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mercredi 28 avril 2021

Le peintre-verrier Marc Chagall : Hadassah, de l’esquisse au vitrail


Le musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) a raconté en 2002 « l’aventure artistique » (1959-1962) d’une œuvre majeure de Chagall. Pour la synagogue de l’hôpital Hadassah (Jérusalem), le peintre-verrier a illustré les 12 tribus d’Israël. Cette exposition et son catalogue, denses et didactiques, ont révélé 62 dessins préparatoires et maquettes, ainsi que quatre vitraux d’essai pour cette commande muée par la vision d’un poète, admirablement compris par les maîtres-verriers, Charles et Brigitte Marq. Ils ont évoqué aussi le dialogue intime, souvent en yiddish, entre Chagall et la Bible, et montré les magnifiques photos d'IzisLe 28 avril 2021 à 20 h 30, Cultures-J propose la visio-conférence sur Zoom "La synagogue de la Hadassah et le Hall d'État de la Knesset: Marc Chagall, vitraux, tapisseries et mosaïques à Jérusalem".


Tout commence en 1958. « Myriam Freund, présidente de Hadassah (association féminine de bienfaisance américaine créée en 1912) et l’architecte du nouveau centre médical, Joseph Neufeld, proposent à Marc Chagall de réaliser des vitraux sur le thème des douze tribus d’Israël pour la synagogue de l’hôpital Hadassah à Jérusalem. Chagall accepte » et les rencontre « lors de l’exposition monographique de l’artiste au Musée des Arts décoratifs de Paris en 1959 ».

Chagall a déjà conçu en 1957 des vitraux, avec Bonnard, Braque, Léger, Matisse et Rouault, pour une église du plateau d’Assy, et seul, en 1958, pour la cathédrale de Metz. Et déjà avec les époux Marq, maîtres-verriers du fameux atelier Simon (Reims), créé au XVIe siècle.

« Pénétrer dans la lumière du plein jour »
Mais cette commande est différente.

Chagall doit relever plusieurs défis : la monumentalité des vitraux (3,4 m de haut sur 2,5 m de large) disposés en couronne, l’interdiction de la figure humaine, la restitution de « la profondeur vivante » des couleurs, la place des vitraux dans l’ensemble hospitalier, l’absence de narration, etc.

« La théorie, la technique, qu’est-ce que c’est ? Mais la matière, la lumière, voilà la création ! », relève le peintre. Et né dans une famille hassidique de Vitebsk (Biélorussie), il est particulièrement sensible à la Bible, donc au sujet à illustrer. A fortiori en Israël : Chagall a séjourné en Palestine mandataire de février à avril 1931.

Quelle est « la genèse de cette œuvre d’exception » ?

Sur les murs de la première salle, des phrases, un peu hautes, de la Bible inspirent ou veillent sur les « petits dessins en noir et blanc, au crayon et à l’encre de Chine, au pinceau », des esquisses initiales d’« une cosmogonie où les astres, les éléments et les animaux surtout, dessinent une ronde des tribus ». Et où apparaît « l’expression symbolique » de chaque tribu retenue par Chagall.

Les croquis ultérieurs précisent, en apportant de rares modifications. Par exemple, un oiseau devient taureau dans la maquette définitive de Lévi.

Puis, une série de doubles pages présentent les prophéties de Jacob, fils d'Isaac et petit-fils d'Abraham - patriarches du peuple Juif -, à ses fils (Genèse 49) et les bénédictions de Moïse (Deutéronome 33), qui ont inspiré Chagall.

Elles explicitent aussi leurs représentations par l’artiste. « Selon la tradition biblique, le peuple hébreu était structuré depuis la sortie d’Egypte en une confédération de douze tribus établie selon la descendance des douze fils de Jacob » (Rivon Krygier).

Après un combat initiatique avec un envoyé céleste, Joseph fut nommé Israël par cet être : « Car tu as lutté avec le divin et l’humain, et tu as vaincu » (Genèse, 32:29).

