Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

vendredi 18 juillet 2025

« Ma famille ultraorthodoxe et moi » de Bar Mayer

Arte diffusera le 22 juillet 2025 à 00 h 15 « Ma famille ultraorthodoxe et moi » (Return), documentaire de Bar Mayer. « Dix ans après avoir rompu avec les siens, la réalisatrice israélienne Bar Mayer retourne dans le village ultraorthodoxe où elle a grandi. Une émouvante quête identitaire sur les traces de son passé familial. »
 
« Le monde d’Albert Kahn. Moyen-Orient : la naissance des nations » de David Okuefuna
« La fin des Ottomans », par Mathilde Damoisel
« Cent ans de guerre au Moyen-Orient. L'accord secret Sykes-Picot et ses fatales conséquences  » par Alexander Stenzel
Daniel Greenfield quoted in American English part of my article in FrontPage Magazine

La série « Les Shtisel : une famille à Jérusalem » d’Alon Zingman a humanisé la vision, généralement négative, stéréotypée, de juifs haredis transmise par des médias. 

Issue du milieu hardi qu'elle a quitté au sortir de l'adolescence, l'artiste israélienne Bar Mayer, qui s'exprime par des photographies, films et installations, mêle dans ses œuvres fiction et réalité.

« À quoi ressemblerait ma vie si je ne m’étais pas enfuie à l’âge de 17 ans ? » 

« La documentariste Bar Mayer, huitième d’une fratrie de treize enfants, a grandi à Tifrah, l’un des villages juifs ultraorthodoxes les plus isolés d’Israël. »

« Asphyxiée par les interdits religieux et l’implacable hiérarchie ("L’homme avant la femme, Dieu avant l’homme") qui régissent ces communautés, elle est partie un matin à l’aube pour Jérusalem, où elle a vivoté en posant nue, avant de servir sous les drapeaux. »

« Plus d’une décennie après cette rupture irrévocable, la réalisatrice, aujourd’hui installée en Allemagne, retourne en Israël au chevet de son père. »

« Dans sa maison natale, elle met la main sur les caméras et bobines de son grand-père, dont elle a découvert l’existence grâce aux vieilles photos emportées dans sa fuite par son frère aîné Haïm, qui a quitté Tifrah avant elle. »

« Au fil des images granuleuses resurgit le passé occulté de leur mère, petite Munichoise passionnée de patinage, qui a fait le chemin inverse de Bar au même âge, en rejoignant le monde fermé des haredim (les "craignant-Dieu"). » 

« Derrière le rempart de son appareil photo, celle qui est considérée comme une pécheresse se confronte aux êtres et à l’existence toute tracée qu’elle a abandonnés. Les séquences capturées dans son ancien foyer ou à la synagogue, qui donnent un aperçu du quotidien ritualisé des ultraorthodoxes, se mêlent aux innombrables clichés pris par la réalisatrice durant ses premières années de liberté et aux films de vacances en super-huit exhumés dans la maison de son enfance. »

Pourquoi ses grands-parents ont-ils quitté la Pologne après-guerre ? Quelle enfant et adolescente sa mère, qui refuse de témoigner devant la caméra, a-t-elle été avant d’embrasser cette vie religieuse ? »

« Tissée d'images d’hier et d’aujourd’hui, une émouvante (en)quête identitaire et familiale, entre secrets enfouis, émotions refoulées et échos transgénérationnels. » 


Allemagne, Israël, 2025, 50 mn
Coproduction : ARTE/BR, Daroma Productions 
Producers: 'Daroma' production company
Co-Producer: Britt Beyer​
Sur Arte le 22 juillet 2025 à 00 h 15
Sur arte.tv du 19/07/2025 au 18/10/2025
Visuels : © Bar Mayer/Daroma Production


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire