« Le Film Maudit - Jud Süss » par Oskar Roehler
« Les films interdits du IIIe Reich » de Felix Moeller
« Les studios Babelsberg ou le Hollywood allemand » de Alexander Lück et Daniel Finkernage
« Leni Riefenstahl et son mentor » par Annette Baumeister
Née à Berlin, Leni Riefenstahl (1902-2003) « est l’une des artistes allemandes les plus controversées du XXe siècle ». Photographe, réalisatrice, productrice, gymnaste accomplie, danseuse engagée notamment par Max Reinhardt, plongeuse remarquable, elle symbolise ceux qui ont mis – par arrivisme ? Par manque de scrupule ? Par adhésion sincère à l’idéologie du IIIe Reich ? - leur talent au service du nazisme.
« Leni Riefenstahl et son mentor » (Eiskalte Leidenschaft. Leni Riefenstahl und Arnold Fanck zwischen Hitler und Hollywood) est un documentaire réalisé par Annette Baumeister. « Retour sur le périlleux tournage du film « SOS Iceberg », qui réunit en 1932 le réalisateur Arnold Fanck et son actrice fétiche Leni Riefenstahl, qui deviendra la réalisatrice de films de propagande du régime nazi (« Le triomphe de la volonté", « Les dieux du stade ») ».
« D’abord danseuse, elle est découverte dans les années 1920 par le précurseur du cinéma de montagne Arnold Fanck, qui la prend sous son aile ». Déterminée, Leni Riefenstahl suscite la rencontre avec Arnold Fanck et l'impressionne. Elle se sépare de son fiancé, un joueur de tennis. Avec Arnold Fanck, elle apprend la technique cinématographique, note dans un carnet les directives du réalisateur.
Arnold Fanck et Leni Riefenstahl « tourneront ensemble de nombreux films, comme La montagne sacrée (1926), L’enfer blanc du Piz Palü (1929) et Tempête sur le mont Blanc (1930) ». L'actrice a un "style expressif et théâtral". Et a tendance à surjouer.
En 1932, Leni Riefenstahl réalise et joue dans son premier film « La lumière bleue, légende alpestre des Dolomites » (Das blaue Licht). Pour résoudre un problème à la frontière italienne, elle bluffe dans une lettre adressée au Duce Mussolini. Piètre monteuse, elle doit accepter qu'Arnold Fanck en assure le montage. Le film est distingué par le Lion d’argent à la Mostra de Venise. Mais c'est un échec commercial. Après l’arrivée au pouvoir de Hitler en janvier 1933, les noms des collaborateurs juifs, dont le co-scénariste Béla Balázs et le producteur Harry Sokal, seront supprimés du générique.
« Mai 1932 marque le début d’un tournage de cinq mois au Groenland pour SOS Iceberg, une coproduction germano-américaine qui constitue à l’époque le projet cinématographique le plus cher et le plus risqué de l’histoire ».
Cinéaste expérimenté dans les "films de montagne", Arnold Fanck découvre l'iceberg. Il filme des "prises de vues spectaculaires comme l'a demandé son producteur" Carl Laemmle. Leni Riefenstahl noue des relations amoureuses avec plusieurs hommes en même temps. Et son réalisateur lui adresse des lettres d'amour, malgré sa fiancée. L'actrice endure courageusement, sans doublure, des épreuves physiques. Elle écoute les récits de "vagabonds de la montagne". Le rythme du tournage est accéléré car l'état de santé de l'actrice devient chancelant. Après le tournage, elle sera soignée pour une infection rénale.
Mai 1932 est aussi le mois de sa rencontre avec Hitler. Un « coup de foudre réciproque ».
En 1933, Fanck décline l'invitation de Goebbels d'adhérer au parti nazi. "Le début de la fin" de sa carrière. Même son entrée tardive, en 1940, au parti nazi ne relance pas sa carrière. Il est obligé de solliciter Leni Riefenstahl. Il devient bûcheron et meurt pauvre, dans l'oubli.
