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« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

lundi 16 avril 2018

« Printemps 48 - L'Europe à l'heure de la guerre froide » par Mathias Haentjes


Arte diffusera le 17 avril 2018 à 22 h 35 « Printemps 48 - L'Europe à l'heure de la guerre froide », documentaire par Mathias Haentjes. « 1948 : moins de trois ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la tempête gronde de nouveau sur le Vieux Continent ». 


L’année 1948 reste comme une date marquante de l’immédiat après-guerre. Et ce, dans les domaines politiques, économiques, culturels et sportifs.

Guerre froide
L’Assemblée générale des Nations unies adopte la Déclaration universelle des droits de l’homme et la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

En 1948, sont instituées des organisations, régionales ou internationales, majeures. Entre en vigueur le GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) qui en 1949 sera remplacé par l'OMC (Organisation mondiale du commerce).

Le 16 avril est fondée à Paris l’OECE (Organisation européenne de coopération économique, future OCDE) chargée de répartir l’aide américaine fournie dans le cadre du plan Marshall.

Le 26 octobre, le Conseil consultatif de l’Organisation du traité de Bruxelles met sur pied un « Comité pour l’étude et le développement de l’unité européenne », dont les travaux induisent l’institution du Conseil de l’Europe le 5 mai 1949. Les cinq signataires approuvent le principe d’une alliance atlantique.

Le 7 mai, s’ouvre le Congrès de la Haye ou « Congrès de l’Europe », visant une Europe unie, sous la présidence de Winston Churchill. Ce qui aboutit à la création du Conseil de l’Europe (5 mai 1949).

Tandis que se poursuit la Guerre civile grecque (1946-1949), « les anciens Alliés se déchirent et un rideau de fer sépare désormais les Européens. Alors que les communistes accèdent au pouvoir en Tchécoslovaquie » - coup de Prague (20-27 février), « la rupture est consommée entre le Yougoslave Tito et Staline, et Berlin est soumis à un blocus qui se transforme en épreuve de force ».

Par ce blocus, l’Union soviétique interrompt le 23 juin les communications ferroviaires entre Berlin et l’Allemagne de l’Ouest. Pour le contrer, les Occidentaux mettent en place le 26 juin un pont aérien vers Berlin-Ouest.

« Au printemps 1948, des événements marquants viennent accentuer les divisions ».

« Des images d’archives, des citations d’auteures de l’époque (Anna Seghers, Simone de Beauvoir) et des témoignages, notamment ceux de l’historien français Marc Ferro, du comédien allemand Günter Lamprecht et de l’écrivaine russe Maya Turovskaya, font revivre l’incertitude et la crainte qui prévalaient en cette année mouvementée ».

Aux Etats-Unis, le président Harry S. Truman est réélu.

Le 31 juillet, le procès  d’Alfried Krupp prend fin par le verdict rendu par le tribunal militaire américain de Nuremberg. Il est condamné à douze ans de prison et ses biens sont confisqués. En 1951, le Haut-commissaire américain l’amnistie et Krupp récupère sa fortune personnelle.

Le 21 novembre, le Comité antifasciste juif en Union soviétique est dissous au prétexte qu’il serait un « centre de propagande antisoviétique », après l’assassinat de son président Solomon Mikhoels le 7 janvier. Les dirigeants soviétiques initient une campagne pour détruire ce qui demeure de la culture juive (1948-1952).

Des purges dans des Partis communistes d’Europe de l’Est évincent, éliminent des adhérents jugés peu sûrs.

En février, un accord entre le gouvernement de la République populaire de Bulgarie et de l’Agence juive reconnait le droit des Juifs à l’émigration. De septembre 1948 à septembre 1949, 38 000 Bulgares émigrent.

Le 9 mai, la Tchécoslovaquie devient une « démocratie populaire » sous l’orbite de l’URSS (Union des républiques socialistes soviétiques). Des procès visent les fascistes et les opposants, ou présentés comme tels, au régime.

Le 4 août, la République populaire roumaine décrète le « régime général des cultes » plaçant les religions sous le contrôle de l’Etat.

