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lundi 4 janvier 2021

« La dénazification » de Mickaël Gamrasni

Arte diffusera le 5 janvier 2020, dans le cadre de la nouvelle série des « Coulisses de l'histoire » (Geschehen, neu gesehen), « La dénazification » ("Wahre Geschichte" Entnazifizierung. Eine Geschichte vom Scheitern), documentaire de Mickaël Gamrasni. « Mise en place dès la fin de la guerre, la dénazification aurait durablement sorti la société allemande des affres du fascisme, du totalitarisme et de l'autoritarisme. Et pourtant cette vaste opération d'épuration fut loin d'être totale et a connu bien des ratés et des limites. » A quand un documentaire diffusé par Arte sur l'épuration en France dans l'après-Deuxième Guerre mondiale ?

« Le procès du siècle. Les chroniqueurs célèbres de Nuremberg » de Peter Hartl
« Les studios Babelsberg ou le Hollywood allemand » de Alexander Lück et Daniel Finkernage
Tournages Paris-Berlin-Hollywood 1910-1939

« L'Histoire n'est pas une science exacte. Dans cette collection unique, nouveau regard sur les grands événements du XXe siècle. »

« Avec le temps, les travaux des chercheurs révèlent une réalité souvent plus nuancée que les idées communément admises. De l’imposture militaire d’Hitler aux lourdes contreparties du plan Marshall, des motifs oubliés de la capitulation japonaise, au lendemain des bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, au mythe erroné d’un Mao Zedong artisan de la modernisation de la Chine, cette passionnante collection documentaire se penche sur de grands personnages et événements charnières de l’histoire du XXe siècle. Elle en propose une lecture revue et corrigée, portée par un récit limpide tissé de saisissantes archives. »

« De son regard d'historien neutre et distancié, Olivier Wieviorka revient sur quatre grands épisodes historiques pour en rétablir toute la complexité. » 

« De la dénazification de l’Allemagne à la neutralité orientée de la Suisse, de la décolonisation britannique au débarquement du 6 juin 1944, de Jean-Paul II à Ronald Reagan, cette nouvelle série des « Coulisses de l'histoire » propose des sujets inédits. 

« Porté par un récit limpide tissé de saisissantes archives, un nouveau regard sur notre passé récent. »

A quand un documentaire diffusé par Arte sur l'épuration en France après la Deuxième Guerre mondiale ?

« La dénazification »

Arte diffusera le 5 janvier 2020 « Les coulisses de l'histoire » (Geschehen, neu gesehen), « La dénazification » ("Wahre Geschichte" Entnazifizierung. Eine Geschichte vom Scheitern), documentaire de Mickaël Gamrasni. 

« Le 8 mai 1945, l'Allemagne nazie est vaincue ». 

« Surmédiatisé, le procès de Nuremberg sonne quelques mois plus tard comme la promesse d'épurer l'Allemagne d'une idéologie dévastatrice ». En zone américaine, les Alliés jugent 24 des principaux dirigeants du Troisième Reich, accusés de complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Ce procès se déroule du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 dans le palais de justice de Nuremberg.  

Les inculpés sont poursuivis pour quatre chefs d'accusation : complot, crimes contre la paix, crimes de guerre, et crimes contre l'humanité. Douze d'entre eux sont condamnés à mort par pendaison : Martin Bormann (par contumace), Hans Frank, Wilhelm Frick, Hermann Göring - il se suicide  avant l'exécution de la sentence -, Alfred Jodl, Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Joachim von Ribbentrop, Alfred Rosenberg, Fritz Sauckel, Arthur Seyß-Inquart et Julius Streicher. Sont condamnés à des peines d'emprisonnement allant jusqu'à la perpétuité : Karl Dönitz, Walther Funk, Rudolf Hess, Konstantin von Neurath, Erich Raeder, Baldur von Schirach et Albert Speer. Sont acquittés Hans Fritzsche, Franz von Papen et Hjalmar Schacht. Robert Ley décède avant le procès. Quant à Gustav Krupp von Bohlen und Halbach, il est "considéré médicalement inapte à être jugé". 