« Ce documentaire revient sur les conditions très difficiles du tournage, ainsi que sur les tournants totalement différents qu’ont pris les carrières de Leni Riefenstahl et d’Arnold Fanck après l’accession au pouvoir des nazis : alors que la première est devenue réalisatrice de films de propagande restés dans les annales (Le triomphe de la volonté, qui relate le congrès du parti nazi de 1934, et Les dieux du stade, sur les Jeux olympiques de 1936), le second a sombré dans l’oubli suite à sa collaboration avec le régime hitlérien ». Hans Ertl est le caméraman talentueux qui assure les images des plongeurs lors de ces Jeux.
Guerre
A l’époque, ces films de Leni Riefenstahl valent à « la douce amie du Führer » une tournée mondiale : Paris, en 1938 Hollywood où elle est reçue par Henry Ford à Detroit et est invitée par Walt Disney à découvrir Fantasia…
Le 12 septembre 1939, Leni Riefenstahl assiste à l’assassinat d’otages juifs à Końskie (Pologne). Puis réalise un film sur la parade de Hitler dans Varsovie conquise par les nazis.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, Leni Riefenstahl, enthousiasmée par l’entrée de l’armée allemande à Paris, poursuit sa carrière et réalise « Tiefland », dont l’intrigue dramatique se déroule dans un paysage de montagne. Elle y dirige des tziganes libérés temporairement de leur camp nazi de concentration. En 2002, centenaire, elle est poursuivie pour négation du génocide des tziganes et reconnaitra les souffrances des Sinta et Roma.
En 1944, elle épouse Peter Jacob, officier. Le couple divorce en 1946.
"Dénazifiée"
L’US Navy mute l’écrivain américain juif Budd Schulberg à l’OSS (Office of Strategic Services), agence de renseignement américaine. Collaborant à l’unité documentaire du réalisateur John Ford, Budd Schulberg reçoit l’ordre d’arrêter Leni Riefenstahl dans son chalet à Kitzbühel afin qu’elle identifie des criminels de guerre nazis dans les films saisis par les troupes Alliées peu après la guerre. Interrogée, Leni Riefenstahl nie avoir eu connaissance de la nature des camps d’internement et toute dimension politique à ses actes en alléguant être incomprise. Elle souligne sa fascination pour les Nazis, sa naïveté, son ignorance des crimes de guerre. De 1945 à 1948, elle est détenue dans différentes prisons en Allemagne.
Les Américains la « dénazifient » alors que la France manifeste des réticences à son égard. « Sympathisante nazie », « compagne de route » (Mitläufer), Leni Riefenstahl est exonérée de toute contribution dans les crimes de guerre commis par l’Allemagne nazie.
Achevé en 1954, Tiefland sort sur les écrans allemands, mais le Festival de Cannes refuse de le programmer malgré le soutien du poète et réalisateur Jean Cocteau. Devant cet échec et les difficultés pour monter des films, Leni Riefenstahl s’oriente vers la photographie.
Si elle suscite l’admiration d’artistes, elle a perdu son statut et ses privilèges.
Elle enchaîne les voyages qui l’amènent jusqu’en Afrique où elle effectue des reportages, pour des magazines ou des livres, sur les Nouba de Kau, des Soudanais à la silhouette élancée.
En 1968, elle se marie avec Horst Kettner, son assistant et cadet de quarante ans.
En 1972, elle est accréditée pour couvrir en tant que photographe les Jeux olympiques de Munich assombris par la prise d’otages d’athlètes israéliens.
Elle réalise un film sur le monde sous-marin et un livre sur les coraux.
1996. Ses Mémoires sont publiés. Un recueil de souvenirs édulcorés en réduisant sa responsabilité. Un best-seller traduit en neuf langues.
Les années 1990 s’avèrent plus clémente pour la réalisatrice célébrée par Ray Müller dans Leni Riefenstahl, le pouvoir des images (Die Macht der Bilder: Leni Riefenstahl). Diffusé par la télévision allemande, distribué aux Etats-Unis, il reçoit un Emmy Award, est présenté au musée d’art moderne (MoMA) de New York, en Italie… L’artiste suscite cependant toujours l’opposition d’une partie du public.
