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jeudi 7 juin 2018

Le Maroc médiéval. Un empire de l’Afrique à l’Espagne


Le Louvre a présenté l’exposition éponyme, « islamiquement et arabiquement correcte », politisée, ennuyante, et avec d’immenses et graves lacunes historiques. L’Histoire réécrite a occulté l’horreur du jihad, guerre de conquête, induisant la création d’empires musulmans arabes  ou berbères ayant massacré ou soumis les autochtones au statut cruel de dhimmis selon le pacte d'Umar, et a minoré le rôle des Juifs ou les a quasiment effacés de cette évocation. Le 7 juin 2018, le Centre communautaire de Paris présentera "Mellah", par Alessio Mazzaro. "Cinq vues sur cinq témoignages". Projection du film de l’artiste Alessio Mazzaro et des participants David Azoulay, Maurice Kakon, Raphy Marciano et Gad Ibgui.

Interview de David G. Littman et de Paul B. Fenton sur « L’exil au Maghreb, la condition juive sous l’islam 1148-1912 »
« L’exil au Maghreb. La condition juive sous l’islam 1148-1912 » de Paul B. Fenton et David G. Littman
Le Maroc médiéval. Un empire de l’Afrique à l’Espagne
Splendeurs de l’écriture au Maroc. Manuscrits rares et inédits
Le Maroc & l'Europe. Six siècles dans le regard de l’autre


Il fut un temps où les parents accompagnaient en toute confiance, et avec un respect admiratif, leurs enfants au Louvre. Un ancien palais royal devenu musée républicain.

Hélas ! Ce temps est révolu.

Pour preuve : l’exposition Le Maroc médiéval. Un empire de l’Afrique à l’Espagne organisée par le musée du Louvre et la Fondation nationale des musées marocains, présentée dans ce célèbre monument français et qui a accueilli près de 150 000 visiteurs sur les 9,3 millions de visiteurs de cet établissement culturel prestigieux en 2014.

Histoire "islamiquement correcte"
« Du XIe au XVe siècle, une succession de dynasties » – almoravide (1049-1147), almohade (1147-1269) et mérinide (1269-1465) – « ont unifié un espace politique et civilisationnel centré sur le Maroc, et étendu jusqu’à l’Andalousie. Leurs conquêtes les ont menées du sud du désert du Sahara (frange nord de la Mauritanie) au nord de l’Algérie et de la Tunisie. L’influence de ces empires, unissant pour la première fois les confins de l’Occident islamique, a rayonné jusqu’en Orient. L’exposition (près de 300 œuvres) permet d’appréhender cette longue et riche histoire, clef de compréhension du Maroc contemporain et source de sa modernité ». Imagine-t-on une exposition similaire sur l’empire français au Louvre ou dans un musée marocain ?

L’exposition « incite à relire cette période d’apogée de l’Occident islamique, tant du point de vue historique qu’artistique. Elle présente ses plus belles réalisations dans les domaines du décor architectural, du textile, de l’ivoire ou de la calligraphie et replace cette puissante entité au centre des réseaux diplomatiques et commerciaux qui furent les siens. « Le Maroc médiéval » invite à un voyage dans l’espace marocain et andalou, suivant un fil chronologique. Chacune des périodes historiques est ponctuée d’éclairages sur les lieux de pouvoir et capitales historiques, cités d’or et de lumière ».

Toute l’Histoire est écrite vue du côté islamique. Exemple : « Les Almohades mènent le djihad, guerre de défense du territoire de l’islam ». Précisons ce qu’est le jihad en citant Bat Ye’or : « guerre obligatoire non abrogeable contre les infidèles », Cette « assertion se comprend par la promesse d’Allah de conférer à sa communauté la gouvernance du monde. Le jihad consiste à reprendre aux non-musulmans les pays qui doivent revenir à la communauté islamique mais qu’ils occupent indûment. Quand les non-musulmans défendent leurs pays, ils agressent les musulmans qui, selon la promesse d’Allah, ne font que reprendre leurs biens. Le jihad, entreprise défensive de réappropriation islamique, est juste et légitime car selon l’islam, il établit sur terre les volontés d’Allah. Ceux qui s’y opposent, mettent des obstacles à l’expansion de l’islam et à l’instauration de la sharîa dans leur pays, sont les agresseurs  ».

