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mercredi 4 octobre 2023

L'ARN

« Révélée au public par la pandémie de Covid-19, la molécule d’ARN messager est devenue en soixante ans un sujet d'intérêt majeur » notamment lors de l'obligation de se faire inoculer un "vaccin" controversé. Arte diffusera le 7 octobre 2023 à 22 h 20 « Les aventuriers de l'ARN messager. Coulisses d'une révolution scientifique », documentaire partial de Raphaël Hitier.

Une problématique Fondation Casip-Cojasor 
L’affaire Krief, exemple d’antisémitisme d’Etat (version courte)

  L'acide ribonucléique ou ARN (RNA, ribonucleic acid) est un acide nucléique présent dans la quasi-totalité des êtres vivants, et dans des virus. Proche chimiquement de l'ADN (acide désoxyribonucléique) - le génome est constitué d'ADN -, l'ARN est moins stable. 

Les cellules recourent à l'ARN comme une molécule intermédiaire des gènes pour synthétiser les protéines dont elles ont besoin. 

Durant la pandémie de coronavirus, des autorités politiques, médicales et scientifiques, relayées par des journalistes, ont loué les "vaccins à ARNm" comme La solution médicale, définitive, unique. Or, il ne s'agissait pas d'un vaccin : il n'empêchait pas d'être contaminé ou de contaminer autrui, et ne protégeait pas contre les formes graves du COVID-19. Et ses effets secondaires ont été minorés, insuffisamment recensés : aménorrhée, fausses couches, myocardites, AVC, etc.

Le 2 octobre 2023, le Prix Nobel de médecine a été attribué à deux chercheurs, la biochimiste hongroise Katalin Kariko et le médecin américain Drew Weissman, pour leurs travaux sur l'ARN messager, et ont "su développer les étapes décisives qui ont mené au vaccin contre le coronavirus il y a trois ans".

"Les apprentis sorciers"
En mars 2023, Albin Michel a publié  "Les Apprentis sorciers" d'Alexandra Henrion Caude, généticienne, avec la collaboration d'Ambre Bartok. "Lauréate du prestigieux Prix Eisenhower Fellowship aux États-Unis en 2013, Alexandra Henrion Caude a dirigé plusieurs équipes de recherche en génétique à l’hôpital Trousseau, puis à Necker en tant que directrice de recherche de l'Inserm. Elle a découvert l’implication de l’ARN dans différentes maladies génétiques de l’enfant et a révélé l'existence des ARN MitomiR, qui servent aux régulations fondamentales de la cellule."

"Nous savions que contrairement à ce qui était dit, toutes les tentatives précédentes de développement d’une thérapie à base d’ARN messager s’étaient soldées par des échecs. Pendant vingt ans – alors que normalement on met environ dix ans à développer un vaccin –, les chercheurs ont essayé de développer différents « vaccins » à base d’ARN messager, pour soigner notamment des cancers, mais aucun d’entre eux n’avait dépassé le stade de la phase 2, celle qui évalue l’efficacité d’un vaccin. À cela, il faut ajouter que face aux coronavirus, que ce soit dans le domaine médical ou vétérinaire, les recherches, là non plus, n’étaient pas concluantes. Aucun vaccin anti-coronavirus n’avait jamais pu être mis sur le marché à cause du risque que les anticorps, au lieu de neutraliser le virus, soient facilitants. C’est pourquoi je regarde avec une terrible appréhension trois vaccins : les vaccins anti-coronavirus, les vaccins anti-bronchiolite et les vaccins anti-dengue (fièvre tropicale)", a expliqué Alexandra Henrion Caude (Aleteia, 16 mai 2023).

Et Alexandra Henrion Caude de préciser : "La vaccination pouvait être un sujet d’étude, de recherche, mais en aucun cas une solution de santé publique, compte tenu de ce que nous savions sur les vaccinations anti-coronavirus et sur les thérapies à base d’ARN messager. Le vaccin ARN messager anti-coronavirus est, il faut bien le dire, une injection d’information génétique dans le corps. Avec les multiples inconnues qu’elle comporte. La solution vaccinale dans ce cas, ce n’était même pas jouer aux apprentis sorciers ! C’était faire jouer les gens aux apprentis sorciers sur eux-mêmes... Nous avons vécu un véritable chantage à la vaccination. En outre, il n’y a pas eu de liberté de consentement puisque durant toute cette phase expérimentale du vaccin qu’est la phase 3, l’information était inexistante. Même le pharmacien n’avait pas d’information autre que le numéro de lot des vaccins, il n’avait pas non plus accès à la liste des effets indésirables notamment. Cette phase 3 vient tout juste de s’achever. Au moment même où on lève l’obligation vaccinale… Alors, peut-on parler de liberté ?... 

