Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

vendredi 29 mars 2019

Le miel


Le miel est produit par les abeilles à partir de nectar ou de miellat, dans une ruche. C’est leur aliment, ainsi que celui notamment de l’homme qui apprécie ses qualités. Évoqué par la Bible notamment pour la terre d'Israël, le miel est associé à des fêtes juives et un ingrédient important de la gastronomie juive. Arte diffusera les 30 mars 2019 "Miel de Sicile, le nectar des abeilles noires" (Der Retter der Bienen. Ein Imker auf Sizilien) par Frank Helbert, 15 avril 2019 "Les maîtres des abeilles - Indonesie, l'arbre à miel sacré" (Die Bienenflüsterer - Indonesien - Der heilige Honigbaum) par Frédéric Febvre, et 18 avril 2019 "Les maîtres des abeilles - Inde, le miel des montagnes bleues" (Die Bienenflüsterer. Indien - Flüssiges Gold in schwindelnder Höhe), documentaire par François Chayé. 

Clair – acacia, oranger, romarin - ou au marron foncé intense (sapin, châtaignier) via des nuances ambrées (bruyère), crémeux ou cristallisé, plus ou moins sucré, monofloral (« miel de cru ») ou poly-floral... Le miel fait d’abord les délices des abeilles qui le stockent pour s’en nourrir.

Il est produit dans une ruche par les abeilles à partir du nectar de fleurs mellifères ou de miellat, excrétion d’insectes que les pucerons ou cochenilles fabriquent à partir de la sève d’arbres. C’est leur aliment, ainsi que celui notamment de l’homme qui apprécie ses qualités, et le protège par des labels : AOP (Appellation d'origine protégée), IGP (Indication Géographique Protégée).

« Dans l'Antiquité, les Égyptiens pratiquaient déjà l’apiculture ».

Au Moyen-âge, le miel est utilisé pour fabriquer de délicieux pains d’épices et conserver la viande.

Cet édulcorant a servi aussi à confire, avec l’adjonction de vinaigre ou moutarde, légumes et fruits.

Pour les médecins, il cumule de nombreuses propriétés appréciables, notamment comme antiseptique contre des infections, et facteur accélérant la cicatrisation de plaies.

Arte diffusa le 13 décembre 2017 « Le miel, de la ruche au pot » (Honig, vom Bienenstock ins Glas). Si, dans l’Antiquité, l’activité apicole « prestigieuse était réservée à un cercle d’initiés, elle connaît de nos jours une popularité sans précédent », notamment avec l’apiculture urbaine.

Emilie Langlade et Adrian Pflug, présentateurs de « Xenius », se rendent dans « une exploitation apicole pour découvrir les secrets de fabrication du miel ».

Judaïsme 
L’Eternel « nous a menés en ce lieu et nous a donné cette terre, une terre où coulent le lait et le miel » (Deutéronome 26:9)

Le Samson de la Bible hébraïque prélève du miel dans un lion qu’il avait tué, après que des abeilles y aient produit du miel (Livre des Juges, chapitre 14, versets 4 à 20).

Dans le judaïsme, le miel, symbole de douceur, est consommé lors de Roch HaChana (Nouvel an juif) avec les grenades, les pommes, les dattes, les figues.

La gastronomie juive, notamment sépharade, recourt au miel pour les pâtisseries.

Israël
L'apiculture est organisée en Eretz Israël depuis 1882.

Israël produit environ 3 000 tonnes de miel chaque année. Ce qui comble les trois quarts de la consommation nationale.


Israël a développé des initiatives innovantes visant à réduire la baisse du nombre d’abeilles, nécessaires à la pollinisation indispensable à la reproduction des plantes. Une diminution observable dans de nombreux pays : baisse de la population d’abeilles de 10% en Israël, contre 30-50% aux Etats-Unis.

« Nous essayons toutes sortes de choses, comme soutenir la recherche pour renforcer les systèmes immunitaires des abeilles ou développer des plantes riches en nectar », a déclaré Hertzel Avidor, qui dirige l’Israel Honey Board.

Cet organisme aide 500 apiculteurs, soit 110 000 ruches.

Pour éviter le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles (« Colony Collapse Disorder », CCD), le ministère israélien de l’Agriculture préconise d’éradiquer les mites Varroa, un parasite considéré comme une cause principale du CCD. 

Autre stratégie pour renforcer la santé des abeilles et le goût du miel : 80 000 à 100 000 semis – surtout de l’eucalyptus – sont plantés chaque année pour offrir aux abeilles une alimentation abondante, variée au fil des saisons malgré la perte de surfaces du fait de l’urbanisation. Ces semis sont donnés par le Keren Kayemeth LeIsrael-Jewish National Fund (KKL-JNF).

Certaines plantations – le long des lignes d’armistice avec la Syrie ou séparant Israël de la bande de Gaza - servent à la fois à nourrir les abeilles et à protéger des zones israéliennes de feux hostiles.

