« Chroniques d'Haïfa » ("Happy Holidays"), film franco-germano-italo-palestinien, en hébreu et en arabe, sous-titré « Histoires palestiniennes », réalisé par Scandar Copti. Un long métrage, avec des longueurs, sur les problèmes - professionnels, personnels, identitaires, ou induits par le carcan de l'honneur et de la réputation féminine - d'une famille d'Arabes bourgeois israéliens. Au cinéma le 3 septembre 2025.
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Tel Aviv
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1ère partie : Pourquoi un mathématicien appelle au boycott d’Israël ?
Daniel Greenfield quoted in American English part of my article in FrontPage Magazine
Scandar Copti est né en 1975 à Tel Aviv-Jaffa (Israël). Il est présenté comme « palestinien » dans le dossier de presse du film qui ajoute : ce réalisateur, acteur et monteur « vit en Israël où toute sa famille est exilée depuis 1948 ».
Ingénieur de formation, Scandar Copti étudie l’art dramatique et la réalisation.
Les thèmes de son œuvre politique : « les problématiques des populations Arabes en territoire israélien ».
Premier court-métrage de Scandar Copti, The Truth est « un faux documentaire de 12 minutes produit par le Festival International du Film Étudiant de Tel-Aviv. « Salué pour son courage politique, il est acheté par la chaîne de télévision israélienne Channel 8 avant d’être censuré. »
En 2009, Scandar Copti réalise avec Yaron Shani, Ajami, long métrage nommé pour la 82e cérémonie des Oscars et recevant la Mention spéciale de la Caméra d’or au Festival de Cannes.
Scandar Copti « est réputé pour son approche unique de la direction d’acteurs avec des comédiens amateurs, une méthode qu’il enseigne à l’université de New York à Abu Dhabi et dans le monde entier. »
Port méditerranéen, Haïfa est situé au nord ouest d'Israël. Ses habitants sont à 82% juifs, 14% chrétiens, 4% musulmans, ainsi que Druzes et Baháʼís. C'est dans cette ville portuaire que se situe l'action du dernier long métrage de Scandar Copti. « Dans une famille palestinienne de Haïfa, Fifi 25 ans, est hospitalisée après un accident de voiture qui risque de révéler son secret. Son frère, Rami, apprend que sa petite amie juive est enceinte. Leur mère, Hanan, tente de préserver les apparences tandis que le père affronte des difficultés financières. Quatre voix, une maison, entre conflits générationnels et tabous, dans une société où tout peut basculer à tout moment. »
« Chroniques d'Haïfa » suit quatre personnages Arabes issus de la bourgeoisie moyenne israélienne, dont l'entreprise traverse des difficultés financières, durant un moment de crise grave ou de joie, et son montage alterne en fondus au noir des scènes centrées sur chacun d'eux, avec une dose de mystère, de suspens qui lasse vite.
Ce film montre l'importance de l'honneur dans des familles Arabes - ce qui est perçu comme une tache dans la réputation de la vingtenaire Fifi rejaillit négativement sur sa sœur fiancée -, la rare viabilité des couples juive/Arabe - la femme israélienne autonome financièrement assume ses choix sans souci de son compagnon -, la force de l'épouse dans le couple obnubilée par la préparation d'une magnifique fête pour sa fille, tiraillée entre la liberté accordée à Fifi et le respect du comportement d'une jeune femme Arabe qu'elle est chargée de surveiller et d'imposer -, les problèmes d'identité de Fifi qui fréquente de jeunes juifs en dissimulant son Arabité, et affirme son indépendance, son choix de liberté... en refusant l'immobilité quand retentit la sirène lors de Yom HaShoah.
Les personnages masculins Arabes apparaissent comme des victimes en lutte contre leurs préjugés ou des problèmes financiers, parfois faibles, non maitres de décisions vitales ou majeures, dépendant de décisions de femmes, juives ou Arabes.On a l'impression que le réalisateur Scandar Copti a exploré sa crise d'identité dans ce film : à l'évidence, il rejette sa nationalité israélienne en se présentant comme "palestinien", en "palestinisant" la ville israélienne de Haïfa dans le titre de son film, et en diffamant l'Etat d'Israël - il a allégué sans preuve, dans une interview reproduite dans le dossier de presse, qu'Israël commettrait un "génocide" dans la bande de Gaza - menant sa guerre existentielle après l'agression djihadiste, sur son territoire, du 7 octobre 2025. Et il s'avère indifférent au sort de ses concitoyens juifs otages affamés dans la bande de Gaza, omettant tous les avertissements israéliens aux Gazaouis par appels téléphoniques, flyers, etc. pour qu'ils fuient les zones de combat via des couloirs sécurisés vers des zones sûres.