Le congrès mondial des intellectuels pour la paix se tient à Wroclaw du 25 au 28 août. Y participent Vercors, Marcel Prenant, Pierre Seghers, Aimé Césaire, Picasso, Fernand Léger, Paul Éluard et Irène Joliot-Curie.

Le 25 août, Franco rencontre les deux fils du défunt roi Alphonse XIII, Jacques-Henri de Bourbon (1908-1975), « duc d’Anjou et de Ségovie » et Jean de Bourbon (1913-1993), « comte de Barcelone », qui prétend au trône, près de Saint-Sébastien. Ils décident que le jeune Juan Carlos de Bourbon (né en 1938, fils de Jean de Bourbon) et son frère Alphonse (né en 1941) étudieraient en Espagne.

Le 6 septembre est couronnée la reine Juliana des Pays-Bas, fille de la reine Wilhelmine qui a abdiqué le 4 septembre.

« C’est aussi à ce moment-là que l’État d’Israël voit le jour ». Plutôt revoit le jour après le vote sur le plan de partage de la Palestine mandataire.

Le 11 octobre 1947, Abdul Rahman Azzam Pasha, premier Secrétaire général de la Ligue arabe, a déclaré au quotidien égyptien Akhbar al Yom : “Ce sera une guerre d'extermination et un massacre capital, dont on parlera comme des massacres de Tartares ou des guerres des Croisés... Chaque combattant considère la mort au nom de la Palestine comme le plus court chemin vers le Paradis... Cette guerre sera une opportunité pour de vastes pillages”.



Le 14 novembre 1947, et dans un discours comminatoire au Comité politique de l’Assemblée générale de l’ONU, Heykal Pasha, délégué égyptien, annonce un exil d'environ un million de Juifs vivant dans le monde musulman :
« Les Nations unies… ne devraient pas perdre de vue le fait que la solution proposée risque de mettre en danger un million de juifs vivant dans les pays musulmans. La partition de la Palestine risque de créer dans ces pays un antisémitisme même plus difficile à extirper que celui que les Alliés étaient en train d’éradiquer en Allemagne… Si les Nations unies votaient pour la partition de la Palestine, elles pourraient être responsables du massacre d’un grand nombre de juifs ».

« Un million de Juifs vivent en paix en Egypte [et dans d’autres pays musulmans] et apprécient tous les droits de la citoyenneté. Ils n’ont aucun désir d’émigrer en Palestine. Cependant, si un Etat juif était créé, nul ne pourrait empêcher des troubles. Des émeutes pourraient éclater en Palestine, se répandre à travers tous les Etats arabes et risquent de mener à une guerre entre deux races ».
Ce qui suppose une coordination entre les pays arabes selon un modèle dégagé par le professeur Shmuel Trigano  : isolement, marginalisation et exclusion juridiques, économiques et politiques par un « statut des juifs », pogroms, expulsions, etc.

Le Conseil juif institue le 30 mars un cabinet provisoire composé de treize ministres sous l’autorité de David Ben Gourion et d’un Parlement de 37 membres.

Le 14 mai 1948 à minuit, a lieu le retrait de la Grande-Bretagne, dont le mandat a expiré, et est proclamé l’Etat d’Israël qui a accepté le plan de partage onusien et sortira vainqueur de sa guerre d'Indépendance.

Le jeune Etat affronte la guerre déclenchée par le refus du monde musulman d’un Etat juif, réédifié par des anciens dhimmis en Eretz Israël, sa terre ancestrale, son berceau historique, biblique.

Les Juifs combattent au sein de diverses organisations - Irgoun, groupe Stern, légion juive, Haganah – contre la Ligue arabe, l’Égypte, la (Trans)Jordanie, l’Irak, la Syrie, le Liban (1948), l'Arabie saoudite, le Jihad al-Muqadas, l’Armée de libération arabe, des volontaires étrangers, dont d’anciens nazis...

Le 26 mai, est créée Tsva Haganah leIsrael (Tsahal) ou Armée de défense d’Israël » .

