Citations

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« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
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mercredi 13 janvier 2021

Le débarquement en Normandie

Le débarquement de Normandie, débarquement en Normandie, ou débarquement allié en Normandie - nom de code Opération Neptune - est une opération militaire amphibie et aéroportée des Alliés à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et effectuée dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Parmi ceux qui ont débarqué parmi les soldats Alliés sur le sol françaislors de la Libération de la France : le célèbre photographe Robert Capa (1913-1954). Ses « Magnificent Eleven » témoignent du courage de ces soldats. Arte diffusera le 12 janvier 2021, dans le cadre de la nouvelle série de « Coulisses de l'histoire » (Wahre Geschichte), "Le débarquement" (D-Day. Freiheit, um jeden Preis!) de Bernard Georges.


Dans le cadre de l'Opération Overlord (bataille de Normandie), le débarquement de Normandie, débarquement en Normandie, ou débarquement allié en Normandie - nom de code Opération Neptune - est une opération militaire amphibie et aéroportée des Alliés à la fin de la Deuxième Guerre mondiale .

Effectuée dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, elle vise à ouvrir un nouveau front en Europe occidentale. 

Parmi les soldats alliés qui ont débarqué sur le sol français, lors de la Libération de la France : le célèbre photographe Robert Capa (1913-1954). Ses « Magnificent Eleven ».

"Coulisses de l'Histoire"
« L'Histoire n'est pas une science exacte. Dans cette collection unique, un nouveau regard sur les grands événements du XXe siècle. »

« Avec le temps, les travaux des chercheurs révèlent une réalité souvent plus nuancée que les idées communément admises. De l’imposture militaire d’Hitler aux lourdes contreparties du plan Marshall, des motifs oubliés de la capitulation japonaise, au lendemain des bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, au mythe erroné d’un Mao Zedong artisan de la modernisation de la Chine, cette passionnante collection documentaire se penche sur de grands personnages et événements charnières de l’histoire du XXe siècle. Elle en propose une lecture revue et corrigée, portée par un récit limpide tissé de saisissantes archives. »

« De son regard d'historien neutre et distancié, Olivier Wieviorka revient sur quatre grands épisodes historiques pour en rétablir toute la complexité. » 

« De la dénazification de l’Allemagne à la neutralité orientée de la Suisse, de la décolonisation britannique au débarquement du 6 juin 1944, de Jean-Paul II à Ronald Reagan, cette nouvelle série des « Coulisses de l'histoire », passionnante collection documentaire, propose des sujets inédits, se penche sur de grands personnages et des événements charnières de l’histoire du XXe siècle pour en proposer une lecture revue et corrigée»

« Porté par un récit limpide tissé de saisissantes archives, un nouveau regard sur notre passé récent. »

Arte diffusera le 12 janvier 2021, dans le cadre de la nouvelle série de « Coulisses de l'histoire » (Wahre Geschichte), "Le débarquement. Une victoire inespérée" (D-Day. Freiheit, um jeden Preis!) de Bernard Georges.


"Le débarquement des troupes alliées en Normandie reste dans les mémoires comme une épopée héroïque couronnée d’un immense succès". 

"Grâce à l’entente unissant Britanniques et Américains et à la combativité sans faille de leurs troupes, l’offensive alliée est passée à la postérité comme une victoire sans faille". 

"Et pourtant, l’opération Overlord a bien failli tourner au fiasco. Entre mésententes des chefs, planifications hâtives, problèmes logistiques, aléas climatiques et impréparation des soldats, l’opération a bien failli tourner au fiasco."

"Tout commence à la conférence de Téhéran, en novembre 1943, quand Roosevelt, Churchill et Staline s’accordent sur une gigantesque offensive en Europe de l’Ouest afin de porter un coup fatal à Hitler." 

"Mais le calendrier est serré, et les obstacles s’accumulent : mésententes des chefs, planifications hâtives, immenses problèmes logistiques, impréparation des soldats, mais aussi aléas climatiques, qui obligent à reporter plusieurs fois un débarquement initialement prévu pour le 1er mai 1944". 

"Le 6 juin, les troupes alliées s’élancent enfin sur les plages normandes". 

"Mais, si la première phase de l’invasion se déroule sans trop de pertes, sur Omaha Beach, elle tourne au désastre. Quant aux semaines suivantes, elles vont virer au cauchemar".