En cela, il est l'antithèse de nombreux Arabes israéliens. Citons par exemple Yoseph Haddad, né en 1985 à Haïfa, journaliste et chrétien orthodoxe israélien, actif défenseur d'Israël, notamment au sein de Tsahal, l'armée de défense de l'Etat Juif.
Le film a été primé : Festival international du film de Venise, Prix Orizzonti du meilleur scénario - 2024, Festival international du film de Marrakech, Prix de l'Etoile d'Or, Grand Prix de la compétition officielle, double prix d'interprétation féminine pour Manar Shebab et Wafaa Aoun - 2024
ENTRETIEN AVEC SCANDAR COPTI
Auteur, réalisateur
« D’où est venue l’inspiration pour Chroniques d’Haïfa, histoires palestiniennes ?
D’une conversation que j’ai entendue lorsque j’étais adolescent. Une mère avait dit à son fils : « Ne laisse jamais une femme te dire ce que tu dois faire », faisant référence à sa compagne. J’ai alors réalisé à quel point les valeurs patriarcales sont profondément ancrées et comment cela amène les femmes elles-mêmes à les défendre.
Plus tard, au cours de mes études universitaires, j’ai observé des schémas similaires dans la société israélienne, où de nombreux récits et rituels sont utilisés pour soutenir le patriarcat et la militarisation de la société.
Parce que je connaissais ces personnes et que je me souciais d’elles, je ne pouvais pas les considérer comme « mauvaises ». J’ai réalisé qu’elles étaient piégées dans un système qui façonne leur réalité par les interactions sociales, les normes culturelles et la propagande. Dans Chroniques d’Haïfa, j’examine ces mécanismes et la façon dont ils façonnent les valeurs morales des uns et des autres. La structure du film amène le public à tirer des conclusions hâtives, qui sont ensuite démenties. Le spectateur se retrouve alors directement confronté à ses préjugés.
Parlez-nous de la structure du film.
Dans la plupart des films chorals, le spectateur sait généralement ce qui arrive aux différents personnages à chaque instant. Mais dans Chroniques d’Haïfa, le spectateur n’est pas omniscient. Ici, le film plonge le spectateur dans les enjeux d’un seul personnage à la fois, lui permettant de faire l’expérience des évènements à travers un point de vue subjectif et incomplet.
Les quatre chapitres racontent une histoire qui tourne autour d’un personnage spécifique : Rami, Hanan, Miri et Fifi. Ce personnage unique devient alors le centre de notre attention.
En passant d’un point de vue à l’autre, les événements prennent un sens nouveau. Peu à peu, le public réalise que tous les personnages ne sont que des pions malmenés par des forces politiques, raciales, sociales et économiques régies par un système aliénant.
En présentant ces histoires selon plusieurs points de vue, je cherche à susciter de l’empathie pour chaque personnage, même lorsqu’ils commettent des actes terribles. Je voulais aussi montrer la façon dont les gens justifient leurs actions et comment les injustices se perpétuent.
Pourquoi avez-vous décidé de raconter ce film à travers les yeux de femmes palestiniennes et israéliennes ?
Ma démarche artistique trouve toujours son origine de contrariétés personnelles, que j’essaye de comprendre. Celles-ci sont généralement liées à des personnes qui ont influencé ma vie et créé ce malaise. C’est en revenant en profondeur dans mes expériences passées que l’histoire et les personnages prennent vie.
Je commence toujours par m’intéresser aux personnages de mon histoire qui souffrent le plus. Et dans mon cas, ce sont les femmes. Elles sont opprimées politiquement, culturellement et socialement, ce sont elles qui subissent le plus ce système. Je crois que l’émancipation des femmes est la condition d’une vraie libération. L’enjeu est de faire évoluer les mentalités.Nos personnages doivent tous se confronter à des difficultés personnelles et collectives dans un carcan sociétal auquel personne ne peut échapper. Sans minimiser une forme de patriarcat plus directe, j’ai aussi choisi cette approche pour montrer la façon dont ce système d’oppression est maintenu, par un cercle vicieux. À travers ces personnages féminins, Chroniques d’Haïfa donne une représentation nuancée de l’interdépendance entre la culture israélienne dominante et la « sous-culture » palestinienne, en exposant les processus qui façonnent l’opinion et la vision du monde des deux côtés.