« Mais cette tâche va rapidement relever du vœu pieux ». Elle s'avère ample - les archéologues, si engagés pour justifier l'idéologie nazie, sont épargnés par la dénazification - dans un contexte politique changeant.

« Malgré leurs intentions initiales, les Alliés savent déjà qu'il sera impossible de "traiter" les millions d'Allemands qui ont gravité autour du parti nazi. Aussi ils concentrent leur action sur les dignitaires du régime les plus compromis. Un processus qui présente l’avantage de dédouaner la population dont une partie couvre les criminels, voire organise des filières d’évasion ». 

« Pire, l’irruption de la guerre froide fait bientôt passer la dénazification au second plan des préoccupations ». 

« Dès 1947, le nazi n'est plus l'ennemi à combattre : le communiste et le capitaliste le remplacent ». 

« Les Américains et leurs alliés se livrent à une course à l'exfiltration de scientifiques renommés ». Ces ingénieurs et techniciens allemands qui "avaient révolutionné, sous les ordres d’Hitler, les techniques d’armement et mis au point plusieurs missiles, y compris le fameux "V2". Travaillant ensuite pour la Nasa, ils participeront au succès de l'alunissage d'Apollo 11 en 1969 ». Parmi ces scientifiques : Wernher Magnus Maximilian von Braun (1912-1977), ingénieur allemand, Sturmbannführer SS durant la Deuxième Guerre mondiale. "

« Soucieux de ne pas priver l'Allemagne de ses forces vives pour sa reconstruction, ils réduisent l'épuration à un simple questionnaire ». 

« En zone soviétique, la traque des anciens nazis constitue surtout un moyen de répression contre les opposants au nouveau régime ». L'Union soviétique tente aussi de récupérer les scientifiques ayant travaillé sur des programmes stratégiques. 

« Deux ans plus tard, la création des deux Allemagnes sonne le glas de la dénazification" (Entnazifizierung, en allemand). "Alors qu’en RDA, l’avènement d’une république est présenté comme l’accomplissement d’une dénazification totale et définitive, la RFA d’Adenauer peut compter sur la bienveillance de ses voisins qui privilégient l’oubli à la mémoire au nom de la lutte anticommuniste. De part et d’autre du rideau de fer, l’Allemagne entre dans une phase d’amnésie et nombre d’anciens nazis continuent de vivre dans la quiétude la plus totale ».

« Il faut attendre les années 1960 pour que le procès d'Adolf Eichmann à Jérusalem replace la Shoah sous le feu des projecteurs, et pour que l'obstination du procureur Fritz Bauer aboutisse au procès de Francfort ». 

« Pour la première fois, la jeunesse allemande découvre les crimes nazis et réclame des comptes à ses parents... » 

« La prise de conscience collective s’accélère en 1968 quand Beate Klarsfeld gifle en public le chancelier Kiesinger, ancien membre du parti nazi. »  Kurt Georg Kiesinger (1904-1988) à Tübingen (Allemagne de l'Ouest). Sous le ministre nazi des Affaires étrangères Joachim von Ribbentrop, au sein de l’office des Affaires étrangères, il était directeur adjoint de la propagande radiophonique du Reich vers l'étranger. Il avait pour mission d'établir le lien entre Ribbentrop et Goebbels, et il est surnommé le « Goebbels de l’étranger ». Il est détenu dans un camp d'internement (1945-1946, puis libéré en 1948.

Il est membre actif du parti nazi à partir de 1933, puis, après la Seconde Guerre mondiale, de l’Union chrétienne-démocrate (CDU). Il est chancelier fédéral d'Allemagne de l'Ouest de 1966 à 1969, à la tête d’une grande coalition démocrate-chrétiens/sociaux-démocrates.