"À proprement parler, il ne s’agit pas d’un vaccin mais d’une injection d’information génétique, qui modifie nos cellules en leur imposant l’instruction de produire une protéine toxique qui lui est étrangère, la protéine Spike, et ce, dans l’attente que le corps produise des anticorps... Il est urgent de faire des contrôles, et pas uniquement sur les victimes. Il faudrait doser la protéine Spike dans le sang des jeunes, surveiller leur cœur, agir de manière préventive et dissiper le stress. Des études montrent aujourd’hui des cas de réactivation de zona, de sclérose en plaque et de cancers… Autant de situations qu’on n’a pas pu anticiper puisqu’aucune étude de cancérotoxicité, ni de génotoxicité n’ont été menées. Il serait bon également d’observer le délai de dégradation du produit dans le corps. Il est invraisemblable que nos sociétés, qui mettent des contrôles à tous les niveaux – jusqu’au pot d’échappement des voitures ! – tolèrent cette absence de contrôle... [L'ARN messager ne se dégrade pas tout de suite.] On l’a vu dans le cerveau ou dans les ovaires", a conclu Alexandra Henrion Caude.

« Les aventuriers de l'ARN messager »
Arte diffusera le 7 octobre 2023 à 22 h 20 « Les aventuriers de l'ARN messager. Coulisses d'une révolution scientifique », documentaire partial de Raphaël Hitier.

« Révélé au public par la pandémie de Covid-19, l’ARN messager a été découvert soixante ans plus tôt. Au travers du parcours semé d’embûches de ses figures pionnières, ce documentaire raconte l’épopée fantastique de cette révolution médicale. »

« Si la molécule d’ARN messager a permis, dans une sidérante course contre la montre, la mise au point en moins d’un an de vaccins contre le Covid-19, sa découverte et sa compréhension auront pris près soixante ans. »

« En 1965, les Français François Jacob, Jacques Monod et André Lwoff remportent le Nobel de médecine pour avoir identifié le processus par lequel l'ARN messager, fabriqué à partir de l’ADN, dirige la production de toutes les protéines dans les cellules. »

« Un processus auquel sont soumis tous les êtres vivants, qui permet notamment aux cellules du foie de fournir de l’insuline ou à celles de la peau de produire les cheveux. »

« Mais dans les années 1980, alors qu’à l’aube de la révolution des thérapies géniques l’argent afflue vers les laboratoires pour lutter contre le sida, le roi ADN concentre tous les moyens et l’attention aux dépens de l’ARN messager. »

« Avec opiniâtreté, des scientifiques audacieux vont pourtant s’y consacrer dans l’ombre. Le biologiste américain Robert Malone sera le premier à croire à ses vertus médicales : il parvient à montrer que l’ARN peut atteindre l’intérieur des cellules de l’organisme, ouvrant la voie à des pistes thérapeutiques. »

« Du chercheur Frédéric Martinon au duo devenu célèbre Katalin Kariko-Drew Weissman – qui réussit à rendre l’injection d’ARN messager inoffensive –, et de Stéphane Bancel, patron téméraire de Moderna, à Ugur Sahin, oncologue germano-turc et fondateur visionnaire de BioNTech, les pionniers de cette extraordinaire aventure racontent leurs parcours semés d’embûches. »

« Car, en toile de fond, les grands laboratoires d’une industrie pharmaceutique en quête de profits immédiats ont, à maintes reprises, tourné le dos à cette technique qui rapportera des milliards en 2021. » 

« Entre échecs et succès ignorés avant la gloire planétaire lors de la pandémie – 15 milliards de doses de vaccins à ARN messager injectées et 20 millions de vies sauvées, selon les agences de santé –, Raphaël Hitier (Génération écrans : génération malade ?, Climat : mon cerveau fait l'autruche) et Fabrice Delaye (La révolution de l’ARN messager, Odile Jacob, 2021) livrent un récit épique de cette avancée médicale majeure, qui a débuté dans la plus grande discrétion. »

« Nourri d’éclairantes animations, le film en retrace les étapes clés, des start-up à Big Pharma, et évoque les multiples perspectives de thérapies ciblées que cette technologie offre pour lutter contre le cancer, les maladies infectieuses, Alzheimer ou le diabète. »

« Au travers du témoignage de ces figures scientifiques, une histoire de rêves, d’expériences, de doutes et de hasards, qui souligne la nécessité de doter la recherche fondamentale des moyens d’innover. » 

« L’ARN messager nous sauvera-t-il du cancer ? »
« Que serions-nous sans le mucus ? Allons-nous tous vivre sur l’eau ? Quel est le poids du vivant ? Pour le savoir, rendez-vous dans la nouvelle série documentaire scientifique d’ARTE, « 42 - La réponse à presque tout ». Clin d’œil au Guide du voyageur galactique de Douglas Adams dans lequel le nombre 42 apporte la réponse ultime, elle décortique des questions existentielles, et a réponse à tout... ou presque.

