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mercredi 14 septembre 2022

James Joyce (1882-1941)

James Joyce (1882-1941) est un romancier - Portrait de l'artiste en jeune homme (1916), Ulysse (1922) dont les deux personnages ont une origine juive, Finnegans Wake (1939) -, auteur de nouvelles - Les Gens de Dublin (1914) - et poète irlandais majeur du XXe siècleArte diffusera le 17 septembre 2022 à 05 h 00 « Anjelica Huston raconte James Joyce » (Anjelica Huston erzählt James Joyce) de David Blake Knox et Kieron J. Walsh et le 21 septembre 2022 à 23 h 00 "Ulysse" de James Joyce. Le roman d’un siècle » (100 Jahre Ulysses. James Joyce’ Meisterwerk) de Ruán Magan.

Raymond Aron (1905-1983) 
« ENS : L'école de l’engagement à Paris » par Antoine de Gaudemar et Mathilde Damoisel
Archives de la vie littéraire sous l'Occupation 

James Joyce (1882-1941) est né dans une famille catholique nombreuse près de  Dublin (Irlande).

Adolescent de seize ans, il rejette le catholicisme.

Diplômé en lettres et langues de l'University College de Dublin (UCD), il se rend à Paris où il gaspille ses revenus, et rentre en Irlande.

En 1904, il s'éprend de Nora Barnacle (1884-1951). Alcoolique vivotant, il est aidé par Alfred H. Hunter, juif dont l'épouse le trompe, qui inspirera, avec l'étudiant triestin Ettore Schmitz, le personnage de Leopold Bloom dans Ulysse.

Il débute une vie d'errance à Zurich, Trieste, Rome et Dublin. Il enseigne, donne des conférences et de l'argent d'une mécène, éditrice et féministe anglaise Harriet Shaw Weaver.

Durant la Première Guerre mondiale, il vit à Zurich (1915-1919), puis va à Trieste et se fixe sur les conseils d'Ezra Pound en 1920 à Paris où il reste jusqu'en 1941.

En 1931, il épouse sa compagne avec laquelle il a eu en 1907 une fille Lucia qui souffre de problèmes psychiatriques.

Il a été un romancier - Portrait de l'artiste en jeune homme (1916), Ulysse (1922) - l'action se déroule lors d'une journée à Dublin arpenté par Leopold Bloom (Ulysse) et Stephen Dedalus (Télémaque) -, Finnegans Wake (1939) -, auteur de nouvelles - Les Gens de Dublin (1914) - et poète irlandais majeur du XXe siècle

En 1998, l'
Université d'État de l'Oregon a publié « James Joyce, Ulysses, and the Construction of Jewish Identity. Culture, Biography, and 'the Jew' in Modernist Europe » (« James Joyce, Ulysse et la construction de la culture identitaire juive, biographie et « le juif » dans l'Europe moderniste ») de Neil R. Davison, professeur à l'Oregon State University. « Les représentations du « Juif » ont longtemps été un sujet d'intérêt dans les études de Joyce. Neil Davison soutient que la rencontre de Joyce tout au long de sa vie avec le discours pseudo-scientifique, religieux et politique sur « le Juif » constitue un élément unificateur de sa carrière. Davison propose un nouveau matériel biographique et présente une lecture détaillée d'Ulysse montrant comment Joyce s'inspire du folklore chrétien, de la propagande de l'affaire Dreyfus, de la politique du Sinn Fein et des théories de la perversion sexuelle juive et du complot financier. Partout, Joyce confronte la controverse de la «race», la psychologie du stéréotype intériorisé et les contradictions de l'antisémitisme fin de siècle. »

« Il y a une chose que savent même ceux qui n’ont jamais ouvert le livre : Leopold Bloom — l’un des deux personnages principaux, vendeur d’annonce publicitaire et mari cocufié de Molly — est juif. Le fait qu’il s’agisse-là d’un motif central de l’œuvre est confirmé par ce simple relevé statistique : dans les 785 pages de ma vieille édition vintage en anglais d’Ulysse, le mot « juif » ou ses dérivés apparaît 70 fois, le mot « hébreu » six fois, le mot « youtre » trois fois et le mot « israélite » une fois », a écrit  Mitchell Abidor dans son article « Leopold Bloom : un non-Juif juif » où il s'interroge sur ce personnage non circoncis, qui s'est converti au catholicisme pour épouser sa future femme Molly, au père juif hongrois et à la mère protestante (K-la revue2 février 2022).

