Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

vendredi 23 octobre 2020

Le siècle du jazz


Evènement artistique majeur du XXe siècle et « musique hybride, le jazz a marqué la culture mondiale de ses sons et de ses rythmes ». Conçue par le philosophe et critique d’art Daniel Soutif, cette exposition a présenté en 2009, au musée du quai Branly, en distinguant dix sections chronologiques, les relations au XXe siècle entre le jazz et les arts graphiques. De « la peinture à la photographie, du cinéma à la littérature, sans oublier le graphisme ou la bande-dessinée, l’exposition montrait plus particulièrement le développement du jazz en Europe et en France dans les années 1930 et 1940 ». Les 22, 29 et 30 octobre 2020 ainsi que le 1er novembre 2020, Mezzo diffusera "Yaron Herman Everyday à Jazz à la Villetteréalisé par Lorenzo Giuseppe De Vecchi

1917 marque la « naissance » du jazz annoncé notamment par les gospels, cake-walk et ragtime. jazz est si en vogue dès l’après Première Guerre mondiale aux Etats-Unis que l’expression « Jazz Age », forgée par l’écrivain Francis Scott Fitzgerald, désigne ces « années folles ». Des années au cours desquelles s’illustre Paul Whiteman et émerge à Harlem une culture afro-américaine, majoritairement musicale. Le jazz inspire des artistes, afro-américains ou non.

Les Européens découvrent ces rythmes syncopés grâce à la venue de l’orchestre militaire de James Reese Europe, de spectacles de Harlem, notamment la Revue nègre dont une artiste, Joséphine Baker, est sublimée par le dessinateur Paul Colin.

Histoire a  diffusé De Harlem à Montmartre, documentaire d'Olivier Simonet, les 9 et 12 juillet 2014 "L'irruption du jazz dans le Paris des années folles, à l'abri de la ségrégation en vigueur aux États-Unis. Une épopée jubilatoire. Le jazz serait-il né en France ? Ce film retrace une partie de sa genèse à Paris, au lendemain de la Grande Guerre, autour des musiciens noirs américains, soldats engagés dans le conflit et restés en Europe. Dans la trépidante vie culturelle de la ville-lumière, leur art s'épanouit librement, à l'abri de la ségrégation raciale qui sévit outre-Atlantique. Pendant les deux décennies suivantes, ils créent une communauté socio-musicale d'expatriés dans le quartier de la Butte Montmartre. Certains, comme Josephine Baker et Sidney Bechet, y ont accédé à la célébrité, d'autres ont été oubliés, mais tous ont contribué à cette fascinante épopée du jazz, entre l'Amérique et la France. Inspiré du livre éponyme de l'historien William A. Shack, le film retrace leur histoire grâce à des documents d'archives, dont certains inédits, provenant des deux côtés de l'Atlantique, et à des témoignages".

"The Jazz Singer"
En 1927, le premier film sonore, parlant, américain est The Jazz Singer (Le chanteur de jazz), film d'Alan Crosland sur une musique de Louis Silvers. Le héros, Jakie Rabinowitz, est un chanteur américain Juif qui s'éloigne de la tradition incarnée par son père, chantre dans les synagogues, pour entamer une carrière à succès à Broadway... Adapté de The Day of Atonement, nouvelle (1922) devenue une pièce de théâtre de Samson Raphaelson, ce film a reçu un "Oscar d’honneur lors de la première cérémonie des Oscars en 1929".

Grands orchestres

Durant les années Swing (1930-1939), les grands orchestres de Duke Ellington, Count Basie, Benny Goodman, le clarinettiste Artie Shaw – avec Billie Holiday - ou Glenn Miller excellent, et séduisent Hollywood.

Ray Ventura et ses Collégiens, Mireille, Charles Trénet et d’autres contribuent à introduire le jazz en France. 

