



Le génocide commis par des Hutus à l’égard des Tutsis et de Hutus modérés est « raconté à travers l'histoire vraie de Paul Rusesabagina qui sauva la vie de 1 268 personnes... Seuls le courage et les relations haut placées de Paul Rusesabagina permirent de sauver la vie de 1 268 Tutsis et Hutus modérés. Hôtel Rwanda lui rend un vibrant hommage ».
Pour son interprétation de Tatiana Rusesabagina, Sophie Okonedo a été « nominée » aux Oscar. Née d’une mère Juive britannique et d’un père Nigérian qui abandonne le foyer conjugal quand elle a cinq ans, Sophie Okonedo a été formée à la Royal Academy of Dramatic Art. Elle a été distinguée par le titre de chevalier de l’Ordre de l’Empire britannique (OBE) en 2010 et par un Tony Award pour sa performance dans A Raisin in the Sun, à Broadway.
Sorti dix ans après ce génocide, Hôtel Rwanda « offre un aperçu de l'horreur qui ravagea le pays et causa la mort de quelque 800 000 personnes en une centaine de jours. Si la cruauté des milices hutues est davantage suggérée que décrite, le réalisateur Terry George n'a pas hésité à tourner certaines scènes très dures, avec en fil rouge les messages sanguinaires de la RTLM – « Goûtez aux putes tutsies avant de les tuer ». Le film illustre le rôle criminel de cette radio et de la dépersonnalisation des Tutsis dans le génocide.


Or, des chercheurs ont souligné que les autorités politiques de ces pays n’ont pas seulement abandonné des Tutsis menacés de mort. Au terme de ses enquêtes, Serge Farnel écrit en 2010 : « De nombreux témoignages, aussi bien de rescapés que d'anciens génocidaires, y attestent de la participation directe de ce qui apparaît être des soldats français au génocide de dizaines de milliers de civils tutsis le 13 mai 1994 à Bisesero, dans l'ouest du Rwanda. Les deux dates des 13 mai et 14 mai 1994 correspondent probablement aux deux plus importantes journées de massacres génocidaires ayant eu lieu dans le pays des mille collines au printemps 1994. On estime que 40 000 civils tutsis auraient été génocidés au cours de ces deux jours à Bisesero, la plus grande partie d'entre eux l'ayant été le 13 mai. Deux jours d'intenses massacres qui ont emboîté le pas à la journée du 12 mai dédiée, elle, à leur préparation ».
Un massacre relaté par Serge Farnel dans ses articles et livres, notamment dans Bisesero : « Bisesero, ouest du Rwanda. La région est emblématique du génocide perpétré contre les Tutsis, puisqu il s agit du lieu de la résistance aux mains nues des 60 000 derniers rescapés de la préfecture de Kibuye au printemps 1994. Un récit précis et haletant raconte les événements de Bisesero dans leurs moindres détails. Traqués pendant trois mois, ces héros et martyrs oubliés de l'Histoire vont résister à leur extermination avec un courage admirable. Sont détaillés le massacre de 40 000 civils perpétré à l arme lourde le 13 mai 1994 par l'armée, les miliciens, les villageois et de mystérieux Blancs francophones, ainsi que l abandon délibéré, à la fin juin, des derniers survivants à leurs tueurs par l'expédition militaro-humanitaire française, l'opération Turquoise. S'appuyant sur les récits de centaines de témoins, dont ceux que l auteur a lui-même recueillis à Bisesero, cet ouvrage à l'ampleur inédite donnera matière à réflexion sur un des événements majeurs de l'Histoire du XXe siècle. Il sera utile aux chercheurs tout en étant accessible à un plus large public ». La responsabilité de la France dépasse donc selon Serge Farnel l’abandon.
Dans le cadre du 18e rendez-vous de Blois, le 10 octobre 2015, de 9 h 30 à 11 h, à la Maison de la magie, est proposé la table-ronde Le génocide des Tutsis au Rwanda : la question de la responsabilité de la France : Quelles furent les responsabilités dans son déclenchement, dans l'aide apportée à l'état rwandais, dans la lenteur de la réaction de l'ONU ?, avec pour modérateurs Joëlle DUSSEAU, Inspectrice générale honoraire, déléguée générale du parti Radical de gauche, et intervenants Pierre BRANA, Rapporteur de la mission parlementaire sur la responsabilité de la France dans le génocide des tutsis, Marcel KABANDA, Historien, Président de la formation IBUKA, expert auprès du TPI, Jean-Pierre CHRETIEN, Historien, spécialité de l'Afrique des grands lacs, et Hervé MESNAGER, Président départemental, Parti Radical de Gauche.