Apicultrice israélienne depuis six ans en Samarie où elle s’applique à rendre réelle cet extrait du Deutéronome, Yael Farbstein avait gagné en février 2017 le Premier prix dans la catégorie International multifloral  du Black Jar Honey Tasting Contest, compétition organisée par le Center for Honeybee Research à Asheville, en Caroline du nord (Etats-Unis) et réunissant des centaines d’apiculteurs du monde entier.

A l’été 2017, des voleurs palestiniens ont dérobé tout son matériel et toute sa production, fruit du labeur d’une saison. Peu après, alors que Yael Farbstein était absente pendant un chabbat, ces vandales palestiniens ont saccagé les ruches dans les champs, laissant des milliers d’abeilles mourir dans la chaleur estivale. Une troisième fois, ils sont revenus pour s’emparer des caméras de sécurité surveillant l’usine désormais vide.

« Ceux qui ont fait cela se trouvent dans des zones où les autorités israéliennes ont interdiction de se rendre [en raison des accords d’Oslo signés en 1995, Nda]… Nous travaillions le jour et souvent assurions une garde la nuit, comme les premiers pionniers venus en Israël, mais cela n’était pas encore suffisant. L’agriculteur moyen ne peut pas résoudre cette menace. La sécurité est une dépense très élevée », a déploré Yael Farbstein.

Grâce à une campagne de dons initiée par les Chrétiens sionistes, elle a pu relancer son activité d’apicultrice.

Sicile
Arte diffusera le 30 mars 2019 "Miel de Sicile, le nectar des abeilles noires" (Der Retter der Bienen. Ein Imker auf Sizilien) par Frank Helbert. "Alors que la population mondiale d’abeilles s’effondre à un rythme alarmant, l’abeille noire fait son grand retour en Sicile. Récemment sauvée de l’extinction, l’abeille noire sicilienne pourrait représenter un espoir face à la disparition accélérée du précieux pollinisateur".

"Apiculteur engagé, Carlo Amodeo est parvenu à sauver de l’extinction cette espèce autochtone, dont il ne restait plus que quelques colonies à la fin du XXe siècle. À la différence de l’abeille domestique européenne, l'abeille sicilienne résiste en effet aux attaques du varroa destructor, le parasite responsable incriminé dans leur raréfaction. Un espoir pour la survie de ces précieuses pollinisatrices, indispensables à la biodiversité."

Indonésie
Arte diffusera le 15 avril 2019 "Les maîtres des abeilles - Indonésie, l'arbre à miel sacré" (Die Bienenflüsterer - Indonesien - Der heilige Honigbaum) par Frédéric Febvre.  "Sur l’île indonésienne de Bornéo, dans la forêt inondée du lac Sentarum, vit une abeille géante : l’Apis dorsata, qui installe ses colonies sauvages sous les branches des grands arbres sacrés appelés "lalaus".

"Le peuple dayak vénère cette abeille et son miel. Ouaksah est l’un des derniers à perpétuer la tradition des récoltes nocturnes. Pieds et mains nus, simplement équipé d’une lampe frontale et d’un enfumoir, il grimpe en chantant des mantras pour amadouer les esprits de l’arbre sacré. Arrivé au sommet, il doit affronter au péril de sa vie les milliers d’abeilles qui s’y tapissent".

Inde
Arte diffusera le 18 avril 2019 "Les maîtres des abeilles - Inde, le miel des montagnes bleues" (Die Bienenflüsterer. Indien - Flüssiges Gold in schwindelnder Höhe), documentaire par François Chayé. "Au sud-ouest de l'Inde, les Nilgiris, les "montagnes bleues", qui s’étendent sur plus de 5 000 kilomètres carrés, possèdent l’une des plus riches biosphères de la planète".

"Des chasseurs-cueilleurs y attendent chaque année l'abeille géante migratrice, l'"Apis dorsata", la plus agressive au monde. Elle construit son nid sous les surplombs des falaises et à la cime des arbres".

"Si deux hommes ont uni leurs tribus pour récolter son précieux miel, le nombre des participants à cette dangereuse collecte diminue. Chinasami et Jadayan se sont ainsi donné pour mission de former leurs fils et neveux, afin d’assurer la survie de leurs familles et de perpétuer cette tradition séculaire".


"Miel de Sicile, le nectar des abeilles noires" par Frank Helbert
Allemagne, Grand Angle Productions, 2018
Sur Arte le 30 mars 2019 à 17 h 50
Visuels : © Ralf Gemmeke

"Les maîtres des abeilles - Indonésie, l'arbre à miel sacré" par Frédéric Febvre
France, Grand Angle Productions, 2017
Sur Arte 15 avril 2019 à 17 h 35
Visuels :
Nid abritant plus de 20 000 abeilles géantes, Forêt de Bornéo, Indonésie
Enfumoir permettant de repousser les abeilles, Forêt de Bornéo, Indonésie
Apis Dorsata, l’abeille géante de la Forêt de Bornéo, Indonésie
Credit : © Grand Angle Productions