Le vocable « dhimmi » selon le pacte d'Umar n’apparaît ni dans l’exposition ni dans le dossier de presse. Les dhimmis - juifs, chrétiens - "sont soumis à des mesures discriminatoires et humiliantes. Ils devaient s’acquitter d’une capitation annuelle (jizya) perçue au cours d’une cérémonie avilissante. Le déplacement du dhimmi d’un endroit à l’autre n’était autorisé qu’avec le reçu de ce paiement, un sceau attaché au cou ou au poignet, qui devint vite une marque déshonorante".(David G. Littman et Paul B. FentonL’exil au Maghreb. La condition juive sous l’Islam 1148-1912. PUPS, 2010, p.22)

Les Juifs étaient présents dans cet espace géographique avant l’invasion arabe. Fès et Sijilmasa étaient d’« importants centre d’études rabbiniques… Les savants et les rabbins du Maghreb, tels que le grammairien Juda Hayyuj (vers 945-1000) de Fès et le talmudiste Isaac al-Fâsî (1013-1103) de Constantine, jouissaient d’une grande réputation en Espagne musulmane ainsi que dans les pays de la chrétienté occidentale. Des liens spirituels étroits unissaient les  communautés du Maghreb et de Terre sainte... Avec le XIIe siècle s'ouvre une période de graves persécutions pour les Juifs d'Afrique, notamment sous le règne des Almoravides et des Almohades... Ceux-ci « i acculèrent les Juifs au choix entre la conversion à l'Islam, l'expulsion ou la mort » (David G. Littman et Paul B. Fenton, L’exil au Maghreb. La condition juive sous l’Islam 1148-1912. PUPS, 2010, p.22-23).

L’art chez les Juifs du Maroc, d’André Goldenberg (Somogy, 2014) montre la variété et la richesse artistique d’œuvres, notamment liturgiques, créées par les Juifs du Maroc.

Or, les Juifs sont quasiment absents de l’exposition. Une brève phrase les désigne dans l’un des panneaux de l’exposition consacré aux Mérinides : à Fès-la-nouvelle fondée en 1276, « un quartier nommé « Mellah » est réservé à la communauté juive ». En d’autres mots : un ghetto. Et antérieur à l'institution du ghetto de Venise le 29 mars 1516, deuxième chronologiquement en Europe.

Le 19 novembre 2011, Zamane a publié un article sur le "mémoire de fin de stage au corps des contrôleurs civils du protectorat français au Maroc" de Marcel Vallat, "jeune fonctionnaire français au Maroc. Vallat "a choisi une chronique d’un auteur inconnu et qui décrit un événement lui-même peu connu de l’histoire du Maroc. Ce texte raconte en effet comment, au XIIIe siècle, de nombreux Juifs de Fès, dénommés Fassis ou « Mouhajirines », se sont convertis à l’islam, donnant ainsi naissance à de grandes familles fassies dont on croyait à tort qu’elles avaient toujours été musulmanes. Aujourd’hui, on sait qu’elles ont abjuré leur foi après un grand massacre qui a décimé une partie de leur communauté à Fès et a ouvert la voie à une conversion massive à l’islam"

Un manuscrit dont Vallat traduit ainsi le titre : « Histoire des Mouhajirs appelés aujourd’hui citadins. Un manuscrit relatant la conversion, en masse, des Juifs de Fès à l’islam au XIIIe siècle de notre ère et les conséquences sociales de cet événement ».