Le 22 mai 2016, de 9 h 30 à 18 h 30, dans le cadre de la 22e commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, le Mémorial de la Shoah a accueilli le colloque Les archives disponibles sur le génocide des Tutsi au Rwanda : cartographie et typologie. "La construction de la mémoire a besoin d’attestation des faits. Or, l’ordonnateur des meurtres écrit et signe rarement le plan et les ordres. Tout est en filigrane des entretiens oraux et des allusions écrites. En ce qui concerne le génocide des Tutsi, ce défi est accentué par le marqueur oral de la culture. 22 ans après les événements, la création d’un fonds rassemblant l’ensemble des informations relatives à cette histoire s’avère indispensable. Cette journée dédiée permet de faire le point sur les possibilités d’accès des archives publiques et privées, un bilan des sources disponibles (sons, images, articles de presse, télégrammes diplomatiques, mais aussi des témoignages de rescapés, religieux, journalistes, diplomates, humanitaires…) et tente de définir les critères qui permettront de construire ce fonds documentaire".
I - Le témoignage comme preuve
→ 9 h 30 Ouverture Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah
→ 10 h Le rôle de l’archive dans le combat militant et historique : natures, statuts et apports
Présidence : Marcel Kabanda, historien, président Ibuka France
Jean-Pierre Chrétien, historien, directeur de recherche CNRS
Arno Klarsfeld, avocat, FFDJF
Yves Ternon, historien, université Paris 4
→ 12 h Recueil et usage du témoignage oral. Médias, thérapies, filmages
Présidence : Jeanne Allaire-Kayigirwa, juriste, présidente Ibuka Rhône-Alpes
Hélène Dumas, historienne, CNRS, LAM
Emilienne Mukansoro, psychothérapeute à Muhanga (Rwanda)
Freddy Mutanguha, directeur du Kigali Memorial Center (KMC) à Gisozi (Rwanda)
II - Dimensions internationales des archives
→ 14 h 30 Quelle postérité pour les archives judiciaires
Présidence : Stéphane Audoin-Rouzeau, historien, directeur d’études, EHESS
Jean-Damascène Bizimana, secrétaire exécutif de la CNLG (Commission nationale de lutte contre le génocide)
François-Xavier Nsanzuwera, avocat auprès de la chambre d’appel, bureau du procureur du TPIR
Ornella Rovetta, post-doctorante MMC, Université libre de Bruxelles
→ 16 h 30 Accès et valorisation des archives publiques et privées
Présidence : Jean-François Dupaquier, journaliste, écrivain
Pierre Brana, corapporteur à la Mission d’information parlementaire sur le Rwanda en 1998
Florent Geel, responsable du bureau Afrique de la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’homme), ONG internationale de défense des droits humains
Jean-Christophe Klotz, journaliste, réalisateur
→ 18 h Conclusion
Bilan des sources et définition de critères appropriés pour la création d’un fonds documentaire sur le génocide des Tutsi
Rémi Korman, doctorant, centre de recherches historiques (CRH)
Florent Piton, doctorant, CESSMA, université Paris 7 - Diderot
Le 12 juillet 2016, à 19 h, la mairie du XXe arrondissement de Paris a proposé le débat organisé par l'EGAM (European Grassroots Antiracist Movement) et intitulé Génocide contre les Tutsis : la vérité maintenant !
Le 15 décembre 2016 à 19 h, le Mémorial de la Shoah proposa "Transmission, réconciliation : expérience théâtrale au Rwanda", en présence de Dalila Boitaud, metteur en scène, compagnie Uz et Coutumes, Marie- Odile Godard, psychologue-psychanalyste, Eliane Umuhire, Didacienne Nibagwire, Mickaël Sengazi et Christophe Lafargue, comédiens et témoins, et animée par Carole Karemera, metteur en scène, directrice artistique du Ishyo Arts Center. "22 ans après, où en est la réconciliation ? Comment, à la lumière des autres génocides, les bourreaux et les victimes peuvent appréhender le passé, le présent et le futur ? À travers le théâtre de rue, une troupe franco-rwandaise revient sur la réception par les habitants de sa tournée dans les collines rwandaises. Lectures d’extraits d’Ici et maintenant, écrit notamment sur la base d’entretiens avec des témoins rescapés de la Shoah par la compagnie Uz et Coutumes (Uzeste) et Ishyo Arts Center (Kigali)".