Elle survit à un accident d’hélicoptère en 2000 au Soudan, et décède durant son sommeil, des suites d'un cancer.
« D’abord danseuse, elle est découverte dans les années 1920 par le précurseur du cinéma de montagne Arnold Fanck, qui la prend sous son aile ». Déterminée, Leni Riefenstahl suscite la rencontre avec Arnold Fanck et l'impressionne. Elle se sépare de son fiancé, un joueur de tennis. Avec Arnold Fanck, elle apprend la technique cinématographique, note dans un carnet les directives du réalisateur.
Arnold Fanck et Leni Riefenstahl « tourneront ensemble de nombreux films, comme La montagne sacrée (1926), L’enfer blanc du Piz Palü (1929) et Tempête sur le mont Blanc (1930) ». L'actrice a un "style expressif et théâtral". Et a tendance à surjouer.
En 1932, Leni Riefenstahl réalise et joue dans son premier film « La lumière bleue, légende alpestre des Dolomites » (Das blaue Licht). Pour résoudre un problème à la frontière italienne, elle bluffe dans une lettre adressée au Duce Mussolini. Piètre monteuse, elle doit accepter qu'Arnold Fanck en assure le montage. Le film est distingué par le Lion d’argent à la Mostra de Venise. Mais c'est un échec commercial. Après l’arrivée au pouvoir de Hitler en janvier 1933, les noms des collaborateurs juifs, dont le co-scénariste Béla Balázs et le producteur Harry Sokal, seront supprimés du générique.
Cinéaste expérimenté dans les "films de montagne", Arnold Fanck découvre l'iceberg. Il filme des "prises de vues spectaculaires comme l'a demandé son producteur" Carl Laemmle. Leni Riefenstahl noue des relations amoureuses avec plusieurs hommes en même temps. Et son réalisateur lui adresse des lettres d'amour, malgré sa fiancée. L'actrice endure courageusement, sans doublure, des épreuves physiques. Elle écoute les récits de "vagabonds de la montagne". Le rythme du tournage est accéléré car l'état de santé de l'actrice devient chancelant. Après le tournage, elle sera soignée pour une infection rénale.
Mai 1932 est aussi le mois de sa rencontre avec Hitler. Un « coup de foudre réciproque ».
En 1933, Fanck décline l'invitation de Goebbels d'adhérer au parti nazi. "Le début de la fin" de sa carrière. Même son entrée tardive, en 1940, au parti nazi ne relance pas sa carrière. Il est obligé de solliciter Leni Riefenstahl. Il devient bûcheron et meurt pauvre, dans l'oubli.
« Ce documentaire revient sur les conditions très difficiles du tournage, ainsi que sur les tournants totalement différents qu’ont pris les carrières de Leni Riefenstahl et d’Arnold Fanck après l’accession au pouvoir des nazis : alors que la première est devenue réalisatrice de films de propagande restés dans les annales (Le triomphe de la volonté, qui relate le congrès du parti nazi de 1934, et Les dieux du stade, sur les Jeux olympiques de 1936), le second a sombré dans l’oubli suite à sa collaboration avec le régime hitlérien ». Hans Ertl est le caméraman talentueux qui assure les images des plongeurs lors de ces Jeux.
Guerre
A l’époque, ces films de Leni Riefenstahl valent à « la douce amie du Führer » une tournée mondiale : Paris, en 1938 Hollywood où elle est reçue par Henry Ford à Detroit et est invitée par Walt Disney à découvrir Fantasia…
Le 12 septembre 1939, Leni Riefenstahl assiste à l’assassinat d’otages juifs à Końskie (Pologne). Puis réalise un film sur la parade de Hitler dans Varsovie conquise par les nazis.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, Leni Riefenstahl, enthousiasmée par l’entrée de l’armée allemande à Paris, poursuit sa carrière et réalise « Tiefland », dont l’intrigue dramatique se déroule dans un paysage de montagne. Elle y dirige des tziganes libérés temporairement de leur camp nazi de concentration. En 2002, centenaire, elle est poursuivie pour négation du génocide des tziganes et reconnaitra les souffrances des Sinta et Roma.