Enseignant communiste américain, Abel Meeropol (1903-1986), ou Lewis Allan, écrit en 1939, après avoir vu l'image d'un Noir lynché dans le sud des Etats-Unis, le poème Strange Fruit, publié dans la revue marxiste The New Masses. Il compose la musique de ce poème. La chanson devient populaire dans le milieu de la gauche américaine, et est créée par Billie Holiday en 1939, au Café Society. "Southern trees bear a strange fruit, blood on the leaves, blood on the root … strange fruit hanging on the poplar trees..." Billie Holiday a aussi interprété My Yiddishe Mamme.

Louis Armstrong
Surnommé Satchmo (satchel-mouth, bouche-sacoche) ou Pops, le trompettiste et chanteur Louis Armstrong (1901-1971) chante les gospels, blues et invente le scat, jazz qui substitue des onomatopées aux paroles et dont l'une des éminentes chanteuses est Ella Fitzgerald.

Né à La Nouvelle Orléans, élevé sans père au foyer, Louis Armstrong travaille enfant auprès d'une famille Juive pauvre d'origine lituanienne qui le considère comme un membre de la famille, le nourrit, lui donne affection et lui enseigne "comment vivre : la vraie vie et la détermination".

Ella Fitzgerald
Le 16 avril 2017, Arte diffusa Pure Love - The voice of Ella Fitzgeralddocumentaire de Katja DureggerLa "grande dame du jazz aurait eu 100 ans le 25 avril. Dotée de l'oreille absolue, d'une intonation parfaite et d'une impressionnante tessiture s'étendant sur trois octaves, elle se frotta avec la même aisance au be-bop et au scat improvisé. Retour en forme d’hommage sur la vie et la voix de l’immense Ella Fitzgerald".

"Née le 25 avril 1917 en Virginie, Ella Fitzgerald a marqué le monde du jazz d'une empreinte indélébile. Dotée de l'oreille absolue, d'une intonation parfaite et d'une impressionnante tessiture s'étendant sur trois octaves, elle commence sa carrière à 17 ans et devient en quelques années l’une des chanteuses de swing les plus réputées d'Amérique. Se frottant avec la même aisance au be-bop et au scat improvisé, elle entrera dans la légende comme la "First lady of jazz". Elle semblait un instrument parmi les instruments de l'orchestre de Chick Webb où elle a débuté. En 1955, Marilyn Monroe a soutenu Ella Fitzgerald, en butte au racisme.

"En s’appuyant sur de foisonnantes archives filmiques et photographiques, qui l'ont immortalisée sur les scènes du monde entier, en répétition ou en interview, ce documentaire rend un vibrant hommage à la reine du jazz, et à l'héritage qu'elle a laissé à la musique actuelle. On y croise des musiciens et des chanteurs profondément marqués par son œuvre, mais aussi des chercheurs en psychologie de la musique et en neurologie, qui explorent, sous un angle inattendu, la magie sans pareille de sa voix".

Eddie Rosner
"Trompettiste, compositeur et chef d’orchestre allemand d’origine polonaise", Eddie Rosner (1910-1976) est "quasiment inconnu en France, cet enfant prodige du jazz surnommé « l’Armstrong Blanc » par Louis Armstrong. lui-même devint, au terme d’une épopée poignante, le « tsar » du jazz en U.R.S.S. " Récompensé par un Emmy Award, Le Jazzman du Goulag (Ideale Audience International et France 3, 1999) de Pierre-Henry Salfati évoque, grâce à des documents d’archives inédits, la vie extraordinaire d’Eddie Rosner, trompettiste, compositeur et chef d’orchestre allemand d’origine polonaise. Inconnu en France, cet enfant prodige du jazz surnommé « l’Armstrong Blanc » par le maître en personne devint, au terme d’une épopée hors du commun, le tsar du jazz en Union soviétique. Persécuté par les Nazis en tant qu’artiste dégénéré, placé au rang de musicien d’Etat par Staline avant d’être banni et déporté au goulag, Rosner a connu la gloire et le déshonneur, le génie et la pauvreté. Cet homme à part a tout possédé et tout perdu... sauf son amour du jazz". 