Publié par Hazan, l'album de l'exposition consacre une page au "rigorisme almohade". Un euphémisme pour évoquer les conversions forcées. "Témoin de cette période, la famille du philosophe et penseur juif né à Cordoue (mort en 1204) est poussée à l'exil au Maghreb puis en Egypte à cause de l'intransigeance des Almohades". Seulement un "témoin" ? Surnommé Rambam, c'était entre autres un rabbin, un philosophe, un médecin, un écrivain... Cette page reproduit le Perush HaMishna, Seder Nashim  (Commentaire de la Mishna, Seder Nashim) de Moïse ben Maïmonide, dit Maïmonide, rédigé vers 1168 et conservé à la National Library of Israel depuis 1975. Ce "manuscrit exceptionnel présente des annotations de L'album de l'exposition Maïmonide, de son fils Abraham et de son petit-fils David. Il s'agit d'un  Commentaire de la Mishna écrit par Maïmonide en judéo-arabe. Il a été copié par l'auteur en Egypte, après 1168. La Mishna est l'un des textes de base du judaïsme rabbinique. Il s'agit d'un texte juridique composé au début du IIIe siècle et qui fut ensuite au coeur des discussions théoriques juridiques dans les écoles rabbiniques". Dans la partie sur les Mérinides, cet album évoque "le quartier juif" de Fès-la-Nouvelle. Avouez que c'est très peu.

Quant au dossier de presse, il indique : « Témoin de cette période, le philosophe juif Maïmonide, dont un manuscrit autographe est exposé, est finalement poussé à l’exil ». Et ajoute : "L’acmé atteint en cette période par l’Occident musulman a permis l’intégration des apports culturels arabes, amazighs, juifs, andalous et africains, contribuant à l’épanouissement d’une civilisation alimentée par de multiples affluents, et, comme telle, génératrice de créativité et d’innovations". Les Juifs sont toujours relégués en places secondaires. Mais toute l'exposition cèle le rôle des Juifs. Cette exposition semble promouvoir un but politique marocain : reconnaître l'identité berbère comme partie constitutive de l'Histoire du Maroc. Quitte à occulter le rôle déterminant des Juifs, et les tragédies qu'ils ont subies sous domination islamique.

Et Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées marocains y écrit : « Cet événement réitère le témoignage d’une amitié constante et d’un dialogue permanent entre deux nations. Il prend la forme d’une création artistique à laquelle ont contribué d’illustres compétences marocaines et françaises, à l’image de la brillante période évoquée par cette exposition, durant laquelle Musulmans, Juifs et Chrétiens œuvrèrent ensemble à l’avènement d’un véritable âge d’or ». Pourquoi les Juifs et les chrétiens après les musulmans ? Difficile de croire en cette coexistence heureuse sous joug islamique en raison de la dhimmitude, de l'exil des chrétiens, des massacres et conversions forcées de Juifs, de la destruction des synagogues, etc.. Tout l’écart entre les mots et les faits. Aucun visuel de l’exposition n’est lié au judaïsme.

Ces frises et chapiteaux, qui les ont sculptés ? Ces lustres ont-ils été fabriqués spécialement pour la mosquée, ou récupérés de synagogues détruites ? Qui a conçu cet astrolabe ? Quelle était l'économie de ces empires musulmans berbères ou arabes ? Quelle était la composition du tissu social ? Mystère.

Que retenir de cette exposition ? L'histoire du Maroc est constituée de jihads contre les chrétiens et de guerres entre tribus berbères.

Cheveu sur la soupe : le 2 novembre 2014 à 15 h, a été projeté My Land de Nabil Ayouch (Maroc, 2012, 82 min.). "Tourné au Liban et en Israël, le film tente d’établir un dialogue entre des exilés palestiniens et des Israéliens nés sur leurs terres. Le réalisateur questionne le conflit israélo-palestinien dont il dit qu’il ne l’a jamais quitté et qu’il a forgé sa conscience politique". Une projection suivie d’un entretien de Nabil Ayouch avec Thomas Sotinel, critique au journal Le Monde. Quel rapport avec le Maroc médiéval ? Ne s'agirait-il pas plutôt du conflit né du refus islamique de l'Etat Juif ?