Donc, « les douze fils de Jacob - Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar, Zabulon, Dan, Gad, Asher, Nephtali, Joseph et Benjamin - se nomment dans les textes bibliques bné Israël, fils d’Israël, ou Israélites.

Sur le point de mourir, Jacob et Moïse convoquent les enfants d’Israël pour leur annoncer leur avenir, et à travers eux celui de la nation tout entière.

Les douze fils de Jacob deviennent ainsi les représentants éponymes des douze tribus et le légendaire point de départ d’un processus historique qui devait aboutir, un jour, à la création de l’Etat d’Israël ».

Le visiteur peut ainsi mieux comprendre les dessins préparatoires, plus grands, mêlant en plus aquarelles, gouaches et collages de papier et tissu, pour indiquer « le rythme des ombres et des lumières, la composition formelle et chromatique, la texture des vitraux, le tracé des plombs et les rapports des tons ».

L’homme se devine au travers d’objets religieux et des symboliques du bestiaire biblique - « lion, taureau, loup, âne, serpent, biche » -, qualifiant le caractère des « enfants d’Israël ». « Les poissons, la mer profonde, les cieux, soleils, lunes, collines et tentes, évoquent la vision de Moïse. Partout, des prunelles grandes ouvertes expriment le pouvoir essentiel du regard ».

Chagall n’a cependant pas oublié le Livre, l’Etoile, la corne de bélier (shofar) et le chandelier à sept branches (menorah). Et, dans le vitrail de Siméon, il reprend « la thématique des oiseaux qui s’éloignent et se dispersent, récurrente dans l’imagerie et le folklore yiddish ».

Ensuite, le visiteur lève les yeux pour voir les côtés d’un carré formé des douze réductions des vitraux où dominent le bleu, le jaune, le vert et le rouge.

« En disposant les vitraux trois par trois, aux quatre points cardinaux, Chagall reprend la répartition des tribus dans le désert, mais il renvoie à la filiation directe de Jacob et désigne les douze tribus, non selon leur répartition territoriale, mais telles qu’elles étaient représentées par des pierreries sur le pectoral du grand-prêtre ». Donc, sans les deux fils égyptiens de Joseph, Ephraïm et Manassé, reconnus et bénis par Jacob dans la Genèse.

Dominé par le bleu, le vitrail de Ruben, premier-né des frères et issu de l'union de Jacob et de Léa, « traduit une confusion entre les mondes aquatique et aérien.

Les oiseaux semblent naître de l’écume, rappelant que toute vie vient de la mer ». Avec les poissons, ils symbolisent « l’abondance et la fécondité ».

D’un bleu sombre, « le vitrail de Siméon impose une atmosphère de forfait nocturne ». Siméon est le deuxième fils de Jacob et de Léa. Le symbole de Siméon représente une épée et la porte de Sichem. Siméon adopte Shaoul, né du viol de sa sœur Dinah. Dans le Livre des Juges, la tribu de Siméon s'allie à la tribu de Juda pour conquérir ensemble le sud du pays de Canaan et s'emparer de Jérusalem. Parmi la descendance de Siméon : Judith.

Le fond jaune or du vitrail de Lévi « souligne un certain rayonnement et la noblesse d’un culte qui a éclairé le peuple juif à travers les temps ». 

C’est la « fonction symbolique d’enseignement et de transmission, perpétuant la mémoire » que Chagall privilégie dans les phrases figurant sur les Tables de la Loi.

De retour du pays de Canaan, Jacob acquiert un terrain (Genèse 33,19) dans la région de Sichem (Shechem en hébreu ; Naplouse actuelle), et  s'y fixe. Sa fille Dinah est convoitée par Shechem, le fils du chef de la ville, Hamor. Shechem enlève et viole Dinah, s'éprend d'elle et demande à son père de demander la main de Dinah à son père,  Jacob. Le chef hivite Hamor va chez Jacob et ses fils, indignés par le déshonneur de leur sœur, demande en mariage Dinah et une alliance avec Israël. Les fils de Jacob réclament que tous les hommes de la ville soient circoncis pour sceller leur alliance. Hamor et Shechem obtiennent des habitants de la ville qu'ils se fassent circoncire. Affaiblis par leur circoncision, au troisième jour après cet acte, les hommes de Sichem sont tués par Siméon et Lévi qui, ensuite, pillent la cité ville et ramènent Dinah. Lévi tue Shechem, puis Siméon tue Hamor. Craignant une vengeance, contrarié, Jacob fuit avec sa famille la région. Avant son décès, avant l'ultime bénédiction, il évoque leur violence à Siméon et Lévi qui lui rétorquent : « Devait-on traiter notre sœur comme une prostituée ? »

