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mercredi 18 novembre 2020

Alma Rosé (1906-1944)

Alma Rosé (1906-1944) était une violoniste et chef d'orchestre autrichienne née dans une famille juive d'artistes. Au camp nazi d'Auschwitz-Birkenau, elle a dirigé le Mädchenorcheste, l’orchestre de jeunes déportées, souvent amateures, qui joue lors du départ et du retour du travail des déportées, pour les SS, lors de visites de certains responsables, etc. Le 19 novembre 2020, dans le cadre du "Mois du film documentaire", du 75e anniversaire de la libération des camps nazis et de «Témoignages à l'écran « Voir les yeux de ceux qui ont vu » - EN LIGNE », le Mémorial de la Shoah diffusera "La Chaconne d’Auschwitz" (Bach in Auschwitz), documentaire de Michel Daëron.


Alma Rosé naît à Vienne (Autriche), en 1906, dans une famille Juive assimilée de musiciens : son oncle maternel est le compositeur et chef d'orchestre  Gustav Mahler (1860-1911), son père Arnold Rosenblum (1863-1946), concertmaster (premier violon) réputé pendant 57 ans de l’orchestre philharmonique de Vienne, et sa marraine Alma Mahler-Werfel.

Son père a changé son nom patronymique en Rosé en 1882 et créé le quatuor Rosé (Rose Quartet) qui a joui d’une renommée internationale.

A Noël 1921, Erich Wolfgang Korngold dédie à cette adolescente de 15 ans ses « chants d’adieu ».

Ayant débuté comme violoniste en 1926 en interprétant Bach avec son père – elle joue avec un violon du luthier Giovanni Battista Guadagnini (1757) -, Alma Rosé fonde en 1932 l’orchestre élégant Die Wiener Walzermaedeln (« Jeunes valseuses viennoises »), qu’elle dirige et qui se produit dans de nombreuses villes en Europe, malgré la crise économique, mais en étant progressivement pénalisé par les lois nazies antisémites. Cet orchestre cesse son activité en 1938.

Baptisée protestante, Alma Rosé se convertit au catholicisme quand elle épouse en 1930 le talentueux violoniste tchèque Váša Příhoda (1900-1960), dont elle divorce en 1935.

Après l’arrivée au pouvoir d’Hitler en janvier 1933, le frère, Alfred, et la belle-sœur, Maria, d’Alma Rosé fuient aux Etats-Unis.

De 1934 à 1938, Alma Rosé organise des concerts de solidarité contre les Nazis.

Après l’Anschluss – annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie dirigée par Hitler le 12 mars 1938 -, après la mort de sa mère Justine, Alma Rosé se réfugie avec son père en Grande-Bretagne. Elle se trouve aux Pays-Bas, où elle donne des récitals comme soliste, lors de l’invasion allemande, et se rend alors en France.

En 1941, elle tente vainement d'obtenir un visa pour les Etats-Unis ou Cuba.

Dénoncée, elle est interpellée par la Gestapo en décembre 1942 à Dijon, alors qu’elle prévoit de fuir vers la Suisse.

Auschwitz
Internée au camp de Drancy, elle est déportée en juillet 1943 au camp d’Auschwitz.


Là, Alma Rosé est d’abord envoyée au bloc des expérimentations « médicales » de Josef Mengele.

Comme elle avait été enregistrée dans les registres du camp sous le nom de son second mari hollandais non-Juif, les dirigeants nazis ne se rendent compte de la présence d’une telle artiste que lors de leur recherche d’une violoniste pour l’anniversaire d’une personnalité.

La virtuosité d'Alma Rosé impressionne tant les gardes du camp qu’elle est transférée à Birkenau, et en août 1943, désignée directrice du Mädchenorcheste, l’orchestre de jeunes déportées, souvent amateures, qui joue lors du départ et du retour du travail des déportées, pour les SS, lors de visites de certains responsables, etc.

Placée sous l’autorité de la commandante Maria Mandel, Alma Rosé obtient une baraque spéciale pour l’orchestre, avec une salle de répétition et un sol en bois pour protéger les instruments du froid et de l’humidité. Elle parvient à obtenir que l’orchestre ne se produise plus lors de certaines intempéries : neige, pluie.