A l’appel de dirigeants arabes et de Palestine, constatant la fuite de leurs leaders, craignant les Juifs qui pourtant les invitent à rester, les Arabes de la Palestine mandataire abandonnent leurs foyers et se dirigent vers des pays Arabes limitrophes, notamment le Liban et la Syrie.

Des combats âpres ont lieu en particulier à Deir Yassin, où les terroristes se cachent parmi les civils, tandis qu’un convoi médical visant à rejoindre l’hôpital Hadassa au mont Scopus à Jérusalem est attaqué, et ses membres assassinés.

Médiateur de l’ONU, le comte suédois Folke Bernadotte est tué le 17 septembre à Jérusalem par des membres du groupe Lehi.

Un congrès palestinien se réunit à Gaza et rejette les propositions de ce médiateur onusien. Il proclame l'indépendance de la Palestine et le 23 septembre le Gouvernement de toute la Palestine dirigé par Ahmad Hilmi Pacha.  Le 30 septembre, l'assemblée constituante composée de 83 membres du Haut Comité arabe, des comités nationaux, des chambres de commerces et des municipalités vote l'investiture du nouveau gouvernement et choisit comme président le grand mufti de Jérusalem al-Husseini auquel l'Egypte avait interdit l'entrée à Gaza. Est rétablie la milice palestinienne Jaysh al-Jihad al-Muqaddas. Mais le 2 octobre, à Amman (TransJordanie), un congrès palestinien nie toute légitimité au « gouvernement de toute la Palestine » et elle assure le désarmement de tous ses membres dans les territoires sous son contrôle. Ce gouvernement est reconnu par l'Égypte et l'Irak le 12 octobre, par la Syrie et le Liban le 13, par l'Arabie saoudite le 15 et par le Yémen le 16. La Grande-Bretagne exerce des pressions pour que les Etats-Unis ne reconnaissent pas ce gouvernement de « toute la Palestine ». Devant l'offensive militaire israélienne, ce gouvernement fuit au Caire. L'Egypte contrôle la bande de Gaza à l'issue de la guerre, et met un terme à l'existence de ce gouvernement en 1959.

Le 11 décembre, l’Assemblée générale de l’ONU adopte la résolution 194.