Et 
Mitchell Abidor de préciser : « Pendant la rédaction d’Ulysse, Joyce a pris soin de rassembler des informations sur les Juifs et le judaïsme. Parmi ses principales sources en matière de questions juives figurait Ettore Schmitz, ce juif triestin devenu célèbre sous le nom d’Italo Svevo, l’auteur de La conscience de Zeno. Selon la biographie définitive de Joyce écrite par Richard Ellman, Schmitz, qui a suivi des cours d’anglais avec notre Irlandais lorsque celui-ci vivait à Trieste, a été un modèle majeur pour la construction du personnage de Bloom... Bien que n’étant pas juif, Leopold a grandi sur Clanbrassil Street à Dublin, au cœur de la petite communauté juive immigrée de Dolphin’s Barn. C’est dans ce même quartier juif, où la plupart de leurs amis et voisins étaient juifs, que se situait le premier appartement dans lequel Molly et lui se sont installés ».

« La déclaration finale de M. Deasy n’est pas sans fondement : la population juive de Dublin, ville de près de 250 000 habitants en 1904, ne comptait que 2 200 personnes — soit plus de la moitié de la population juive de l’ensemble du pays (3 771 personnes). La manière dont Deasy absout les Irlandais de tout sentiment de haine envers les Juifs n’est que partiellement vraie. En effet, bien qu’elle ne soit pas mentionnée dans Ulysse, 1904 fut une année noire pour la petite communauté juive d’Irlande. En janvier de cette année-là, un prêtre rédemptoriste de Limerick, une ville dont la population juive compte 120 personnes, lança un boycott des marchands juifs de la ville, les accusant de meurtre rituel. Le boycott poussa quatre-vingts des Juifs de la ville à abandonner leurs maisons. Bien que cet événement soit parfois connu sous le nom de « pogrom de Limerick », il n’y eut pas de massacre. Mais l’événement pouvait néanmoins révéler les dessous sordides du catholicisme irlandais et de la population. Pour étayer cette idée, Ulysse est truffé de remarques et de sous-entendus antisémites », observe Mitchell Abidor.

Et il conclut : « La tentation de qualifier Leopold Bloom de juif existera toujours, mais ce juif mérite tous ces qualificatifs : protestant, libre-penseur, catholique nationaliste irlandais et sioniste. Considéré de manière injustifiée comme un Juif, il a accepté cette assignation et a vécu à la fois avec et en dehors de celle-ci. Ce n’est qu’en reconnaissant les façons dont ses identités ont interagi entre elles et enrichi son personnage qu’on peut le comprendre, lui ainsi que le chef-d’œuvre de Joyce ».