Succédant à la professeur de musique Zofia Czajkowska comme chef de cet orchestre, Alma Rosé, autoritaire, sévère, élève le niveau de cette formation – plus de huit heures quotidiennes de répétition - et étend son répertoire, des marches allemandes et musiques folkloriques polonaires aux compositions classiques et musiques d’opérettes ou de films, afin de satisfaire les SS. Le prix de leur survie.

Alma Rosé garde les musiciennes peu talentueuses en les nommant à des postes d’assistantes ou de copistes. Ce qui évite la mort à environ une quarantaine de déportées, souvent Juives.

Alma Rosé meurt soudainement le 4 avril 1944 dans ce camp d’Auschwitz, peut-être de botulisme. De manière exceptionnelle, les nazis autorisent qu’un hommage lui soit rendu. Ils nomment l’ukrainienne Sonya Winogradowa pour lui succéder à la direction de cet orchestre.

En octobre 1944, les musiciennes Juives de cette formation sont envoyées au camp de Bergen-Belsen, et les non-Juives au camp principal d’Auschwitz.

Une polémique a surgi sur le rôle d'Alma Rosé à Auschwitz. La violoncelliste Anita Lasker-Wallfisch, ancienne musicienne dans cet orchestre, a défendu Alma Rosé en soulignant son rôle positif à l’égard des membres de cet orchestre.

La ville de Vienne a nommé une de ses rues du nom d’Alma Rosé.

« Alma Rosé : Ne m’oubliez pas, s’il vous plaît » 
« Alma Rosé : Ne m’oubliez pas, s’il vous plaît » d’Edward Arkless est un hommage sous la forme d'une exposition ainsi que d’un « spectacle de chant, danse et théâtre autour de la vie de la violoniste » autrichienne Alma Rosé « avec des thèmes musicaux d’Erich Wolfgang Korngold »

C’est au musée Juif de Vienne (Autriche) que le danseur-chorégraphe Edward Arckless découvre, près d’un « extraordinaire portrait de femme », cette phrase implorante et déchirante d’une lettre d’une violoniste autrichienne déportée : « Je m’appelle Alma Rosé, ne m’oubliez pas s’il vous plaît ». 


Edward Arckless s’intéresse alors à cette artiste dont il lit la correspondance avec sa famille.

Avec la soprano Mary Lou Sullivan-Delcroix et la pianiste Sigrid Jennes-Müller, il conçoit un spectacle composé de lectures de lettres, d’un accompagnement au piano et de danse.

Il choisit des compositions d’Erich Wolfgang Korngold (1897-1957), compositeur Juif né en Moravie, célèbre notamment pour sa suite pour piano Don Quichotte (1909) et  surtout son opéra Die tote Stadt (La ville morte) en 1920, ayant fui le nazisme, et oscarisé pour ses musiques de deux films : Anthony Adverse (Anthony Adverse marchand d'esclaves, 1936) de Mervyn LeRoy et The Adventures of Robin Hood (Les aventures de Robin des Bois, 1938) de Michael Curtiz.

Danseur au Royal Opera House de Covent Garden à Londres, au Ballet de Wallonie (1971-1975) et au Staatstheater Wiesbaden en Allemagne, Edward Arckless enseigne au Conservatoire de la Ville de Paris. Il est aussi « coach » de comédiens, tels Patrick Swayze et Valérie Lemercier.

Son spectacle « Alma Rosé : Ne m’oubliez pas, s’il vous plaît » a été présenté à Vienne, Wiesbaden (Thalhaus de Wiesbaden), Düsseldorf, Mexico et en Israël. Il a été programmé au Danemark.

Dans le cadre de l’année Gustav Mahler, avec le soutien du Forum culturel autrichienCarnegie ‘Small a présenté au studio Le Regard du Cygne, le 3 avril 2011, à 19 h, « Alma Rosé : Ne m’oubliez pas, s’il vous plaît ». Un extrait filmé a été mis sur Youtube.

Un « hommage à la lumière qui jaillit et résiste à l’obscurité de l’enfer humain ».

« L’interprétation intensive de chants combinée à la représentation chorégraphique expressive de terreur, de désespoir, de fuite, de désir ardent et d’espoir a la faculté de représenter le destin de cette prisonnière d’une manière émouvante... Les applaudissements appuyés dans ce théâtre rempli jusqu’aux dernières places récompensèrent les artistes », a observé le Wiesbadener Kurier en 2005.