Dans son Autobiographie politique, l’essayiste Bat Ye’or se souvient de cette année pour les Juifs dans son Egypte natale :
« La guerre israélo-arabe de 1948 empira la situation. Le 13 mai 1948 la censure fut proclamée et le lendemain la loi martiale. Dans la nuit, la police arrêta quelque six cents Juifs et les emmena menottés en prison. De nombreux autres vinrent les rejoindre et les arrestations continuant, les juifs furent internés dans des camps près d’Héliopolis, d’Aboukir et de Port-Saïd, les femmes séparées des hommes. Le 15 mai, en réponse à la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël, sept États arabes lui déclarèrent la guerre. Le 24 mai le gouvernement instaura des cours martiales, interdit aux Juifs de quitter le pays, supprima tous les journaux juifs et mit sous séquestre les biens des personnes soupçonnées de sionisme. Une liste de suspects fut dressée. Du jour au lendemain des gens expulsés de leur travail furent privés du droit de se défendre devant les tribunaux ; ceux qui tentaient de les aider furent eux-mêmes poursuivis. La police ferma les centres culturels et les clubs juifs et interdit toute réunion. À la recherche d’indices elle effectuait régulièrement des fouilles nocturnes dans les maisons et les synagogues. L’angoisse s’empara de toute la communauté
Le 6 juin des explosions ébranlèrent des magasins juifs et une semaine plus tard, la populace attaqua deux fois le quartier juif de Zuweleh au Caire, tuant les habitants dans les maisons, les rues, les lieux publics et détruisant les maisons. Le 20 juin le dynamitage de douze maisons dans le quartier de la secte juive des Karaïtes fit de nombreux tués et blessés. Le 28 juin des bombes explosèrent dans les grands magasins juifs, causant un nombre considérable de morts et de blessés et la destruction de cinq cents commerces. La campagne de terreur anti-juive continua avec l’expulsion hors de certains quartiers de familles entières dans les vingt-quatre heures. Les meubles n’ayant pu être déménagés étaient pillés sur les trottoirs ou vendus à vil prix. Jusqu’en septembre des explosions répétitives dévastèrent le quartier juif. En juillet, des bombardements simulés par le gouvernement égyptien, faisant tirer du canon à ras des maisons, excita la fureur de la foule qui se répandit dans les rues du Caire. Conduite par des meneurs, hurlant et pillant, elle attaqua tous les Européens aux cris de « Juifs ! Juifs ! » prenant à partie de nombreux étrangers. L’Américain Stephan Haas et le Français Henri Gaillard, furent tués à coups de couteau. Les États-Unis, la France, la Grèce, l’Italie protestèrent. Le calme revint quand le Royaume Uni menaça de rétablir l’ordre en faisant marcher sur le Caire ses troupes postées sur le canal de Suez.
Des émeutes similaires, parfois plus meurtrières, se déroulèrent dans tous les pays arabes de l’Irak au Maghreb, alimentant chez les jeunes un mouvement de départs clandestins vers Israël alors agressé militairement par les armées arabes. Dans le nouvel État hébreu la milice musulmane d’Amin al-Husseini qui avait servi dans les armées de l’Axe, trois ans plus tôt, menait sa guérilla. Après l’armistice de 1948 entre les pays arabes et l’État d’Israël, l’humiliation de la défaite et la rage des officiers préparèrent le terrain des futures révolutions arabes. Les emprisonnements, les expulsions arbitraires, les discriminations dans tous les domaines professionnels, l’ambiance antisémite de haine et de terreur, réduisirent sensiblement la communauté. Les gens partaient en secret. Soudain un chuchotement nous apprenait que X ou Y avait définitivement quitté le pays. Malgré ces circonstances, le comportement des Égyptiens en général demeura correcte. Les domestiques n’assassinèrent pas leurs maîtres même si la police les avait chargés de les espionner. Les pogroms, les tueries, les viols, les bombes s’intégraient à une politique d’État et à la stratégie des Frères musulmans pour faire fuir les Juifs. Mais le peuple, quand il n’était pas l’instrument de meneurs ne manifesta pas de violence spontanée. Au cours d’une émeute contre les juifs au Khan Khalil – vieux quartier commercial – un bawab sauva la vie de Jo, mon futur beau-frère, en le dissimulant dans un immeuble. Moi-même, plus tard, je fis l’objet d’attentions particulières de mes amis égyptiens. Eux aussi d’ailleurs – propriétaires fonciers ou apparentés à la famille royale destituée et ruinée par la révolution nassérienne, ou classes aisées éduquées –étaient victimes de la répression révolutionnaire et de la campagne d’arabisation forcenée déferlant dans les années cinquante sur tout le Moyen-Orient.
La guerre de 1948 contre Israël avait traumatisé les officiers égyptiens. Ils attribuèrent à la corruption, à l’armement défectueux et aux vices du régime une défaite rendue d’autant plus cuisante par la nature méprisable de l’ennemi. Désormais un groupe d’officiers nationalistes alliés aux Frères musulmans mobilisera la nation pour écraser Israël, chasser l’Angleterre haïe et se débarrasser du régime royal exploi¬tant le peuple par le maintien de ses privilèges.
De son côté la confrérie des Frères musulmans intensifia les actes terroristes et les manifestations monstres culminant en émeutes et pillages qui désorganisèrent la vie des grandes agglomérations. Sabotages et attaques se multiplièrent contre les bases anglaises situées sur le canal de Suez. Après la signature du deuxième armistice avec Israël, les Frères musulmans dynamitèrent les entreprises juives en Égypte et firent abattre Nokrachi Pacha, président du Conseil et artisan de l’armistice. En représailles, le Guide suprême de la Confrérie fut lui-même assassiné.
À la fin de 1949, l’Association des Officiers Libres s’organisa et nomma un Comité Exécutif de cinq membres : Gamal Abdel Nasser, Kamal al-Din Husayn, Khaled Mohyeddine, Hassan Ibrahim, Abdel Mun’im abd al-Rauf ».
Le 12 juin, éclatent des émeutes antijuives à Tripoli, en Libye.

