Arte rediffusera le 04 novembre 2025 à 1 h 55 « Le miracle économique allemand, l’envers du décor » de Dietrich Duppel. « Près de huit décennies plus tard, que reste-t-il du récit du miracle économique allemand, mythe fondateur de la RFA d’après-guerre ? Une enquête historique nourrie par de récentes recherches. »
« Les dessous des accords de Munich » de Christine Rütten
« Le pacte Hitler-Staline » par Cédric Tourbe
« Le pacte Hitler-Staline » par Cédric Tourbe
« Été 39 » par Mathias Haentjes et Nina Koshofer
« Drôle de guerre » par Cédric Gruat
« Pologne 1939 - La métamorphose des soldats en criminels de guerre » par Alexander Hogh et Jean-Christoph Caron
« Drôle de guerre » par Cédric Gruat
« Pologne 1939 - La métamorphose des soldats en criminels de guerre » par Alexander Hogh et Jean-Christoph Caron
« War Story, 1995-1996 » de Mikael Levin
« 1945. L'ouverture des camps en Allemagne », par Serge Viallet
« Images de la libération des camps. Chronique d’un film inachevé », par André Singer
Filmer la guerre : les Soviétiques face à la Shoah (1941-1946)
« Shoah, les oubliés de l’histoire », par Véronique Lagoarde-Ségot
Cinéma et Shoah, de l’affiche au dossier de presse
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« Images de la libération des camps. Chronique d’un film inachevé », par André Singer
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« La Fabrique du Mensonge » de Joachim Lang
« Magda Goebbels, la première dame du IIIe Reich » d’Antoine Vitkine
« Magda Goebbels, la première dame du IIIe Reich » d’Antoine Vitkine
« Descendants de nazis. L’héritage infernal » de Marie-Pierre Raimbault et Michael Grynszpan
« Les studios Babelsberg ou le Hollywood allemand » de Alexander Lück et Daniel Finkernage
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« L’affaire Klimt » de Jane Chablani et Martin Smith
« Leeuwarden - Georges-Arthur Goldschmidt – Enquête sur un tableau »
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Jewishrefugees.blogspot published WW2: 40 Tunisian Jews never returned
« Les Juifs d'Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale » de Claude Santiago et Antoine Casubolo
« Les Juifs d'Afrique du nord face à l'Allemagne nazie » par Dan Michman et Haim Saadoun
« Tunisie, une mémoire juive », par Fatma Cherif et Saïd Kasmi
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« Tunisie, une mémoire juive », par Fatma Cherif et Saïd Kasmi
Le grand mufti de Jérusalem Haj Mohammad Amin al-Husseini (1897-1974)« Croissant fertile et croix gammée. Le IIIe Reich, les Arabes et la Palestine », de Martin Cüppers et Klaus-Michael Mallmann
« Exil nazi : la promesse de l'Orient » par Géraldine Schwarz
« Exil nazi : la promesse de l'Orient » par Géraldine Schwarz
« C’est le mythe fondateur de la République fédérale d’Allemagne. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la jeune nation connaît une période de croissance et de prospérité fulgurante, bientôt qualifiée de Wirtschaftswunder – "miracle économique". Durant l’immédiat après-guerre, les Allemands se seraient ainsi relevés de l'"Année zéro" grâce à un travail acharné et à l’aide prétendument désintéressée des Américains à travers le plan Marshall, mis en place en 1948. « Quant à Ludwig Erhard, ministre de l’Économie du gouvernement de Konrad Adenauer, resté dans les mémoires comme le père de l’économie sociale de marché, il aurait lancé le puissant Deutschemark. Mais ces récits résistent-ils à un examen minutieux ? »
« Relayée après-guerre et toujours vivace dans les esprits, la légende dorée se révèle plus nuancée à la lumière de recherches récentes. »
« Si l’idée d’une "Année zéro" convoquait l’image d’un pays en ruines à l’industrie démantelée, contraint de faire table rase de son passé national-socialiste, elle cache une réalité moins reluisante, à travers une continuité avec l’économie de guerre criminelle de la période nazie. »
« Enquêtant sur le passé trouble de plusieurs sociétés ayant notamment profité de l’expropriation des entreprises juives et du travail forcé de prisonniers de guerre, ce documentaire revient sur ce pan sensible de l’histoire pour dissiper une série d’idées reçues encore bien présentes dans l’imaginaire collectif allemand et européen. »
« Avec l’analyse de nombreux spécialistes, un véritable polar économique, qui plonge aussi dans les toiles de l’artiste Erich Mercker aux accointances nazies, peintre de scènes industrielles, dont l’œuvre témoigne d’une tendance opportuniste à réécrire le passé. »
Un miracle allemand (Wirtschaftswunder) fragilisé par divers facteurs : les sanctions de l'Union européenne (UE) visant la Russie, qui fournissait du gaz à l'Allemagne, dans une guerre contre l'Ukraine depuis 2014, les alliances politiques électoralistes avec les Verts exigeant des énergies renouvelables, la puissance chinoise qui réclame des informations sensibles de l'Allemagne si celle-ci veut se procurer des minerais de "terres rares", la crise de l'industrie automobile exportatrice subissant la concurrence des voitures électriques chinoises moins chères et des normes européennes drastiques concernant la transition écologique -Pacte vert (Green Deal) lancé par la présidente de la Commission Ursula von der Leyen en 2019, visant une Europe "climatiquement neutre d'ici à 2050" même au coût de la destruction d'industries, et son emblème : l'interdiction à la vente des véhicules thermiques neufs, émetteur de CO₂, d'ici à 2035 -, les délocalisations, la hausse des droits de douane imposée par le Président américain conservateur Donald Trump, le déclin démographique, le coût de l'absorption des Länders de l'Est lors de la réunification de la RFA et de la RDA et d'une immigration essentiellement musulmane, sous influence turque et peu formée, etc.
