Né en 1927 à Harlem (New York, Etats-Unis) dans une famille aux origines jamaïcaine et martiniquaise, Harry Belafonte (1954) était un chanteur (The Banana Boat Song, Try to remember, Mathilda), acteur - Carmen Jones d'Otto Preminger (1954), Island in the Sun (Une île au soleil, 1957) de Robert Rossen, Le Monde, la Chair et le Diable (The World, the Flesh and the Devil, 1959) de Ranald MacDougall, Le Coup de l'escalier (Odds Against Tomorrow, 1959) de Robert Wise, The Angel Levine de Ján Kadár (1970 ) -, producteur et militant des droits civiques catholique américain. Ce démocrate a été ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance). Arte diffusera le 10 juillet 2025 à 18 h 10, dans le cadre d'"Invitation au voyage", "Harry Belafonte, crooner bercé par la Jamaïque".
« Autant en emporte le vent » par Victor Fleming, George Cukor et Sam Wood
« L’Homme qui tua Liberty Valance » par John Ford
« Le Livre de la jungle » par Zoltan Korda
« Espions sur la Tamise » de Fritz Lang
« L’Homme qui tua Liberty Valance » par John Ford
« Quand Hollywood monte au front. La propagande pendant la 2ème guerre mondiale » par Peter Miller
« GI Jews » de Lisa Ades
« GI Jews » de Lisa Ades
Harry Belafonte (1927-2023) était né né Harold George Bellanfanti Jr. à Harlem (New York, Etats-Unis) dans une famille pauvre aux origines jamaïcaine et martiniquaise ainsi que, dans la branche paternelle juive sépharade. "En 2011, Belafonte avait révélé dans son autobiographie, « My Song: A Memoir » que son grand-père paternel était juif. Ses parents étaient des immigrants jamaïcains : sa mère, Melvine, était la fille d’une blanche – une Écossaise – et d’un noir et son père, Harold George Bellanfanti – qui devait ultérieurement changer son nom de famille – était le fils d’une mère noire et d’un père juif néerlandais blanc. Dans son livre, Belafonte décrit son grand-père paternel, qu’il n’a jamais connu, en évoquant « un Juif néerlandais blanc qui a finalement dérivé jusque dans les îles après avoir recherché de l’or et des diamants sans aucun succès. »
Le père d'Harry Belafonte "avait été largement absent pendant son enfance ; sa mère, qui avait eu des difficultés à trouver un travail, avait noué une relation avec un tailleur juif qui lui avait appris comment repriser les vêtements. « Ce tailleur m’a apporté ma toute première expérience d’amitié avec un Juif, et il devait y en avoir beaucoup d’autres avec le temps », avait écrit Belafonte dans ses Mémoires".
Harry Belafonte a suivi les cours de comédie à la fin des années 1940 aux côtés de Marlon Brando, Tony Curtis, Walter Matthau, Bea Arthur, et Sidney Poitier, au Dramatic Workshop de The New School à New York, prodigués par le metteur en scène allemand important Erwin Piscator, tout en jouant à l'American Negro Theater.
"Avec son album « Calypso » en 1953 – qui devait faire sensation et qui comprenait le titre le plus emblématique de sa carrière, « The Banana Boat Song » – Belafonte devait, presque à lui seul, « entraîner une passion frénétique pour la musique des Caraïbes », dit le New York Times dans son hommage rendu au défunt. « Calypso » devait prendre la première place du Billboard Top Pop Albums rapidement après sa sortie et conserver la première marche du podium pendant 31 semaines. Ce serait le seul album solo à avoir été vendu à plus d’un million de copie. En 1959, Belafonte était le chanteur afro-américain le plus payé de l’Histoire, rappelle le Times."
Harry Belafonte s'est distingué comme chanteur (Day-O (The Banana Boat Song), Try to remember, Mathilda), acteur : Carmen Jones d'Otto Preminger (1954), Island in the Sun (Une île au soleil, 1957) de Robert Rossen, Le Monde, la Chair et le Diable (The World, the Flesh and the Devil, 1959) de Ranald MacDougall, Le Coup de l'escalier (Odds Against Tomorrow, 1959) de Robert Wise, The Angel Levine de Ján Kadár (1970 )...
Ce « Juif le plus populaire d’Amérique » a enregistré des titres célèbres en hébreu : « Hine Ma Tov » « Erev Shel Shoshanim », « Hava Naguila ».
De son deuxième mariage (1957-2004) avec la danseuse juive américaine Julie Robinson, sont nés deux enfants : David et Gina.
Militant des droits civiques américain aux côtés de Martin Luther King, engagé dans le mouvement contre l'apartheid, cet artiste démocrate avait notamment organisé une rencontre, en 1989, entre Nelson Mandela et des responsables juifs.
Il était opposé au républicain Donald Trump.
Il avait été ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef.
"Harry Belafonte, crooner bercé par la Jamaïque"
Arte diffusera le 10 juillet 2025 à 18 h 10, dans le cadre d'"Invitation au voyage", "Harry Belafonte, crooner bercé par la Jamaïque".
"Harry Belafonte est américain, né de parents Jamaïcains. Il porte en lui un amour irrévocable pour la petite île des Caraïbes".
"Parce qu’elle est son royaume d’enfance, Harry Belafonte s’est appliqué durant sa carrière de crooner à chanter la Jamaïque et ses habitants".
« Harry Belafonte - Crooner militant »
Arte diffusa le 22 juillet 2022 à 23 h 25 « Harry Belafonte - Crooner militant » (Harry BelafonteZwischen Calypso und Gerechtigkeit), documentaire de Simone Unger.
« Avec son titre "Day-o", Harry Belafonte a marqué l’histoire de la musique. Mais qui se cache exactement derrière ce hit ? Comment ce jeune homme noir de Harlem s’est-il mué en une figure emblématique du XXe siècle ? »
« Passé à la postérité pour son hit "Day-o", inspiré d’une chanson populaire jamaïcaine, ce crooner talentueux a aussi mis sa voix au service de nombreux idéaux politiques ».
« Contributeur majeur au succès du mouvement américain des droits civiques, aux côtés de Martin Luther King et Sidney Poitier, le chanteur afro-américain a permis ensuite l’ouverture des portes du show-business à d’autres artistes noirs. »
« Actif également dans le domaine du cinéma – en tant qu’acteur et producteur –, il a rendu possible le tournage du premier western joué par des acteurs noirs, ainsi que du film légendaire "Beat Street", consacré aux débuts du hip-hop, accueilli avec enthousiasme en 1984 ».
« Aujourd’hui âgé de 95 ans, Harry Belafonte s’est retiré de la vie publique ».
« En donnant la parole à sa famille, ses amis et ses collègues, ce documentaire retrace les principales étapes de sa vie et de sa prolifique carrière musicale. »
France, 2024, 14 min
Coproduction : ARTE France, Éléphant Doc
Émission présentée par Linda Lorin
Sur Arte les 10 juillet 2025 à 18 h 10, 11 juillet 2025 à 7 h 50
Sur arte.tv du 03/07/2025 au 07/10/2025
« Harry Belafonte - Crooner militant » de Simone Unger
Allemagne, 2022, 51 mn
Sur Arte les 22 juillet 2022 à 23 h 25, 28 avril 2023 à 22 h 25
Disponible du 25/04/2023 au 27/05/2023
Les citations sur les films sont d'Arte. Cet article a été publié le 21 juillet 2022, puis le 28 avril 2023.











Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire