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mercredi 15 novembre 2023

Gustave Eiffel (1832-1923)

Gustave Eiffel 
(1832-1923) était un ingénieur novateur centralien et un industriel français. Il a contribué à l'édification de la Tour Eiffel à Paris, du viaduc de Garabit (1884), de la statue de la Liberté, dessinée par Auguste Bartholdi, à New York, de la gare de Budapest-Nyugati (« gare de l'Ouest ») à Pest (Budapest) en 1875 et de la poste centrale de Saïgon. Arte diffusera le 18 novembre 2023 à 20 h 50 « Eiffel, la guerre des tours » de Mathieu Schwartz et Savin Yeatman-Eiffel.


Gustave Eiffel est né en 1832 à Dijon dans une famille bourgeoise conservatrice, originaire de Marmagen, près de Cologne (province d’Eifel, Allemagne) où elle portait le nom de Boenickhausen.

« Gustave Eiffel. Le magicien du fer »
Ce livre est la biographie détaillée et passionnante de cet ingénieur rigoureux, inventif et soucieux de son image, remarquable organisateur et gestionnaire. C’est le catalogue de l’
exposition éponyme à l’Hôtel de Ville de Paris (7 mai-30 septembre 2009), un des événements marquant le 120e anniversaire de l’Exposition universelle (1889) où triomphe la Tour Eiffel. Présentant « plans, dessins, photographies, lettres et objets personnels », puisant dans les archives familiales léguées à l’Etat, cette exposition retraçait « l’immense carrière de cet ingénieur d’exception et son éclatante activité de chercheur grâce à un riche ensemble de documents originaux ». « Une personnalité à la Jules Verne ».

La carrière de ce centralien est lancée en 1858 quand son employeur, la compagnie belge des Matériels de chemins de fer, lui confie la construction du pont de Bordeaux. En 1862, « après plusieurs tentatives d’alliance infructueuses », Gustave Eiffel épouse Marie Gaudelet. Le couple a cinq enfants.

En 1866, Gustave Eiffel s’installe à son compte à Paris et implante en 1867 les locaux de sa société, les Établissements Eiffel, à Levallois-Perret (banlieue limitrophe de Paris). Là, il imagine et réalise une œuvre protéiforme, associant esthétique artistique et prouesses techniques novatrices en réponses audacieuses à des défis variés. Il se révèle un « inventeur génial, constructeur avant-gardiste, dénicheur d’idées et de formes », en France et à l’étranger : Portugal (pont Maria Pia sur le Douro), Hongrie (gare de Budapest), Roumanie, Égypte, Mexique, États-Unis, Vietnam, Cambodge et Laos.

Il se distingue par une subtile alliance d’« imagination, de souplesse et d’ingéniosité » révélées dans ses œuvres d’art. Quelques exemples : le viaduc de Garabit – « arc de 160 mètres d’ouverture, reposant directement sur les rives, et monté sans aucun échafaudage » - (1880-1884), les « ponts portatifs » en acier envoyés en kits jusque dans les années 1940, la structure de la statue de la Liberté (1881-1884) à la demande du sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi, la charpente du Bon Marché et du Crédit Lyonnais (Paris) et la coupole aisément orientable de l’Observatoire de Nice (1885).

La Tour Eiffel, muse et inspiratrice
En 1884, les ingénieurs Émile Nouguier et Maurice Koechlin des établissements Eiffel lui présentent « le dessin d’un pylône de 300 mètres pour l'Exposition universelle de 1889 ». Eiffel n’est guère convaincu. « Il les laisse travailler sur le projet, dont il leur achète le brevet » en étant séduit par les « embellissements dessinés par Stephen Sauvestre, architecte ».

Sur la Tour Eiffel, œuvre majestueuse de 300 mètres de haut devenue le symbole de la capitale française, ce livre présente les projets ayant accompagné sa genèse – concours (1886), « intentions concurrentes, idées de transformations parfois inattendues » – et son influence sur les artistes au XXe siècle : peintres (Dufy, Léger, Delaunay), musiciens, photographes (Else Thalemann), cinéastes (René Clair) et architectes/urbanistes (Le Corbusier).

L’idée initiale visait à « célébrer le centenaire de la Révolution française et les vertus de l’industrie ». Gustave Eiffel finance sa Tour « presque totalement en contrepartie de la jouissance de l’exploitation de l’édifice pendant 20 ans ». Objet de polémiques architecturales et artistiques dès la présentation du projet en 1887, cette « Tour du Champ de Mars » rencontre un succès public immédiat – 1,953 million de visiteurs pendant les six mois de l’Exposition universelle -, bénéficie de l’électricité, « a marqué l’imaginaire populaire » et révolutionné « le paysage parisien ».

Dès les années 1890, Eiffel est touché par le « scandale de Panama » : son système d’écluses est ingénieux ; Eiffel s’est considérablement enrichi. Poursuivi, il sera « relaxé pour prescription des faits reprochés ».

Il « se retire des affaires et se consacre à la science pure en ouvrant des laboratoires aérodynamiques », résume Caroline Mathieu, commissaire de l’exposition. Entre 1890 et 1892, Il étudie trois projets qui ne seront pas réalisés : un chemin de fer métropolitain, un « pont sous la Manche » et un observatoire sur le mont Blanc. Eiffel livre sa « bataille du vent » (Martin Peter) et se passionne pour l’aviation : il fonde un laboratoire à Auteuil qui collabore avec Breguet et Farman ; il conçoit une soufflerie qui fonctionne toujours et un « avion de chasse à grande vitesse ».

Pour éviter la démolition de la Tour Eiffel prévue au bout de 20 ans, bravant la Pétition des artistes hostiles - Guy de Maupassant, Charles Garnier, Charles Gounod - (1887), Gustave Eiffel s’efforce d’en prouver l’utilité en l’utilisant pour des perfectionnements scientifiques et des recherches sur l’aérodynamique. En 1898, il installe à son sommet un laboratoire de météorologie, et en 1903 un émetteur permanent de T. S. F. (télégraphie sans fil). Mais « c’est sa position stratégique pour l’armée française et son rôle dans la guerre de 1914-1918 qui la sauvent définitivement de la démolition : grâce à une communication interceptée dans la station de la Tour, le général Gallieni organise la contre-offensive de la Marne en 1914 ».

Gustave Eiffel meurt en 1923, âgé de 91 ans. Une foule nombreuse, où l’on reconnaît maintes personnalités, assiste, le 31 décembre 1923, à ses obsèques au cimetière de Levallois-Perret.

« L’épopée tour Eiffel » (jusqu’au 31 décembre 2009), exposition-parcours à la Tour Eiffel, invite à découvrir « la genèse du monument, le succès incroyable de son image, ses fastes, sa « descendance », des bibelots aux grandes tours contemporaines, ses dessous cachés ».

Statue de la Liberté
Arte diffusa le 15 décembre 2015 La statue de la Liberté. Naissance d'un symbole, documentaire de Mark Daniels.

Tour Eiffel
Le 5 mai 2017, deux jours avant le second tour de l'élection présidentielle, Greenpeace a déployé la banderole "Liberté Egalité Fraternité #Resist" au niveau du 1er étage de la Tour Eiffel. Et ce, afin de "rappeler leurs valeurs" et lutter contre le Front national.

Le 4 août 2017, C8 diffusa  "Tour Eiffel : l'histoire d'un pari impossible". "Plus qu’un monument, elle est le symbole de notre pays ! Impossible d’imaginer qu’elle ne fasse pas partie de notre décor. Derrière ce qui nous apparait aujourd’hui comme une évidence, il y a l’histoire d’un combat. Celui de Gustave Eiffel. Un homme bien décidé envers et contre tout à construire la tour la plus haute de la planète en plein Paris ! Vous allez comprendre jusqu’où il a dû aller, jusqu’où il a dû se battre pour l’imposer alors que personne n’en voulait. Vous allez voir pourquoi il a frôlé la banqueroute, subit le déshonneur et même risqué la prison pour faire de la cette tour une réalité. C’est une épopée méconnue que nous allons vous raconter, l’incroyable histoire de la Tour Eiffel".

Adopté par le Conseil de Paris en 2017, un "mur de verre" pare-balles, protégeant sur deux côtés la Tour Eiffel d'attentats terroristes - une grille métallique protégera les deux autres côtés -, et d'un coût de 35 millions d'euros financé par la Société d'exploitation de la tour Eiffel (Sete), a été inauguré en 2018. Un dispositif de protection contre les véhicules-béliers et une vidéo-surveillance compléteront le système de protection.

Le 15 décembre 2019, RMC Découverte diffusa à 20 h 55 "Gustave Eiffel, la technologie derrière le génie" - "Avec 7 millions de visiteurs par an, la Tour Eiffel est devenue le chef d´oeuvre de Gustave Eiffel. Pourtant cet ingénieur de génie a imaginé, conçu et supervisé pas moins de 350 ouvrages à travers le monde : des ponts, des viaducs, des chemins de fer, des usines et même des églises, des gares ou encore des observatoires. Avec l`avènement de la métallurgie, Gustave Eiffel, visionnaire et inventeur de génie, a métamorphosé l´industrie par ses techniques révolutionnaires. Il défiait les lois de la gravité en bâtissant toujours plus haut et plus léger. Enfant de la révolution industrielle, magicien du métal, Gustave Eiffel fait partie des esprits les plus brillants du XIXème siècle, et de ceux qui ont fait entrer la France dans l´Ère moderne" - et à 22 h 10 "Tour Eiffel : la grande épopée" (86 minutes) : "Depuis 125 ans, la Tour Eiffel veille sur la capitale et rayonne à travers le monde. A l'origine éphémère, ce projet pharaonique continue de traverser le temps avec une modernité inégalée. A l'aide de modélisations 3D spectaculaires et de séquences exclusives tournées au coeur de l'édifice, découvrez un visage inédit de la Tour Eiffel. " Tour Eiffel : la grande épopée " retrace 125 années d'invention, de construction et d'évolution permanentes. et raconte ainsi l'aventure historique et technologique d'une structure hors norme".

« Eiffel, la guerre des tours »
"Pour imposer sa tour, devenue le symbole de Paris, l’ingénieur Gustave Eiffel a ferraillé avec l’architecte Jules Bourdais et son projet de colonne en pierre".

"Au-delà des ego, cette « guerre des tours », qui s’inscrit dans une course mondiale au gigantisme, cristallise le conflit entre industrie et beaux-arts, entre partisans du progrès et tenants de la tradition."

"À l’occasion du centenaire de la mort de Gustave Eiffel (1832-1923), le film de Mathieu Schwartz et Savin Yeatman-Eiffel, un descendant du célèbre ingénieur, explore cette période charnière au travers d’archives, de reconstitutions et d’entretiens".

Arte diffusera le 18 novembre 2023 à 20 h 50 « Eiffel, la guerre des tours » de Mathieu Schwartz et Savin Yeatman-Eiffel.

« Disparu il y a cent ans, Gustave Eiffel a livré bataille pour imposer sa fameuse tour, la plus haute du monde en son temps. Ce documentaire passionnant replace cette lutte dans le contexte de transformation radicale de l’époque, en revisitant la carrière de l’ingénieur visionnaire. »

« En mai 1884, le Tout-Paris des bâtisseurs est en émoi : le gouvernement vient d’annoncer la tenue d’une Exposition universelle dans la capitale en 1889, à l’occasion du centenaire de la révolution. »

« Alors que le pays organisateur se doit de dévoiler un édifice d’exception pour cette fête du progrès, l’idée d’ériger une tour de mille pieds (300 mètres) s’impose dans les esprits. »

