Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

vendredi 29 janvier 2021

Les noix


Fruit à coque, la noix offre de multiples usages : gastronomie, peinture, etc. Elle est l'un des fruits consommés lors du Seder de Tou Bichvat (« nouvel an des arbres »)Arte diffusa le numéro de Xenius intitulé Les noix, noisettes et autres fruits à coque sont-ils diététiques ? (Nüsse: Wie gesund sind sie wirklich?) et « Les noix, le trésor du Kirghizstan » (Kirgisisches Gold. Reichtum aus dem Wald), par Carolin Reiter (2015). 

« Le savant, l'imposteur et Staline. Comment nourrir le peuple » par Gulya Mirzoeva
« OGM - Mensonges et vérités » de Frédéric Castaignède 
« Starbucks sans filtre » par Luc Hermann et Gilles Bovon
« Une femme d'exception. Le royaume d’Anna » par Beate Thalberg

« Une noix
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix ?
Qu'est-ce qu'on y voit ? », chantait Charles Trénet.

La noix est le noyau sec de la drupe, fruit du noyer aux feuilles riches en tanin. A l'intérieur de la coque : le cerneau, noyau comestible.

Judaïsme
Il n'existe qu'une seule mention de la noix dans la Bible : « Vers le verger des noyers je suis descendue. » (Cantique des Cantiques VI : 11). La noix « évoque la boîte crânienne, la coque de la noix protégeant un fruit ressemblant au cerveau (cerneau). La noix Egoz a pour valeur numérique 17 qui est égale au mot tov, « bon » en hébreu. Composées de quatre parties, les kabbalistes y décèlent les quatre lettres du nom divin ou Tétragramme, (Zohar II 15 B) ».

Indiqué dans le Talmud, Tou Bichvat, qui signifie «15 (du mois) de chévat », est qualifié de Nouvel An des arbres (Roch Hachana lailanot). Il correspond au moment de la montée de la sève dans l'arbre, avant le printemps »… Tou Bichvat « rappelle aussi le lien indéfectible » du peuple juif « avec la terre d'Israël, lieu de son épanouissement spirituel et terre des promesses divines ». Lors de cette fête, les Juifs mangent toutes sortes de fruits – olives, dattes, raisins, figue, raisins, grenades, pomme, noix, amande, poire - et plantent « des arbres, en récitant des louanges à l’Eternel ».

"Trésor nutritif"
Gastronomie - huile de noix riche en acides gras oméga 3, vin, confiture et gâteaux de noix, plats salés -, menuiserie ou ébénisterie, cosmétiques, peinture - teinture au brou de noix -, santé - fibres, vitamines E, oligo-éléments, magnésium, potassium, protéines, acides gras mono- et polysaturés -... Riche en Oméga 3, la noix offre de multiples usages bénéfiques : réduction du taux de cholestérol, effet positif sur la tension artérielle, sensation de satiété.

Importée du Proche-Orient en Europe par les Romains qui voulaient la cultiver en France, la noix s'est particulièrement bien acclimatée dans deux grandes régions de nuciculture : celle de Grenoble et la Dordogne.

En France, dans leurs noyeraies, les nuciculteurs du Périgord et de Grenoble cultivent des noix AOC (Appellation d'origine contrôlée), notamment la franquette. Pour atténuer l'amertume des noix fraîches, Nicolas Idelon, nuciculteur, conseille de leur ôter la peau. Après avoir été cueillies, les noix sont lavées, séchées pendant 72 heures. Les noix de Grenoble doivent avoir entre 8 et 12% d'humidité. Ce qui permet de les conserver un an.

La moitié de la production de noix françaises (38 000 tonnes/an) est exporté vers l'Allemagne qui n'en produit que 300 tonnes.

La Chine, les Etats-Unis, l'Iran et la Turquie produisent diverses variétés de noix.

"Que trouve-t-on à l'intérieur d'une noix ? Comment la cultiver et la récolter dans les meilleures conditions ? "Xenius" se penche également sur les autres fruits à coque : quels sont leurs bienfaits et les risques liés à leur consommation ? Que trouve-t-on à l'intérieur d'une noix ? Dörthe Eickelberg et Pierre Girard explorent le Grenoblois, terroir séculaire de la fameuse noix de Grenoble, où ils s'initient au séchage et au stockage des noix". Présenté par Dörthe Eickelberg et Pierre Girard, Xenius étudiera la noix, les noisettes et les autres fruits à coques. "Ceux-ci sont sujets à moisissures. Il faut donc bien les contrôler", observe Arne Sierts-Herrmann, de l'Office allemand de protection des consommateurs, qui alerte sur les dangers de l'aflatoxine. Des quotas de contrôle, variant selon le type de produits, ont été fixés par l'Union européenne.

Kirghizistan 
« Depuis des millénaires, le sud du Kirghizistan recèle un trésor précieux : les noix. Voyage au sein d'une région à la longue histoire, mais aux traditions en sursis ».