Votre casting est entièrement composé d’acteurs non-professionnels.
Vos personnages sont tous d’une grande authenticité, on sent que ce sont de vraies personnes, avec un passé. Quel a été votre processus de casting et votre méthode de direction d’acteurs ?
Pour créer ce sentiment d’authenticité, j’ai préféré travailler avec des acteurs non professionnels en utilisant la méthode « Singular Drama » que j’ai mise au point sur Ajami, mon précédent long-métrage. C’est une méthode qui s’appuie sur le « paradoxe de la fiction », c’est-à-dire la capacité humaine à réagir émotionnellement à des personnages et à des événements fictifs.
J’ai sélectionné des personnes pour jouer dans le film en fonction de leurs points communs avec la personnalité et la profession des personnages que j’avais écrits.
Je voulais qu’un médecin dans le film soit un vrai médecin, une infirmière une vraie infirmière, un enseignant un vrai enseignant, etc.
Ces personnes ont travaillé dans le cadre d’ateliers intensifs de « Singular Drama » que j’ai animés pendant un an. Au cours de ces ateliers, les participants ne se focalisent pas sur le texte ou sur la technique, mais s’imprègnent de l’histoire et de la vie privée de leurs personnages.
Au fil du temps, ils se sont profondément identifiés, considérant les personnages comme des prolongements de leur propre personnalité. Dans le film, ils réagissent spontanément aux événements qui se déroulent sans jamais avoir lu le scénario. Leurs dialogues et leurs comportements découlaient naturellement de leur identification aux personnages et aux situations vécues.
Le film a été tourné chronologiquement, avec deux caméras portées qui suivaient de près les acteurs et capturaient les situations au fur et à mesure qu’elles se produisaient, comme dans un documentaire.
Pour éviter toute impression de « plateau de tournage » susceptible de perturber l’authenticité des scènes, nous n’avons pas utilisé de projecteurs, ni même de perches, et nous avons travaillé avec une équipe extrêmement réduite, presque invisible.
Fifi et sa mère sont diamétralement opposées et pourtant, elles se ressemblent. Comment avez-vous décidé d’écrire ces personnages et leur relation ?
Dans la société patriarcale palestinienne, les principaux moteurs de la vie sont l’honneur, la honte et la réponse à l’éternelle question : « Qu’est-ce que les gens vont dire ? »
Hanan et Fifi comprennent très bien ces règles, mais elles ne les appliquent pas de la même façon.
Hanan, la mère, se conforme aux attentes de la société. Elle est incapable de voir au-delà de ses croyances et ne peut pas comprendre les choix de sa fille Fifi, car ils dépassent son champ de possibilités. D’un autre côté, Fifi doit composer avec ces règles en menant une double vie. Elle ment et cache des aspects d’elle-même. Malgré leurs approches différentes, toutes deux sont animées par le même objectif : trouver l’épanouissement personnel dans le cadre des contraintes de la société.
Tous les personnages et les situations de Chroniques d’Haïfa sont tirés de dynamiques sociétales réelles. La relation entre Hanan et Fifi permet de traiter la tension entre deux générations, entre le respect des traditions et la liberté individuelle. Le film montre comment, en essayant de protéger nos proches, nous pouvons involontairement les blesser en n’acceptant pas leurs choix.
Dans le chapitre consacré à Miri, il y a un passage où nous ne comprenons pas tous les tenants et les aboutissants. Nous pourrions être prompts à juger et à dire : « C’est juste une horrible personne qui fait quelque chose d’horrible ». Mais dans le chapitre sur Fifi, nous comprenons comment l’endoctrinement fonctionne à l’école, et notre regard change. Nous voyons l’intégration des symboles militaires israéliens dans la vie de tous les jours. C’est quelque chose que je connais bien car j’ai été scolarisé dans une école internationale en France, sous contrat avec l’état israélien.
En arabe, le titre du film est Yinad Aleykou. Pouvez-vous nous expliquer sa signification ?
