« Quand Hollywood monte au front. La propagande pendant la 2ème guerre mondiale » par Peter Miller
« Quand Hollywood s’en allait en guerre (1939-1945) » par Jascha Hannover
« Quand Hollywood s’en allait en guerre (1939-1945) » par Jascha Hannover
« Entre 1933 et 1938, pas un film américain ne montre de nazis à l'écran. L'heure est au divertissement pour oublier le marasme économique ».
« Les grandes puissances connaissent pourtant déjà l'efficacité de la propagande sur grand écran, surtout aux États-Unis, où deux tiers de la population va chaque semaine au cinéma ».
« Les patrons d'Hollywood sont frileux, même si nombre d'entre eux sont juifs – donc bien placés pour mesurer la force de l'antisémitisme américain ».
« En 1939, sous l'impulsion" du président américain démocrate Franklin D. Roosevelt, "la donne change ».
L'opinion publique américaine va être sensibilisée au danger représenté par le nazisme, opposé aux valeurs américaines d'attachement aux libertés, à la dignité humaine...
Parmi les vecteurs de cette information de l'opinion publique : les cartoons, les bandes dessinées et les films, notamment les Actualités cinématographiques et Hollywood.
L'opinion publique américaine va être sensibilisée au danger représenté par le nazisme, opposé aux valeurs américaines d'attachement aux libertés, à la dignité humaine...
Parmi les vecteurs de cette information de l'opinion publique : les cartoons, les bandes dessinées et les films, notamment les Actualités cinématographiques et Hollywood.


« Et après Pearl Harbor, tout Hollywood ou presque participe à l'effort de guerre, en lien avec le service des armées. Clark Gable, Bette Davis et Rita Hayworth parcourent le pays pour réunir des fonds ».
Avec George Stevens et William Wyler, il fonde la société de production cinématographique Liberty Films. En 1948, la firme fait faillite.
Les années d'après-guerre seront difficiles pour le réalisateur : Frank Capra réalise en 1946 "It's a Wonderful Life" ("La vie est belle") avec James Stewart et Donna Reed. Mal reçu alors par le public et les critiques, ce film est régulièrement rediffusé pour la fête de Noël par des télévisions américaines et plébiscité par les téléspectateurs. Mais, soupçonné d'être communiste ou d'avoir collaboré avec des scénaristes communistes, il peine à réaliser ses projets et s'oriente vers d'autres collaborateurs pour l'écriture du scénario. Avec un succès mitigé et rare.
« John Ford, lui, s'envole vers le Pacifique pour y filmer la guerre en couleurs, dans La bataille de Midway ».

« Billy Wilder, qui a fui l'Allemagne en 1933, dirige un film sur la libération des camps qui sera montré au public allemand après la victoire des Alliés ». Il cherchera en vain des membres de sa famille demeurée à Vienne malgré ses efforts pour les convaincre de le rejoindre aux Etats-Unis et ayant péri dans la Shoah. Aux négationnistes, il répondait : "Où est ma mère ?" S'il juge justifié le combat contre les nazis, il ne comprend pas les bombardements détruisant des immeubles de villes allemandes.
« George Stevens, de son côté, capture les images terribles de la libération du camp de Dachau, qui seront projetées au procès de Nuremberg ». Des images qui le marqueront toute sa vie durant. Il n'oubliera jamais ce que des hommes ont infligé à d'autres êtres humains. En 1945, George Stevens réalise deux documentaires : "That Justice Be Done" et "Nazi Concentration Camps".
De sa filmographie émergent "A Place in the Sun" ("Une place au soleil") d'après "Une tragédie américaine" de Theodore Dreiser, avec Montgomery Clift, Elizabeth Taylor et Shelley Winters - six Oscars couronnent ce film -, "Shane" ("L'Homme des vallées perdues", western d'après le roman de Jack Schaefer, avec Alan Ladd, "Giant" ("Géant", 1956), adaptation du roman d'Edna Ferber, avec Elizabeth Taylor, Rock Hudson, et James Dean - un film contre le racisme -, et "The Diary of Anne Frank" ("Le Journal d'Anne Frank", 1959), d'après la pièce de théâtre de Frances Goodrich et Albert Hackett sur le destin d'une adolescente juive allemande cachée, dénoncée et déportée, avec Millie Perkins, Joseph Schildkraut et Shelley Winters - trois Oscars distinguent le film.


« Nourri de témoignages et d'impressionnants extraits des œuvres, ce film suit plusieurs des réalisateurs les plus influents de l'âge d'or hollywoodien dans leur participation à l'effort de guerre ».
« Un engagement qui dépassera bien souvent l'acte de propagande pour donner lieu à des chefs-d'œuvre, capter des témoignages de première importance, redéfinir le documentaire et bouleverser profondément la vie de ces hommes d'images ».
« Quand Hollywood s’en allait en guerre (1939-1945) » par Jascha Hannover
Allemagne, 2017
Sur Arte le 8 septembre 2019 à 22 h 35
Visuels :
William Wyler (2.v.l.) bei den US-Luftstreitkräften während der Dreharbeiten zu „The Memphis Belle“
© Public Domain
Frank Capra (re.) mit Cuttern
© Photofest
Anatole Litvak
© Getty Images
Frank Capra
© Photofest
Billy Wilder
© Photofest
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Les citations sont proviennent d'Arte.
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