Le 5 avril 2017, le Centre Medem proposa, dans le cycle Cycle "Problématiques Contemporaines", Juifs et Tutsis, rencontre avec par Marcel Kabanda. "Marcel Kabanda, historien, Président de l’association IBUKA qui représente les victimes du génocide rwandais, il a été expert auprès du Tribunal international pour le Rwanda dans le procès des Médias. Co-auteur avec Jean-Pierre Chrétien de "Rwanda, racisme et génocide : l’idéologie hamitique" (2013). En l’espace d’à peine trois mois, du 7 avril à la fin du mois de juin, environ un million de Tutsi furent éliminés pour ce qu’ils étaient. En kinyarwanda, cet événement est appelé Itsembabwoko. Marcel Kabanda abordera ce qu’il appelle la mondialisation du syndrome Hutu-Tutsi. Le génocide, loin d’avoir montré les conséquences possibles du racisme, sert de légitimation à celui-ci. La continuité du racisme colonial s’observe à travers la banalisation et la négation du génocide, mais aussi à travers son intégration au sein de nouveaux délires complexistes portant sur un "axe américano-israélo-tutsi" visant le contrôle de l’Afrique centrale et la création d’un "empire Hima-Tutsi". Le lien qui s’opère entre antisémitisme et antitutsisme apparaît ici avec évidence".
Le 7 avril à 19 h 30, dans le cadre du "Dessous des cartes" (Mit offenen Karten) présenté par Emilie Aubry, Arte diffusa "Rwanda, miracle après le génocide ?" (Ruanda - Wirtschaftswunder nach dem Völkermord?) "Vingt-quatre ans après le début du génocide rwandais, déclenché le 8 avril 1997, les résultats économiques de ce nouvel îlot de stabilité dans une région bouleversée sont impressionnants : forte croissance, pauvreté en baisse, priorité à l'éducation. Derrière le "miracle économique", le pays reste aussi dirigé d'une main de fer par Paul Kagame. Comme chaque semaine, une synthèse géopolitique dense et accessible, qui donne à lire, au travers des cartes, les grandes lignes historiques, géographiques, économiques et politiques de la question examinée, et apporte un œil neuf sur le réel".
Le 7 novembre 2018 de 19 h 30 à 20 h 30, dans le cadre des Journées Européennes de la Culture et du Patrimoine Juifs des Alpes Maritimes, la loge B'nai B'rith Schlomo Altun d'Antibes organisa au Centre culturel israélite d'Antibes "Les racines juives Tutsi du génocide de 1993/1994", avec Mathias Haim Niyonzima. Conférence autour du parcours personnel de Mathias Haim Niyonzima, avocat belge juif, rescapé Tutsi, du génocide de 1993/1994 ainsi que des relations des Tutsi avec Israël et l'Afrique au cours des 70 dernières années.
"Rwanda 1994, sur la trace des génocidaires"
Arte diffusa le 1er avril 2019, dans le cadre d'"ARTE Regards" (Re: Auf den Spuren der Täter), "Rwanda 1994, sur la trace des génocidaires" (25 Jahre nach dem Völkermord in Ruanda). "Environ un million de Tutsi et de Hutus modérés ont perdu la vie lors du génocide d’avril 1994 au Rwanda. Si certains tueurs et commanditaires des massacres ont été condamnés, beaucoup de présumés coupables continuent d’échapper à la justice et vivent libres, y compris en France. Une situation inacceptable pour Alain Gauthier et son épouse Dafroza – dont la mère a été tuée durant le massacre – qui, à la tête du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), viennent en aide aux victimes. Mais ce combat pour la justice est aussi une course contre la montre, car la recherche de témoins fiables se fait de plus en plus difficile au fil des ans."
"Le Rwanda de Scholastique Mukasonga"
Arte diffusera le 27 février 2020, dans le cadre d'"Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst) réalisée par Fabrice Michelin, "Le Rwanda de Scholastique Mukasonga" (Scholastique Mukasongas Hügel Ruandas). "Linda Lorin nous emmène à la découverte de notre patrimoine artistique, culturel et naturel. Dans ce numéro : les collines rwandaises de l’écrivaine Scholastique Mukasonga. L’écrivaine Scholastique Mukasonga a grandi au milieu des collines du Rwanda, avant de fuir les premières tensions interethniques. Dans ses textes, elle sonde la culture d'un pays meurtri par le génocide."