Les « Magnificent Eleven »

Arte diffusa l’ensemble des douze modules de la série Pictures for Peace, ces photos entrées dans la légende (Pictures For Peace - Fotos, Die Die Welt Bewegten), de Rémy Burkel, dont « Le débarquement en Normandie - Robert Capa ».

Le 6 juin 1944, le célèbre photographe Robert Capa (1913-1954) débarque avec les Alliés sur une plage normande lors de la Libération de la France. Il photographie les soldats alliés peinant à gagner la côte normande sous les tirs nourris des Allemands nazis. 

Les « Magnificent Eleven » de Robert Capa témoignent du courage des soldats américains. 

Pictures for Peace, ces photos entrées dans la légende (Pictures For Peace - Fotos, Die Die Welt Bewegten) est une série documentaire de douze modules de Rémy Burkel, dédiée aux images de guerre ou de paix qui ont marqué notre histoire récente, dont « Le débarquement en Normandie - Robert Capa ».

Lors du Summer of Peace en 2015, Arte a proposé Pictures for Peace, La paix au bout de l’objectif« Saisir l'image choc qui fera le tour du monde, pour dénoncer la guerre ou célébrer l'espoir de paix : de la Seconde Guerre mondiale à nos jours, cette série documentaire décrypte les clichés qui ont marqué l'opinion publique et notre histoire récente ».

Willy Brandt à genoux à Varsoviela poignée de main entre Rabin et Arafatla manifestation du 11 janvier 2015 à Paris, la jeune Algérienne pleurant sa famille décimée à Bentalha (Algérie)… : douze modules courts sur des photos entrées dans les consciences ». Une série souvent décevante par les commentaires révélant une incompréhension de la situation politique, « politiquement corrects », etc.

Le 6 juin 1944, le D-Day, le célèbre photographe Robert Capa (1913-1954) « débarque  en Normandie aux côtés des forces alliées ».

Il capte les soldats Alliés peinant à atteindre la côte normande d’Omaha Beach en raison des tirs nourris des Allemands nazis. Soit 106 photos de ce jour historique et tragique.

« Après une erreur de développement, seuls onze de ses clichés seront exploitables et entreront dans la légende ». Le magazine Life en publie alors cinq.

Cette série documentaire omet d’évoquer la polémique récente concernant non pas l’authenticité de ce cliché du cofondateur de l’agence Magnum ni la réalité des faits photographiés, mais la durée pendant laquelle Capa a pris ses photographies du D-Day et le sort de certaines de ses pellicules : abîmées par l’eau de mer ? Surexposées ? Et le documentariste aurait gagné en interviewant les protagonistes, dont l’agence Magnum, Time-Life et l’ICP (International Center of Photography).

J. Ross-Baughman, photojournaliste distingué par le Prix Pulitzer, et A.D Coleman, historien et ancien journaliste au New York Times, ont allégué que Robert Capa serait resté trente minutes, et non une heure et demie à couvrir l’événement, et aurait abrégé son travail par peur. Ils doutent d’une erreur lors du développement des photographies. L’enquête  The Robert Capa D-Day Project a reçu le Society of Professional Journalists Sigma Delta Chi (SDX) Award for Research About Journalism en 2014.

Manque une enquête indépendante ayant accès au matériel photographique de ce photographe mythique.

Dans son autobiographie Slightly out of focus (Juste un peu flou), Robert Capa écrivait : « C’était une peur nouvelle, qui secouait mon corps de la tête aux pieds et déformait mon visage […] J’ai tenu mes appareils au-dessus de ma tête, et soudain j’ai su que je m’enfuyais. Je me suis dit, « Je vais juste aller me sécher les mains sur ce bateau ».
  
Hervé Morin
En janvier 2012, Hervé Morin, candidat centriste français né en 1961, a déclaré à Nice devant une assemblée : "Vous qui, pour certains d'entre vous, avez les cheveux blancs, vous qui avez vu tout près d'ici le débarquement de Provence".

Président du Nouveau centre, crédité de 0 à 1% dans les sondages, i
l a ajouté : Moi qui ai vu en Normandie le débarquement des alliés, nous avons vécu des épreuves drôlement plus difficiles que celles que nous avons à vivre aujourd'hui". Ce qui a suscité l'ironie d'Internautes sur les réseaux sociaux.