"Les maîtres des abeilles - Inde, le miel des montagnes bleuespar François Chayé
France, Grand Angle productions, 2017, 27 min
Sur Arte le 18 avril 2019 à 17 h 35
Visuels :
Un rayon fabriqué par un essaim d’apis dorsata au sommet d’un arbre, Nilgiris, Inde
Apis Dorsata, l’abeille géante qui migrent chaque année vers les Nilgiris, Inde
Suspendu dans le vide, Chinasami récupère la partie haute du rayon, gorgée de miel, dans la nacelle fabriquée à  cet effet, Nilgiris, Inde
Avant de récolter le miel, les hommes font une « Pooja » pour être protéger, Nilgiris, Inde
Credit : © Grand Angle Productions

« Le miel, de la ruche au pot »
Allemagne, 2017, 25 min
Sur Arte le 13 décembre à 17 h 10
Visuels
La récolte du miel est une affaire collante :Emilie avec l'apiculteur Klaus Gottschall
Les rayons pleins sont scellés par les abeilles avec une couche de cire.
© Janett Kartelmeyer/AVE

Articles sur ce blog concernant :
Articles in English
Les citations sont extraites d'Arte. Cet article a été publié le 12 décembre 2017.

mercredi 27 mars 2019

« Oskar Schlemmer - La figure du Bauhaus » par Nicola Graef


« Oskar Schlemmer - La figure du Bauhaus » (Oskar Schlemmer – Menschenbilder), documentaire de Nicola Graef (2014), accompagne l’exposition  Oskar Schlemmer. Visionen einer neuen Welt à la Staatsgalerie de Stuttgart. Un portrait d’Oskar Schlemmer (1888-1943), peintre, décorateur de théâtre et scénographe de ballet allemand, et figure avant-gardiste majeure du Bauhaus.  



Jusqu’au 6 avril 2015, la Staatsgalerie de Stuttgart présenta la rétrospective Oskar Schlemmer. Visionen einer neuen Welt (Oskar Schlemmer – Visions d’un monde nouveau) qui réunit 250 peintures, dessins, aquarelles et sculptures – et Weggefährten Schlemmers in Stuttgart (Schlemmer’s Artistic Companions). A voir le fameux Bauhaustreppe (escalier Bauhaus) prêté par le Musée d’art moderne  (Moma) de New York ainsi que le Cycle Folkwang.

A cette occasion, Nicola Graef a réalisé « Oskar Schlemmer - La figure du Bauhaus ».

Le portrait d’un artiste à l’inventivité foisonnante, l’Allemand Oskar Schlemmer (1888-1943), peintre, décorateur de théâtre et scénographe de ballet, une figure incontournable du Bauhaus, Staatliches Bauhaus nouvelle dénomination en 1919 de l’Institut des arts décoratifs et industriels de Weimar. Le Bauhaus désigne aussi ce mouvement artistique avant-gardiste ayant influé de manière décisive sur l’architecture, la danse, le design, la photographie et le costume.

Une oeuvre protéiforme
Orphelin au tournant des XIXe et XXe siècles, Schlemmer débute comme apprenti dans un atelier d’incrustation, puis en marqueterie (1905-1909).

Formé à l’Académie des Beaux-arts de Stuttgard où il est l’élève de Willi Baumeister et le condisciple d’Otto Meyer-Amden en 1907, il combat lors de la Première Guerre mondiale sur le front occidental, et blessé, il est muté dans une unité de cartographie militaire à Colmar.

Il expose à la Galerie Der Sturm à Berlin en 1919.

Il enseigne au Bauhaus de Weimer  (1920-1928) la peinture, la scénographie et la décoration.

Son art pictural est à la confluence du futurisme, du surréalisme et du constructivisme. Au centre de sa réflexion : la figure humaine dans l’espace, Der Mensch.

Intéressé par les masques et les marionnettes, Oskar Schlemmer étudie également le mouvement. En 1922, il crée à Stuttgart le Ballet triadique (Triadisches Ballett) dont la musique est signée Paul Hindemith. Une œuvre qui influe sur plusieurs générations de chorégraphes, dont Philippe Decouflé. 

Touche-à-tout, Schlemmer dessinait aussi des costumes et des décors. 

En 1929, à la nomination de l’architecte communiste Hannes Meyer comme successeur de Gropius au Bauhaus, il démissionne et travaille à l’Ecole des Beaux-arts de Breslau où il crée en 1932 Bauhaustreppe (escalier Bauhaus).

A la suite de la crise économique de 1929, cette Ecole est fermée.

Schlemmer enseigne en 1932, pendant un an, jusqu’à l’avènement du nazisme en Allemagne, à la Vereinigte Staatsschulen für freie und angewandete.

La famille Schlemmer se fixe alors à Eichberg, près de la frontière suisse.

En 1937, les Nazis, prisant peu ses oeuvres abstraites, classent Schlemmer parmi les “artistes dégénérés”.

Pendant la Deuxième  Guerre mondiale, Schlemmer travaille à l’Institut für Malstoffe dirigé par le philanthrope Kurt Herbert à Wuppertal. Là, il peint sa série de tableaux Fensterbilder, des paysages vus de la fenêtre de sa maison.