« Selon la légende, Alexandre le Grand aurait rapporté la noix jusqu’en Grèce, après l’avoir découverte au Kirghizistan lors de l’une de ses campagnes d'Asie centrale ». 

La « plus grande et la plus ancienne forêt de noyers au monde se trouve encore aujourd'hui dans les montagnes du sud du pays ». Les nomades peuplent une grande partie du Kirghizstan, pays généralement montagneux

Ses « arbres centenaires – certains ont plus de 400 ans – s’étendent sur une vaste région de la taille de la Seine-et-Marne ».

Les « fruits récoltés, ainsi que le précieux bois de noyer, font partie des plus importantes ressources du pays, prisées bien au-delà des frontières nationales ». 

« Si cette production assure le revenu de la majorité de la population, très rurale, les arbres sont menacés par la déforestation illégale ». 

« En s'immisçant dans le quotidien d’une famille du village d’Arslanbob, l'on découvre une région à l’histoire et à la culture fascinantes, dont le mode de vie traditionnel se révèle être en sursis ». Pommes de terre, maïs, noix... Les paysans espèrent en une bonne récolte pour survivre dans ce village où les familles nombreuses, issues des mariages d'un Kirghiz, sont fréquentes. Une partie des fruits est vendue au marché, et l'autre partie est conservée en conserves pour l'hiver. Les hommes ne cuisinent que lors de circonstances exceptionnelles.

La "récolte des noix dure deux mois". "Les familles emménagent provisoirement dans les forêts en emmenant leurs bêtes et leurs enfants qui participent à la récolte". En broutant les jeunes pousses, les bestiaux empêchent la forêt de se renouveler. Il faut trois ans avant qu'un jeune noyer puisse être transplanté. En septembre, les noix sont généralement mûres, sauf intempéries tel le gel. Tous les paysans doivent respecter la date fixée pour le début de la récolte, soit le 1er octobre. Pour la fête du sacrifice, les cueilleurs musulmans  de noix sauvages ont égorgé un mouton avant de débuter le travail. Ils ont prié pour une bonne récolte, que nul ne se blesse, etc. Ces rites renforcent les liens communautaires. Il faut secouer les branches pour faire tomber les fruits. Les noyers peuvent atteindre trente mètres de haut. Enfants et adultes escaladent les noyers. Certains sont tombés et sont demeurés handicapés. Jusqu'à dix kilos de noix récoltés par demi-heure.

"Décortiquées, les noix se vendent jusqu'à trois fois plus au marché", surtout si les cerneaux sont parfaits, non endommagés lors de la casse. Jusqu'à 3 000 tonnes de noix sont récoltées chaque année et vendues en Asie centrale. Les spéculateurs stockent les noix, pour revendre quand les prix sont élevés. Comme les coques des noix, le bois du noyer sert au chauffage.


Les noix, noisettes et autres fruits à coque sont-ils diététiques ?
Allemagne, WDR, 2016, 27 min
Sur Arte le 6 février à 17 h 20 

« Les noix, le trésor du Kirghizstan », par Carolin Reiter
2015, 45 min
Sur Arte les 9 novembre à 15 h 40 et 19 novembre 2016 à 12 h 40

Visuel : DR

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Articles in English
Les citations sont d'Arte. Cet article a été publié le 9 novembre 2016, puis le 8 février 2017.

jeudi 28 janvier 2021

« Le plan Marshall a sauvé l'Amérique » de Bernard George

Le plan Marshall, ou « Programme de rétablissement européen » (European Recovery Program, ou ERP), était un programme américain de prêts accordés, durant la Guerre froide, à des États européens afin de les aider à reconstruire des villes en partie détruites par les bombardements alliés durant la Deuxième Guerre mondiale. Arte diffusera le 29 janvier 2021, dans le cadre de la série « Les coulisses de l’histoire » (Geschehen, neu gesehen. - "Wahre Geschichte"), « Le plan Marshall a sauvé l'Amérique » (Marshallplan. Die USA retten sich selbst) de Bernard George.


« L'Histoire n'est pas une science exacte. Dans cette collection unique, un nouveau regard sur les grands événements du XXe siècle. »

« Avec le temps, les travaux des chercheurs révèlent une réalité souvent plus nuancée que les idées communément admises. De l’imposture militaire d’Hitler aux lourdes contreparties du plan Marshall, des motifs oubliés de la capitulation japonaise, au lendemain des bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, au mythe erroné d’un Mao Zedong artisan de la modernisation de la Chine, cette  passionnante collection documentaire se penche sur de grands personnages et des événements charnières de l’histoire du XXe siècle. Elle en propose une lecture revue et corrigée, portée par un récit limpide tissé de saisissantes archives. »

« De son regard d'historien neutre et distancié, Olivier Wieviorka revient sur quatre grands épisodes historiques pour en rétablir toute la complexité. » 

