carroll Baker, Jane Withers, Chill Wills, Mercedes McCambridge, Dennis Hopper, Rod Taylor, Sal Mineo, Judith Evelyn, Earl Holliman, Robert Nichols, Paul Fix, Alexander Scourby
Auteur : Edna Ferber
Sur Arte les 4 juillet 2018 à 13 h 30, 16 juillet 2018 à 13 h 30

Visuels : © Warner Bros. Entertainment Inc.

"
Cléopâtre" de 
Joseph L. Mankiewicz 
États-Unis, 1963, 3 h 53 mn
Production : Twentieth Century Fox
Scénario : Joseph L. Mankiewicz, Ranald MacDougall et Sidney Buchman, d’après les œuvres de Plutarque, Suétone, Appien et le livre The Life and Times of Cleopatra de Charles Mary Franzero
Avec Elizabeth Taylor, Richard Burton, Rex Harrison, George Cole, Martin Landau, Hume Cronyn -  (R. du 16/12/2007) 
Sur Arte les 25 décembre 2022, 2 janvier 2023 à 13 h 30, 22 janvier 2023 à 13 h 30
Visuels © 1963 Twentieth Century Fox Film Corporation/Motion Picture/Twentieth Century Fox Productions/Renewed 1991


Liz Taylor et Richard Burton. Les amants terriblesde Richard Laxton
Sur Arte les 25 avril et 2 mai 2014


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- Affaire al-Dura/Israël
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Cet article a été publié pour la première fois le 25 mars 2011, et modifié pour la dernière fois le 22  avril 2019. Il a été republié :
- à l'approche de la diffusion du film Les comédiens de Peter Glenville, inspiré du roman de Graham Greene,  par Arte le 7 août 2011 à 20 h 40,
- le 13 décembre 2011 la vente aux enchères de la collection de joyaux d'Elizabeth Taylor le 13 décembre 2011 par la maison Christie's ;
- 6 octobre 2013. Le 6 octobre 1991, Elizabeth Taylor épousait civilement Larry Fortensky..
- 28 décembre 2012 à l'approche de Elizabeth Taylor contre Richard Burton de Michael Wech le 29 décembre 2012, à 22 h 20, sur Arte ;
- 1er janvier 2014. France 3 a diffusé à 13 h 55 Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz ;
- 25 avril 2014 et 22 mars 2015 : Arte a rediffusé les 22 mars et 10 avril 2015  Liz Taylor et Richard Burton. Les amants terriblesde Richard Laxton ;
- 21 décembre 2015. Le 21 décembre 2015, à 23 h 25, France 3 a diffusé Destins secrets d'étoiles : Grace, Jackie, Liz, Marilyn..., documentaire d'Henry-Jean Servat ;
- 27 octobre 2016, 1er janvier et 24 avril 2018, 23 avril 2019, 4 janvier 2021.

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