Le  28 mars 2019 de 19 h à 21 h, l'Association Culturelle Juive de Nancy (ACJN) proposa, en partenariat avec le Goethe Institut et le Centre Bauhaus de Tel Aviv, la conférence "L'architecture Bauhaus" avec Gilles Marseille, professeur d'architecture, Didier Francfort, professeur histoire contemporaine, Micha Gross, directeur Bauhaus Center Tel Aviv. "Le Bauhaus a incarné la modernité esthétique de la République de Weimar. Avec l’arrivée au pouvoir du parti national socialiste en Allemagne en 1933, le Bauhaus et son école furent interdits, de nombreux artistes s’exilèrent à l’étranger. Leur influence dans le monde fait l’objet de maintes expositions. Mais comment ont continué à vivre et à travailler les artistes qui n’avaient pas quitté l’Allemagne? L’histoire des débuts de ce mouvement artistique et architectural sera abordée par Gilles Marseille, professeur en art et architecture contemporaine à l’Université de Lorraine. Didier Francfort, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lorraine, évoquera la situation sous le nazisme et en exil." Entrée libre.


        
SWR, 54 minutes

Visuels :
Des figures du « ballet triadique » dans la Staatsgalerie à Stuttgart
© SWR/Lona media

Danseurs pendant une performance du « ballet triadique »
© SWR/Lona media

Danseur de disque dans le musée « Staatsgalerie » à Stuttgart
© SWR/Lona media

A lire sur ce blog :
Les citations proviennent d'Arte. Cet article a été publié le 11 janvier 2015.

Il était plusieurs fois… et Kuehn Malvezzi House of One au 104


Le Cent Quatre présenta trois événements à thématique religieuse et avec des partis pris : l’exposition Il était plusieurs fois… de Serge Bloch et Frédéric Boyer, la vidéo Babel ou le récit d’une folie totalitaire et l’installation Kuehn Malvezzi, House of one, dont la Solo Galerie propose des maquettes explorant ce projet visant à édifier, à Petriplatz (Berlin, Allemagne), sur l’emplacement d’une église gothique construite au début du XIIIe siècle, un lieu abritant au 1er niveau une synagogue, une église et une mosquée. Le 28 mars 2019, de 17 h à 19 h, l'IECJ d'Aix-Marseille Université (Institut interuniversitaire d’études et de culture juives) proposera la première conférence d'un séminaire en cinq séances sur le thème du dialogue interreligieux - son histoire, ses avancées et son apport religieux et citoyen -, avec Emilie Maggi, professeur d'histoire. Strasbourg aura lieu le Forum des religions-La religion, ça sert à quoi ?" (28 mars-31 mars 2019). "L’ouverture du Forum se fera le 28 mars avec une conversation entre Kamel Daoud et Delphine Horvilleur à 18h00 à l’Aubette".

« Espace de résidences, de production et de diffusion pour publics et artistes du monde entier, pensé comme une plate-forme artistique collaborative », le CENTQUATRE-PARIS, ouvert en 2009, « donne accès à tous à l’ensemble des arts actuels, à travers une programmation résolument populaire, contemporaine et exigeante. C’est aussi un lieu à vivre avec des commerces et des espaces consacrés aux pratiques artistiques amateurs et à la petite enfance. Chaque année, plus de 380 équipes artistiques sont accueillies en résidence, plasticiens, musiciens, danseurs, comédiens ou circassiens. Le CENT QUATRE-PARIS favorise également les rencontres et les coopérations entre créateurs, chercheurs et entrepreneurs, au sein de son incubateur qui héberge et accompagne dans leur développement des start-up inventant des produits et de services à la croisée de la création artistique et de l’innovation ».


Pourquoi cet établissement artistique de la Ville de Paris, qui a suscité des controverses - exposition Exhibit B, responsabilité de la Ville de Paris dans son déficit financier selon un audit -, et est dirigé par José-Manuel Gonçalvès, est-il connoté politiquement à gauche ? 

Cette saison, Rokhaya Diallo, présidente de l’association Les Indivisibles et à l’initiative des Y’a Bon Awards, dénonciatrice d'un "contexte structurellement raciste", y anime une « soirée mensuelle et conviviale de débats autour d'un film avec un important relais sur Internet ». « Il est étonnant qu'une association antiraciste comme les Indivisibles, dirigée par Rokhaya Diallo et chargée de dénoncer la stigmatisation des musulmans, des immigrés et des cités, n'ait jamais gratifié Dieudonné de son Y'a bon Awards, son prix annuel de dérision, comme s'il était protégé par sa couleur de peau et que ses propos antisémites ne pesaient rien. Deux poids, deux mesures », a écrit l’essayiste Pascal Bruckner en 2014. 

En outre, à la rentrée 2016, le CENTQUATRE-PARIS propose Spiritualités, qui regroupe trois événements artistiques imprégnés d'une idéologie : l’exposition de dessins commentés et de films d'animation Il était plusieurs fois… conçue par Serge Bloch et Frédéric Boyer et liée au livre Bible, les récits fondateurs (Bayard éditions) ainsi qu'à un site Internet, la vidéo Babel ou le récit d’une folie totalitaire et l’installation Kuehn Malvezzi, House of one, dont la Solo Galerie propose des maquettes explorant ce projet utopique et onéreux réunissant dans un même lieu une synagogue, une église et une mosquée.