« L’incident devient alors un symbole : la génération qui n’a pas connu le nazisme réclame des comptes à ses parents. Vingt ans après la fin de la guerre, l’Allemagne entreprend enfin un travail d’introspection et de repentance. Au final, cette dénazification partielle et inachevée a arrangé tout le monde à l’exception des millions de victimes qui, pour beaucoup, n’ont jamais obtenu justice. Aujourd’hui encore, l’Allemagne continue de compter ses criminels. Une histoire sans fin  ».

« Avec le temps, les travaux des chercheurs révèlent une réalité souvent plus nuancée que les idées communément admises ».

Julius Hallervorden (1882-1965), neurologue allemand, a adhéré au parti nazi. Dans le cadre du programme nazi T4 visant à tuer les handicapés physiques et mentaux, il a "analysé" des cerveaux de 690 victimes pour ses recherches sur des pathologies mentales. Il a poursuivi sa carrière professionnelle après guerre sans être sanctionné. Après la guerre, Julius Hallervorden n'est pas inquiété. En 1953, invité à un congrès international de neurologie à Lisbonne, il doit décliner l'invitation quand est révélé le rapport du commandant Leo Alexander sur l'origine de sa collection de 697 cerveaux, un des éléments ayant fondé sa célébrité. Catherine Bernstein a démontré son implication dans T4 dans son documentaire « T4, un médecin sous le nazisme »

Sujet tabou : Walter Hallstein, juriste sous le IIIe Reich d’Hitler, premier président de la Commission de la Communauté économique européenne (CEE) "promoteur d'une Europe fédérale" contre le général de Gaulle, président de la France et "partisan d'une Europe des Etats". Dans son « Autobiographie politique. De la découverte du dhimmi à Eurabia », Bat Ye’or « décèle clairement le rôle de l’antisémitisme dans la déchéance de l’Europe contemporaine ». Elle souligne « l’influence des nazis et des fascistes dans la construction européenne... Maintenus dans l’après-guerre à des postes ministériels influents et dans les arcanes des organisations internationales, ils rafraîchirent le cadre juridique et économique agréé en 1938 par Hitler et le pouvoir fasciste italien pour construire la Nouvelle Europe. L’auteur de ce plan, Walter Hallstein (1901-1982), affilié aux organisations nazies dès la première heure, officier de la Wehrmacht, fut aussi un juriste célèbre... Sa conception d’une Europe unifiée sous la dictature du IIIe Reich incluait l’application des lois de Nuremberg afin d’éliminer toute présence juive. Devenu dans l’après-guerre Secrétaire d’État du Chancelier Konrad Adenauer, il y retrouva un ancien collègue qu’il admirait, Hans Josef Globke, auteur précisément des lois antisémites racistes de Nuremberg et promu Conseiller d’État du Chancelier. Hallstein fut élu premier président de la Communauté européenne (1958-1967) par les gouvernements européens ».

Autre proche d'Hallstein et nazi ayant poursuivi une carrière sans être inquiété : Carl Friedrich Ophüls (1895-1970), juriste, universitaire et diplomate. Il a été secrétaire allemand au tribunal d'arbitrage mixte germano - britannique de Londres (1925-1930), puis a travaillé au tribunal régional supérieur de Francfort-sur-le-Main (1931-1945). Il a été membre du NSDAP (1933-1945). Après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il a collaboré au bureau juridique de l'administration de l'Espace économique uni (Bizone) de 1948 à 1949. Après la création de la République fédérale d'Allemagne (RFA) en 1949, il devint chef du département du droit international général, du droit international spécial et des questions juridiques du règlement de la paix au ministère fédéral de la Justice jusqu'en 1952. A ce titre, il a été membre de la délégation entre 1951 et 1952 de la conférence sur la formation d'une armée européenne et expert de la délégation pour le remplacement du statut d'occupation. Parallèlement, il a été professeur honoraire de droit des brevets, de droit international et de droit anglo-américain à l' Université de Francfort en 1949. En 1952, il a rejoint le service diplomatique, où il dirige la subdivision pour l'organisation internationale et supranationale du ministère des Affaires étrangères. Il est nommé ambassadeur de la RFA en Belgique (1955-1958). Il a aussi été Représentant permanent auprès de la CEE et de l' Euratom. Il a signé le traité instituant la Cour de justice de la CEE. 