« De la dénazification de l’Allemagne à la neutralité orientée de la Suisse, de la décolonisation britannique au débarquement du 6 juin 1944, de Jean-Paul II à Ronald Reagan, cette nouvelle série des « Coulisses de l'histoire », passionnante collection documentaire, propose des sujets inédits, se penche sur de grands personnages et des événements charnières de l’histoire du XXe siècle pour en proposer une lecture revue et corrigée»

« Porté par un récit limpide tissé de saisissantes archives, un nouveau regard sur notre passé récent. »

« Le plan Marshall a sauvé l'Amérique »

Arte diffusera le 29 janvier 2021, dans le cadre de la série « Les coulisses de l’histoire » (Geschehen, neu gesehen. - "Wahre Geschichte"), « Le plan Marshall a sauvé l'Amérique » (Marshallplan. Die USA retten sich selbst) de Bernard George.

« Loin d'être une entreprise philanthropique, le plan Marshall a magistralement servi les intérêts politiques et économiques des États-Unis... » 

« Cette passionnante collection documentaire nuance certaines idées ancrées dans la mémoire collective, en les restituant dans toute leur complexité. 

« Généralement perçu comme un acte de générosité pour sauver une Europe dévastée par la Seconde Guerre mondiale, le plan Marshall a magistralement servi les intérêts politiques et économiques des États-Unis ». 

« Le 12 mars 1947, le président Harry S. Truman sonne  l’alerte : le communisme menace, il se propage comme une épidémie, il faut endiguer le fléau, préserver le monde libre de la contamination… Dans la nouvelle guerre qui s’annonce, tous les moyens sont bons pour contrer l’ennemi même les plus inattendus. Il présente au Congrès sa doctrine d’endiguement du communisme ». 

« Moins de trois mois plus tard, le secrétaire d’État George Marshall dévoile à Harvard les grandes lignes de son plan d’aide, qui répond au double objectif d'enrayer la misère sur laquelle prospère l’idéologie ennemie et d’ouvrir un vaste marché pour la florissante production états-unienne ».

Le général George Marshall avait exprimé, durant un discours à l'université Harvard le 5 juin 1947, le souhait de l’administration Truman de contribuer au rétablissement de l'Europe. Il a déclaré :

« Il est logique que les États-Unis fassent tout pour aider à rétablir la santé économique du monde, sans laquelle il ne peut y avoir aucune stabilité politique et aucune paix assurée. »

Lors de la conférence de Paris sont fixées les modalités du plan qui est finalement signé par 16 pays, dont la France, le 20 septembre 1947.

Le 3 avril 1948l le Président Truman signe l'acte octroyant à des Etats européens 6 milliards de dollars, soit 1800 milliards de francs 1948.

Le plan Marshall, ou « Programme de rétablissement européen » (European Recovery Program, ou ERP), était un programme américain de prêts accordés à des États européens afin de les aider à reconstruire des villes en partie détruites par les bombardements alliés durant la Deuxième Guerre mondiale. 

« Sous la pression de Staline, les pays inféodés à Moscou refusent les dollars américains, dessinant ainsi la frontière entre bloc de l’Est et bloc de l’Ouest ». 

Les Etats bénéficiaires de ces prêts - 16,5 milliards de dollars (environ 173 milliards de dollars en 2020) - devaient importer pour un montant équivalent d'équipements et de produits américains.

L’administration américaine du Président démocrate Truman privilégia le Plan Marshall au plan Morgenthau qui souhaitait que l'Allemagne payât, comme après la Première Guerre mondiale, des réparations. 

« Le Plan Marshall a ainsi sauvé́ l’Europe de la misère et du chaos légués par la Seconde Guerre mondiale et a contribué au redressement matériel et moral du vieux continent, mais à quel prix ? »

« Dans les États bénéficiaires – dont la future République fédérale d’Allemagne –, les populations retrouvent foi en l’avenir et les industries se relèvent, tandis qu’une redoutable machine de contrôle et de propagande se met en place pour imposer la mondialisation économique et l’American way of life au rang de modèles universels ».

« Avec le temps, les travaux des chercheurs révèlent une réalité souvent plus nuancée que les idées communément admises ».

"Le XXe siècle révisé"

"Avec six nouveaux volets, la collection documentaire Les coulisses de l'histoire continue à questionner les mythologies de notre mémoire collective. Entretien avec son directeur éditorial, l’historien Olivier Wieviorka. Propos recueillis par Raphaël Badache".  

Quel objectif poursuivez-vous avec ces six nouveaux épisodes ? 

Olivier Wieviorka : Il s'agit de continuer à revisiter le XXe siècle en questionnant les idées reçues et les omissions. Par exemple, l'un des documentaires est consacré à Jean-Paul II, que l'on présente comme un ami des libertés. Oui, le pape a incontestablement œuvré pour l'affranchissement des pays de l'Est. Mais l'on connaît moins son inertie face aux dictatures en Amérique latine.  