Arte diffuse sur son site Internet, dans le cadre de « 42 - La réponse à presque tout », « L’ARN messager nous sauvera-t-il du cancer ? » de Gunnar Mergner.

« L’arme la plus puissance contre la pandémie de Covid-19 nous a été offerte par une molécule peu connue : l’ARN messager. »

« Cela fait pourtant 20 ans qu’elle occupe les chercheurs. »

« Ces pionniers avaient pour but initial de mettre au point un vaccin contre le cancer. »
 
« Après le succès des vaccins à ARNm contre le nouveau coronavirus, allons-nous réussir à terrasser ce vieil ennemi de l’humanité ? »


« Défricheurs de l’immense champ médical de l’ARN messager, ils ont dû lutter dans l’ombre pour poursuivre leurs recherches. Portraits de celles et ceux qui ont contribué à la mise au point en un temps record du vaccin contre le Covid-19. Par Maria Angelo. »

Robert Malone, l'oublié
« Dans les années 1980, alors que les laboratoires ne jurent que par l’ADN, ce jeune biologiste américain parie sur l’ARN. Identifiée par trois chercheurs français deux décennies plus tôt, cette structure moléculaire commande l’activité des protéines. Malone (photo) prouve que si l’on parvient à introduire des brins d’ARN au cœur des cellules humaines, celles-ci peuvent produire des protéines d’intérêt thérapeutique. La société Merck dépose un brevet sur ce procédé, à l’origine des vaccins ARN, mais continue de miser sur l’ADN. Faute de financements et dépossédé de sa découverte, le biologiste abandonne ses recherches. "Je suis le grand oublié de cette aventure à laquelle j’ai consacré tant d’efforts", déplore celui qui, rancunier, dénigrera quarante ans plus tard l’efficacité des vaccins.   » 

Katalin Kariko, l'opiniâtre 
« Cette brillante biochimiste débute ses recherches sur l’ARN en Hongrie, où elle est née, à la même époque que Robert Malone. Mais son laboratoire est sacrifié pour raisons économiques. À 30 ans, elle s’exile aux États-Unis avec sa fille et un ours en peluche, dans lequel elle a caché 1 000 dollars pour commencer une seconde carrière. Après un parcours rempli d’obstacles financiers, professionnels et personnels, elle fait équipe avec le médecin-chercheur Drew Weissman, qui travaille sur le sida. Le duo mènera l’aventure de l’ARN aux portes des essais de vaccination chez l’homme.  Tous deux viennent de recevoir le prix Nobel de médecine. » 

Ugur Sahin, l'idéaliste 
« Il fonde BioNTech en 2008 en Allemagne. Cet oncologue et immunologiste rêve alors d’utiliser l’ARN dans les traitements contre le cancer. Connaissant les travaux et l’enthousiasme de Katalin Kariko, il la persuade de le rejoindre en 2013, convaincu qu’ensemble ils emmèneront l’ARN jusqu’aux essais cliniques. Quand, au printemps 2020, Donald Trump annonce son plan pour soutenir la mise au point d’un vaccin contre le Covid, Ugur Sahin décide de s’allier à Pfizer. Quelques mois plus tard, les premiers patients sont vaccinés. » 

Stéphane Bancel, le stratège 
« Ce Marseillais d’origine, formé à la chimie et au marketing, prend en 2011 aux États-Unis la direction de Moderna, microstart-up qu’il positionne exclusivement sur l’ARN. Ce visionnaire, devenu milliardaire, pressent le potentiel d’un processus industriel qui permettra de fabriquer vaccins et médicaments dans une même usine, avec les mêmes matières premières. Premier pari gagné : en janvier 2020, Pfizer puis Moderna annoncent l’efficacité d’un vaccin ARN contre le Covid-19. »


France, 2023, 1 h 28mn
Coproduction : ARTE France, Découpages 
Auteurs : Fabrice Delaye et Raphaël Hitier
Sur Arte le 7 octobre 2023 à 22 h 20
Disponible du 30/09/2023 au 05/12/2023

Allemagne, 2021, 24 min
Disponible du 02/02/2022 au 03/02/2025

Disponible du 16/09/2023 au 16/08/2030

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