Le 13 janvier 2016, à 20 h, la Mediathèque Alliance Baron Edmond de Rothschild de l'Alliance israélite universelle (AIU) a proposé, dans le cadre du Ciné-club animé par Samuel Blumenfeld, journaliste au Monde, la projection de Le Jazzman du goulag (1999), documentaire de Pierre-Henry Salfati récompensé par un Emmy Award. Cette projection a été suivie par une rencontre avec le réalisateur". Les 27 juillet, 1er, 6 et 10 août 201618 août à 10 h 10, 24 août à 9 h 45 et 30 août 2017 à 9 h 40Histoire diffusera Le Jazzman du Goulag de Pierre-Henry Salfati qui évoque, grâce à des documents d’archives inédits, la vie extraordinaire d’Eddie Rosner.

Jazz et arts
Durant la Seconde Guerre mondiale, le jazz participe à l’effort de guerre. A New York, le Boogie Woogie inspire Mondrian émigré. A Paris, les Zazous séduisent ou irritent. Matisse et Dubuffet peignent le jazz, et William H. Johnson s’intéresse à la danse Jitterbug.

Le graphiste Alex Steinweiss (1917-2011) dessine la première pochette de disque pour Columbia.

Charlie Parker, Dizzy Gillespie, bahaï depuis 1968 et qui s'est produit à deux reprises en Israël, Thelonious Monk, Miles Davis et d’autres lancent le Bebop (1945-1960).

Le jazz influence les peintres expressionnistes abstraits (Jackson Pollock).

Avec le microsillon, la pochette de disque (Record Cover) bénéficie de talentueux graphistes et photographes : Lee Friedlander, Herman Leonard.

Des artistes de jazz se produisent dans les salles de spectacle européennes ou collaborent  à des firmes discographiques en France. Formé auprès de Nadia Boulanger, Quincy Jones est recruté par le label Eddie Barclay.

Les cinéastes sont séduits par le jazz moderne, notamment Louis Malle qui choisit Miles Davis qui improvise la musique de son film Ascenseur pour l’échafaud (1957) avec Jeanne Moreau, en voyant les images de ce long métrage.

Si « le Bebop est noir et new-yorkais, le West Coast Jazz » s’épanouit à Hollywood.

Le Free Jazz d’Ornette Coleman (1960) signe l’avant-garde libertaire, parallèlement aux mouvements de revendication des Noirs.

Le jazzman américain Dave Brubeck est l'auteur notamment d'une Cantate juive (1969), oeuvre musicale commandée en 1968 par le rabbin Charles D. Mintz, directeur du Conseil de Pennsylvanie de l’Union des congrégations américaines hébraïques afin d'établir un pont entre Juifs et Noirs.

Quant au « jazz contemporain » (1980-2002), il s’articule autour de trois pôles : à New York un Bebop historicisé et une « tradition libertaire et avant-gardiste dans de petits clubs célébrant sa composante juive », ainsi que, dans le reste du monde, des « descendances ».


Jazz, "arme secrète"
 Arte diffusa le 20 mai 2018 à 22 h 50 "Le jazz : une arme secrète" (Geheimwaffe Jazz), par Hugo Berkeley (87 min.). 

"Retour sur un pan méconnu de la guerre froide, quand les États-Unis menaient bataille au moyen des grands noms du jazz". 

"En 1956, les États-Unis mettent au point une nouvelle arme inattendue contre l’Union soviétique : le jazz. Pour triompher dans la compétition tous azimuts instaurée par Eisenhower, il s’agit de conquérir les esprits par la musique". 