Avez-vous déniché des archives inédites ? 

Très souvent, et certaines s’avèrent saisissantes, notamment dans l’épisode sur la décolonisation britannique. L'idée communément admise est que si la France a mal décolonisé, le Royaume-Uni, qui n'a connu ni la guerre d'Algérie ni celle d'Indochine, s'en est bien mieux sorti. La réalité se révèle autrement plus complexe. On le découvre à travers l’entreprise de répression des Mau Mau au Kenya ou la folie militariste à Aden, au Yémen, dont nous montrons des images absolument incroyables. 

Le premier volet est consacré à la dénazification. Pourquoi ? 

Nous avons dans l’idée que l’Allemagne a affronté courageusement son passé après 1945. Or le ménage n'a pas été fait. Ni à l'Est, où le parti communiste a accueilli nombre d'anciens nazis, malgré de grands procès ; ni à l'Ouest, où les anciennes élites du IIIe Reich ont composé jusqu'à 77 % des personnels des ministères de la Défense et de l'Économie. En réalité, la dénazification ne pouvait être qu'extrêmement compliquée à mener car le nazisme avait intoxiqué toute une génération – celle, pour aller vite, née au début des années 1920. Il aurait fallu une purge d'une ampleur inimaginable.  

Est-ce que le procès de Nuremberg, finalement, n'a pas été un moyen d'expédier le processus ?

La volonté de créer une justice internationale a été réelle. Mais il est clair également que ce procès a permis aux Allemands ordinaires d'éviter leur examen de conscience. Juger les figures du nazisme, châtier les responsables les plus éminents, c'est aussi une manière d'exonérer les masses, les suiveurs, les subalternes. C’est la génération de leurs enfants, sur fond de 1968, qui est parvenue à faire bouger les lignes, en questionnant les actes de ses aînés.    

Le deuxième documentaire nous plonge dans la Suisse de la Seconde Guerre mondiale. Quel en est le fil directeur ? 

Nous avons souhaité poser la question de la neutralité dans une telle période. La Suisse, officiellement neutre, a en fait favorisé les puissances de l'Axe. En continuant à commercer avec le IIIe Reich, en menant d'importantes opérations financières et bancaires à son profit, elle a soutenu l'effort de guerre allemand. Parallèlement, le pays a joué un rôle majeur dans l'aide humanitaire, notamment pour les prisonniers de guerre, à travers le comité international de la Croix-Rouge. Son président, le Suisse Max Huber, incarnait toute cette ambivalence : il était également un industriel de l'armement.  

On découvre des images ahurissantes d'une Suisse où la vie semble douce… 

Non seulement la Suisse a su tirer profit économiquement de sa neutralité, mais elle a traversé cette guerre tel un paradis au cœur d'une Europe dévastée, comme le montrent des archives du 1er janvier 1942, où les ambassadeurs du monde entier se retrouvent à Berne, ou celles d'un match de football opposant l'équipe helvète à celle d’Allemagne."


« Le plan Marshall a sauvé l'Amérique » de Bernard George 

France, Cinétévé, 2017, 53 min

Sur Arte le 29 janvier 2021 à 11 h 10

Disponible du 01/01/2021 au 05/05/2021

Visuels

© Ateliers des archives
© Périscope

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Les citations sont d'Arte et de Cinétévé.

Omar Sharif (1932-2015)


Omar Sharif (1932-2015) était un acteur égyptien polyglotte, né dans une famille catholique, converti à l’islam pour épouser une star égyptienne, Faten Hamama. Hollywood consacre son talent. Passionné de jeu. Arte rediffusera le 31 janvier 2021 « Omar Sharif - Une vie de nomade » de Jascha Hannover.


      
« Omar Sharif - Une vie de nomade »
Arte diffusera le 16 février 2020 « Omar Sharif - Une vie de nomade » (Omar Sharif - Aus dem Leben eines Nomaden) de Jascha Hannover. « À travers le témoignage de ses proches, un portrait attachant d’Omar Sharif, prince acteur, "oriental lover" et joueur invétéré, dont les rôles fiévreux au cinéma hantent les mémoires. »

« Pendant près d’un demi-siècle, son beau visage a incarné le monde arabe sur les écrans internationaux ». 

« Né Michel Chalhoub en 1932 à Alexandrie, dans une famille catholique aisée – son père est un prospère marchand de bois, sa mère joue aux cartes avec le roi Farouk –, Omar Sharif, fils unique et polyglotte éduqué au très british Victoria College, arpente précocement les planches, porté par son goût pour la littérature française ». Omar Sharif suit les cours de la Royal Academy of Dramatic Art de Londres.