Les responsables de cette exposition ? Les commissaires Yannick Lintz, directrice du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre, Bahija Simou, directrice des Archives royales, à Rabat (Maroc), et les commissaires scientifiques Claire Delery et Bulle Tuil-Leonetti, du musée du Louvre.

On est surpris par l’occultation de ces faits par des radios Juives parisiennes ayant interviewé Jack Lang et par le  Centre communautaire de Paris (CCP) vantant la Journée du judaïsme marocain à l’IMA, le 23 novembre 2014. Notons que ce CCP, présidé par Edmond Elaouf, est dirigé par Raphy Marciano, membre du groupe de travail "Culture, éducation identités" du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) qui a entamé une "réflexion sereine sur l'islam en Europe".


Le 1er février 2015, le Maroc a décoré à l'IMA trois représentants en France du judaïsme - Michel Serfaty, rabbin de Ris-Orangis (Essonne) -, du christianisme - Michel Dubost, évêque d'Evry -, et de l'islam - Khalil Merroun, recteur de la mosquée d'Evry (Essonne) -, en  présence du Premier ministre socialiste Manuel Valls, ancien maire d'Evry, d'Ahmed Toufiq, ministre marocain des Affaires islamiques et des Habous, écrivain et historien, et Serge Berdugo, secrétaire général des Communautés israélites du Maroc. Le roi Mohamed VI était représenté par la princesse Lalla Meryem. Dans le cadre de la programmation sur « le Maroc Contemporain » à l’IMA, a été présenté le livre sur « la réhabilitation des Cimetières Juifs du Maroc – Les Maisons de la Vie » à un public composé notamment d’Ahmed Taoufiq, ministre des Habous et des Affaires Islamiques, Serge Berdugo, ambassadeur itinérant du roi Mohammed VI, Chakib Benmoussa, ambassadeur du Maroc en France, et Jack Lang, président de l’IMA. Cet "ouvrage repère et répertorie les 167 sites funéraires juifs réhabilités aux quatre coins du royaume. Cette entreprise de réhabilitation répond à une démarche exceptionnelle lancée par le roi Mohammed VI en 2010.   Véritables archives à ciel ouvert, témoins de l’enracinement millénaire des juifs du Maroc, porteurs de la mémoire vivace du pays, ces 167 sites funéraires sont le reflet d’une longue histoire que le Maroc a décidé de restaurer et d’intégrer à son patrimoine, en respect au Préambule de la nouvelle Constitution marocaine.  Mémoire des lieux, lieux de mémoire arrachés au passé et à l’oubli des dizaines de cimetières et de mausolées, continuent de témoigner et de perpétuer un message de paix à l’heure des crispations et des conflits". La présentation a été suivie de la projection du documentaire partial " Tinghir - Jerusalem, les Echos du Mellah" de Kamal Hachkar.

Vengeance de la réalité, lors de la conférence de presse à l’IMA (Institut du monde Arabe) en présence de l’ambassadeur du Maroc en France, la lumière filtrée par les motifs ajourés de la façade dessinait des étoiles de David derrière les orateurs dont Jack Lang, président de l’IMA, les deux commissaires de l’exposition…

Ce genre de manifestations culturelles contribuent à affaiblir moralement, à démobiliser intellectuellement les Européens, à culpabiliser les consciences françaises, et les empêchent de comprendre la réalité passée et présente, et notamment le jihad contre les Juifs et plus généralement contre la civilisation occidentale.

En outre, elles gomment les Juifs et le judaïsme de l'Histoire. La contrepartie pour l'ouverture du nouveau Département des Arts de l'Islam ? En tout cas, cela ne gêne aucun de ceux ayant participé à la réalisation de cette exposition.