Quelques jours plus tard, Hervé Morin a twitté : "Quand on est Normand, les croix blanches font partie de son ADN. Bravo pour votre humour ! Quand je vous dis que les Français regorgent de créativité !"

Gabriel Attal
Le 10 janvier 2021, dans un entretien au Journal du Dimanche, la Maire socialiste de Paris Anne Hidalgo "avait dénoncé les difficultés de l'exécutif sur la gestion de la crise sanitaire, notamment la stratégie de vaccination contre le COVID-19 ou coronavirus : « Avec de telles carences, le Débarquement de juin 1944 aurait échoué. La politique, c'est l'art de l'exécution ».

Le 11 janvier 2021, sur Europe 1, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement Castex, a répliqué : « Je ne suis pas tout à fait convaincu par cette comparaison, notamment pour des raisons historiques. Je ne crois pas que ce soit le gouvernement français qui ait eu à gérer le Débarquement. Si le Débarquement avait été géré comme Anne Hidalgo a géré les Vélibs, les bateaux n'auraient jamais quitté l'Amérique ».

Or, fabriqués au Royaume-Uni, ces bateaux ont traversé la Manche, et non l'océan Atlantique, pour le débarquement en Normandie le 6 juin 1944. Ce sont des Landing Craft Assault (LCA) britanniques qui ont transporté l'infanterie Alliée.

Aucun Internaute, aucun média n'ont rectifié l'erreur historique de cet ancien proche de Dominique Strauss-Kahn. Nombre d'entre eux l'ont félicité.

"Le XXe siècle révisé"

"Avec six nouveaux volets, la collection documentaire Les coulisses de l'histoire continue à questionner les mythologies de notre mémoire collective. Entretien avec son directeur éditorial, l’historien Olivier Wieviorka. Propos recueillis par Raphaël Badache".  

Quel objectif poursuivez-vous avec ces six nouveaux épisodes ? 

Olivier Wieviorka : Il s'agit de continuer à revisiter le XXe siècle en questionnant les idées reçues et les omissions. Par exemple, l'un des documentaires est consacré à Jean-Paul II, que l'on présente comme un ami des libertés. Oui, le pape a incontestablement œuvré pour l'affranchissement des pays de l'Est. Mais l'on connaît moins son inertie face aux dictatures en Amérique latine.  

Avez-vous déniché des archives inédites ? 

Très souvent, et certaines s’avèrent saisissantes, notamment dans l’épisode sur la décolonisation britannique. L'idée communément admise est que si la France a mal décolonisé, le Royaume-Uni, qui n'a connu ni la guerre d'Algérie ni celle d'Indochine, s'en est bien mieux sorti. La réalité se révèle autrement plus complexe. On le découvre à travers l’entreprise de répression des Mau Mau au Kenya ou la folie militariste à Aden, au Yémen, dont nous montrons des images absolument incroyables. 

Le premier volet est consacré à la dénazification. Pourquoi ? 

Nous avons dans l’idée que l’Allemagne a affronté courageusement son passé après 1945. Or le ménage n'a pas été fait. Ni à l'Est, où le parti communiste a accueilli nombre d'anciens nazis, malgré de grands procès ; ni à l'Ouest, où les anciennes élites du IIIe Reich ont composé jusqu'à 77 % des personnels des ministères de la Défense et de l'Économie. En réalité, la dénazification ne pouvait être qu'extrêmement compliquée à mener car le nazisme avait intoxiqué toute une génération – celle, pour aller vite, née au début des années 1920. Il aurait fallu une purge d'une ampleur inimaginable.  

Est-ce que le procès de Nuremberg, finalement, n'a pas été un moyen d'expédier le processus ?

La volonté de créer une justice internationale a été réelle. Mais il est clair également que ce procès a permis aux Allemands ordinaires d'éviter leur examen de conscience. Juger les figures du nazisme, châtier les responsables les plus éminents, c'est aussi une manière d'exonérer les masses, les suiveurs, les subalternes. C’est la génération de leurs enfants, sur fond de 1968, qui est parvenue à faire bouger les lignes, en questionnant les actes de ses aînés.    

Le deuxième documentaire nous plonge dans la Suisse de la Seconde Guerre mondiale. Quel en est le fil directeur ? 