En 1954, « à une époque où le cinéma égyptien domine le marché oriental, c’est Youssef Chahine qui le révèle avec Ciel d’enfer, où il compose avec l’idole Faten Hamama, qu’il épouse après s’être converti à l’islam, un couple glamour de légende » qui a un fils, Tarek.  Le couple divorce en 1968. Omar Sharif est une star dans le monde Arabe.

En 1957, Goha, film franco-tunisien réalisé par Jacques Baratier et adapté du roman Le Livre de Goha le Simple par Albert Adès et Albert Josipovici, est distingué par le Prix « Un certain regard » au Festival de Cannes. Claudia Cardinale y débute.

« David Lean, cependant, l’éloigne de la femme de sa vie quand il l’installe au firmament hollywoodien, en 1963, avec Lawrence d’Arabie, où son regard de braise rivalise avec celui bleu glacier de Peter O’Toole ».  Son interprétation lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et une nomination pour l'Oscar du Meilleur Second Rôle 1963. 

« Dès lors, l’"oriental lover" joue l’"étranger de service" pour les studios, tour à tour argentin (Che !), allemand (La nuit des généraux) et surtout russe dans Le docteur Jivago, encore du maître Lean ». Il obtient le Golden Globe Award du Meilleur Acteur en 1965 pour son rôle du poète médecin russe Youri Jivago.

Anthony Mann, Francesco Rosi, Henri Verneuil, Sidney Lumet, Andrzej Wajda, Alejandro Jodorowsky, Blake Edwards, John McTiernan, David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker, Arielle Dombasle et Valeria Bruni Tedeschi, Roland Emmerich, Jim Sheridan... La filmographie d'Omar Sharif montre sa curiosité et son choix des meilleurs réalisateurs. Omar Sharif a tourné dans les divers genres cinématographiques : films historiques, comédie musicale, western, etc.

« Star mondialisée ? L’acteur séducteur est même accusé de collaborer avec Israël pendant la guerre des Six Jours, quand il embrasse, devant et derrière la caméra, la Funny Girl Barbra Streisand ». Il est boycotté par des pays Arabes pour son histoire d'amour avec l'actrice et chanteuse juive sioniste américaine.

En 2012, Omar Sharif avait publiquement soutenu son petit-fils juif et homosexuel.

Dans une interview à un site Internet égyptien, Omar Sharif avait déclaré que le président égyptien Anouar el-Sadate l'avait appelé pour lui demander d'interroger le Premier ministre israélien Menahem Begin sur son éventuelle visite à Jérusalem. Selon l'acteur, il a alors téléphoné à Begin qui lui a répondu que Sadate serait accueilli "comme le Messie". La réunion a été un succès et a mené aux accord de  Camp David Accords en 1978 puis à l'accord de paix Israël-Egypt en 1979.

« Mais sa réputation de joueur invétéré, du bridge au casino en passant par les champs de courses, le tient bientôt à l’écart des plateaux, le comédien enchaînant des nanars, au déclin des années 1970, par seule nécessité de se renflouer ». En 1971, il devient vice-champion de France open, face à Pierre Jaïs associé à Michel Lebel. Propriétaire d'une écurie, il a remporté des courses hippiques. En 2000, il arrête de jouer au bridge qu'il perçoit alors comme une addiction.

« Au crépuscule de sa vie, ce seigneur ruiné connaît pourtant une douce résurrection avec Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran de François Dupeyron, où il bouleverse en épicier arabe adoptant un adolescent juif, rôle œcuménique sur mesure qui lui vaut un César » du meilleur acteur 2004. Le film est nommé au Golden Globe Award du Meilleur Film Étranger 2004.

« D’Alexandrie à Hollywood en passant par Paris et Deauville, ce documentaire, nourri des témoignages de ses proches, dont son fils, son petit-fils ou encore Andréa Ferréol, qui se souvient de ses fameux dîners, brosse le portrait attachant d’un acteur raffiné, star internationale et vrai "citoyen du monde", comme il aimait à se définir, qui s’est pourtant toujours accroché à sa nationalité égyptienne ». 

« Éternel nomade, ne vivant qu’à l’hôtel et consumant sa vie en dandy, Omar Sharif se réjouira d’assister, avant sa sortie de scène définitive en 2015, à la révolution de la place Tahrir ». 

« Comme échappée d’un film de Youssef Chahine, une figure follement romanesque, qui avouait, l’œil pétillant : "Je crois que je fais du cinéma seulement en amateur. »


« Lawrence d’Arabie  »
Arte diffusa le 16 février 2020 « Lawrence d’Arabie » (Lawrence von Arabien) de David Lean (1962) avec une pléiade d'excellents comédiens très bien doublés et "dans sa version longue supervisée par le cinéaste lui-même en 1989". Un film distingué par sept Oscar, dont celui du Meilleur film (Sam Spiegel) et meilleur réalisateur. En 1991, "Lawrence of Arabia" a été choisi pour être préservé par le  US Library of Congress National Film Registry pour être  "significatif culturellement, historiquement, ou esthétiquement". Dans les années 1930, le producteur Alexandre Korda avait envisagé un film biographique sur Thomas Edward Lawrence. C'est finalement Sam Spiegel qui produit avec Columbia Pictures le film de David Lean.

