Arte diffusera le 6 septembre 2020, dans le cadre de « Vox Pop », « Police : la violence d’État est-elle légitime ? » de Nicolas Thepot. « Aujourd'hui : Police : la violence d’État est-elle légitime ? Enquête en Allemagne, où les violences policières sont largement sous-estimées. » La contestation partiale d'une institution chargée du maintien de l'ordre public, garant de la sécurité des personnes et des biens.
« Police : la violence d’État est-elle légitime ? » de Nicolas Thepot
La Fraction Armée rouge (RAF) allemande
Mai 68
« Extrémisme de gauche - Entre protestation et terreur » par Rainer Fromm
« La révolte jaune. Un mouvement populaire face au pouvoir »
« Un autre monde » de Noël Dernesch et Olli Waldhauer
« Présenté par Nora Hamadi, le magazine des débats qui agitent l’Europe fait sa rentrée avec une nouvelle formule »
« L’émission se concentre désormais sur un seul sujet afin de mieux en approfondir les contours et creuser les comparaisons qu’il suscite entre pays européens. »

"Politiquement correct"
Le Savant et le Politique de Max Weber (1864-1920), économiste et sociologue allemand, réunit deux textes de conférences universitaires : Wissenschaft als Beruf (1917) et Politik als Beruf (1919). L'auteur y affirme que l'Etat est l'institution détenant le monopole de l'usage légitime de la force physique sur un territoire.

Que des policiers puissent commettre des fautes dans l'exercice de leur métier, c'est un fait avéré soumis à des sanctions disciplinaires et judiciaires. De là, à nier la légitimité de "la violence d'Etat", non. Ces accusations servent à justifier des émeutes, un déchaînement racialisé de violences, à humilier et terroriser les Blancs accusés de tous les maux. Avec le risque de dérapages en guerre civile, l'apparition de groupes d'auto-défense pas forcément entraînés au maintien de l'ordre, et soumis à un "gouvernement des juges" parfois peu enclin à reconnaître l'autodéfense.
« Début juin, 20 000 personnes manifestaient à Londres contre les violences policières, autant à Paris et 5 000 à Amsterdam ». Qui a organisé ces manifestations ? Quid des émeutes aux cris d'Allah Akbar et des drapeaux de mouvements terroristes islamistes lors de manifestations de la "rue musulmane" et des alliés ?

« En France, en 2019, les tirs de lanceurs de balles de défense ont enregistré une hausse de 200 % et les interventions violentes ont augmenté de 80 % en 2018 à Londres. » Quel lien entre ces deux faits ? En France, le ministère de l'Intérieur, relayé par la Préfecture de police de Paris, ont ordonné une répression des Gilets jaunes inversement proportionnelle à la latitude laissée aux Black Blocs et aux pilleurs venus commettre des razzias. Ce qui témoignait de la peur du pouvoir exécutif, à son plus haut niveau, envers un mouvement social, de sa politique liberticide - la liberté de manifester est une liberté fondamentale - et de son cynisme en intimidant les Gilets jaunes discrédités par amalgames aux gauchistes et pilleurs. Nora Hamadi a-t-elle interrogé le Président Emmanuel Macron et ces deux autorités ?
« Vox pop a enquêté en Allemagne, où les violences policières sont largement sous-estimées ». Moins sous-estimées et plus médiatisées que les violences de "migrants". "Le Ministère allemand de la famille, aux mains du parti social-démocrate, avait commandé début 2017 à un groupe de trois experts un rapport sur la criminalité des jeunes et des étrangers. Dirk Baier (Institut de prévention de la criminalité ZHAW de Zürich), Christian Pfeiffer et Sören Kliem (Institut de recherche en criminologie de Basse-Saxe) ont livré" en 2018 "les conclusions de leurs travaux... L’étude révèle en effet une nette corrélation entre l’augmentation de la criminalité et l’arrivée de réfugiés dans le pays" en 2015.
« Mais pour les gouvernants, le reconnaître, c’est aussi risquer de jeter des policiers aigris dans les rangs des nationalistes de l’AfD ».

« Nora Hamadi ouvre le débat avec le criminologue néerlandais Dorian Schaap et l’ancien officier de police judiciaire française Christophe Korell, mais également avec la correspondante de Vox pop en Suède, Julia Skott ».
Une énième émission contestant l'autorité de l'Etat représenté par la police chargée du maintien de l'ordre public constitué de la salubrité de la tranquillité et de la sécurité des biens et des personnes.