Le jour du vernissage presse, aucun média juif, et semble-t-il musulman, n’était présent.

Il était plusieurs fois…
« De la création du monde au Livre de Daniel, cette exposition immersive raconte en images et en sons les grands mythes » de la Bible hébraïque, appelée par le 104 « Ancien Testament », « à travers les regards du dessinateur Serge Bloch et de l’auteur Frédéric Boyer. Une manière de mettre à la portée de tous ce texte fondateur de la culture occidentale, commun aux trois grandes religions monothéistes ». La Bible hébraïque est commune au judaïsme et au christianisme, mais est étrangère à l’islam.

Le « dessinateur, Serge Bloch emploie depuis les années 1980 un style à la fois simple et expressif. En peu de traits, il donne vie sur papier à de nombreux personnages, dont certains sont bien connus des enfants (SamSam) ». 

L’exposition-livre Bible : les récits fondateurs « revient sur un travail de plusieurs années, entrepris avec l’auteur Frédéric Boyer » sur la Bible hébraïque. Elle bénéficie du soutien de l'ADAGP (Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques). Les dessins auraient gagné à être agrandis dans les panneaux des couloirs d'exposition.

« Dans cette exposition immersive, les histoires d’Abraham, Moïse, Noé, Job ou Samson et Dalila sont racontées par des dessins, en petit ou en grand format, et en dessins animés, avec des textes lus par André Dussollier. Cette voix ainsi que la musique composée spécialement par Benjamin Riboulet accompagnent le visiteur au fil de son parcours dans cette galerie de personnages ». Un parcours sinueux dans un lieu sinistre.

Textes et dessins, également réunis dans un livre publié aux éditions Bayard, « racontent, sans dogmatisme, aux adultes et aux enfants ces mythes fondateurs de la culture occidentale ». 

De « la création du monde au Livre de Daniel, on y suit l’exil et la migration d’un peuple, récits traversés par des thèmes spirituels, comme la solitude, l’obéissance, les souffrances, mais aussi le pardon, l’amour ou la fraternité ». Pourquoi ne pas nommer ce peuple ? 

Frédéric Boyer, « déjà à l’initiative en 2001 d’une nouvelle traduction de la Bible par des auteurs contemporains, a cette fois sélectionné 35 des plus grands récits de » la Bible hébraïque, qu’il « retrace en mots simples et poétiques. De même, les dessins aux traits légers de Serge Bloch, souvent agrémentés de segments colorés ou d’objets plus détaillés, les rapprochent avec une pointe d’humour de nos vies actuelles, laissant apparaître ici ou là une machine ou même la tour Eiffel ! » On appréciera ou non les anachronismes.

« L’auteur, le dessinateur et le musicien explorent de manière créative ces récits dans lesquels la parole suffit à créer un monde. Une manière de les transmettre aux plus jeunes, mais aussi de mettre en avant une faculté toute humaine : l’imagination ».

Le septième passage intitulé « Samson et Dalila » allègue que la « fin tragique » de Samson serait « interprétée aujourd’hui comme un « attentat suicide ». Il se tue à Gaza en faisant s’effondrer les colonnes de sa prison et en criant : « Que je meure avec les Philistins ! » Rien n’indique dans le panneau que Samson est un nazir, ce qui explique pourtant la longueur de ses cheveux. Un « attentat suicide » ? Une expression qui fait penser aux islamikazes. Un anachronisme de plus.

Dans le huitième passage, comparer la Bible à l’Odyssée d’Ulysse car il y est question de « migrations, départs et exils », c’est celer la spiritualité du message biblique. Et puis, le peuple juif n'est pas par essence un peuple errant. Maïmonide a écrit :
« Les Temps messianiques auront lieu lorsque les Juifs recouvreront leur indépendance et retourneront tous en terre d'Israël. Le Messie sera un très grand roi, il accomplira de grands actes, et sa réputation parmi les nations [non-Juives] sera encore plus grande que celle du Roi Salomon. Sa grande droiture, et les miracles qu'il accomplira, seront cause que tous les peuples feront la paix avec lui [...] Rien ne changera aux Temps messianiques, à ceci près que les Juifs recouvreront leur indépendance. Riches et pauvres, forts et faibles existeront toujours. Cependant, il sera très facile de pourvoir à sa subsistance, et on pourra accomplir beaucoup avec peu d'efforts [...] Ce sera un temps où le nombre d'hommes sages augmentera [...] la guerre n'existera plus, et les nations ne brandiront plus l'épée l'une contre l'autre [...] L'Âge messianique sera éclairé par une communauté de justes, et dominé par la bonté et la sagesse. Il sera dirigé par le Mashia'h, un roi droit et honnête, éminent de sagesse, un roi droit et honnête, proche de Dieu. Ne crois pas que les voies du monde ou les lois de la nature seront changées, ce n'est pas vrai. Le monde continuera tel qu'il est. Le prophète Isaïe a prédit : "Le loup vivra avec l'agneau, le lion dormira avec l'enfant." Ceci n'est cependant qu'une allégorie, signifiant que les Juifs vivront en sécurité, même avec les nations anciennement perverses. Toutes les nations retourneront à la vraie religion, et ne voleront ni n'opprimeront plus ». (Mishné Torah, Hilkhot Melakhim, chap. 12)
Poursuive en écrivant « C’est souvent le même scénario : refus ou crainte de s’ouvrir aux autres et de vivre ensemble, guerres, conflits et confusion sanctionnés par la dispersion et l’errance. Cette image de populations en fuite, d’une diaspora récurrente de certains peuples, nous est terriblement familière ». C’est oublier la migration initiale d’Abraham, sur injonction divine, vers la Terre promise, la Terre de Canaan. Et le texte des cartons omet les mots « Juif », « Eretz Israël ». « L’exemple le plus accompli d’une migration réussie, d’une libération, c’est l’exode du peuple hébreu que Moïse fait sortir d’Egypte ». Pour aller où ?