Le 1er février 2015, le Maroc a décoré à l'IMA trois représentants en France du judaïsme - Michel Serfaty, rabbin de Ris-Orangis (Essonne) -, du christianisme - Michel Dubost, évêque d'Evry -, et de l'islam - Khalil Merroun, recteur de la mosquée d'Evry (Essonne) -, en  présence du Premier ministre socialiste Manuel Valls, ancien maire d'Evry, d'Ahmed Toufiq, ministre marocain des Affaires islamiques, écrivain et historien, et Serge Berdugo, secrétaire général des Communautés israélites du Maroc. Le roi Mohamed VI était représenté par la princesse Lalla Meryem.

ADDENDUM
En juin 2015, professeur à l'université de Tel Aviv, Sefy Hendler a tenté vainement de réserver, via Internet, des entrées au musée du Louvre (système automatisé) et à la Sainte-Chapelle (système manuel) à Paris pour ses étudiants en histoire de l'art. Se faisant passer pour des institutions culturelles de Florence (Italie) et d'Abu Dhabi, il a pu obtenir ses tickets pour la date et l'heure souhaitées. Jean-François Carenco, préfet d'Ile-de-France, a saisi la justice pour qu'une enquête soit diligentée concernant cette discrimination. On peut regretter que les autorités communautaires n'aient pas réagi quand le Louvre a discriminé les Juifs dans cette exposition.

Le 7 juin 2018, le Centre communautaire de Paris présentera "Mellah", par Alessio Mazzaro. "Cinq vues sur cinq témoignages". Projection du film de l’artiste Alessio Mazzaro et des participants David Azoulay, Maurice Kakon, Raphy Marciano et Gad Ibgui. "Les ghettos juifs au Maroc portent le nom de « Mellah », un mot hébreu signifiant «sel », en référence au premier d’entre eux construit sur une mine de sel à Fès. Dans les années 1950 et 1970, de nombreux Juifs ont quitté le Maroc dans une migration silencieuse, principalement vers Paris, Montréal et Israël. Les raisons de ces migrations sont toujours débattues par les historiens et il n’existe pas de mémoire collective de ces départs. Artiste visuel et metteur en scène de théâtre, Alessio Mazzaro, est intéressé par la notion de mémoire collective. « Mellah » crée l’espace symbolique collectif où la mémoire privée de ces migrations peut se déployer et être partagée. Par cette performance, Alessio Mazzaro propose une narration de cette histoire collective sous la forme d’une archive vivante". Un descriptif "islamiquement correct".


Jusqu’au 19 janvier 2015
Au Louvre 
Hall Napoléon, sous la pyramide
tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h. Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45
Tél. : 01 40 20 53 17

Visuels :
Coffret à ferrures ornementales, musée des Beaux-arts, Lyon
© Lyon MBA. Photo Alain Basset

Panse de jarre, céramique glaçurée,
XIVe siècle © Lyon MBA.
Photo Alain Basset,

Coran. BNF Paris_571. Folio F.38, département des manuscrits, Arabe 6983
© Bibliothèque nationale de France

Lampe. David Samling., The David
Collection, Copenhague © Copenhagen. Pernille Klemp

Textile à motif de Paon.
Musée du Cluny
© RMNGrand Palais (musée de Cluny - musée national du Moyen-Âge) / Hervé Lewandowski.

Astrolabe planisphérique.
Musée du Batha, inv. 764. (1362-1363). Fès, Musée Dar Batha
 © Fondation nationale des musées marocains

Céramique composite pour ablutions.
Musée Sainte-Claire, Murcie © Musée Sainte
-Claire, Murcie, Espagne

Articles sur ce blog concernant :

Les citations sur l'exposition proviennent du Louvre. Cet article a été publié le 17 février 2015, puis le 16 juin 2015.

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