L'été 2020 a été marqué par tant d'agressions ou d'assassinats barbares, commis essentiellement par des agresseurs ou meurtriers musulmans : Philippe Monguillot, chauffeur de bus battu à mort à Bayonne, Mélanie Lemée, ex-championne de France militaire de judo âgée de 25 ans, mortellement renversée par un automobiliste refusant de s'arrêter à un contrôle routier à Port-Sainte-Marie, Augustin, âgé de 17 ans, agressé physiquement à Lyon pour avoir défendu des jeunes femmes harcelées par une bande, etc. Des policiers se suicident, d'autres réclament le paiement de milliers d'heures supplémentaires, d'autres encore souhaitent une meilleure formation professionnelle. Et Arte propose une "enquête" sur les violences contre les policiers : insultes, jets de réfrigérateurs et autres objets visant à blesser ou tuer !?
"Si je prends du recul, comme m’y invite François Sureau, je constate que notre époque n’est pas l’époque des violences policières, mais celle de la banalisation des violences antipolicières. En 68, certains d’entre nous criaient « CRS, SS ! », mais cela n’allait pas plus loin : les flics nous faisaient peur. Aujourd’hui, les policiers ne font plus peur, ils ont peur. Et ils ont des raisons d’avoir peur. Ils sont attaqués, lynchés, victimes, comme les pompiers, de guet-apens. Dans les banlieues, bien sûr, où ils n’osent pas pénétrer de peur de commettre une bavure et de donner ainsi le prétexte à une réédition en pire des émeutes de 2005, mais aussi lors des manifestations des Gilets jaunes. Vous êtes frappés, François Sureau, par le spectacle « des forces de l’ordre armées en guerre patrouillant dans les rues des villes, l’abus des sirènes de police, la recension des plaies mutilantes dues à nos armes modernes ». J’ai vu autre chose : des manifestants extrêmement violents vandalisant des boutiques, mais aussi boxant des flics ou s’en prenant à eux avec une violence inouïe. Et je pense aussi à ce qui s’est passé en 2016, en marge de Nuit debout, quand des policiers ont manifesté place de la République contre la haine dont ils étaient l’objet. Pour les gens de Nuit debout, c’était un sacrilège qu’il fallait punir. Quai de Valmy, certains s’en sont pris à une voiture de police occupée par un homme et une femme", a déclaré Alain Finkielkraut (Causeur, 9 septembre 2020)
Fresque Adama Traoré et George Floyd
Le 9 juin 2020, l'artiste JR a rendu hommage par une fresque dans une rue du Xe arrondissement de Paris, près de la place Karski, à Adama Traoré, jeune délinquant décédé en 2016 après avoir résisté à son interpellation par les forces de l'ordre, et George Floyd, Afroaméricain mort lors de son interpellation par des policiers.
Le street artiste JR a apposé "un collage haut de plusieurs mètres dans les rues de Paris. L'oeuvre, représentant 2 yeux séparés par une fissure, a été réalisée dans la nuit du 8 au 9 juin, avec l'aide d'élèves de Kourtrajmé, l'école" de cinéma "fondée par Ladj Ly, le réalisateur du film Les Misérables. Ladj Ly a d'ailleurs indiqué, lors de l'inauguration ce mardi 9 juin : " Cette fresque est là pour rendre hommage à Adama Traoré et à George Floyd". Les 2 victimes sont devenus des symboles et la lutte pour plus d'égalité, que nous connaissons actuellement, est également une lutte pour honorer leur mémoire. Assa Traoré, la sœur d'Adama, qui lutte chaque jour pour obtenir la justice s'est également exprimée sur l'oeuvre du street artiste : "Cette fresque fait écho à la marche du 2 juin, le visage de George Floyd, le visage d'Adama Traoré". Effectivement, Le 2 juin dernier, à l'aube du déconfinement, plus de 20 000 personnes s'étaient rassemblées sur le parvis du tribunal de Paris pour réclamer justice. D'autres rassemblements sont prévus dans les jours à venir, la famille Traoré appelle à se réunir une nouvelle fois le 13 juin prochain pour dénoncer les "bavures" policières." (Mouv.fr, 10 juin 2020)
Une énième émission contestant l'autorité de l'Etat représenté par la police chargée du maintien de l'ordre public constitué de la salubrité de la tranquillité et de la sécurité des biens et des personnes.
L'été 2020 a été marqué par tant d'agressions ou d'assassinats barbares, commis essentiellement par des agresseurs ou meurtriers musulmans : Philippe Monguillot, chauffeur de bus battu à mort à Bayonne, Mélanie Lemée, ex-championne de France militaire de judo âgée de 25 ans, mortellement renversée par un automobiliste refusant de s'arrêter à un contrôle routier à Port-Sainte-Marie, Augustin, âgé de 17 ans, agressé physiquement à Lyon pour avoir défendu des jeunes femmes harcelées par une bande, etc. Des policiers se suicident, d'autres réclament le paiement de milliers d'heures supplémentaires, d'autres encore souhaitent une meilleure formation professionnelle. Et Arte propose une "enquête" sur les violences contre les policiers : insultes, jets de réfrigérateurs et autres objets visant à blesser ou tuer !?
"Si je prends du recul, comme m’y invite François Sureau, je constate que notre époque n’est pas l’époque des violences policières, mais celle de la banalisation des violences antipolicières. En 68, certains d’entre nous criaient « CRS, SS ! », mais cela n’allait pas plus loin : les flics nous faisaient peur. Aujourd’hui, les policiers ne font plus peur, ils ont peur. Et ils ont des raisons d’avoir peur. Ils sont attaqués, lynchés, victimes, comme les pompiers, de guet-apens. Dans les banlieues, bien sûr, où ils n’osent pas pénétrer de peur de commettre une bavure et de donner ainsi le prétexte à une réédition en pire des émeutes de 2005, mais aussi lors des manifestations des Gilets jaunes. Vous êtes frappés, François Sureau, par le spectacle « des forces de l’ordre armées en guerre patrouillant dans les rues des villes, l’abus des sirènes de police, la recension des plaies mutilantes dues à nos armes modernes ». J’ai vu autre chose : des manifestants extrêmement violents vandalisant des boutiques, mais aussi boxant des flics ou s’en prenant à eux avec une violence inouïe. Et je pense aussi à ce qui s’est passé en 2016, en marge de Nuit debout, quand des policiers ont manifesté place de la République contre la haine dont ils étaient l’objet. Pour les gens de Nuit debout, c’était un sacrilège qu’il fallait punir. Quai de Valmy, certains s’en sont pris à une voiture de police occupée par un homme et une femme", a déclaré Alain Finkielkraut (Causeur, 9 septembre 2020)
Fresque Adama Traoré et George Floyd
Le 9 juin 2020, l'artiste JR a rendu hommage par une fresque dans une rue du Xe arrondissement de Paris, près de la place Karski, à Adama Traoré, jeune délinquant décédé en 2016 après avoir résisté à son interpellation par les forces de l'ordre, et George Floyd, Afroaméricain mort lors de son interpellation par des policiers.
Le street artiste JR a apposé "un collage haut de plusieurs mètres dans les rues de Paris. L'oeuvre, représentant 2 yeux séparés par une fissure, a été réalisée dans la nuit du 8 au 9 juin, avec l'aide d'élèves de Kourtrajmé, l'école" de cinéma "fondée par Ladj Ly, le réalisateur du film Les Misérables. Ladj Ly a d'ailleurs indiqué, lors de l'inauguration ce mardi 9 juin : " Cette fresque est là pour rendre hommage à Adama Traoré et à George Floyd". Les 2 victimes sont devenus des symboles et la lutte pour plus d'égalité, que nous connaissons actuellement, est également une lutte pour honorer leur mémoire. Assa Traoré, la sœur d'Adama, qui lutte chaque jour pour obtenir la justice s'est également exprimée sur l'oeuvre du street artiste : "Cette fresque fait écho à la marche du 2 juin, le visage de George Floyd, le visage d'Adama Traoré". Effectivement, Le 2 juin dernier, à l'aube du déconfinement, plus de 20 000 personnes s'étaient rassemblées sur le parvis du tribunal de Paris pour réclamer justice. D'autres rassemblements sont prévus dans les jours à venir, la famille Traoré appelle à se réunir une nouvelle fois le 13 juin prochain pour dénoncer les "bavures" policières." (Mouv.fr, 10 juin 2020)
« Police : la violence d’État est-elle légitime ? » de Nicolas Thepot
Invités : Dorian Schaap, Christophe Korell
Présentation : Nora Hamadi
France, 2019, 29 min
Sur Arte le 6 septembre 2020 à 20 h 10
Disponible du 30/08/2020 au 01/12/2020
Visuels : © Talweg Productions
Visuels : © Talweg Productions
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Les citations sur le film proviennent d'Arte.
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