L’exposition s’achève par cet impératif : « Pour espérer de nouveau, il faut comprendre le mal », et un mur empli de clichés en noir et blanc et en couleurs sur des passagers d’un paquebot arrivant à Ellis Island, New York, et représentant 16 millions d’immigrants d’Europe (1893-1924), une femme dans le Centre de transit de Ellis Island (1905), une traction avant et ses passagers lors de l’exode fuyant l’armée allemande (juin 1940), la « partition des Indes britanniques provoque de gigantesques transferts de populations » (été 1947), le Dalaï Lama fuit le Tibet et « l’oppression chinoise » en « traversant l’Himalaya pour rejoindre l’Inde » (17 mars 1959), « l’exode de boat people vietnamiens fuyant le régime communiste » et se trouvant dans un camp en Malaisie (juin 1979), des « réfugiés rwandais fuient le génocide » (1994), des « réfugiés syriens  pénètrent illégalement en Turquie ». Quel est ce « mal » ? Le même pour tous ces faits ? Quel lien entre l’exode du peuple juif relaté dans la Bible et ces faits ? Comment peut-on mettre en parallèle ces récits bibliques et ces faits au Vietnam ou au Tibet ? Pourquoi aucune photographie des réfugiés juifs survivants de la Shoah internés dans des camps ? Pourquoi aucune photographie des réfugiés juifs ayant été obligés de fuir des pays Arabes, la Turquie, l’Iran et la partie de Jérusalem occupée par la (Trans)Jordanie ? Parmi ces réfugiés rwandais, n’y avait-il pas aussi des Hutus ayant participé au génocide des Tutsis ?

On reste dubitatif en lisant sur un panneau : « Ces histoires font toujours écho aux nôtres aujourd’hui… Ces mondes, ces temps qui nous sont étrangers, lointains, deviennent proches et vivants quand nous comprenons que les histoires qu’ils nous ont léguées interrogent l’humanité d’aujourd’hui, tentent de trouver un sens, une forme aux drames comme aux espoirs qui seront toujours les nôtres ». Les « migrants » arrivés en grand nombre depuis quelques années en Europe seraient les héritiers du peuple juif ? Ou peut-être le remplaceraient ? Quelle violence symbolique ! Pourquoi l’absence de comparaison entre d’une part Amalek, figure de l'ennemi des Juifs, et, d’autre part, l’Iran, le Fatah ou le Hamas aux projets génocidaires contre Israël, peuple et Etat ?

L’exposition est encensée par Actualité juive hebdo !?

Dans l’ancien château d’eau, en haut d’un escalier étroit, est projeté la vidéo Babel ou le récit d’une folie totalitaire sur un texte magnifiquement lu par André Dussolier, mais qui semble dévier du sens de la Tour de Babel. Le lieu s’avère idéal par la montée, via un escalier métallique, vers l’espace de projection. On apprécie aussi mieux le graphisme. Mais quelle absence de didactisme ! La signalétique gagnerait à être améliorée pour mieux informer les visiteurs.

Kuehn Malvezzi House of One
« Présentée en parallèle d’une exposition de Serge Bloch et Frédéric Boyer sur le thème des spiritualités, l’installation des architectes Kuehn Malvezzi au CENTQUATRE-PARIS permet d’entrevoir la future House of One » (Maison de l'Un) « qui vise à réunir, dans un même lieu à Berlin synagogue, église catholique-temple protestant et mosquée  ». Un projet qui ne vise pas le syncrétisme religieux, mais à proposer un lieu où y coexistent trois lieux où prient les fidèles juifs, chrétiens et musulmans, un lieu de visite pour les athées.

« Au sol de la halle Aubervilliers du CENTQUATRE-PARIS, un plan en grandeur réelle donne aux visiteurs la possibilité de s’imaginer la future House of One. Kuehn Malvezzi déploient une version dessinée au sol du projet, qui encourage la circulation des personnes et des idées en mettant littéralement à plat les conventions de représentation, tout en rappelant le jeu de la marelle, qui consiste à jeter un petit caillou pour essayer d’aller au ciel. En évoquant ce jeu où garçons et filles, de toutes les religions, jouaient ensemble, l’installation appelle simplement aux échanges entre les différentes cultures ». L'hexagone est affecté à la synagogue, le rectangle à l'église, et le carré à la mosquée.

