Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

vendredi 18 janvier 2019

Juifs et Judaïsme dans l'Histoire de France


Manuels scolaires, monde universitaire, expositions, discours politiques... Aucun n'accorde au Judaïsme et aux Juifs dans le récit national, et plus généralement l'Histoire. Ce qui est gravement préjudiciable. Les 17 et 18 janvier 2019, le mahJ organise le colloque ouvert au public "Le Judaïsme : une tache aveugle dans le récit national ?Le 31 janvier 2019, de 9 h 30 à 18 h, le mahJ proposera le colloque "Hommage à Gérard Nahon". Cette journée d’étude sera précédée par une soirée d’hommage à Gérard Nahon, mercredi 30 janvier à 19 h à l’Alliance israélite universelle (Paris).

Manuels scolaires, monde universitaire, expositions, discours politiques... Aucun n'accorde au Judaïsme et aux Juifs dans le récit national, et plus généralement l'Histoire. Ce qui est gravement préjudiciable.

D'autant que nombre d'organisations juives françaises contribuent à cette situation en véhiculant le mythe al-Andalus, l'histoire d'une Shoah "islamiquement correcte", etc.

Et que des dirigeants français ont refusé d'inscrire les racines juives et chrétiennes de l'Europe.

« Connaître, comprendre et enseigner la civilisation juive » 
Au siège de l'Alliance Israélite Universelle (Paris), le Centre Aleph a proposé le stage « Connaître, comprendre et enseigner la civilisation juive » (11-13 janvier 2005). Accepté par le Ministère français de l’Education nationale, ce stage était principalement destiné aux professeurs des collèges et lycées de la capitale. Il revêtait un grand intérêt alors que l’antisémitisme est vivace dans ces « territoires perdus de la république ».

« Proposé par le Centre Aleph dans les académies de Paris et Créteil entre 1994 et 1998, ce stage réunissait entre 50 et 75 participants à chaque session, soit un total de 498 professeurs, éducateurs, personnels administratifs de collèges et lycées de ces deux académies de la région Ile-de-France », expliquait Monique Sander, formatrice et responsable de ce projet. Et de poursuivre : « Ce stage a été élaboré afin de faire connaître une minorité établie en France depuis des siècles et qui participe à la vie citoyenne sans problème de sa part, et sa culture afin de permettre de faire régresser, et espérons-le supprimer l’antisémitisme qui réapparaît épisodiquement mais régulièrement ».

Rappelons l’écho du livre « Les territoires perdus de la république » révélant le racisme, l’antisémitisme et le sexisme dans les établissements scolaires français, parfois dès l’école maternelle, un rapport de l'Inspection générale de l'Education nationale du printemps 2004 soulignant la gravité de ces haines dès le plus jeune âge, l'appel à la réaction de la société civile émanant du Président Jacques Chirac le 8 juillet 2004 et un récent rapport que selon Alain Finkielkraut « l’Education nationale cache sous le coude » et qui brosse un sombre tableau de la vie dans ces établissements.

L’éducation joue donc un rôle majeur pour mieux connaître l’autre et combattre les préjugés. Aussi, ce stage s'articulait autour de quatre axes:
- Histoire des Juifs : de l’Antiquité jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Le fait religieux est abordé à travers la philosophie, l’étude et la compréhension des livres.
- La civilisation juive : les Juifs dans l'histoire, la pluralité des cultures juives. L’histoire des synagogues
- Les tragédies contemporaines : l'antisémitisme et la Shoah
- Le sionisme. Le conflit au Moyen-Orient

Citons parmi les experts intervenants : les historiens Georges Bensoussan, Barbara Lefebvre et Annette Wieviorka, le géopoliticien Frédéric Encel, et Marc-Alain Ouaknin.

Une visite de la Grande synagogue de la rue des Victoires est aussi prévue.

Espérons que les personnels des établissements scolaires participant à ce stage ont su ainsi mieux lutter contre l’antisémitisme.

Le Judaïsme : une tache aveugle dans le récit national ?
Les 17 et 18 janvier 2019, le mahJ organise le colloque ouvert au public "Le Judaïsme : une tache aveugle dans le récit national ?" En partenariat avec la Nouvelle Gallia judaica, avec le soutien de la DILCRAH, le colloque est placé sous la direction de Paul Salmona, directeur du mahJ et Claire Soussen, université du Littoral et Nouvelle Gallia judaica.