Le 5 mai 2012, à 20 h, le Centre Rosengarten de Mannheim (Allemagne) a présenté « Alma Rosé : Ne m’oubliez pas, s’il vous plaît » d’Edward Arkless. 

La musique dans les camps
Le 21 janvier 2016, à 19 h 30, le Mémorial de la Shoah a accueilli, à l’occasion de la parution de L’enfer a aussi son orchestre, la musique dans les camps de Hélios Azoulay et Pierre-Emmanuel Dauzat (éd. La librairie Vuibert, 2015), la conférence De la musique dans les camps en présence de Pierre-Emmanuel Dauzat, essayiste, traducteur, Hélios Azoulay, écrivain, compositeur, clarinettiste, et les musiciens de l’Ensemble de musique incidentale. "Aussi inimaginable que cela puisse être, de la musique était jouée au sein des camps nazis. Le livre L’enfer a aussi son orchestre de Hélios Azoulay et Pierre-Emmanuel Dauzat parle des femmes, des hommes et des enfants au bord de l’abîme, qui ont pu trouver la force de vivre ou de résister grâce à la musique. Berceuses, mélodies populaires détournées et chants composés dans les camps ponctuèrent cette conférence autour du thème "la musique dans les camps".

Le 27 janvier 2018, à 19 h 30, le Grand amphithéâtre de la Sorbonne a accueilli le concert "La musique contre l’oubli", "hommage aux compositeurs juifs tués par les Nazis, avec l’Orchestre de la Garde républicaine, sous la direction de François Boulanger. Au piano : Nathalia Romanenko, présentation : Marek Halter. Un concert sous le haut patronage de M. Emmanuel Macron, Président de la République, à l'invitation de M. Gilles Pécout, Recteur de l'Académie de Paris, et de M. Éric de Rothschild, Président du Mémorial de la Shoah.

Biographie
Le 16 novembre 2018, les éditions Notes de Nuit publièrent "Alma Rosé. De Vienne à Auschwitz" par Richard Newman et Karen Kirtley. "Tragique destin que celui d'Alma Rosé, nièce de Gustav Mahler et fille d'Arnold Rosé, fondateur du célèbre Quatuor Rosé et premier violon de l'Orchestre philharmonique de Vienne. Violoniste, comme son père, elle connaît une jeunesse insouciante dans la Vienne des années 1920 et crée en 1932 un orchestre féminin, les Wiener Walzermädeln. Surviennent l'Anschluss, puis la guerre. Alma, réfugiée aux Pays-Bas, tente de gagner la Suisse mais elle est arrêtée à Dijon et déportée à Auschwitz en juillet 1943. À Birkenau, elle se retrouve à la tête de l'orchestre des femmes, qu'elle dirige avec brio, ce qui permettra à la plupart des musiciennes de survivre à leur détention. Restées longtemps mystérieuses, les circonstances de la mort d'Alma Rosé, survenue le 5 avril 1944, sont élucidées ici par son biographe qui a pu établir qu'elle avait été victime du botulisme".

Quelques dates autour d’Alma :
➢ Soirée à la galerie des éditions Notes de Nuit, le mardi 4 décembre 2018 à 19 h. Notes de Nuit éditions 36, rue de Verneuil 75007 Paris. Métro Rue du Bac (ligne 12) – Métro Saint-Germain-des-Prés (ligne 4). Réservations et renseignements à contact@notesdenuit-editions.net
➢ Soirée à la Librairie Texture, le vendredi 8 février 2019, à 19 h 30. 94 avenue Jean Jaurès 75019 Paris. Métro Laumière (Ligne 5)