« Durant la Première Guerre mondiale, l'officier britannique Lawrence conseille aux Arabes du prince Fayçal de se révolter contre les Turcs de l'Empire ottoman et de fonder une nation arabe indépendante moderne... Peter O’Toole, Omar Sharif, Alec Guinness et Anthony Quinn : une distribution prestigieuse a rendez-vous dans le désert pour le chef-d’oeuvre épique de David Lean » sur une musique de Maurice Jarre (Oscar de la meilleure musique).  

« De 1916 à 1918, durant la Première Guerre mondiale, le Moyen-Orient voit s’opposer Anglais et Turcs, alliés des Allemands. Dans le même temps, les chefs des tribus arabes préparent un soulèvement contre l’occupant ottoman et rêvent de créer un royaume indépendant. L’officier britannique Lawrence est envoyé par son état-major chez les Bédouins d’Arabie pour juger de la situation. Mais il outrepasse sa mission : il entreprend d’unir les différentes tribus et prend leur tête pour attaquer l’armée turque...  »

Durant la Première Guerre mondiale, à l'été 1915, Sharif Hussein ibn Ali de la famille des Hachémites, sharif, un potentat de La Mecque, propose à la Grande-Bretagne de soulever les Arabes de l'Empire ottoman contre cet allié de l'empire allemand. Déclenchée en juin 1916, soutenue par les Britanniques et dans une moindre mesure la France, la "grande révolte arabe" ne parvient guère à entamer la loyauté des sujets Arabes à l'égard de l'empire ottoman. Même si des dirigeants Arabes souhaitaient substituer un califat Arabe à celui ottoman. La situation des dhimmis serait restée identique.

Le film montre parfaitement les divisions et inimitiés profondes entre Arabes, leurs razzias, leur vision tribale de la société.

« L’action de Lawrence d’Arabie s’inspire du récit autobiographique de Thomas Edward Lawrence, Les sept piliers de la sagesse, épopée poétique du soulèvement du peuple arabe ». 

« Historien et archéologue diplômé d’Oxford, Lawrence était un fin connaisseur du monde arabe, qu’il avait visité et dont il avait appris la langue avant la guerre ».

 « Ses exploits guerriers aux côtés des Bédouins l’élevèrent au rang de mythe ». 

« Lawrence est tiraillé entre des aspirations contradictoires : sa mégalomanie et son désir d’être un homme ordinaire, son attirance pour le monde des nomades et sa vie d’officier britannique. Lawrence d’Arabie est aussi une méditation sur l’identité, un périple métaphysique dans le cadre grandiose du désert ». 

« Yeux bleus hallucinés, Peter O’Toole, dans son premier grand rôle, incarne magistralement cet homme que le désert, dans sa démesure, sa beauté et sa cruauté, rend ivre et presque fou ». 

« Il est entouré d’une pléiade de stars, parmi lesquelles Anthony Quinn, Alec Guinness, et Omar Sharif dans sa première superproduction internationale ».

"A partir du Pont de la rivière Kwaï en 1957 le cinéaste anglais David Lean dont l’œuvre alternait adaptations littéraires et chroniques de la société et des mœurs britanniques se tourne vers le monumentalisme cinématographique. Ses films deviennent des superproductions ambitieuses, voire hypertrophiées, mettant en scène des sujets historiques avec une pléiade de vedettes internationales, caractérisées par un perfectionnisme et une maîtrise maniaque du moindre détail assez exceptionnels. C’est l’heure de la consécration pour David Lean, mais aussi de l’enfermement dans des productions de plus en plus lourdes et coûteuses, et du risque de l’académisme illustratif. Cependant, Lean conserve le goût du risque et il n’a pas peur des sujets à polémique, en rapport direct avec l’histoire du XXème siècle », a analysé Olivier Père.