« Vers une dénazification du stade olympique de Berlin ? »

Arte diffuse sur son site Internet « Vers une dénazification du stade olympique de Berlin ? »

« Alors que partout dans le monde occidental, le mouvement anti-raciste soulève la question des monuments érigés en l'honneur de personnalités liées au colonialisme, en Allemagne, c'est le Parc olympique de Berlin qui pose problème ». 

« Certains politiques réclament la fermeture et le déplacement des statues de ce site érigé par l'Allemagne nazie pour les JO de 1936. »

« Les Amnésiques »

Dans « Les Amnésiques », la journaliste franco-allemande Géraldine Schwarz s’interroge sur ce qu’ont fait ses grands-parents, l’un entrepreneur allemand, l’autre gendarme français, durant la Deuxième Guerre mondiale, alors que les Juifs étaient persécutés. Elle évoque aussi la perception de leur rôle exact dans ce conflit et dans la Shoah chez les Allemands et les Français, ainsi qu’en Europe centrale. Elle retrace l’historiographie sur la Shoah.

Le contexte de la Guerre froide, les réticences populaires à voir s’élargir le cercle des responsables de la guerre, la volonté d’union nationale… Pour ces raisons diverses et d’autres, d’anciens nazis ont été réintégrés dans les rouages de la RFA : en 1955, ils représentaient « 77% du ministère de la Défense, 68% du ministère de l’Economie et 58% de l’Office de presse et d’information du gouvernement ».

"Le XXe siècle révisé"

"Avec six nouveaux volets, la collection documentaire Les coulisses de l'histoire continue à questionner les mythologies de notre mémoire collective. Entretien avec son directeur éditorial, l’historien Olivier Wieviorka. Propos recueillis par Raphaël Badache".  

Quel objectif poursuivez-vous avec ces six nouveaux épisodes ? 

Olivier Wieviorka : Il s'agit de continuer à revisiter le XXe siècle en questionnant les idées reçues et les omissions. Par exemple, l'un des documentaires est consacré à Jean-Paul II, que l'on présente comme un ami des libertés. Oui, le pape a incontestablement œuvré pour l'affranchissement des pays de l'Est. Mais l'on connaît moins son inertie face aux dictatures en Amérique latine.  

Avez-vous déniché des archives inédites ? 

Très souvent, et certaines s’avèrent saisissantes, notamment dans l’épisode sur la décolonisation britannique. L'idée communément admise est que si la France a mal décolonisé, le Royaume-Uni, qui n'a connu ni la guerre d'Algérie ni celle d'Indochine, s'en est bien mieux sorti. La réalité se révèle autrement plus complexe. On le découvre à travers l’entreprise de répression des Mau Mau au Kenya ou la folie militariste à Aden, au Yémen, dont nous montrons des images absolument incroyables. 

Le premier volet est consacré à la dénazification. Pourquoi ? 

Nous avons dans l’idée que l’Allemagne a affronté courageusement son passé après 1945. Or le ménage n'a pas été fait. Ni à l'Est, où le parti communiste a accueilli nombre d'anciens nazis, malgré de grands procès ; ni à l'Ouest, où les anciennes élites du IIIe Reich ont composé jusqu'à 77 % des personnels des ministères de la Défense et de l'Économie. En réalité, la dénazification ne pouvait être qu'extrêmement compliquée à mener car le nazisme avait intoxiqué toute une génération – celle, pour aller vite, née au début des années 1920. Il aurait fallu une purge d'une ampleur inimaginable.  