« Deux hommes vont alors s’affronter : Jules Bourdais, le célèbre architecte du palais du Trocadéro – détruit en 1937 –, et l’ingénieur Gustave Eiffel, auquel on doit déjà le viaduc de Garabit ou la gare de Budapest. »

« Le premier veut bâtir un gigantesque phare en pierre pour éclairer Paris, le second a imaginé une audacieuse tour en fer – un matériau inédit pour un bâtiment de prestige. »

« Début 1886, leur duel, d’abord médiatique, se déplace sur le terrain politique. Si Bourdais a le soutien du président du Conseil Charles de Freycinet, Gustave Eiffel trouve l’argument imparable pour convaincre Édouard Lockroy, le nouveau ministre de l’Économie, de choisir son projet : il s'engage à prendre en charge les frais de construction en échange d’une concession de dix ans. »

« Fin mai 1886, le concours biaisé qui le couronne provoque un tollé dans la presse. Mais malgré les difficultés techniques (le terrain est gorgé d’eau) et les attaques répétées des opposants au projet (emmenés par l’architecte Charles Garnier), l’ingénieur remporte son pari : le 31 mars 1889, la tour Eiffel est inaugurée en temps et en heure, et attire deux millions de visiteurs en six mois. »

« Ce succès n’empêche pas le monument d’être menacé de destruction à l’issue de la concession, finalement de vingt ans. »

« C’est son usage militaire, via la télégraphie sans fil, qui le sauvera définitivement. »

« Pour élever et préserver sa tour, devenue un emblème national, Gustave Eiffel a dû ferrailler. »

« Au-delà des ego, son duel avec Bourdais, qui s’inscrit dans une course mondiale au gigantisme, cristallisa le conflit entre industrie et beaux-arts, entre partisans du progrès et tenants de la tradition. »

« À l’occasion du centenaire de la mort du génie du fer (1832-1923), dont ils revisitent la carrière, Mathieu Schwartz et Savin Yeatman-Eiffel, un descendant de l’ingénieur, explorent cette période charnière au travers d’un matériau foisonnant : scènes de reconstitution, archives, animations graphiques et entretiens avec des spécialistes (historiens, architecte, ingénieure, biographes…)
 




26 janvier 1887 Démarrage du chantier et des fondations
1er juillet 1887 Début du montage des piles
1er avril 1888   Achèvement du premier étage
14 août 1888    Achèvement du deuxième étage
31 mars 1889  Achèvement du sommet et de la construction


« Au cours du XIXe siècle, la barre des 300 mètres de haut devient l’objet d’une compétition entre grandes puissances, remportée par la France de Gustave Eiffel. Zoom sur cinq projets de tours avortés. Par Manon Dampierre. » 

Reform Tower
« En 1832, à Londres, Richard Trevithick, inventeur de la locomotive à vapeur, imagine une tour de 1 000 pieds composée de modules de fonte ajourés et assemblés par des boulons. La structure abrite en son centre ce qu’on appellera bientôt un ascenseur, propulsé à l’aide de vapeur sous pression. Mais ses plans à peine achevés, l’ingénieur succombe à une pneumonie… »
 
« Glass Tower
Fin 1851, le Crystal Palace, éblouissant édifice de verre et de métal bâti à Londres pour la première Exposition universelle, doit être démonté. L’architecte Charles Burton propose de réutiliser les matériaux pour ériger une gigantesque tour, qui s’affine en s’élevant. Le projet, précurseur des gratte-ciel de verre, ne convainc pas les promoteurs. Le Crystal Palace est transféré et agrandi ailleurs. »