La Solo Galerie, « espace de la rue des Arquebusiers, accueille une exposition autour de l’emblématique projet House of One des architectes Kuehn Malvezzi, qui veulent rassembler sous un même toit une synagogue, une mosquée et une église chrétienne au cœur de Berlin ». Pourquoi cet ordre ? Je n’ai pas trouvé cette galerie.

Lancée en octobre 2015, Solo Galerie est « une plateforme mondiale de représentation pour les projets artistiques d’architectes de renommée internationale. Projet personnel de Christian Bourdais, promoteur et entrepreneur immobilier et d’Eva Albarran, productrice d’art contemporain, Solo Galerie suit une ligne curatoriale précise, en travaillant avec des architectes qui expriment un besoin d’expression singulier par le biais des arts plastiques. Solo Galerie se concentre sur un travail d’expérimentation indispensable à certains architectes dans leur production architecturale classique et dans leur réflexion sur la construction contemporaine ». 

Kuehn Malvezzi « est le nom d’un trio d’architectes fondé en 2001 à Berlin, qui regroupe Simona Malvezzi, Johannes et €Wilfried Kuehn ». Au « centre de Berlin, les architectes Kuehn Malvezzi développent le projet House of One, un lieu de spiritualité et d’enseignement pour les juifs, leschrétiens et les musulmans comme pour la communauté urbaine dans son ensemble. Kuehn Malvezzi ont imaginé une synagogue, une église et une mosquée construites sous un seul et même toit. Comme une ville dans la ville, les trois espaces sacraux sont regroupés autour d’un quatrième espace représentant la jonction entre les trois religions abrahamiques ».

Ce « lieu interreligieux reprend ainsi des éléments architecturaux significatifs des trois grandes religions monothéistes, tout en rendant possibles les rencontres et les événements partagés ».

Le « bâtiment sera situé à Petriplatz, un lieu considéré comme l’origine de la vie religieuse à Berlin ». 

« Depuis 2006, des recherches archéologiques ont découvert les fondations de plusieurs églises de Saint-Pierre, érigées consécutivement au même endroit. House of One sera érigée à cet endroit précis, sur les fondations existantes ». 

« Sélectionné lors d’une compétition internationale en 2012, le projet House of One démarrera ses travaux en 2019 ».

Pour l’exposition à la Solo Galerie, Kuehn Malvezzi « présentent une série de maquettes qui explorent et reflètent le projet House of One en termes de volumes, d’espaces et d’interactions possibles ».

Les œuvres de Kuehn Malvezzi « sont accompagnées d’une vidéo de performance chorégraphique par Marco Lulic, Model of Relations, montrant les différentes interactions possibles entre les visiteurs et usagers du futur bâtiment, ainsi que de la série de photographies Model of Gestures d’Armin Linke, qui documente les différentes liturgies inhérentes aux trois religions ».

Une utopie à 43,5 millions d’euros. Au 104, le dessin à l'échelle 1 des contours du premier niveau souligne la faible dimension des trois espaces entourant le lieu central. 

Un espace pour touristes ? Qui paiera ? Quel judaïsme : orthodoxe ou Massorti (Conservative) ? Une mosquée pour musulmans sunnites ou chiites ? 

Le quartier de la Duchère à Lyon abrite, rue Beersheva, une synagogue surplombée par une mosquée. Cette synagogue a été la cible d’un attentat au début des années 2000. Les familles juives ont progressivement quitté le quartier. « Quand les fidèles des deux religions se croisent – les uns pour sortir de la prière du vendredi soir, tard en été, les autres pour la prière du Ramadan -, « le périmètre est stressant », pour reprendre la formule d’un de nos hôtes. D’autant plus stressant que la mosquée dont il s’agit, de l’aveu même des responsables de l’islam local, est salafiste. Longtemps, ce projet fut choyé par la mairie et béni par la communauté juive elle-même. Né dans l’euphorie d’une époque où on nourrissait l’idée d’un espace multicultuel et multiculturel qui allait favoriser le vivre-ensemble – la synagogue voisinant avec la mosquée, l’église à deux pas, et le tout rehaussé par la présence d’un lycée dit « Les Géraniums » -, la douce espérance d’une concorde interreligieuse placée sous l’aile protectrice de l’école publique, laïque et républicaine, s’est transformée en casse-tête chinois pour tous les protagonistes. Les adeptes des trois religions redoutant des frictions possibles. Les parents d’élèves craignant pour leurs bambins que les appels conjugués du muezzin, du « Hazzan » et du prêtre ne viennent perturber le déroulement des classes. Résultat : le projet grandiose est devenu un caillou dans la chaussure du maire Gérard Colomb », écrivent Salomon et Victor Malka dans Le Grand désarroi. Enquête sur les Juifs de France. La synagogue a été délocalisée.