En 2007, 
Princeton University Press a publié « Jewish Ireland in the Age of Joyce: A Socioeconomic History » (L'Irlande juive à l'ère de Joyce : une histoire socio-économique) de Cormac O' Grada. « Leopold Bloom de James Joyce - l'athée Everyman d' Ulysse  fils d'un père juif hongrois et d'une mère irlandaise protestante - a peut-être tourné les yeux littéraires du monde sur Dublin, mais ceux qui se tournent vers lui pour l'histoire devraient réfléchir à nouveau. Il ne pouvait guère être un produit de la communauté juive authentique de la ville, où les mariages mixtes avec des étrangers étaient rares et la piété était prononcée. Dans Jewish Ireland in the Age of Joyce, un éminent historien de l'économie raconte la véritable histoire de la façon dont l'Irlande juive - et la Petite Jérusalem de Dublin en particulier - a réussi à joindre les deux bouts depuis les années 1870, lorsque les premiers immigrants juifs lituaniens ont débarqué à Dublin, jusqu'à la fin des années 1940. , juste avant que la communauté n'entame son déclin dramatique. En 1866 - l'année de la naissance de Bloom - la population juive de Dublin existait à peine et, à la veille de la Première Guerre mondiale, elle comptait à peine trois mille. Mais ce petit groupe de personnes a rapidement trouvé une niche économique à une époque de dépression et a développé un réseau d'institutions étonnamment dynamique. Dans un mélange richement détaillé et élégamment écrit d'analyses historiques, économiques et démographiques, Cormac Ó Gráda examine les défis auxquels cette communauté était confrontée. Il demande comment ses modèles d'éducation des enfants, de scolarisation et de comportement culturel et religieux ont influencé ses taux de nuptialité, de fécondité et de mortalité infantile. Il soutient que la petite taille de la communauté a façonné son profil professionnel et influencé son acculturation; cela compromettait également sa viabilité à long terme. Jewish Ireland in the Age of Joyce présente un portrait fascinant d'un groupe de personnes dans un endroit improbable qui, bien que peu nombreux, constituait la communauté d'immigrants la plus résiliente d'Irlande jusqu'à la vague d'immigration du tigre celtique des années 1990. »

"Ulysse" de James Joyce. Le roman d’un siècle »
Arte diffusera le 21 septembre 2022 à 23 h 00 "Ulysse" de James Joyce. Le roman d’un siècle » (100 Jahre Ulysses. James Joyce’ Meisterwerk) de Ruán Magan.

« Voyage au coeur d’un roman-monde qui a révolutionné la littérature au XXe siècle et remis en cause le socle moral et religieux de son époque : "Ulysse", publié par James Joyce en 1922, ou l’incroyable odyssée vers la modernité. »

« Voici cent ans, le 2 février 1922, Ulysse était publié par Sylvia Beach dans une petite librairie de Paris, entrée depuis dans l’histoire de la littérature : Shakespeare and Company ». 

« L'œuvre a occupé son auteur, James Joyce, pendant sept ans – une période de vaches maigres pour toute sa famille ». 

« Inspiré par l'Odyssée d'Homère, Joyce décrit avec force détails une journée de pérégrinations de Leopold Bloom dans un Dublin effervescent ». 

« Empreinte de chaos et d'obscénité, osant le monologue intérieur et le flux de conscience comme un fleuve charriant la vie dans sa richesse la plus crue et fourmillante, son "odyssée du caniveau" est une attaque ouverte contre la décence religieuse et morale de son époque ». 

« Le labeur harassant de Joyce a fini par porter ses fruits : Ulysse révolutionne la littérature du XXe siècle ». 

« Bien qu'initialement interdite en Amérique et en Grande-Bretagne, où elle choque et déconcerte tout autant, son épopée sera saluée comme un chef-d'œuvre de la modernité. Aucun autre roman ne connaîtra une telle portée ». 

« Mais en Irlande, l’accueil s’avère plus contrasté : on accuse Joyce de trahison pour s'être opposé à l'Église catholique. On lui reproche aussi de s’être détourné de son propre peuple et d'ignorer la longue lutte de son pays pour l'indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne... »

« Un roman-monde, un texte monstre, insurpassable, mû par une langue à la richesse inouïe, qui a inspiré de nombreux artistes, dont Eileen Gray, Sergueï Eisenstein, Man Ray ou Bob Dylan ». 

« Conçu par l'historien et spécialiste Frank Callanan, "Ulysse" de James Joyce – Le roman d’un siècle invite à arpenter l’univers flamboyant de l'un des livres les plus captivants et explosifs de l’histoire littéraire ». 

