
« La révolution du 78 tours » par Dagmar Brendecke
Martial Solal, pîaniste de jazz
« Je veux
encore jouer de nouvelles phrases, car j'aime me surprendre », déclare
Martial Solal dans « Solal – Jazz never ends », documentaire (2008) de Michel Follin.

Assis près de
son piano, dans sa demeure de Chatou, interrogé par le contrebassiste François
Moutin, il égrène ses souvenirs de 60 ans de carrière marqués par
l’enregistrement de 50 disques. Décrit son enfance en Algérie, l’Occupation,
les persécutions antisémites, ses débuts dans les mess des soldats américains.
Evoque son départ pour Paris dans les années 1950. Joue sous le nom de Jo
Jaguar. Fréquente les caves de Saint-Germain-des-Prés où se rend « tout ce
que le monde du jazz pouvait contenir en Europe ». Rencontre Roy Haynes,
Lucky Thompson, et Django Reinhardt avec qui il enregistre ses premiers albums.

À bout de souffle de Jean-Luc Godard, Le procès d'Orson Welles, Le testament d'Orphée de Jean Cocteau, Léon Morin prêtre de Jean-Pierre Melville…
Des films divers dont la musique est signée par Martial Solal.
Archives,
entretiens et extraits de concerts illustrent ce beau portrait d’un musicien
distingué par de nombreux prix.
« Solal – Jazz never ends » par Michel
Follin
France, 2008, 90 minutes
Sur Arte le 19 septembre 2011 à 10 h
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Cet article a été publié le 19 septembre 2011.
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