"En envoyant Louis Armstrong, Duke Ellington, Dizzy Gillespie ou Dave Brubeck – les "Jazz ambassadors" – se produire à l’étranger avec leurs groupes, où se mêlent musiciens blancs et noirs, le gouvernement américain entend redorer le blason du pays, face aux critiques soviétiques visant notamment la ségrégation raciale. Pourquoi des artistes noirs, toujours victimes de discrimination dans leur pays, acceptent-ils de véhiculer l’image mensongère d’une Amérique pionnière de la liberté, de l’égalité et de la tolérance ? Alors que le Mouvement des droits civiques prend de l’ampleur, les musiciens, tenus de prendre position, vont retourner cette mission en leur faveur, afin de donner une résonance à la lutte contre la ségrégation".

Addendum sur le Jazz israélien
La 27e édition du festival de jazz de la Mer Rouge à Eilat (Israël) a eu lieu du 18 au 21 août 2013.

Le 28 août 2013, le saxophoniste israélien Daniel Zamir, qui avait représenté Israël à Jazzahead! (25-28 avril 2013) à Brême (Allemagne), a donné un concert à l'université de Witwatersrand (Wits) en Afrique du Sud. Des membres d'un groupe BDS, dirigé par l'étudiant Muhammed Desai, ont manifesté devant la salle du spectacle contre cet artiste en apostrophant les spectateurs - "Vous avez le sang d'enfants palestiniens sur votre jersey", "Israël apartheid" -  chantant "Dubula e Juda” (“Tuez un Juif”), dérivé du chant "Dubula Ibhunu” (“Tuez les Boers”) datant de l'époque du régime de l'apartheid et déclaré en mars 2010 contraire à la constitution par la justice sud-africaine. Un jugement qui a indigné l'ANC (Congrès national africain).  Le 13 mars 2013, lors de la "Semaine de l'apartheid d'Israël" dans cette université,  le pianiste israélien Yossi Reshef a été contraint d'interrompre son concert en raison d'individus pro-BDS surgissant sur la scène, et soufflant dans leurs vuvuzelas, après avoir chanté "Dubula Ibhunu” devant le lieu du spectacle.

Gilad Hekselman Trio a donné des concerts au Duc de Lombards (12-14 décembre 2013) au Duc des Lombards, et, avec trois formations de jazz israélien : Shai Maestro Trio, Eli Degibri Quartet, et Omer Klein (solo) -, à "You & the Night & the Music", le 16 décembre 2013 à 20 h à l'Olympia, à Paris. Eli Degibri a donné des concerts à Paris (20-23 décembre 2013) au Duc des Lombards, à Paris.

Née en Israël dans une famille pieuse d'origine éthiopienne, Ester Rada associe les rythmes du jazz à la musique soul, reggae, funck et groove. Auréolée du succès de Life Happens, elle s'est produite au Jamel Comedy Club le 10 mars 2014, à 20 h, à l'Embarcadère d'Aubervilliers  dans le cadre du festival Banlieues bleues le 15 mars 2014 à 20 h.

Le contrebassiste Omer Avital s'est produit au Café de la danse le 28 avril 2014. Après avoir étudié en Israël et à New York, il suit un parcours atypique et varié : il a accompagné les plus grands - Wynton Marsalis, Brad Mehldau et Kenny Garrett - et présente des "compositions aux mille influences et nuances, avec la crème de la scène jazz israélienne et new yorkaise". Son album New Song est sorti le 6 mars 2014 chez Plus Loin Music/Abeille Musique.

Le Yaron Heman Quartet s'est produit dans le cadre du festival Tempo Jazz de Vincennes, le 18 mai 2014, à l’Auditorium Jean-Pierre Miquel à Cœur de ville, et Omer Avital Quartet les 21, 22 et 23 mai 2014 au Duc des Lombards.