En 1944, elle épouse Peter Jacob, officier. Le couple divorce en 1946.
"Dénazifiée"
L’US Navy mute l’écrivain américain juif Budd Schulberg à l’OSS (Office of Strategic Services), agence de renseignement américaine. Collaborant à l’unité documentaire du réalisateur John Ford, Budd Schulberg reçoit l’ordre d’arrêter Leni Riefenstahl dans son chalet à Kitzbühel afin qu’elle identifie des criminels de guerre nazis dans les films saisis par les troupes Alliées peu après la guerre. Interrogée, Leni Riefenstahl nie avoir eu connaissance de la nature des camps d’internement et toute dimension politique à ses actes en alléguant être incomprise. Elle souligne sa fascination pour les Nazis, sa naïveté, son ignorance des crimes de guerre. De 1945 à 1948, elle est détenue dans différentes prisons en Allemagne.
Achevé en 1954, Tiefland sort sur les écrans allemands, mais le Festival de Cannes refuse de le programmer malgré le soutien du poète et réalisateur Jean Cocteau. Devant cet échec et les difficultés pour monter des films, Leni Riefenstahl s’oriente vers la photographie.
Si elle suscite l’admiration d’artistes, elle a perdu son statut et ses privilèges.
En 1968, elle se marie avec Horst Kettner, son assistant et cadet de quarante ans.
En 1972, elle est accréditée pour couvrir en tant que photographe les Jeux olympiques de Munich assombris par la prise d’otages d’athlètes israéliens.
Elle réalise un film sur le monde sous-marin et un livre sur les coraux.
1996. Ses Mémoires sont publiés. Un recueil de souvenirs édulcorés en réduisant sa responsabilité. Un best-seller traduit en neuf langues.
Les années 1990 s’avèrent plus clémente pour la réalisatrice célébrée par Ray Müller dans Leni Riefenstahl, le pouvoir des images (Die Macht der Bilder: Leni Riefenstahl). Diffusé par la télévision allemande, distribué aux Etats-Unis, il reçoit un Emmy Award, est présenté au musée d’art moderne (MoMA) de New York, en Italie… L’artiste suscite cependant toujours l’opposition d’une partie du public.
Elle survit à un accident d’hélicoptère en 2000 au Soudan, et décède durant son sommeil, des suites d'un cancer.
"Leni Riefenstahl - La fin d'un mythe"
Arte rediffusera le 8 novembre 2023 à 22 h 35 "Leni Riefenstahl - La fin d'un mythe" (Leni Riefenstahl – Das Ende eines Mythos), documentaire réalisé par Michael Kloft, auteur de « Un été en Allemagne nazie ».
"Quelle était l’implication de Leni Riefenstahl dans l’histoire du IIIe Reich ? Une nouvelle biographie jette une lumière crue sur la cinéaste fétiche d'Hitler."
"Les captivantes images en noir et blanc du "Triomphe de la volonté" et des" Dieux du stade", longs métrages de propagande commandés à Leni Riefenstahl par Adolf Hitler dans les années 1930, demeurent indissociables de la mémoire du IIIe Reich".
"Leur esthétique, glorifiant l’ordre militaire et la beauté du corps viril, reste un cas d’école pour évoquer le pouvoir des images dans une guerre idéologique. Morte en 2003 à l’âge de 101 ans, la réalisatrice a laissé un héritage paradoxal".
"Après la défaite allemande, elle échappe aux poursuites de la dénazification – faute de preuves d’implications concrètes pendant la guerre – mais restera durablement ostracisée par l’ensemble du milieu cinématographique".
"Se consacrant alors à la photographie ethnographique, elle n’aura de cesse jusqu’à la fin de sa vie de réécrire sa propre histoire en niant tout engagement personnel dans le nazisme, avec le soutien des tenants d’une dissociation entre art et idéologie. Qu’en était-il réellement ?"