« Des interviews d'écrivains et d'érudits, dont Eimear McBride, Paul Muldoon, John McCourt et Margaret O’Callaghan, des films d'archives et des photographies éclairantes permettent de l’aborder sous un angle nouveau ». 

« Des études scientifiques suggèrent que la fronde de Joyce contre l'Église catholique et le nationalisme a pu être motivée par un engagement des plus profonds envers son peuple et sa culture ». 

« Ulysse est peut-être un texte prophétique qui imagine un avenir meilleur non seulement pour l'Irlande, mais aussi pour l'Europe et le monde... »


« Anjelica Huston raconte James Joyce »
Arte diffusera le 17 septembre 2022 à 05 h 00 « Anjelica Huston raconte James Joyce » (Anjelica Huston erzählt James Joyce) de David Blake Knox et Kieron J. Walsh.

L'actrice Anjelica Huston, qui lui doit l'un de ses plus beaux rôles avec le film "Gens de Dublin", retrace le destin hors norme de James Joyce (1882-1941), géant des lettres irlandaises.

« Anjelica Huston doit à James Joyce, géant des lettres irlandaises, deux rôles également mémorables, même si en France, on ne connaît que le premier ». 

« En 1987, dans l'une des plus belles adaptations de l'écrivain au cinéma, elle incarne une inoubliable Gretta dans Gens de Dublin, l'ultime film de John Huston, son père ». 

« Plus récemment, sur une scène de Los Angeles, elle a prêté sa voix au fameux monologue de Molly Bloom, l'une des héroïnes d'Ulysse, le grand œuvre autant célébré que redouté du monstre de la littérature mondiale ». 

« Joycienne et irlandaise de cœur (elle a été nourrie de l'admiration inconditionnelle que John Huston portait à l'écrivain et a grandi à Galway, dans le Connemara, où sa famille s'était expatriée un temps), elle est à la fois narratrice et protagoniste de ce portrait qui embrasse l'homme et son œuvre. »

« Mêlant sa voix à celles d'écrivains, irlandais pour la plupart (Anne Enright, Colm Toibin, Ruth Gilligan, Edna O'Brien, Frank McGuinness, Eimear McBride, et l'Américain Jeffrey Eugenides), et de lecteurs fervents comme le critique Fintan O'Toole, ou encore David Simon et Dominic West (respectivement auteur et acteur de la série Sur écoute), Anjelica Huston déroule avec limpidité le fil d'une existence errante vouée à l'écriture  – et à l'Irlande, que Joyce quitta pourtant définitivement en 1904, à l'âge de 22 ans ».

« Quelques mois plus tôt, le 16 juin, avait eu lieu sa rencontre décisive avec Nora Barnacle, sa future épouse, qui le précéda dans l'exil ». 

« C'est à cette date que le romancier situera l'action de son chef-d'œuvre expérimental Ulysse, paru en 1922 à Paris, pour relater en quelque mille deux cents pages la journée de trois Dublinois de la petite classe moyenne ». 

« Si le Bloomsday (du nom du personnage Leopold Bloom, l'époux de la Pénélope infidèle, Molly) est désormais fête officielle en Irlande, l'écrivain et sa patrie entretinrent longtemps une complexe relation d'amour/haine, explorée ici en détail ». 

« Au plus près des textes, restitués aussi par les extraits des quelques adaptations réalisées au fil du temps, dont celle de John Huston, le documentaire réussit sans didactisme ni simplification abusive à faire vivre les grandes lignes d'une œuvre réputée intimidante pour donner envie de s'y plonger ». 

« En partie parce que, comme le fit jadis le film dont elle tint le premier rôle avec tant de flamme, Anjelica Huston transmet avec une simplicité de bonne vivante son amour, renforcé par celui de son père, pour l'écriture de Joyce et le pays qui l'a fait advenir. »


« Actrice dans Gens de Dublin (1987), l'ultime et magnifique film de son père, John Huston, adapté du livre éponyme de James Joyce, Anjelica Huston "raconte" le grand homme des lettres irlandaises dans un documentaire. Entretien. Propos recueillis par Lydia Evers ».