A Bussy-Saint-Georges, en Seine-et-Marne, un projet de « quartier multicultuel » - l'Esplanade des Religions  – « a vu le jour: il s'agit d'un ensemble de bâtiments composé de deux temples bouddhistes, une mosquée, une synagogue et une église évangélique protestante chinoise, construits côte-à-côte pour favoriser le dialogue inter-religieux. « Un maire se doit de garantir la cohésion sociale. Je crois en une laïcité apaisée respectant les religions, qui peuvent être le ciment de la société et élever l'homme.» confiait le maire Hugues Rondeau au JDD pour justifier son projet en 2012  ». Sur le préfabriqué servant de synagogue, quelqu’un a écrit : « Bullshit » (connerie, en anglais, Nda). « Une façon de faire de l’art urbain », a commenté  Guy Bénarousse, le rabbin de la future synagogue de l’Esplanade des religions. L’association Da’wa gère la mosquée...

Aux Pays-Bas, en Irlande et en Belgique, des synagogues et des églises ont été transformées en mosquées. Dans le premier arrondissement de Marseille, la synagogue Or Torah a été achetée en 2016 par l'association musulmane al Badr pour être transformée en mosquée. Les raisons ? La baisse de la fréquentation, le changement de l'environnement...

Alors House of One, une utopie recréant le mythe al-Andalus, une attraction pour montrer aux curieux comment priaient juifs et chrétiens ? 

Le 28 mars 2019, de 17 h à 19 h, l'IECJ d'Aix-Marseille Université (Institut interuniversitaire d’études et de culture juives) proposera la première conférence d'un séminaire en cinq séances sur le thème du dialogue interreligieux - son histoire, ses avancées et son apport religieux et citoyen -, avec Emilie Maggi, professeur d'histoire.
1ère séance le 28/03
2ème séance le 04/04 
3ème séance le 25/04 
4ème séance le 02/05 
5ème séance le 09/05
Aix-Marseille Université - IECJ Impasse des écoliers, 13090 Aix-en-Provence
Tél. : +33(0)4 42 26 35 88

A Strasbourg aura lieu le Forum des religions-La religion, ça sert à quoi ?" (28 mars-31 mars 2019) "La Région Grand Est, la Ville de Strasbourg et l’Université de Strasbourg organisent ensemble un Forum des religions durant 4 jours et dans différents lieux, avec le partenariat du Monde des religions, de la Librairie Kléber, et le concours de représentants de différents cultes. A quoi sert la religion aujourd’hui ? Quels sont les avantages et les limites de notre modèle de laïcité à la française ? Comment cette question est-elle abordée ailleurs en Europe ? Si la religion est créatrice de lien social, quelles valeurs peut-elle porter ? Qu’est-ce que cela change de pratiquer une religion ou pas ?  Pourquoi est-il si difficile de parler de laïcité ? Quelles sont les différentes approches du fait religieux en Europe ? Qu’est-ce que croire et jusqu’où croire ? Toutes ces questions et bien d’autres seront débattues par des auteurs, intellectuels, universitaires et témoins. L’ouverture du Forum se fera le 28 mars avec une conversation entre Kamel Daoud et Delphine Horvilleur à 18h00 à l’Aubette". "Différents lieux à Strasbourg : Hôtel de ville 9 rue Brulée; Aubette Place Kléber, Région Grand Est Siège du Conseil Régional 1 place Adrien Zeller,  Palais Universitaire Place de l’Université, Librairie Kléber 1 Rue des Francs-Bourgeois"


Il était plusieurs fois… Du 24 septembre 2016 au 19 février 2017
Kuehn Malvezzi House of One. Du 24 septembre 2016 au 4 janvier 2017
5, rue Curial. 75019 Paris
Du mardi au vendredi de 12 h à 19 h, samedi et dimanche de 11 h à 19 h

Kuehn Malvezzi House of OneDu 24 septembre 2016 au 4 janvier 2017
A la Solo Galerie 
Christian Bourdais, Eva Albarran
11 rue des Arquebusiers. 75003 Paris
Tél. : +33 (0)1 42 77 05 44
Du mardi au samedi de 13 h à19 h et sur RDV

Visuels :
Photos de Marc Domage

Dans l'affiche
« p 95 - chapitre 5-Babel » :
Babel, extrait de Bible, les récits fondateurs, de Serge Bloch et Frédéric Boyer, Bayard Éditions, 2016

« p 36- chapitre 1-La Création ou les premières paroles » :
La Création ou les premières paroles, extrait de Bible, les récits fondateurs, de Serge Bloch et Frédéric Boyer, Bayard Éditions, 2016

« p 60 - chapitre 3-Caïn et Abel ou la jalousie meurtrière » :
Caïn et Abel ou la jalousie meurtrière, extrait de Bible, les récits fondateurs, de Serge Bloch et Frédéric Boyer, Bayard Éditions, 2016

Photographies House Of One
© Kuehn Malvezzi

Kuehn Malvezzi, Johannes Kuehn, Simona Malvezzi et Wilfried Kuehn
© Franck Zauritz

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Les citations proviennent des communiqués de presse. Cet article a été publié le 1er janvier 2017.