Les 22, 29 et 30 octobre 2020 ainsi que le 1er novembre 2020, Mezzo diffusera "Yaron Herman Everyday 
à Jazz à la Villette" réalisé par Lorenzo Giuseppe De Vecchi. "La première ligne de sa discographie, c'était un duo avec le batteur Sylvain Ghio, Takes 2 to Know 1. Douze ans plus tard, Yaron Herman réitère l'expérience mais avec son complice Ziv Ravitz pour son septième album - le premier pour le label Blue Note. Entre-temps, le pianiste israélien a fait du chemin : récompensé par une Victoire de la Musique en 2008, le garçon a multiplié les expériences sonores avec une inlassable gourmandise. Adepte de l'art du grand écart, cet ancien basketteur aime passer de Gabriel Fauré à Britney Spears, du duo avec Michel Portal au quintet avec la trompette d'Avishai Cohen, de l'improvisation la plus sinueuse à la pop la plus colorée. Conséquence : ses concerts ressemblent à des films pleins de rebondissements."

"C’est aux côtés d’Herbie Hancock qu’Eli Degibri, à coup sûr l’un des grands saxophonistes de demain, se produit dès l’âge de 18 ans. On le retrouve plus tard aux côtés de Ron Carter, Al Foster, Brad Mehldau… Aujourd’hui, il est retourné vivre au pays, en Israël, et y travailler notamment avec Ofri Nehemya et Gadi Lehavi dont la jeunesse, confrontée à l’expérience et la maturité de Barak Mori, lui a permis de composer en « prenant de nouvelles directions » et de « réinventer un univers musical ». Saxophoniste, Eli Degibri se produira dans Jazz sur son 31 en quartet avec Gadi Lehavi, pianiste, Barak Mori, à la basse et Ofri Nehemya, à la batterie, le 25 octobre 2014 à 22 h au Club New York/Automne Club à Toulouse. Il y interprétera des airs de son dernier CD Twelve (Plus Loin Music). "« Quand je quittais Tel Aviv pour Boston il y a 17 ans, je nourrissais l’espoir de revenir tôt ou tard à la maison afin de partager Ma musique avec Mes amis. C’est désormais chose faite avec cet album intitulé Twelve, enregistré aux côtés de Gadi Lehavi au piano (16 ans), Ofri Nehemya (18 ans) à la batterie, ainsi que mon meilleur ami à la contrebasse, Barak Mori. L’insouciance de Gadi et Ofri m’a incité à réinventer un univers musical, à prendre de nouvelles directions et de nombreux risques aux côtés de Barak. La jeunesse de Gadi et Ofri, associée à la maturité et à l’expérience de Barak et moi-même, est rapidement devenue le catalyseur de ce groupe à travers mes compositions. Sans âge, la musique traverse le temps et, à ce titre, j’ai le sentiment d’être resté un enfant », a déclaré Eli Degibri.

"Né le 20 avril 1970 à Kibbutz Kabri, en Israël, Avishaï Cohen est un contrebassiste, chanteur et compositeur israélien. Après avoir commencé le piano à l’âge de 9 ans, c’est la musique et l’intensité du bassiste Jaco Pastorius qui changea la direction musicale de Cohen, ce dernier décidant finalement d’étudier la contrebasse avec Michael Klinghoffer pendant deux ans. Il part ensuite à New York, où il se met en contact avec de nombreux musiciens de jazz. Il s’inscrit au Mannes College The New School for Music et s’intègre à plusieurs groupes de musique . Il est finalement repéré par le pianiste Danilo Pérez et, peu après, par le pianiste Chick Corea, qui lui offre un contrat d’enregistrement. Cohen forme avec Corea le sextet Origin en 1996, y restant pendant 7 ans avant de le quitter en 2003 afin de créer son propre label, Razdaz Records, ainsi que son propre groupe, le Avishai Cohen Trio (composé de Cohen, Mark Guiliana à la batterie et Shai Maestro au piano). Le premier album du nouveau label de Cohen, Lyla, est un mélange de musique jazz, rock, pop, latin, et même funk".