"Le Rwanda de Scholastique Mukasonga"
France, 2020, 39 min
"Rwanda 1994, sur la trace des génocidaires"
Allemagne, 2019
Le 22 mai 2016, de 9 h 30 à 18 h 30, dans le cadre de la 22e commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, le Mémorial de la Shoah a accueilli le colloque Les archives disponibles sur le génocide des Tutsi au Rwanda : cartographie et typologie. "La construction de la mémoire a besoin d’attestation des faits. Or, l’ordonnateur des meurtres écrit et signe rarement le plan et les ordres. Tout est en filigrane des entretiens oraux et des allusions écrites. En ce qui concerne le génocide des Tutsi, ce défi est accentué par le marqueur oral de la culture. 22 ans après les événements, la création d’un fonds rassemblant l’ensemble des informations relatives à cette histoire s’avère indispensable. Cette journée dédiée permet de faire le point sur les possibilités d’accès des archives publiques et privées, un bilan des sources disponibles (sons, images, articles de presse, télégrammes diplomatiques, mais aussi des témoignages de rescapés, religieux, journalistes, diplomates, humanitaires…) et tente de définir les critères qui permettront de construire ce fonds documentaire".
I - Le témoignage comme preuve

→ 10 h Le rôle de l’archive dans le combat militant et historique : natures, statuts et apports
Présidence : Marcel Kabanda, historien, président Ibuka France
Jean-Pierre Chrétien, historien, directeur de recherche CNRS
Arno Klarsfeld, avocat, FFDJF
Yves Ternon, historien, université Paris 4
→ 12 h Recueil et usage du témoignage oral. Médias, thérapies, filmages
Présidence : Jeanne Allaire-Kayigirwa, juriste, présidente Ibuka Rhône-Alpes
Hélène Dumas, historienne, CNRS, LAM
Emilienne Mukansoro, psychothérapeute à Muhanga (Rwanda)
Freddy Mutanguha, directeur du Kigali Memorial Center (KMC) à Gisozi (Rwanda)
II - Dimensions internationales des archives
→ 14 h 30 Quelle postérité pour les archives judiciaires
Présidence : Stéphane Audoin-Rouzeau, historien, directeur d’études, EHESS
Jean-Damascène Bizimana, secrétaire exécutif de la CNLG (Commission nationale de lutte contre le génocide)
François-Xavier Nsanzuwera, avocat auprès de la chambre d’appel, bureau du procureur du TPIR
Ornella Rovetta, post-doctorante MMC, Université libre de Bruxelles
→ 16 h 30 Accès et valorisation des archives publiques et privées
Présidence : Jean-François Dupaquier, journaliste, écrivain
Pierre Brana, corapporteur à la Mission d’information parlementaire sur le Rwanda en 1998
Florent Geel, responsable du bureau Afrique de la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’homme), ONG internationale de défense des droits humains
Jean-Christophe Klotz, journaliste, réalisateur
→ 18 h Conclusion
Bilan des sources et définition de critères appropriés pour la création d’un fonds documentaire sur le génocide des Tutsi
Rémi Korman, doctorant, centre de recherches historiques (CRH)
Florent Piton, doctorant, CESSMA, université Paris 7 - Diderot
Le 12 juillet 2016, à 19 h, la mairie du XXe arrondissement de Paris a proposé le débat organisé par l'EGAM (European Grassroots Antiracist Movement) et intitulé Génocide contre les Tutsis : la vérité maintenant !
Le 15 décembre 2016 à 19 h, le Mémorial de la Shoah proposa "Transmission, réconciliation : expérience théâtrale au Rwanda", en présence de Dalila Boitaud, metteur en scène, compagnie Uz et Coutumes, Marie- Odile Godard, psychologue-psychanalyste, Eliane Umuhire, Didacienne Nibagwire, Mickaël Sengazi et Christophe Lafargue, comédiens et témoins, et animée par Carole Karemera, metteur en scène, directrice artistique du Ishyo Arts Center. "22 ans après, où en est la réconciliation ? Comment, à la lumière des autres génocides, les bourreaux et les victimes peuvent appréhender le passé, le présent et le futur ? À travers le théâtre de rue, une troupe franco-rwandaise revient sur la réception par les habitants de sa tournée dans les collines rwandaises. Lectures d’extraits d’Ici et maintenant, écrit notamment sur la base d’entretiens avec des témoins rescapés de la Shoah par la compagnie Uz et Coutumes (Uzeste) et Ishyo Arts Center (Kigali)".