Juda est le quatrième fils de Jacob et Léa. La bénédiction de Jacob mourant à ses fils associe Juda au lion. Les titres des négus d'Ethiopie incluent l'expression « Lion de Juda ».

Le vitrail de Juda surprend par le rouge vif.

De la tribu de Juda, sont sortis les rois d'Israël, de la lignée de David. Des mains soutiennent ou bénissent une couronne, royale ou céleste.

A Juda est parfois associée une pierre précieuse sur le pectoral du grand prêtre. Les traductions de l'hébreu de cette gemme varient. L'une de ces traductions est escarboucle (grenat).

Issachar (« homme de la récompense », en hébreu) est le cinquième des six fils de Jacob et Léa. « Le vert tendre du vitrail de Issachar accentue le caractère champêtre de la composition, plus printanier que le vert olive d’Asher marquant lui le temps des récoltes » (Raphaëlle Laufer-Krygier). Issachar, qui apporte « la félicité », est voué à l’étude de la Torah. 

Cette spiritualité est incarnée par la tente blanche, symbole du mont Sinaï. Derrière, se profilent les Tables de la Loi.

Zabulon est le sixième fils de Jacob et de Léa. 

En symbioses chromatique et spirituelle, « trempé dans les couleurs d’un soleil couchant sur la mer, le vitrail de Zabulon communique la fièvre des voyages ». Les poissons y symbolisent l’abondance et la prospérité. 

Parmi la descendance de Zabulon : Elon, juge d'Israël.

Dan est le fils de Jacob et de Bilha, servante de Rachel. Parmi ses descendants : le célèbre juge Samson, fils de Manoah.

Dans le vitrail de Dan, « l’équilibre qu’assure le chandelier à trois branches renvoie allégoriquement au motif de la balance, symbole universel de la justice. 

L’enroulement du serpent autour du chandelier permet à Chagall de souligner la double nature de Dan - juge et justicier - tout en renvoyant aux autres connotations bibliques : serpent du Jardin d’Eden enroulé autour de l’arbre de la connaissance du bien et du mal », etc.

Gad est le septième fils de Jacob et le premier fils de Zilpa, servante de son épouse Léa. 

Durant la conquête du pays de Canaan, la tribu de Gad se fixe à l'est du fleuve Jourdain.

C’est de la violence des combats que semble résonner le vitrail de Gad, « bouclier adventice, guerrier assailli et téméraire », s’enhardissant dans les lignes ennemies.

Asher (« bonheur ») est le huitième fils de Jacob. Il a pour mère Zilpa, servante de Léa, première épouse de Jacob. 

Mais c’est la paix qui émane du vitrail de Asher. La fonction nourricière de celui-ci - en huile pour les autres tribus, le Palais et le Temple - induit la place prédominante de l’olivier : par la couleur verte et par les branches feuillues et chargées de fruits. Du bas vers le haut, se superposent les objets rituels, dont le chandelier à sept branches du Temple de Jérusalem, la souveraineté royale et messianique ainsi que la colombe de la paix universelle.

Nephtali est le sixième fils de Jacob et le second fils de sa troisième épouse Bilha. 

Parmi les descendants de Nephtali : Tobit, héros du Livre de Tobit.

Sur un fond jaune, Nephtali, cerf-biche, repose près d’une colline habitée, le mont Thabor.

Volette un oiseau rouge et bleu - un coq ? ,- protecteur ou menaçant.