En juillet 1948, les autorités irakiennes interdisent aux Juifs de quitter le pays. Des amendes aux montants élevés pénalisent les Juifs. En septembre 1948, est exécuté Shafik Adass, millionnaire juif.

Au Maroc, 7 et 8 juin 1948, éclatent des émeutes anti-juives à Oujda et Jerrada.

Au Yémen, l’imam Ahmad contraint "les Juifs à transmettre aux Yéménites leur savoir faire dans les métiers de l’artisanat et du commerce avant de quitter le pays". Les Juifs sont accusés de crime rituel.

En Afrique du sud, le parti national forme une gouvernement composé d’Afrikaners.

En Inde, Gandhi est assassiné le 30 janvier par un brahmane à Delhi. Le gouvernement de Nehru mène une politique économique favorisant l’industrie et les infrastructures dans un cadre planifié.

Le Pakistan est dirigé par le Premier ministre, Liaqat Ali Khan,

Le Japon adopte une loi sur l’eugénisme. Est rendu le verdict du tribunal militaire international de Tokyo, ouvert en 1946, contre des dirigeants politiques et militaires japonais.

Pendant la guerre civile chinoise, Tchang Kaï-chek, cumule les fonctions de chef de l’armée et du gouvernement, ainsi que de Président de la République de Chine, et combat les troupes communistes menées par Mao.

Le 16 février est proclamée la République populaire de Corée du nord où Kim Il-sung est élu Premier ministre de cette République populaire démocratique de Corée (RPDC) le 9 septembre. En Corée du sud, une assemblée constitutionnelle adopte une constitution le 12 juillet, et Syngman Rhee y est élu président le 20 juillet. Le 15 août, s’achève l’occupation américaine de la Corée du sud, et est proclamé la République de Corée.

En Birmanie, Malaisie et République d’Indonésie, surgissent des insurrections fomentées par des communistes.

Culture
Parmi les artistes décédés en 1948 : Isidor Achron (1892-1948), pianiste, frère du violoniste et compositeur Joseph Achron, et Alexander Aaronsohn (1888-1948), journaliste pour Do'ar ha-Yom créé à Jérusalem (1919), écrivain. Alexander Aaronsohn a co-fondé Nili, groupe d'espionnage pour la Grande-Bretagne au Moyen-Orient pendant la Première Guerre mondiale. Il a vécu aux États-Unis (de 1915 à 1917). Il est le frère de l’agronome sioniste Aaron Aaronsohn (1876-1919).

Le 20 avril 1948, a lieu la première représentation au Théâtre La Bruyère du spectacle Les Branquignols, mis en scène par Robert Dhéry (1921-2004), sur une chorégraphie signée par son épouse Colette Brosset (1922-2007).

Sports
C’est à Londres, cité de résistance et bombardée, que le Comité international olympique (CIO), confie la tache de relancer en 1948 le cycle olympique interrompu à Berlin (1936). Les performances réalisées lors des Jeux Olympiques d’été à Londres (29 juillet–14 août 1948) sont souvent inférieures à celles de 1936, car les organismes sont affaiblis. Ces jeux estivaux de la XIVe olympiade de l'ère moderne en 1948 symbolisent le monde libre et la résistance au nazisme. Ils sont les premières à être diffusés à la télévision, medium naissant. Y sont représentées 59 nations ayant envoyé 4 104 athlètes, dont 390 femmes, concourant à 136 épreuves dans 17 disciplines sportives. Parmi ces sportifs : Alfred Nakache (1915-1983), nageur d’Auschwitz.

Le 6 octobre est présentée au Salon de l’automobile de Paris  la Citroën 2 CV, dont la production prendra fin… en juillet 1990.


Sur Arte le 17 avril 2018 à 22 h 35

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Les citations sont d'Arte.

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