Talentueux photographe, cameraman, monteur et réalisateur allemand, Willy Zielke (1902-1989) a réalisé La Bête d'acier. Leni Riefenstahl agit pour faire interdire ce film avant-gardiste. Mais elle recrute Willy Zielke pour réaliser le prologue du film Les dieux du stade, notamment la scène rappelant la Grèce antique. Willy Zielke a contribué à d'autres parties du film. Son nom disparait du générique du film, pour laisser apparaître Leni Riefenstahl comme seule réalisatrice de tout le film. Le sort de cet auteur s'avère tragique. Déprimé, il est interné dans un hôpital psychiatrique en 1937. Là, un diagnostic erroné - une prétendue schizophrénie - est indiqué dans son dossier médical. Et une opération visant à le stériliser est pratiquée sur lui. Durant son hospitalisation, promettant de payer ses frais médicaux, Leni Riefenstahl s'empare des photographies de Willy Zielke et s'en attribue le statut d'auteur. Elle les vend comme ses oeuvres et gagne une coquette somme. Elle recrute Willy Zielke pour réaliser des scènes, notamment la scène finale, du film antisémite Tiefland. Placé sous la tutelle de son beau-père, Willy Zielke, maltraité, réalise cette scène novatrice, selon Nina Gladitz, de la période après l'assassinat des Juifs : le méchant marquis représenterait symboliquement, selon elle, les Juifs.
"En avril 2002, dans un entretien au quotidien Frankfurter Rundschau (repris et traduit dans Courrier international du 22 août), la cinéaste avait affirmé avoir "revu après la fin de la guerre tous les Tsiganes qui ont participé à "Tiefland", en ajoutant que "rien n'était arrivé à aucun d'entre eux". Ce que l'association a qualifié d'"infâme mensonge. Nous avons comparé la liste avec celle des morts du camp d'Auschwitz. Il en ressort que plus de la moitié des Tsiganes utilisés comme travailleurs forcés sur le tournage y sont morts. Il est même possible que près de 90 % d'entre eux aient trouvé la mort dans les camps nazis", a précisé Iris Pinkepank, porte-parole de l'association". Leni Riefenstahl avait recruté ces Tsiganes dans leur camp d'internement pour qu'ils fassent de la figuration dans ce film. Elle avait longtemps tout nié.
"La sortie en Allemagne à l’automne 2020 de "Leni Riefenstahl – Karriere einer Täterin", une biographie de la documentariste Nina Gladitz, vient raviver la controverse".
"Fruit d’un travail de plusieurs décennies nourri de documents d’archives inexploités jusqu’à présent, cette publication contredit l’hypothèse de la bonne foi".
"Non contente d’être une propagandiste hors pair, la cinéaste apparaît froidement opportuniste et plus impliquée dans les crimes nazis qu’elle ne le prétendait."
"Leni Riefenstahl - La fin d'un mythe" de Michael Kloft
Allemagne, 2020, 53 min
Sur Arte les 18 novembre 2020 à 22 h 55, 8 novembre 2023 à 22 h 35, 16 novembre 2023 à 10 h 55, le 23 novembre 2023 à 15 h 30
Disponible du 22/10/2020 au 19/01/2021, 12/10/2023 au 09/01/2024
Visuels :
© NARA (National Archives USA)/Heinrich Hoffmann
© Dieter Hinrichs/Willy Zielke
© NARA (National Archives USA)/Heinrich Hoffmann
« Leni Riefenstahl et son mentor » par Annette Baumeister
Allemagne, 2017
Sur Arte le 10 juillet 2018 à 9 h 25
Visuels : © GBF, © GBF/Matthias Fanck/Getty Images, © GBF/F.W. Murnau Stiftung, © GBF/Matthias Fanck
Visuels : © GBF, © GBF/Matthias Fanck/Getty Images, © GBF/F.W. Murnau Stiftung, © GBF/Matthias Fanck
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Les citations sur les documentaires sont d'Arte. Cet article a été publié le 9 juillet 2018, puis le 12 novembre 2020.
Les citations sur les documentaires sont d'Arte. Cet article a été publié le 9 juillet 2018, puis le 12 novembre 2020.
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