Nous avons souhaité poser la question de la neutralité dans une telle période. La Suisse, officiellement neutre, a en fait favorisé les puissances de l'Axe. En continuant à commercer avec le IIIe Reich, en menant d'importantes opérations financières et bancaires à son profit, elle a soutenu l'effort de guerre allemand. Parallèlement, le pays a joué un rôle majeur dans l'aide humanitaire, notamment pour les prisonniers de guerre, à travers le comité international de la Croix-Rouge. Son président, le Suisse Max Huber, incarnait toute cette ambivalence : il était également un industriel de l'armement.  

On découvre des images ahurissantes d'une Suisse où la vie semble douce… 

Non seulement la Suisse a su tirer profit économiquement de sa neutralité, mais elle a traversé cette guerre tel un paradis au cœur d'une Europe dévastée, comme le montrent des archives du 1er janvier 1942, où les ambassadeurs du monde entier se retrouvent à Berne, ou celles d'un match de football opposant l'équipe helvète à celle d’Allemagne."

NOTE DU REALISATEUR BERNARD GEORGE

"Si souvent raconté, commenté, porté à l’écran, le débarquement de Normandie reste ancré dans nos mémoires, comme le modèle de l’aventure héroïque, où le Bien triomphe inexorablement sur les forces du Mal. Dépassant l’événement historique, l’épisode sans doute le plus connu de la Seconde Guerre mondiale est devenu un mythe inattaquable.

Et pourtant, nombre de situations, longtemps passées sous silence, attestent des aléas d’une opération qui, à maintes reprises, bien failli échouer, où l’héroïsme a souvent disparu sous la férocité des combats, où le dénouement n’a parfois tenu qu’à un fil. C’est sur ce terrain résolument nouveau que ce film s’inscrit. Contrairement aux idées reçues, la plus grande opération amphibie de l’histoire n’a pas été un chemin de roses. Sa planification hâtive, les problèmes logistiques à résoudre et les aléas de la météo ont mille fois failli compromettre l’opération. A l’unisson, les relations entre Américains et Britanniques n’ont pas toujours été au beau fixe et le commandement est loin d’avoir toujours en phase, comme l’atteste l’épisode tragique de Slapton Sands, où un millier de GI’s ont perdu la vie lors d’un simple entraînement…

Le film raconte par le menu et pour la première fois sans doute, les arcanes de ce drame tout comme les innombrables aléas que les Alliés ont dû surmonter. Son originalité s’appuie aussi sur un pari narratif inédit, celui de montrer le contre champ allemand. Par cette lucarne, le public est invité à découvrir les hésitations, les tensions de son État-Major, mais surtout les erreurs stratégiques du Führer. En somme comment les Allemands se sont rendus responsables de leur propre défaite alors que l’opération Overlord aurait pu finir en fiasco."


"Le débarquement" de Bernard Georges

France, ARTE France, Cinétévé,  2020, 52 min

Une coproduction Cinétévé - Fabienne Servan Schreiber, Lucie Pastor - et Arte France

Unité Société et culture Arte : Fabrice Puchault & Anne Grolleron

Avec la participation de Viasat World Limited, ViewCom – VRT, de la RTBF - Unité Documentaires - Marc Bouvier, de Madman Entertainment et de la RSI – Silvana Bezzola Rigolini. Avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’image animée

Un film de Bernard George et Olivier Wieviorka

Directeur éditorial et conseiller historique : Olivier Wieviorka

Directeur artistique : David Korn-Brzoza

Voix commentaire : Mohamed Rouabhi

Musique originale : Robert Baccherini

Montage : Bernard George et Elke Hartmann

Assistants monteurs : Samuel Pinon ; Emmanuelle Joly

Montage son : Frédéric Commault

Documentaliste : Marie-Hélène Barbéris

Graphisme : Ronan Jupin

Sur Arte les 12 janvier 2021 à 20 h 50 et 15 janvier 2021 à 9 h 30

Disponible du 24/12/2020 au 12/03/2021

Visuels :
© Atelier des Archives
© The true glory

2015
Sur Arte le 27 décembre 2015 à 3 h 35

A lire sur ce blog :
Les citations sur les films sont d'Arte. Cet article a été publié le 26 décembre 2015, puis les 7 juin 2016, 7 juin 2017, 6 juin 2019 et 7 juin 2020.

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