Joseph (Yosseph signifie « Il ajoutera ») est le premier des deux fils de Rachel. 

Vendu par ses frères jaloux, réduit à l'esclavage, il devient un dirigeant puissant de l'Égypte de Pharaon.

Dans le vitrail de Joseph, en des jaunes-orangers, Chagall exalte la « vertu réparatrice et unificatrice restaurant la fraternité perdue » ainsi que l’abondance.

Benjamin est le dernier enfant de Jacob, ainsi que le deuxième et dernier fils qu'il a eu avec son épouse Rachel. La Tribu de Benjamin constituera, avec la Tribu de Juda, le Royaume de Juda.

De la tribu de Benjamin est issu Saül, premier roi d'Israël, à qui succède le roi David et, plus tard, Paul de Tarse. Héroïne du Livre d'Esther, la reine Esther est une descendante de Benjamin.

Le vitrail de Benjamin baigne dans une ambiance nocturne bleutée : la fleur centrale, Israël, ne sera pas vaincue par les animaux menaçants qui l’entourent. 

L’art du verre renouvelé
Plus loin, sur chaque panneau d’essai - Ruben, Zabulon, Gad et Joseph -, en noir et blanc est posé, en relief, un extrait dans la tonalité majeure dudit vitrail. « La grille orthogonale des plombs est une offense faite à la lumière-liberté. Chagall travaillera donc à assouplir leur rigidité inorganique. Il greffe sur ces carreaux des filets de plomb plus minces et plus souples » (Pierre Schneider)

Enfin, la dernière salle est dédiée au travail des maîtres-verriers, Charles Marq et son épouse Brigitte Simon, avec en fond sonore, une interview du peintre et de Charles Marq, expliquant leurs engagements profonds.

« Par des suggestions poétiques, par des évocations d’ambiance », Chagall incite ces remarquables artisans à se surpasser pour traduire ses exigences, parfois en recourant à des techniques anciennes (grisaille, émail coloré, gravure). « Charles Marq retrouve l’antique procédé médiéval oublié du verre plaqué. La diffusion des lumières y est optimale, en en respectant aussi bien les variations de transparences et d’opacités, que la puissance ou la délicatesse du trait » (Daniel Marchesseau, Chagall ivre d’images, Gallimard, 1995).

Des photographies, notamment d’Izis, révèlent l’attention, l’investissement et la complicité des deux hommes, le travail de retouche de Chagall devant chaque fenêtre, sur chaque détail, ainsi que l’exposition de l’œuvre à Paris (juin-septembre 1961) et à New York (novembre 1961-janvier 1962), avant son inauguration le 6 février 1962. Ce jour-là, Chagall déclare en yiddish :
« Il me semble que vos mouvements de résistance dans les ghettos, tragiques et héroïques, que votre guerre, ici, dans ce pays, se sont trouvés mêlés à mes fleurs, à mes bêtes, à mes couleurs de feu... [Ce modeste présent est] pour ce peuple juif qui, depuis toujours, a rêvé d’amour biblique, d’amitié et de paix avec tous les peuples ; pour ce peuple qui a vécu il y a des milliers d’années, ici, parmi les autres peuples sémitiques. Et c’est en pensant aux grandes créations des peuples sémitiques d’alentour que moi, j’ai créé [cet « Art sacré »]. Je veux espérer ainsi tendre la main aux amis de la culture, aux poètes et aux artistes des peuples qui nous environnent ».
Une lettre à l’architecte, Joseph Neufeld, atteste de l’émotion de Chagall qui espère un écho international et universel. Sa crainte est que ces vitraux, dont il sent la perfection, ne restent méconnus.

Dans un courrier à Myriam Freund du 6 janvier 1967, le peintre exprime une colère triste face aux atteintes à son travail : synagogue « écrasée » par les bâtiments hauts édifiés récemment, détérioration du bas de vitraux à même le sol, etc.

Vient enfin la réconciliation du peintre octogénaire et de son œuvre, quand il voit l’afflux des visiteurs venus admirer ces vitraux à la spiritualité biblique.