"Le plus beau compliment qu’Alma pût faire à l’orchestre, se souvient Anita, était d’estimer que son père, Arnold Rosé, eût apprécié de les entendre jouer. « Elle nous parlait souvent de lui et nous dit à plusieurs reprises – c’était une quasi-prémonition – que si l’une ou plusieurs d’entre nous survivaient au camp, il nous faudrait aller voir Arnold et lui parler de l’orchestre. » Lors d’une interview donnée à la BBC en 1996, Anita fut amenée à se prononcer sur les qualités musicales de l’orchestre. La réponse ne vint pas immédiatement. Anita cherchait ses mots. « Lorsque j’y repense, j’ai du mal à répondre à cette question, finit-elle par dire. Nous n’étions pas aussi mauvaises que nous l’aurions dû, étant donné qu’il n’y avait pratiquement aucune professionnelle parmi nous. Mais Alma Rosé, étant Alma Rosé – c’était le chef d’orchestre, oui – elle avait mis la barre extrêmement haut. » Alma « avait-elle compris que c’était la seule manière de garantir la vie sauve aux musiciennes » ? À cette interrogation, Anita répond de la manière suivante : « Je ne crois pas qu’elle ait été poussée par la peur – la peur des SS, celle d’être gazées si nous ne jouions pas assez bien pour eux. Je ne crois pas. C’était plutôt une évasion dans… la perfection […]. Dans le contexte, cela semble complètement absurde1. »

Manca Švalbová – une jeune déportée juive de Bratislava, étudiante en médecine, pour laquelle Alma avait une grande affection et qu’elle surnommait le Dr Mancy – estime elle aussi qu’Alma retrouvait sa liberté dans la musique. Sans musique, disait le Dr Mancy, Alma était comme un oiseau aux ailes ensanglantées, se heurtant aux barreaux de sa cage. La musique lui permettait de prendre son envol, de quitter Birkenau, « comme si elle avait recouvert le camp d’un cache-lumière2».

1. Anita Lasker-Wallfisch, interviewée par Sue Lawley dans le cadre de l’émission de BBC 4, DesertIsland Disks,août 1996.
2. Les propos attribués à Manca Švalbová proviennent d’entretiens accordés à Richard Newman (Luba Pavlovicova-Bakova assurait la traduction simultanée) en 1983 et 1985 dans sa Bratislava natale. Le Dr Švalbová devint une pédiatre de renom après la guerre. Elle consacre tout un chapitre à Alma dans ses mémoires, Vyhasnuté oci [Les yeux éteints], qu’elle rédigea en 1947, lorsque le souvenir d’Auschwitz était encore des plus vivaces. L’ouvrage ne parut pas avant 1964 en Tchécoslovaquie. Le Dr Hermann Langbein, membre de la résistance d’Auschwitz et plus tard chef de file en Autriche des recherches sur la Shoah, traduisit en allemand quelques extraits de Vyhasnuté oci (entre autres, le chapitre sur Alma) sous le titre Erloschene Augen ; le manuscrit de cette traduction, qui n’a pas été publiée, est conservé dans les archives du Centre de documentation autrichien sur la résistance (Vienne). On doit à Fred Ullman, le défunt mari de Lisl Anders, une des chanteuses des Wiener Walzermädeln, la traduction en anglais des mêmes pages. Manca Švalbová, le « Dr Mancy », est morte à Bratislavale 30 décembre 2002."

"Journaliste et ami d’Alfred Rosé, le frère d’Alma, le Canadien Richard Newman (19212011) entame à la fin des années 70 la rédaction de la présente biographie, une enquête de plus de vingt ans qui le conduit à retrouver une centaine de témoins à travers le monde pour retracer en détail le parcours de la jeune musicienne viennoise."

"La Chaconne d’Auschwitz"
Le 19 novembre 2020, dans le cadre du "Mois du film documentaire", du 75e anniversaire de la libération des camps nazis et de «Témoignages à l'écran « Voir les yeux de ceux qui ont vu » - EN LIGNE », le Mémorial de la Shoah diffusera "La Chaconne d’Auschwitz" (Bach in Auschwitz), documentaire de Michel Daëron.

 La chaconne est une "ancienne danse en vogue aux XVIIe et XVIIIe siècles, assez longue, à trois temps, au rythme lent et bien marqué, et qui servait de finale aux opéras et ballets". Le terme désigne aussi une "pièce vocale ou instrumentale inspirée de cette danse, consistant en variations sur un thème de quatre mesures répété à la basse. Chaconnes et passacailles pour orgue. Jean Sébastien règle son prélude sur un thème obstiné de chaconne [choral : In dir ist Freude] (A. Pirro, Jean-Sébastien Bach,1919, p. 212).