Le 5 avril 2017, le Centre Medem proposa, dans le cycle Cycle "Problématiques Contemporaines", Juifs et Tutsis, rencontre avec par Marcel Kabanda. "Marcel Kabanda, historien, Président de l’association IBUKA qui représente les victimes du génocide rwandais, il a été expert auprès du Tribunal international pour le Rwanda dans le procès des Médias. Co-auteur avec Jean-Pierre Chrétien de "Rwanda, racisme et génocide : l’idéologie hamitique" (2013). En l’espace d’à peine trois mois, du 7 avril à la fin du mois de juin, environ un million de Tutsi furent éliminés pour ce qu’ils étaient. En kinyarwanda, cet événement est appelé Itsembabwoko. Marcel Kabanda abordera ce qu’il appelle la mondialisation du syndrome Hutu-Tutsi. Le génocide, loin d’avoir montré les conséquences possibles du racisme, sert de légitimation à celui-ci. La continuité du racisme colonial s’observe à travers la banalisation et la négation du génocide, mais aussi à travers son intégration au sein de nouveaux délires complexistes portant sur un "axe américano-israélo-tutsi" visant le contrôle de l’Afrique centrale et la création d’un "empire Hima-Tutsi". Le lien qui s’opère entre antisémitisme et antitutsisme apparaît ici avec évidence".
Le 7 avril à 19 h 30, dans le cadre du "Dessous des cartes" (Mit offenen Karten) présenté par Emilie Aubry, Arte diffusa "Rwanda, miracle après le génocide ?" (Ruanda - Wirtschaftswunder nach dem Völkermord?) "Vingt-quatre ans après le début du génocide rwandais, déclenché le 8 avril 1997, les résultats économiques de ce nouvel îlot de stabilité dans une région bouleversée sont impressionnants : forte croissance, pauvreté en baisse, priorité à l'éducation. Derrière le "miracle économique", le pays reste aussi dirigé d'une main de fer par Paul Kagame. Comme chaque semaine, une synthèse géopolitique dense et accessible, qui donne à lire, au travers des cartes, les grandes lignes historiques, géographiques, économiques et politiques de la question examinée, et apporte un œil neuf sur le réel".
Le 7 novembre 2018 de 19 h 30 à 20 h 30, dans le cadre des Journées Européennes de la Culture et du Patrimoine Juifs des Alpes Maritimes, la loge B'nai B'rith Schlomo Altun d'Antibes organisa au Centre culturel israélite d'Antibes "Les racines juives Tutsi du génocide de 1993/1994", avec Mathias Haim Niyonzima. Conférence autour du parcours personnel de Mathias Haim Niyonzima, avocat belge juif, rescapé Tutsi, du génocide de 1993/1994 ainsi que des relations des Tutsi avec Israël et l'Afrique au cours des 70 dernières années.
"Rwanda 1994, sur la trace des génocidaires"

"Le Rwanda de Scholastique Mukasonga"
Arte diffusera le 27 février 2020, dans le cadre d'"Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst) réalisée par Fabrice Michelin, "Le Rwanda de Scholastique Mukasonga" (Scholastique Mukasongas Hügel Ruandas). "Linda Lorin nous emmène à la découverte de notre patrimoine artistique, culturel et naturel. Dans ce numéro : les collines rwandaises de l’écrivaine Scholastique Mukasonga. L’écrivaine Scholastique Mukasonga a grandi au milieu des collines du Rwanda, avant de fuir les premières tensions interethniques. Dans ses textes, elle sonde la culture d'un pays meurtri par le génocide."
"Le Rwanda de Scholastique Mukasonga"
France, 2020, 39 min
Sur Arte le 27 février 2020 à 16 h 30
Disponible du 20/02/2020 au 26/04/2020
Allemagne, 2019
Sur Arte le 1er avril 2019 à 13 h
« Hôtel Rwanda », film de Terry George
Royaume-Uni, Italie, Afrique du sud, 2004, 114 min
Producteur/-trice : A. Kitman Ho, Terry George
Production : Miracle Pictures/Seamus, Inside Track, Mikado Film
Scénario : Keir Pearson, Terry George
Musique : Andrea Guerra, Rupert Gregson-Williams, Afro Celt Sound System
Image : Robert Fraisse
Montage : Naomi Geraghty
Avec Don Cheadle, Sophie Okonedo, Joaquin Phoenix, Desmond Dube, David O'Hara, Cara Seymour, Fana Mokoena, Jean Réno
Sur Arte les 30 septembre à 20 h 55 et 2 octobre 2015 à 1 h 20
Visuels : © ARD/Degeto et Photos des victimes du génocide des Tutsi exposées au Mémorial de Gisozi (Kigali)© Mémorial de la Shoah.
© Cécile Marical
© Cécile Marical
A lire sur ce blog :
Les citations non sourcées sont extraites d'Arte. Cet article a été publié le 30 septembre 2015, puis les 7 avril, 11 juillet et 16 décembre 2016, 6 avril 2017, 4 avril et 6 novembre 2018, 2 avril 2019.
des victimes du génocide des Tutsi exposées au Mémorial de Gisozi
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