L’après-midi de ma visite au MAHJ, qui a présenté la magnifique exposition Chagall et la Bible (2 mars-5 juin 2011), un responsable du Musée a ouvert un bref moment l’une des portes donnant sur la cour de l’Hôtel de Saint-Aignan. La lumière printanière de Paris s’est engouffrée dans la salle, éclairant joliment l’arrière des miniatures des vitraux.

Bien sûr, est toute autre la lumière merveilleuse de Jérusalem derrière ces vitraux qui, comme l’écrivait André Malraux, « s’éveillent et s’endorment avec le jour »...

ADDENDUM
Cet article a été republié en ce Pessah (Pâque juive) qui commémore la sortie d'Egypte ancienne des Hébreux qui y étaient esclaves. Cette fête juive est aussi appelée fête de la liberté. 

Le 9 avril 2015, la Maison de la culture yiddish-Bibliothèque Medem organisa un atelier en yiddish sur Marc Chagall, artiste Juif de l'Ecole de Paris. 

Le 22 mai 2017, de 12 h 45 à 13 h 30, le Collège des Bernardins proposa, dans le cadre d'Une heure, une oeuvre, Connaissez-vous Chagall ? Les autoportraits d'un Juif errant, enfant chéri de la modernité. "Chaque mois, une heure de pause devant une toile de maître pour la regarder, la comprendre et vivre grâce à elle une expérience spirituelle, et méditer plus avant sur le mystère de la vie, de l’amour, de Dieu. Le lundi de 12h45 à 13h30 : en 3/4 d'heure le cours abordera une œuvre, un artiste ou un groupe d’œuvres autour d'une thématique, suivi d'un temps d'échange pour ceux qui le souhaitent". La conférencière est Mélina de Courcy, professeurs d'histoire de l'art.


"Artiste à la renommée internationale, Marc Chagall reçut dans les années 60 deux importantes commandes officielles en Israël".

"Tout d’abord celle Myriam Feund, fondatrice de l’association sioniste américaine Hadassah. Lorsqu’elle visite Paris avec l’architecte Joseph Neufeld, Myriam Feund y découvre le travail de Marc Chagall pour la cathédrale de Reims. Elle lui commande aussitôt une série de vitraux pour la synagogue du complexe hospitalier Hadassah de Jérusalem, alors en construction".

"Cinq and plus tard, c’est au tour de la Knesset, le Parlement israélien, de passer une commande officielle à l’artiste, cette fois pour la décoration du Hall d’État du bâtiment. Marc Chagall réalise pour l’occasion une série de mosaïques et de tapisseries d’une beauté exceptionnelle".

"Avec cette visioconférence passionnante, nous vous invitons à partir à la découverte de deux des plus impressionnants ensembles artistiques de Marc Chagall".


Marc Chagall, Hadassah, de l’esquisse au vitrail. MAHJ-Ed. Adam Biro, 2002. 152 pages, 80 illustrations couleurs

Visuels :
Maquette pour la Tribu de Siméon
1960
Gouache, aquarelle, pastel, encre de Chine et collage de papier
Archives Marc et Ida Chagall, Paris
© ADAGP, Paris 2010 – Chagall ®

Carte des 12 tribus d'Israël
© Ministère israélien des Affaires étrangères

Les timbres postaux d'Israël représentent ces vitraux
 
Articles sur ce blog concernant :
Affaire al-Dura/Israël
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France
Il ou elle a dit...
Judaïsme/Juifs
Monde arabe/Islam
Shoah (Holocaust)
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Cet article avait été publié sur Guysen, et sur ce blog les 3 mars 2011 et 5 avril 2012, 8 avril 2015, 22 mai 2017.

1 commentaire:

  1. Madame,

    Votre article sur les vitraux de Chagall est passionnant. Il se trouve que j'enseigne l'histoire du vitrail (et de la tapisserie)et que j'ai pu ainsi mettre en regard le travail de Chagall à Hadassah avec Reims et à l'ONU.
    Merci à vous,

    Louis Cariot
    louis.cariot@orange.fr

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