Et de poursuivre : « Lean, loin d’être un cinéaste révolutionnaire, critique pourtant la tradition militaire et l’empire colonial anglais dans ses deux films les plus célèbres, deux grandes réussites qui sont aussi le portrait de deux grands obsessionnels, à la limite de la pathologie, Le Pont de la rivière Kwaï et surtout Lawrence d’Arabie. Ce dernier film s’inspire librement des Sept Piliers de la sagesse, vaste récit autobiographique publié en 1926 dans lequel T. E. Lawrence raconte ses aventures. Le film de Lean en retrace les épisodes majeurs, en prenant une certaine distance avec Lawrence. En 1916, le jeune officier britannique T. E. Lawrence est chargé d’enquêter sur les révoltes des Bédouins contre l’occupant turc. Celui qu’on appellera plus tard « Lawrence d’Arabie » se range alors du côté des insurgés et, dans les dunes éternelles du désert, organise une guérilla. Il mène la libération de Damas et devient l’un des principaux artisans de l’unité arabe. Personnage brillant mais controversé, il va mener des batailles aux côtés de ses alliés et changer la face d’un empire. Ce chef-d’œuvre dresse le portrait d’un personnage ambigu à tous points de vue – militaire, politique, sexuel – loin des héros de films d’aventures classiques. Lawrence est un libérateur mais c’est aussi un corrupteur qui va semer la mort et la discorde autour de lui, achevant sa carrière militaire dans un bain de sang inutile qui le montre définitivement souillé par l’ivresse et l’obscénité de la guerre. Consacrer une superproduction à un personnage trouble et peu sympathique sans rien dissimuler de ses faiblesses, de son masochisme et de son exhibitionnisme n’est pas la moindre des audaces de Lawrence d’Arabie, épopée de l’échec, histoire d’un Anglais phobique obsédé par la pureté qui aimait le désert « parce que c’est propre  ».

Et de conclure : « Lawrence d’Arabie ouvre littéralement une brèche moderniste dans la filmographie de Lean, avec des audaces qui le distingue des films précédents du réalisateur mais aussi des fresques épiques à gros budget des années 50 et 60. La longueur inhabituelle de certaines scènes, le sublime raccord entre un gros plan d’allumette qu’on éteint et un lever de soleil dans le désert, des éclairs sidérants de violence et de folie annoncent les visions de Stanley Kubrick (2001: l’odyssée de l’espace) et Sergio Leone (Il était une fois dans l’ouest), autres maîtres en spectacles démesurés où la grande Histoire croise des espaces purement mentaux et des psychés déréglées  ».

« David Lean nous offre un film d’aventure et une fresque historique à grand spectacle, sans pour autant négliger l’analyse de la psychologie complexe de son héros ». Un film au succès critique et commercial.

T. E. Lawrence a grandi dans une famille chrétienne pieuse ; il n'a jamais remis en question les liens historiques et bibliques des Juifs avec Eretz Israël (Terre d'Israël). Le 28 novembre 1918, un an après la Déclaration Balfour, Lawrence a écrit au journal britannique "The Jewish Guardian," cité par Martin Gilbert dans "Churchill and the Jews" que “parlant complètement comme un non-Juif, je regarde les Juifs comme les importateurs naturels du levain occidental si nécessaire pour les pays du Proche-Orient”. "Sa relation au mouvement sioniste a été très positive, bien qu'il ait été fortement pro-Arabe et il a été par erreur représenté comme antisioniste", a écrit le dirigeant sioniste et premier Président d'Israël Chaïm Weizmann dans son autobiographie "Trial and Error." Lawrence avait interprété un meeting entre Weizmann et le Prince Faisal, au cours duquel Weizmann a dit à l'émir Arabe qu'un futur Etat juif n’empiéterait pas sur les "droits de propriété de la paysannerie Arabe.” Divers auteurs, dont Martin Gilbert dans "Lawrence of Judea" décrivent Lawrence comme arabophile et sioniste.


A noter qu'à cette époque, Gertrude Bell (1868-1926), l'une des exploratrices les plus influentes du début du XXe siècle. Alpiniste, analyste politique, archéologue, photographe, fonctionnaire, femme de lettres, aventurière, espionne britannique, elle a contribué à façonner, avec des répercussions parfois funestes, le Moyen-Orient d'aujourd'hui » en soutenant la Révolte arabe durant la Première Guerre mondiale et la dynastie Hachémite dans les actuels Iraq et Jordanie. Elle était opposée à la déclaration Balfour mais louait les Juifs irakiens.

"Top secret"
"Top secret" (The Tamarind Seed) est un film britannique de Blake Edwards (1974).

"Judith Farrow, secrétaire au ministère de l’Intérieur britannique, en vacances sur l’île de la Barbade pour se consoler d’une rupture, fait la connaissance de Feodor Sverdlov, un séduisant attaché militaire soviétique. À leur retour, les services de renseignements des deux pays s’en mêlent…"

"Une idylle entre une employée de ministère britannique et un attaché militaire soviétique affole les services de renseignements des deux pays. Signé Blake Edwards, un film d’espionnage romantique avec Julie Andrews et Omar Sharif."

"L’espion venu du froid aurait-il séduit la belle effarouchée dans le seul but de la convertir au communisme, comme le redoutent les services de renseignement britanniques, et l’escomptent leurs homologues russes ? Dans cette intrigue retorse éclatée entre Londres, Paris et les Caraïbes, qui mêle agent double, rocambolesque passage à l’Ouest et explosion finale, le suspense porte rapidement plus sur la capacité des amants à triompher de la guerre froide que sur les intentions des personnages. Sous le regard teinté de malice de Blake Edwards (Diamants sur canapé), Omar Sharif, en séducteur oriental aussi enflammé que patient, et Julie Andrews, tout en passion retenue, forment un couple au charme irrésistible."