"À travers la musique, la littérature ou le cinéma, le programme de l'Auditorium offre un prolongement des domaines abordés dans le musée et les expositions. Depuis le début du XIXe siècle, malgré une abondante production historiographique, le judaïsme comme fait de civilisation reste à certains égards, en France, une « tache aveugle » dans le récit national comme dans la mise en valeur de son patrimoine monumental ou muséographique. En effet, si de nombreux chercheurs – historiens, archéologues, linguistes, sociologues, conservateurs, érudits, collectionneurs, amateurs… – se sont attachés à la mise au jour comme à l’étude des vestiges et des documents qui éclairent la connaissance de la présence juive sur le territoire de la France actuelle de l’Antiquité à nos jours, très peu de synthèses et moins encore de manuels scolaires ou universitaires mentionnent cette présence comme un trait significatif de l’histoire de notre pays, ou évoquent ses moments marquants, qu’ils soient tragiques (persécutions, autodafés, spoliations, expulsions…) ou favorables (autorisations de résidence et de culte, émancipation, intégration, sauvetage…). De même, un important patrimoine monumental (juiveries médiévales, synagogues désaffectées, cimetières…) est mal entretenu et mal mis en valeur, lorsqu’il n’est pas en totale déshérence. Enfin, la présence juive est absente de la plupart des musées, hormis quelques remarquables exceptions (musée Alsacien à Strasbourg, musée Lorrain à Nancy, musée Basque à Bayonne, musée Judéo-Comtadin à Cavaillon, musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris)."

"Le fait est d’autant plus paradoxal que, dans une première séquence chronologique, cette présence dure près de quinze siècles, de la romanisation de la Narbonnaise au premier siècle avant notre ère jusqu’aux expulsions médiévales ; il l’est aussi parce que la France à la différence de l’Angleterre ou de l’Espagne, malgré le bannissement de 1394 dont la validité perdure jusqu’à la Révolution, accueille à nouveau des communautés juives à partir du XVIe siècle sur la côte Aquitaine et en Lorraine ; il l’est également car la Révolution, pionnière en cela, émancipe les juifs en 1791 et parce que la nation leur offre, au XIXe siècle, des possibilités d’intégration sans équivalent en Europe ; il l’est enfin parce que, au tournant du siècle, l’affaire Dreyfus joue un rôle majeur dans l’histoire politique de la IIIe République, contribuant à la séparation des Églises et de l’État, sans pour autant entraîner la prohibition d’un antisémitisme politique particulièrement virulent qui culminera, à Constantine en 1934, par un pogrom meurtrier, aujourd’hui presqu’oublié. Sans évoquer la politique antijuive du gouvernement de Vichy et la Shoah qui sont, de fait, les seuls événements véritablement intégrés au récit national."

"À la différence, par exemple, de l’historiographie espagnole qui, depuis le XIXe siècle, considère la présence juive comme une donnée fondamentale de l’histoire de la société ibérique médiévale, et qui appréhende l’expulsion de 1492 puis la persécution des Marranes comme une perte majeure pour la civilisation hispanique, l’« histoire de France » fait presque toujours l’impasse sur la présence juive, sur sa spécificité dans l’histoire européenne comme sur son apport particulier à l’identité de la France. À l’occasion des vingt ans du musée d’art et d’histoire du Judaïsme, ce colloque se propose d’analyser les ressorts de cette « tache aveugle » et de faire le point sur les moyens de mieux intégrer la présence des juifs dans l’histoire générale de la France – en dehors de toute logique communautariste –, dans son enseignement scolaire et universitaire, dans la politique patrimoniale (archéologie, muséographie, protection des monuments historiques…) ainsi que, plus généralement, dans le « récit national ».

"Il ne s’agit pas de rendre compte des nombreuses recherches historiques sur le judaïsme en France, mais de s’interroger sur le hiatus entre un abondant corpus universitaire et les représentations communes. Il en va non seulement de l’appréhension de la juste place des juifs dans l’histoire de France, mais aussi de la représentation que se font les Français de leurs origines et de la genèse de leur nation."

Jeudi 17 janvier 2019
> 9 h : Ouverture
par Dominique Schnapper, École des hautes études en sciences sociales, présidente du mahJ

> 9 h 30 : Introduction
par Paul Salmona, mahJ

I – Genèse d’un « silence »

> 10 h : « W… ou La Disparition (des juifs de France) »
par Sylvie Anne Goldberg, Ecole des hautes études en Sciences sociales

> 10 h 30 : « Un silence hérité des Grandes Chroniques de France ? »
par Claire Soussen, université du Littoral et Nouvelle Gallia judaica

> 11 h : « Les Hébreux et les juifs d’Espagne, modèles d’identification des huguenots après l’abolition de l’édit de Nantes »
par Patrick Cabanel, École pratique des hautes études

> 11 h 30 : Pause

II – Les juifs de France dans l’historiographie et dans l’édition : une place « à part » ?