"Inspirée de ses origines et de cultures variées, la musique de Cohen est une synthèse de musiques du Moyen-Orient, de l’Europe de l’ Est  et même d’idiomes musicaux afro-américains. Cohen a travaillé avec de nombreux musiciens de genres différents, tels que Bobby McFerrin, Herbie Hancock, Kurt Rosenwinkel, Alicia Keys et même avec les orchestres philarmoniques de Londres et d’Israël. Il a aussi produit plusieurs albums. L’album Duende (2012), est une collaboration avec le jeune pianiste Nitai Hershkovits, découvert par Cohen pendant un séjour à Tel Aviv. Un album favorisant un style « chamber classical jazz folk », l’album Duende s’éloigne du style contemporain de Cohen afin de retrouver une voix épurée et sereine" (Biographie de la documentation de Radio France, avril 2013). Le 14 avril 2015, Avishaï Cohen trio - Avishaï Cohen (contrebasse), Nitai Hershkovits (piano), Daniel Dror (batterie) - s'est produit au Plan (Ris-Orangis), et le cinéma Le Balzac diffusera Le Chanteur de jazz, dans le cadre de  Du Shtetl à Broadway.

Elu révélation par le magazine Downbeat en 2012, on a pu entendre le saxophoniste Avishai Cohen au sein du prestigieux « SF Jazz Collective » ou encore à la tête du sextet « the 3 Cohens ». Au Duc des Lombards, Avishai Cohen a présenté, dans le cadre du Trumpet Master, les 11 et 12 décembre 2014 "les compositions aux mille couleurs de son dernier album “Triveni - Dark Nights”… Un trio désormais incontournable" et composé de Avishai Cohen (trompette), Yoni Zelnik (basse) et Nasheet Waits (batterie).


Le 14 avril 2015, Avishaï Cohen trio - Avishai Cohen (Contrebasse, chant), Nitai Hershkovits (Piano), Daniel Dor (Batterie) - se produira au Plan (Ris-Orangis), avec en première partie Hybrid. "Contrebassiste adulé et compositeur hors pair, Avishai Cohen signe son grand retour à sa formation fétiche: le trio acoustique. Avec From Darkness, Avishai Cohen revient donc au cœur même de ce qui articule son langage et sa pratique de musicien. Mais comme toujours avec lui, ce qui semble relever d’un retour aux fondamentaux porte surtout la promesse d’un départ: si le compositeur et contrebassiste israélien ressaisit le bagage de l’expérience, c’est pour mieux prendre le large et partir à la conquête de terres vierges".

Les 26, 27 et 28 novembre 2015Gilad Hekselman s'est produit au Duc des Lombards. "En quelques années, le guitariste Gilad Hekselman s’est imposé comme un incontournable du jazz made in New York d’aujourd’hui. En Trio il présente le répertoire de son nouvel album « Homes » paru chez Jazz Village. The guitarist Gilad Hekselman is a major figure of the made in New york Jazz. He presents his new album in Trio "Homes". 

Les 24 et 25 mai 2016 à 19 h 30 et 21 h 30, le Shai Maestro TrioZiv Ravitz (Batterie), Jorge Roeder (Contrebasse), Shai Maestro (Piano) - s'est produit au Duc des Lombards. " Soudé par 3 années de tournées intenses dans le monde entier, Shai Maestro Trio montre une complicité rare sur scène, nourrie par des mélodies profondes et des rythmiques d’une richesse incroyable qui ont permis au Maestro d’imposer son style! Un trio envoûtant sur disque, magique sur scène". 