"Si je ne devais garder qu’un seul film de Blake Edwards, à mes yeux son plus beau, ce serait le rarement cité Top Secret, qui appartient à la veine mélancolique et non burlesque de son œuvre. Blake Edwards y adapte un roman d’espionnage anglais d’une certaine Evelyn Anthony, mais il est impossible de ne pas penser à l’univers que John le Carré a décrit dans ses propres romans consacrés à la guerre froide et à l’infiltration d’agents communistes recrutés parmi l’élite britannique", a écrit Olivier Père.

Et de résumer : "La secrétaire d’un haut fonctionnaire anglais (Julie Andrews) a pris une semaine de congés à la Barbade pour oublier la rupture avec son amant. Dans le cadre paradisiaque des Caraïbes, elle rencontre un séduisant attaché militaire russe (Omar Sharif) qui lui fait la cour. La jeune femme résiste à ses avances malgré la naissance de sentiments amoureux sans doute réciproques, même si la nationalité du bel étranger permet de douter de la véritable nature de ses intentions. C’est l’histoire d’une romance pleine d’arrières pensées, d’une femme dont la confiance dans les hommes a été mise à rude épreuve. A la sphère intime se superposent la duplicité, les jeux de dupes, les faux-semblants, les stratégies destructrices des services secrets. Au couple d’amants romantiques s’opposent les époux Stephenson, qui se haïssent mais restent soudés en raison de leurs intérêts respectifs (double couverture pour l’un, position sociale pour l’autre)."

Et Olivier Père de poursuivre : "Top Secret permet de vérifier l’entendue de la palette d’Edwards, qui venait de signer trois ans plus tôt une contribution magnifique et émouvante au western (Deux Hommes dans l’ouest). Dans le cas présent, il transcende une nouvelle fois les règles d’un genre codifié pour imposer la vision du monde et le style d’un grand cinéaste."

Et Olivier Père de conclure : "Dans The Tamarind Seed (titre original préférable à celui, idiot, choisi pour l’exploitation française) Blake Edwards ne délaisse pas seulement la comédie mais aussi son compositeur fétiche Henry Mancini. La musique de Top Secret est l’une des plus belles bandes originales de John Barry. Son thème entêtant nimbe de mystère et de tristesse ce chef-d’œuvre maniériste."


« Omar Sharif - Une vie de nomade  » de Jascha Hannover
Allemagne, 2019, 53 min
Sur Arte les 16 février 2020 à 00 h 25 et 31 janvier 2021 à 23 h 10
Disponible du 15/02/2020 au 16/03/2020, et du 30/01/2021 au 01/03/2021
Visuels :
© Alamy
© AGE Fotostock

« Lawrence d’Arabie  » de David Lean
Royaume-Uni, 1962
Scénario : Robert Bolt, Michael Wilson
Production : Horizon Pictures
Producteur/-trice : Sam Spiegel, David Lean, Robert A. Harris
Image : Freddie Young
Montage : Anne V. Coates
Musique : Maurice Jarre
Avec Peter O'Toole, Alec Guinness, Anthony Quinn, Jack Hawkins, Omar Sharif, José Ferrer, Anthony Quayle, Claude Rains, Arthur Kennedy, Donald Wolfit, I.S. Johar, Gamil Ratib, Michel Ray, John Dimech, Zia Mohyeddin, Howard Marion-Crawford, Jack Gwillim, Hugh Miller
Auteur : T.E. Lawrence
Son : Richard L. Anderson (1989 Rekonstruktion und Restauration)
Sur Arte le 16 février 2020 à 20 h 55
Visuels :
Peter O' Toole (T.E. Lawrence)
Anthony Quinn (Auda abu Tayi) et Peter O' Toole (T.E. Lawrence)
Peter O' Toole (T.E. Lawrence)
Peter O' Toole (T.E. Lawrence) et José Ferrer (Turkish Bey)
Peter O' Toole (T.E. Lawrence)
© 1988 Columbia Pictures

"Top Secret" (The Tamarind Seed) de Blake Edwards
Royaume-Uni, 1974, 1 h 43 mn
Production : Incorporated Television Company, Jewel Productions, Pimlico Films, Lorimar Productions
Scénario : Blake Edwards, d’après le roman éponyme d’Evelyn Anthony
Avec Julie Andrews (Judith Farrow), Omar Sharif (Feodor Sverdlov), Anthony Quayle (Jack Loder), Daniel O’Herlihy (Fergus Stephenson)
Sur Arte les 13 décembre 2020 à 14 h, 23 décembre 2020 à 13 h 35, 12 janvier 2021 à 13 h 35
Disponible sur arte.tv du 18/12/2020 au 16/01/2021

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Les citations sont d'Arte. Cet article a été publié le 16 février 2020.