« Avez-vous lu intégralement l'Ulysse de Joyce, ce fameux et scandaleux monument de la littérature mondiale ?
Anjelica Huston : Je dois dire que ça m'a pris un certain temps d'en venir à bout, et en fin de compte, oui, j'y suis arrivée. Mais il y a longtemps de cela ! C'est un livre très difficile à lire d'une traite. Certains passages s'apparentent à de la poésie. Il faut accepter de se laisser submerger par ces vagues de mots sans toujours en comprendre le sens.

Née en Californie, vous avez grandi à Galway en Irlande, comme la Molly Bloom d'Ulysse et la Gretta des Morts, la nouvelle de Gens de Dublin que votre père a adaptée…
James Joyce était un homme de la ville. C'est par sa femme Nora que ces "filles de Galway" ont trouvé place dans son œuvre. Mais le monde qu'il évoque, essentiellement le Dublin du début du XXe siècle, a peu en commun avec ma propre expérience de l'Irlande, provinciale et campagnarde, même si certains traits de discours, de caractères, restent universellement irlandais.

Quand votre père vous a demandé d'interpréter Gretta, était-ce votre premier contact avec Joyce ?
Je l'ai connu bien avant l'âge adulte, en raison du grand respect et de l'admiration de mon père pour Ulysse. Mais j'ai lu Les morts pour la première fois au travers du scénario de mon frère Tony. Mon père venait de se faire opérer des yeux et à l'hôpital, il m'a demandé de le lui lire à haute voix. Il adorait la nouvelle, qu'il jugeait l'une des plus extraordinaires de la littérature anglophone, et je suis d'accord avec lui. Le récit semble très simple, mais il procède d'une observation absolument brillante de la réalité humaine. Le basculement des dernières pages est incroyable : l'histoire se transforme subitement et vous prenez conscience, comme le héros, des lignes de fuite de l'existence, de la place de chacun dans l'univers. Le microcosme de cette fête de Noël dublinoise devient l'outil d'une révélation universelle. C'est bouleversant.

Vous dites dans le documentaire que ce film a représenté pour John Huston un acte d'amour total…
En tout cas, il ne l'a pas fait pour l'argent ! Et il y a mis beaucoup de passion. Je ne peux dire si c'est parce qu'il se trouvait à la fin de sa vie ou parce qu'il avait nourri ce projet durant de longues années.

Joyce a dû quitter sa terre natale pour la recréer dans ses livres. Est-ce que l'Irlande vous manque, à vous ?
Tout le temps et tous les jours. Tout ce qui fait ce pays me manque : mes parents, mes amis, le climat et la façon dont le ciel change, la campagne et ce vert si particulier des paysages, l'accent et même les chevaux ! Mon cœur est irlandais pour toujours. Ma part la plus intime, mes premiers souvenirs, la couleur que je vois quand je ferme les yeux, la musique que j'aime sont irlandais. Et c'est là-bas que je voudrais être enterrée. Mais cela implique une forme de mélancolie profonde liée, je pense, à ce qu'est l'Irlande elle-même. L'aimer, c'est toujours aussi être un peu en deuil de ce pays. »


Irlande, 2022, 51 min
Auteur : Frank Callanan
Coproduction : ARTE GEIE/RTE, Create One Ltd 
Sur Arte le 21 septembre 2022 à 23 h 00
Sur arte.tv du 14/09/2022 au 18/12/2022

« Anjelica Huston raconte James Joyce » de David Blake Knox et Kieron J. Walsh
Irlande, 2017, 53 min
Production : Blueprint Pictures Limited
Présentation : Anjelica Huston
Sur Arte le 17 septembre 2022 à 05 h 00
Disponible du 10/09/2022 au 26/10/2022
Visuels :
© DR
© National Library of Ireland
© Getty Images
© Lipnitzki/Roger Viollet/Getty Images

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