« Yinad Aleykou » a une double signification. Il s’agit d’une formule de voeux qui pourrait se traduire par « Que cela se répète pour toi », souhaitant traditionnellement que les jours à venir soient encore plus heureux.
Mais cette formule prend également un sens littéral dans le film. Elle apparaît juste avant que l’histoire de Fifi ne se répète, nous ramenant ainsi au début et nous montrant les événements de son point de vue. Cela suggère que le cycle d’oppression se perpétue d’une génération à l’autre.
En Israël, les fêtes jouent un rôle essentiel dans la formation d’un sentiment d’appartenance nationale. Pour les Israéliens, ces fêtes sont souvent liées à des persécutions et à des traumatismes historiques. Les Palestiniens d’Israël sont également concernés, car ces fêtes juives sont omniprésentes. Il est impossible de ne pas les voir ; elles sont présentes à l’école, dans les médias, la vie professionnelle etc. Dans le film, Fifi en fait l’expérience au sein de l’école israélienne où elle effectue un stage comme enseignante.
Depuis le 7 octobre 2023 et l’invasion de Gaza, comment a évolué la situation des palestiniens en Israël et comment le film a t’il été reçu ?
Depuis qu’Israël a commencé le génocide à Gaza, la situation pour les Palestiniens de 1948 s’est terriblement dégradée.
L’environnement déjà hostile s’est transformé en véritable persécution politique et institutionnelle. Les Palestiniens de 48, qui représentent environ 20 % de la population en Israël, sont surveillés, harcelés, détenus et menacés simplement pour avoir exprimé leur tristesse ou leurs opinions politiques. Les publications sur les réseaux sociaux, les messages privés et même la poésie sont devenus des motifs d’arrestation. Des gens ont perdu leur emploi, des étudiants ont été expulsés de leurs universités, et beaucoup ont été interrogés ou emprisonnés sans inculpation.
Ce que nous voyons, c’est un système qui traite l’identité palestinienne elle-même comme une menace, c’est une idéologie de suprématie qui considère notre simple présence comme dangereuse.
Le film a été tourné en 2022, il ne traite donc pas directement ni indirectement du génocide et de son effet sur les Palestiniens de 1948, mais il montre comment des gens ordinaires, à travers la peur, la pression sociale et les récits intériorisés, apprennent à accepter l’inacceptable.
Nous avons projeté le film à Jaffa et à Haïfa, là où il a été tourné. Le public palestinien a réagi avec une profonde connexion émotionnelle. Beaucoup ont dit qu’ils ne s’étaient jamais vus reflétés à l’écran avec un tel niveau d’honnêteté et de complexité.
Nous n’avons pas eu beaucoup de spectateurs israéliens, mais je m’attendais à un certain malaise de leur part. La vérité, c’est que les Israéliens ne sont pas habitués à se voir dépeints de manière critique, et encore moins par un cinéaste palestinien. Mais je n’ai pas réalisé ce film pour réconforter qui que ce soit, je l’ai fait pour refléter la réalité telle que je la vois. »
FILMOGRAPHIE DE SCANDAR COPTI
2024 - Chroniques d’Haïfa, histoires palestiniennes
2009 - Ajami
2008 - CFJ1 (court-métrage)
2003 - The Truth (court-métrage)
« Histoires palestiniennes » de Scandar Copti
Allemagne (37.22%), France (24.64%), Palestine (24.59%), Italie (13.56%), 2024, 2 h 3
Production : Fresco Films, Red Balloon Film, Tessalit Productions, Intra Movies
Producteurs étrangers : Tony Copti, Jiries Copti, Dorothe Beinemeier, Marco Valerio Fusco, Micaela Fusco
Coproducteurs : Jean Bréhat, Bertrand Faivre
Distribution : Nour Films
Scénario et réalisation : Scandar Copti
Direction de la photographie : Tim Kuhn
Montage : Scandar Copti
Direction artistique : Salim Shehade
Décors : Stella Rossié
Costumes : Hamada Attalah
Son : Maximilien Gobiet, Pierre Tucat, Matthias Schwab
Avec Manar Shehab (FIFI), Wafaa Aoun (HANAN), Raed Burbara (WALID), Meirav Memoresky (MIRI), Toufic Danial (RAMI)
Articles sur ce blog concernant :
Les citations sur le film proviennent du dossier de presse.










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