L'industrie automobile
"Les annonces de bénéfices en chute libre, de suppressions de postes et de restructurations mettent en lumière presque chaque semaine la fragilité du modèle économique allemand, longtemps porté par la demande mondiale et une énergie bon marché importée de Russie. Entre un retard sur des modèles électriques chinois de qualité et meilleur marché et des infrastructures insuffisantes, la crise affecte les grands constructeurs - Volkswagen, Audi, BMW, Mercedes-Benz - mais également des fournisseurs majeurs comme Bosch ou ZF, ainsi que tout le tissu de PME sous-traitantes qui forment l'ossature du secteur. Le secteur a perdu plus de 50.000 emplois en un an sur un total d'environ 800.000, selon EY. Outre la concurrence chinoise, l'automobile allemande souffre du coût de l'énergie en hausse depuis l'invasion russe de l'Ukraine, d'une demande mondiale en baisse et plus récemment des droits de douane américains de 15% imposés sur les voitures européennes."
Parmi les sujets majeurs du « sommet » convoqué par Friedrich Merz pour le 9 octobre 2025, "l'interdiction prévue par l'UE de la commercialisation de nouveaux moteurs thermiques à partir de 2035, une mesure destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à favoriser l'essor de la mobilité électrique."
Le 9 octobre 2025, "alors que le chancelier, Friedrich Merz, réunissait, lors d’un sommet de l’automobile, les constructeurs, les sous-traitants ainsi que les représentants syndicaux pour discuter de l’avenir de l’industrie centrale du « made in Germany », en plein effondrement. Les parties ont convenu d’un plan de soutien à la filière électrique, incluant le retour d’aides à l’achat ainsi que des investissements sur le réseau de recharge, qui doivent encore être précisés. Il a surtout été convenu que Berlin soutiendrait une réforme de la législation européenne, qui prévoit qu’à partir de 2035, tous les véhicules neufs doivent être neutres en CO2. « 2035 ne peut pas être une date couperet. Cela n’est techniquement pas possible », a tranché Friedrich Merz, lors de la conférence de presse, jeudi 9 octobre, clarifiant un point âprement débattu jusque-là au sein de la coalition entre les conservateurs de l’Union chrétienne-démocrate/Union chrétienne-sociale en Bavière (CDU-CSU) et le Parti social-démocrate (SPD). A Bruxelles, Ursula von der Leyen tente de sauver l’un des textes les plus emblématiques du pacte vert européen".
"Prolonger certains véhicules thermiques équipés de prolongateurs d'autonomie ou les hybrides rechargeables au-delà de 2035 permettrait « d'assurer la compétitivité de notre industrie et des milliers d'emplois en Europe», a plaidé mercredi Stefan Hartung, PDG de Bosch, le premier fournisseur automobile mondial. Des solutions « factices » pour l'ONG Transport & Environment (T&E), qui a exhorté mercredi le gouvernement à «respecter les objectifs européens » en matière de CO2. Le ministre des Finances Lars Klingbeil, un social-démocrate, veut lui inciter les Allemands à passer à l'électrique en prolongeant de cinq ans des avantages fiscaux qui expirent début 2026. Quant aux Verts allemands, ils n'ont de cesse de souligner que la mobilité électrique est la technologie d'avenir et qu'une prolongation des moteurs thermiques ne fera que creuser le retard de l'Allemagne sur la Chine. « Ce dont nous avons besoin en Allemagne, ce n'est pas d'un énième sommet industriel, mais d'un programme qui agit sur les coûts et la compétitivité du pays », commente pour sa part Ferdinand Dudenhöffer, expert du Centre de recherche automobile (CAR) de Bochum. D'après une étude de ce centre parue mercredi, l'écart entre le prix des voitures électriques et thermiques n'a jamais été aussi faible, rendant selon lui injustifiée toute remise en cause de l'interdiction des moteurs à combustion à partir de 2035".
Même avec des aides publiques, des conducteurs demeurent réticents envers des voitures électriques allemandes encore chères par rapport à celles chinoises, utiles dans des villes et non pour de longs trajets, et difficiles à revendre sur le marché des occasions.
"Alors qu'une quarantaine de Zones à faibles émissions (ZFE) entrent progressivement en vigueur en 2025 en France, l'Allemagne en a supprimé 11. La raison invoquée à cette suppression d'Umweltzone : une amélioration considérable de la qualité de l'air dans certaines villes qui ne justifie plus d'en restreindre l'accès" selon le Centre Européen de la Consommation.
« Le miracle économique allemand, l’envers du décor » de Dietrich Duppel
Allemagne, 2024, 91 min
Coproduction : ZDF/ARTE, Eco Media
Sur Arte le 04 novembre 2025 à 1 h 55
Sur arte.tv du 14/10/2025 au 11/01/2026
Visuel : © Torsten Gronemeyer
Articles sur ce blog concernant :
Les citations sur le film sont d'ARTE.
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