"Parmi la quarantaine de musiciennes que comptait l’orchestre du camp d’Auschwitz-Birkenau, seules douze femmes ont survécu. Elles venaient de toute l’Europe et étaient de toutes origines sociales. Le cinéaste Michel Daëron est allé à la rencontre de ces témoins, vivant aux quatre coins du monde, pour recueillir leurs paroles et dresser un portrait, mêlant passé et présent, de celles qui eurent à survivre entre musique et extermination".

"Elles étaient une quarantaine, venues de toute l'Europe, que la tragédie réunira dans l'enfer du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Mais, à la différence des autres déportées, elles partageront autre chose que l'unique odeur quotidienne de la mort, une chose à laquelle la majeure partie d'entre elles doit la survie, une chose qui les unissait toutes : la musique. Elles sont aujourd'hui 12 survivantes, dispersées aux quatre coins du monde, mais chacune hantée par l'époque où, réunies sous la baguette d'Alma Rose, le chef d'orchestre, nièce de Gustav Malher, les "Dames de l'orchestre" jouaient. C'était un jour de barbarie comme les autres, la "Chaconne" de J.S. Bach rencontra l'extermination".

"12 femmes survivantes d'Auschwitz évoquent le temps où, membres de l'orchestre du camp, elles eurent à survivre entre musique et extermination. « Émouvant. » (TELERAMA). « Excellent. » ( LIBÉRATION). « Exceptionnel. » (LE MONDE). « Remarquable. » (L'HUMANITÉ). « Magnifique. » (CULTURE BOX). « La force de ces témoignages réside à la fois dans la terrible complexité du sort et la bouleversante humanité de ces femmes, petites parcelles de destin piégées dans un univers de loups. Voici un film très loin des évidences et proche de l'éternité. » (LE PARISIEN). Prix du Jeune Public, Visions du Réel, Nyons. Prix des Yeux d'Or, Rueil-Malmaison. Prix du meilleur film documentaire, Maremma, Italie".





"La Chaconne d’Auschwitz" de Michel Daëron
Belgique/France/Pays-Bas, 1999, 110 mn
PRODUCTION / DIFFUSION : HBO (Hongrie), NCRV Television (Pays-Bas), RTBF - Radio Télévision Belge Francophone, Les Films d'ici, Image Création.com, Scarabee Film Productions, Filao Films, France 3, La Sept ARTE
PARTICIPATION : CNC, Dutch Filmfund, Eurimages, Media II (1996-2000), Procirep, Scam - Brouillon d'un rêve, CoBO Fonds
Au Mémorial de la Shoah le 19 novembre 2020 à 12 h et à 18 h
Visuels 
© Filao films
Photo prise lors du tournage du film La Chaconne d’Auschwitz 
© Olivier Le Vacon

Richard Newman & Karen Kirtley. Alma Rosé. De Vienne à Auschwitz. Notes de Minuit, collection Le passé immédiat, 2018. Traduit de l'anglais (Canada) par Anne-Sylvie Homassel. Format : 150 x 225 mm. 495 pages. Broché avec rabats. Prix : 22 €. ISBN : 979-10-93176-15-4
Visuels :
Le violoniste virtuose tchèque Vasa Prihoda, qui épousera Alma en 1930, rencontre les Rosé à Vienne en octobre 1927. Collection GMAR, Western University, Canada
L'orchestre de femmes Die Wiener Walzermädeln fondé par Alma Rosé. Collection GMAR, Western University, Canada
Alma Rosé au volant de son cabriolet Aero, un cadeau de son mari Vasa Prihoda au début des années 1930. Collection GMAR, Western University, Canada. 

Le 5 mai 2012, à 20 h
Rosengarten n ° 2
D-68161 Mannheim
Tél : +49 (0) 621/4106-0

Le 20 novembre 2011, à 17 h
Nerotal 18, 65193 Wiesbaden
Tél. : 0611 1851266

Le 3 avril 2011, spectacle à 19 h
Exposition jusqu'au 26 avril 2011
210, rue de Belleville. 75020 Paris
Tél. : 09 71 34 23 50

Visuels de haut en bas :
© University of Western, Ontario Music Library, The Mahler-Rosé Collection
Cet article a été publié une première fois le 1er avril 2011. Il a été republié les 2 mai 2012, 16 avril 2015 - en Yom HaShoah 2015 -, 20 janvier 2016, 27 janvier et 15 novembre 2018.

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