> 12 h : « Le judaïsme médiéval dans la collection L’Histoire de France aux éditions Belin (2009-2014), sous la direction de Joël Cornette »
avec Florian Mazel, université de Rennes 2 (Féodalités 888-1180) et Boris Bove, université Paris-VIII (La France de la guerre de Cent Ans 1328-1453), en discussion avec Anaïs Kien, « La Fabrique de l’histoire », France Culture

> 14 h 30 : « Les juifs dans l’œuvre de Jules Michelet »
par Perrine Simon-Nahum, CNRS-Ecole normale supérieure

> 15 h : « La “cécité” de Marc Bloch »
par Peter Schöttler, CNRS-Institut d’histoire du temps présent

> 15 h 30 : « L’entreprise des Lieux de mémoire »
avec Pierre Nora, en discussion avec Emmanuel Laurentin, « La Fabrique de l’histoire », France Culture

> 16 h 30 : pause

> 17 h : « L’histoire des juifs dans les manuels scolaires »
Table ronde avec André Kaspi, professeur émérite à l’université de Paris I ; Christine Guimonnet, secrétaire générale de l’Association des professeurs d’histoire et géographie ; Alexandre Bande, professeur de classes préparatoires au lycée Janson de Sailly ;
animée par Anaïs Kien

> 18 h : Débat

Vendredi 18 janvier 2019
III – Limites et progrès d’un dévoilement

> 9 h 30 : « Des juifs hors du récit national ? La construction des sources de l’histoire des Juifs en France, une entreprise incertaine »
par Matthias Dreyfuss, Chercheur rattaché au Centre de recherches historiques-EHESS

> 10 h : « Étudier l’histoire des juifs et du judaïsme à l’Université »
par Danièle Sansy, université Le Havre-Normandie

> 10 h 30 : « Montrer sans dire : les images muettes de la Shoah dans Nuit et Brouillard d’Alain Resnais et Jean Cayrol »
par Sylvie Lindeperg, université Panthéon-Sorbonne

> 11 h : pause

> 11 h 30 : « Premières écritures universitaires de la persécution des juifs de France : historiens d’outre Atlantique »
par Annette Wieviorka, CNRS

> 12 h : « Le tournant mémoriel des années 1970 autour de l’histoire française de l’antisémitisme. Un témoignage et une analyse »
par Pascal Ory, université Paris I

> 12 h 30 : « L’engagement des jeunes juifs dans Mai 68 : un aspect peu évoqué dans l’historiographie »
par Florence Johsua, université de Paris X

IV – Perspectives et mises en valeur patrimoniales

> 14 h 30 : « Un champ émergent dans l’archéologie française »
par Paul Salmona, mahJ

> 15 h : « Pour une étude systématique de l’urbanisme des juiveries médiévales : l’entreprise des dictionnaires régionaux »
par Danielle Iancu-Agou, CNRS

> 15 h 30 : « La place du judaïsme dans les musées de France »
par Claire Decomps, mahJ

> 16 h : pause

> 16 h 30 : « La mise en valeur des juiveries médiévales »
Table ronde avec Pascal Ory ; Nadia Naudeix, musées de Cavaillon ; Mylène Lert, musées de Saint-Paul-Trois-Châteaux ; Jacques-Sylvain Klein, association La Maison sublime de Rouen ; Jean-Pierre Lambert, Société d’histoire des Israélites d’Alsace et de Lorraine

> 17 h 30 : Conclusion
par Philippe Joutard, historien, professeur émérite à l’université de Provence, recteur d’académie honoraire

En écho avec le colloque, France Culture consacre l’émission « La Fabrique de l’Histoire »  au thème « Présence et absence des Juifs dans le récit national » :
Lundi 7 janvier à 9 h 10
avec Dominique Schnapper, directrice d'études à l’EHESS et présidente du mahJ,
auteur notamment de La citoyenneté à l'épreuve : la démocratie et les Juifs (Gallimard, 2018).

Mardi 8 janvier à 9 h 10
Avec Rita Hermon-Belot, directrice d'études à l'EHESS,
auteur notamment de L'émancipation des juifs en France (PUF, 1999), et Patrick Cabanel , directeur d'études à l'École pratique des hautes études, auteur de Nous devions le faire, nous l'avons fait, c'est tout : Cévennes l'histoire d'une terre de refuge, 1940-1944, Alcide, 2018) , de Le protestantisme français, la belle histoire : XVIe-XXIe siècle (Alcide, 2017), et de Juifs et protestants en France – Les affinités électives XVI-XXIe siècle (Fayard, 2004).

Mercredi 9 janvier à 9 h 10
Avec Danièle Iancu-Agou, directrice de recherche émérite au CNRS, auteur récemment de Régine-Catherine et Bonet de Lattes : biographie croisée, 1460-1530 : Draguignan, Aix-en-Provence, Rome (Cerf, 2017), Max Polonovski, conservateur émérite du Patrimoine, et Philippe Blanchard, archéologue à l’INRAP.