Est-ce que le procès de Nuremberg, finalement, n'a pas été un moyen d'expédier le processus ?

La volonté de créer une justice internationale a été réelle. Mais il est clair également que ce procès a permis aux Allemands ordinaires d'éviter leur examen de conscience. Juger les figures du nazisme, châtier les responsables les plus éminents, c'est aussi une manière d'exonérer les masses, les suiveurs, les subalternes. C’est la génération de leurs enfants, sur fond de 1968, qui est parvenue à faire bouger les lignes, en questionnant les actes de ses aînés.    

Le deuxième documentaire nous plonge dans la Suisse de la Seconde Guerre mondiale. Quel en est le fil directeur ? 

Nous avons souhaité poser la question de la neutralité dans une telle période. La Suisse, officiellement neutre, a en fait favorisé les puissances de l'Axe. En continuant à commercer avec le IIIe Reich, en menant d'importantes opérations financières et bancaires à son profit, elle a soutenu l'effort de guerre allemand. Parallèlement, le pays a joué un rôle majeur dans l'aide humanitaire, notamment pour les prisonniers de guerre, à travers le comité international de la Croix-Rouge. Son président, le Suisse Max Huber, incarnait toute cette ambivalence : il était également un industriel de l'armement.  

On découvre des images ahurissantes d'une Suisse où la vie semble douce… 

Non seulement la Suisse a su tirer profit économiquement de sa neutralité, mais elle a traversé cette guerre tel un paradis au cœur d'une Europe dévastée, comme le montrent des archives du 1er janvier 1942, où les ambassadeurs du monde entier se retrouvent à Berne, ou celles d'un match de football opposant l'équipe helvète à celle d’Allemagne."

NOTE DU REALISATEUR MICKAEL GAMRASNI

« La dénazification de l’Allemagne est un mythe qui résiste au temps. Ce mot inventé par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, n’a jamais disparu avec sa mission : éradiquer toute trace du nazisme en Allemagne et « rééduquer » sa population à la démocratie.

Or, si le procès de Nuremberg en est la façade la plus connue, la réalité se révèle en fait bien plus sombre. Par l’étendue des personnes incriminées, la dénazification devient très vite impossible et la désunion des vainqueurs en pleine Guerre Froide la rend secondaire. De part et d’autre du rideau de fer, dans deux Allemagnes que désormais tout oppose, une guerre des mémoires se superpose à la rivalité Est-Ouest. Pourtant, dans la masse de ces deux sociétés en pleine reconstruction, les nazis n’ont pas disparu…

De l’Après-guerre à la Réunification, au travers d’archives exceptionnelles, notre film est construit comme une traversée dans un demi-siècle d’histoire allemande. Celle d’une dénazification avortée qui apparaît enfin au grand jour, traînée comme un boulet au pied des Allemands durant des décennies, d’une génération à une autre, avec des effets considérables sur la mémoire du nazisme jusqu’à aujourd’hui. Une histoire sans fin : trois quarts de siècle après la guerre, des dizaines de procédures judiciaires pour crimes nazis sont toujours en cours en Allemagne… »


« La dénazification » de Mickaël Gamrasni

France, ARTE France, Cinétévé2020, 53 min

Direction de collection : Olivier Wieviorka et David Korn-Brzoza

Une production de Fabienne Servan Schreiber et Lucie Pastor

Conseiller historique: Jörg Echternkamp

Documentaliste : Marie Corberand

Voix commentaire : Mohamed Rouabhi

Musique originale : Charlie Nguyen Kim

Sur Arte le 5 janvier 2021 à 20 h 50

Visuels :

Destruction des symboles nazis. © Framepool

Procès de Nuremberg

© USHMM

© Framepool

Destruction des symboles nazis. © Framepool

© Atelier des Archives

« Vers une dénazification du stade olympique de Berlin ? »

Journaliste : Claudia Reinhard

France, Allemagne, 2020, 3 min

Disponible du 16/06/2020 au 16/06/2023

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