Centennial Tower
« À l’occasion de l’Exposition universelle de Philadelphie en 1876, qui marque le centenaire de l’indépendance des États-Unis, les ingénieurs américains Clarke et Reeves, producteurs de fer et constructeurs de ponts métalliques, dévoilent un projet valorisant leur savoir-faire : un pylône cylindrique constitué de tubes de métal, renfermant une colonne centrale équipée d’ascenseurs. La tour ne verra jamais le jour, l’entreprise échouant à réunir le million de dollars nécessaire à sa construction. »
 
« Colonne-Soleil
Architecte renommé, Jules Bourdais concourt pour l’Exposition universelle de 1889 avec un phare en maçonnerie de 370 mètres de haut : sur un soubassement se dresse une tour ornée de colonnades, surmontée d’une plate-forme pouvant accueillir mille personnes et d’un système d’éclairage. Avec ce colosse de pierre, le rival d’Eiffel promet d’apporter la lumière dans les rues de Paris et même dans les appartements, grâce à des réflecteurs. Malgré ses relations, Bourdais perd son combat face au génie du fer. »
  
« Tour de Watkin
Piqués au vif par le succès de la France, Américains et Britanniques entendent la surpasser. L’homme d’affaires anglais Edward Watkin, qui a fait fortune dans les chemins de fer, décide d’installer une tour dans le nord de Londres. Après avoir sollicité en vain… Gustave Eiffel, il lance un concours dont le vainqueur propose une copie quasi conforme de la dame de fer parisienne. Alors que les travaux s’enlisent, Watkin ouvre le premier étage au public en 1894 afin de renflouer ses caisses. Mais l’édifice d’à peine 50 mètres se met à pencher, au point d’être abandonné… Il faudra attendre 1930 et le Chrysler Building pour que la tour Eiffel soit détrônée. »


Sous la direction de Caroline Mathieu, avec la collaboration notamment d’Amélie Granet-Garoscio et Bertrand Lemoine, Gustave Eiffel, le magicien du fer. Skira Flammarion, 2009. 256 pages. ISBN : 978-2-0812-2502-2. 35 € (broché).

« Eiffel, la guerre des tours » de Mathieu Schwartz et Savin Yeatman-Eiffel
France, 2023, 93 min
Coproduction : ARTE France, Zed, en partenariat avec le musée d'Orsay
Sur Arte les 18 novembre 2023 à 20 h 50, 23 novembre 2023 à 9 h 25, 03 décembre 2023 à 15 h 40
Disponible du 11/11/2023 au 16/01/2024
Visuels :
Dessins de la Tour Eiffel
Détail de la Tour Eiffel
Illustration Usine
© ZED

« Gustave Eiffel. Le magicien du fer »
Visuels, de haut en bas :
Charles Chambon - Pont de Bordeaux, vue perspective
© RMN (Musée d’Orsay) / Jean Schormans

Le pont Maria-Pia sur le Douro à Porto (Portugal), montage de l’arc
© RMN (Musée d’Orsay) / © Hervé Lewandowski

Le montage de la statue de la Liberté aux trois quarts du corps, dans les ateliers Gaget, Gauthier et Cie, à Paris, 1883
© Musée Bartholdi - Colmar. Reproduction Christian Kempf

Robert Delaunay - La tour Eiffel, 1926
© L & M services B.V. The Hague 20090103 / © Photo CNAC/MNAM, Dist. RMN. / © Droits réservés

V. Langonnet - Coupe de la soufflerie du laboratoire aérodynamique Eiffel rue Boileau
© Laboratoire aérodynamique Eiffel / CSTB /© Jean-Michel Seguin

A lire sur ce blog :

Cet article a été publié en une version plus concise dans le n° 612 (mai 2009) de L’Arche et le 22 octobre 2009 sur ce blog. Il a été republié les 2 octobre 2013, et
- 23 décembre 2013, à l'approche de la diffusion de La vraie raison de la Tour Eiffel, dans le cadre de Brèves d'histoire, sur la chaîne Histoire, les 25 décembre 2013 et 13 janvier 2014, 13 décembre 2015 ;
- 10 mai et 5 août 2017, 16 décembre 2019.

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