Jeudi 10 janvier à 9 h 10
Documentaire d’Anaïs Kien, réalisé par Séverine Cassar
Avec : Marie Aynié, Vincent Duclert, Pierre Birnbaum, Perrine Simon-Nahum, Pierre Gervais

Hommage à Gérard Nahon
Le 31 janvier 2019, de 9 h 30 à 18 h, le mahJ proposera le colloque "Hommage à Gérard Nahon". Cette journée d’étude sera précédée par une soirée d’hommage à Gérard Nahon, mercredi 30 janvier à 19h à l’Alliance israélite universelle (6, rue Michel-Ange - 75016 Paris). En partenariat avec l'Alliance israélite universelle et la Société des Études Juives".

"Près d’un an après la disparition de l’historien Gérard Nahon, survenue en février 2018, le musée d’art et d’histoire du Judaïsme, l’Alliance israélite universelle et la Sociétés des études juives organisent une journée d’étude en hommage à ce spécialiste du Judaïsme médiéval, qui fut l’un des principaux artisans de l’essor des études juives comme discipline dans les années 1980. L’histoire des communautés juives de la France médiévale et le monde séfarade comptent parmi les très nombreux champs couverts par ses travaux, qui ont influencé de nombreux chercheurs. Proches collaborateurs, anciens étudiants, ou chercheurs inspirés par sa pensée présenteront des réflexions autour de ces thèmes, et évoqueront leur dette à l’égard de Gérard Nahon. Cette journée sera ainsi l’occasion de montrer la vitalité des études juives en France et de tracer les perspectives actuelle de la recherche".

Avant-programme
> 9h45-11h15
Le monde médiéval
Séance présidée par Danièle Sansy, université du Havre
« Les juifs d’Italie et la Terre sainte au bas Moyen Age »
par Pierre Savy, École française de Rome
« Un cœur de pierre » ? Une histoire des émotions est-elle possible à travers les inscriptions hébraïques médiévales ? »
par Claire Soussen, université du Littoral-Côte d’Opale
> 11h15-11h30
Pause
> 11h30-13h
Cimetières et inscriptions funéraires
Séance présidée par Sonia Fellous, CNRS-IRHT
« Le cimetière judéo-portugais de la rue de Flandre »
par Philippe Landau, Consistoire central
« Présence juive à Bayonne (1654-1806) : l’inventaire du cimetière de Saint-Esprit-lès-Bayonne »
par Philippe Pierret, université de Louvain

> 13h-14h30
Pause déjeuner

> 14h30-16h
Études juives
Séance présidée par Sylvie-Anne Goldberg, EHESS
« Gérard Nahon et la Revue des études juives »
par Georges Weill, Archives de France
« Gérard Nahon et l’Institut interuniversitaire d’études et de cultures juives »
par Jean-Marc Chouraqui, université d’Aix-Marseille

> 16h-16h15
Pause

> 16h15-17h45
Le monde séfarade
Séance présidée par Évelyne Oliel-Grausz, université Paris 1 Panthéon Sorbonne ; CRFJ et IAS, Jérusalem
« Langue et liturgie des juifs du Sud-Ouest »
par Peter Nahon, université Paris-Sorbonne
« L’aspect économique des métropoles et périphéries : le cas de l’industrie du chocolat des juifs de Bayonne au XVIIIe siècle »
par Nimrod Gaatone, universités de Tel-Aviv et Bar-Ilan

> 18h
Conclusion
par Carol Iancu, université Paul Valéry, Montpellier


« Une histoire intellectuelle et politique du sionisme, 1860-1940 » de Georges Bensoussan. Ed. Fayard. Paris, 2002. ISBN : ISBN : 2-213-60883-0
« Auschwitz en héritage ? » de Georges Bensoussan. Ed. Mille et une nuits. Paris, 2003. ISBN : ISBN : 2842057368
« Les Territoires perdus de la République » sous la direction de Emmanuel Brenner. Ed. Mille et une nuits. Paris, 2004. 2e édition revue et augementée. 363 pages. ISBN : 2842058240
« Géopolitique d’Israël » par Frédéric Encel. Ed. du Seuil. Paris, 2004. ISBN : 2020638207
« Géopolitique de l’apocalypse » par Frédéric Encel. Ed. Flammarion. Collection Champs Sciences humaines n° 541. Paris, 2003. ISBN : ISBN : 2080800663
« Les grandes religions » par Marc-Alain Ouaknin. Ed. Assouline. Paris, 2004. ISBN : 2843235650
“Déportation et génocide” de Annette Wievorka. Hachette. Paris, 2003. ISBN : 2012790585

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Cet article est constitué d'articles publiés par Guysen en 2005 et par ce blog.

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