"Natif d’un village près de Tel-Aviv, Shai Maestro fait ses armes pendant cinq ans auprès du contrebassiste Avishai Cohen avant d’entamer une carrière de leader. A la tête de son trio composé du contrebassiste péruvien Jorge Roeder et du batteur Ziv Ravitz, surdoué de la polyrythmie, le pianiste a déjà confirmé par deux premiers albums ses talents d’interprète et de compositeur. Si l’on y retrouve le lyrisme et les envolées mélodiques de l’œuvre de son maître époque Gently Disturbed, Shai Maestro s’en distingue notamment par son dynamisme. Avec le répertoire de son dernier album « Untold Stories », il confirme sa virtuosité sans pour autant en faire étalage. Envoutant en album, magique en live, ne manquez pas ce concert exceptionnel ! After a five-year stint recording and touring with bass player Avishai Cohen, pianist Shai Maestro created his acclaimed trio with Peruvian bassist Jorge Roeder and Israeli drummer Ziv Ravitz. After two very well received albums, the trio comes back with "Untold Stories", released in June, that truly displays their poetry and brotherhood in music".

"Yaron Herman Everyday 
à Jazz à la Villette" par Lorenzo Giuseppe De Vecchi
France, 1 h 07
Sur Mezzo les 22 octobre 2020 à 23 h 30, 29 octobre 2020 à 06 h 15, 30 octobre 2020 à 08 h 30 et 1er novembre 2020 à 15 h

 "Le jazz : une arme secrète", par Hugo Berkeley  
Etats-Unis, 2017, 87 min
Visuels
Louis Armstrong (Mi.) 1956 auf der Bühne in Accra, damals Goldküste, vor geschätzten 100.000 Menschen
© Louis Armstrong House Museum
Dizzy Gillespie (re.) versucht sich an einem traditionellen Rabab Instrument in Pakistan.
© Malcolm Poindexter III

Daniel Soutif, Le Siècle du jazz : Art, cinéma, musique et photographie de Picasso à Basquiat. Flammarion, 2009. 446 apges. ISBN-13: 978-2081224247

Visuels
 L'ouïe absolue, intonation parfaite, étendue de voix de trois octaves - la voix d'Ella Fitzgerald est inégalée jusqu'à aujourd'hui
© SWR/William P. Gottlieb

Cet article a été publié par L'Arche en une version plus concise. Il a été publié sur ce blog le :
- 3 juin 2012 à l’approche du Festival 100% Tel Aviv Jazz à Paris (5-7 juin 2012) ;
- 9 décembre 2012 à la mémoire du jazzman américain Dave Brubeck décédé le 5 décembre 2012 ;
- 13 janvier 2013 à l'approche du cycle That's Jazz ! sur la chaîne Histoire, les 14 et 15 janvier 2013 ;
- 30 avril 2013 pour la 2e Journée internationale du jazz ;
- 21 mai 2013 à l'approche de Eddie Rosner, jazzman au Goulag, documentaire de Pierre-Henry Salfati, le 23 mai 2013, à 20 h 30, au Centre d'art et de Culture ;
- 7 juillet 2013 pour l'anniversaire du décès de Louis Armstrong, le 6 juillet 2013 ;
- 19 août 2013 pendant la 27e édition du festival de jazz de la Mer Rouge à Eilat (18-21 août 2013) ;
- 4 septembre et 11 décembre 2013, 10 mars et 28 avril 2014 avant la journée internationale de jazz ayant lieu le 30 avril 2014 ;
- 18 mai, 9 juillet, 24 octobre et 11 décembre 2014 ;
- 12 avril 2015. Le 12 avril 2015, à 22 h 40, Arte diffusa Billie Holiday. Un supplément d'âme, documentaire de Katja Duregger ;
- 24 novembre 2015, 12 janvier, 24 mai et 27 juillet 2016 - diffusion par Histoire du documentaire sur Eddie Rosner les 27 juillet, 1er, 6 et 10 août 2016 ;
- 7 décembre 2016, 16 avril et 19 août 2017. Le 6 décembre 2016, Histoire diffusa Le Jazzman du Goulag (1999) de Pierre-Henry Salfati qui évoque, grâce à des documents d’archives inédits, la vie extraordinaire d’Eddie Rosner ;
- 18 mai 2018.

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