Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

jeudi 9 mai 2024

Weegee (1899-1968)

Né Ascher Fellig dans une famille juive en Ukraine, Weegee (1899-1968) émigre aux Etats-Unis en 1909. Ce « picture snatcher » devient célèbre dès les années 1930 comme photoreporter spécialisé dans la vie quotidienne, artistique ou violente d'un New York ou Los Angeles nocturne et révolutionne la manière de relater en photographies des faits divers, des scènes urbaines parfois violentes. La Fondation Henri Cartier-Bresson présente l’exposition « Weegee – Autopsie du Spectacle ».

"Weegee, 44 tirages d’époque"

« Tout au long d’une intense décennie, de 1935 à 1946, Weegee fut l’une des figures les plus inventives de la photographie américaine. Connu pour sa capacité à arriver avant tout le monde sur les lieux du crime, il domina la scène new-yorkaise. Cigare vissé aux lèvres, il se considérait comme la seule personne capable de raconter l’histoire de cette ville qui ne dort jamais. Des détectives aux délinquants, des piliers de bar aux oiseaux de nuit, des incendies aux accidents de la route – Weegee couvrait tous les événements ».

Pionnier dans ce genre de photoreportage, Weegee a su conjuguer l'art de la composition, l'expertise dans le tirage photographique et une logistique efficace. Il exerce une influence durable sur le cinéma, de Jules Dassin à Martin Scorsese, via Stanley Kubrick - conseiller lumière pour Dr Folamour - et Francis Ford Coppola et Dario Argento, sur l'art - sérigraphies d'Andy Warhol - et, par son attention aux marginaux, sur la photographie américains, notamment sur Diane Arbus.

« Weegee the Famous »
« Né en 1899 sous le nom d’Ascher Fellig à Zloczow, près de Lemberg, aujourd’hui situé en Ukraine, il émigra avec sa famille aux Etats-Unis en 1909 ». A Ellis Island, son prénom est transformé en Arthur. 

Arthur Fellig grandit dans le Lower East Side. Son père est rabbin. Pour aider sa famille pauvre, Arthur Fellig arrête sa scolarité à l'âge de 14 ans et multiplie de petits boulots.

Par hasard, il découvre la photographie, et se met à photographier des enfants vêtus de leurs habits du dimanche.

Il est employé dans le studio de photographies Ducket & Adler (1924-1927).

Ensuite, il est recruté par Acme Newspictures, importante agence de reportages photos de United Press International (UPI) : il débute dans le laboratoire de tirage des photographies, puis il effectue, de manière sporadique, des reportages photos pour ACME Newspictures, et, parallèlement pour divers médias sans être alors crédité comme auteur de ses clichés. 

En 1935, attaché à ses droits d'auteur, il quitte Acme Newspictures pour se lancer comme photoreporter free lance. C'est de cette époque que date son surnom de Weegee. 

« Le premier coup d’éclat de Weegee eut lieu en 1937, lorsque Life Magazine publia un article à propos de ses activités dans la ville de New York ». 

L'année suivante, lassé d'attendre de lire une information sur le télétype, Weegee achète un Chevy Coupe 1938, obtient sa carte de presse et l'autorisation de brancher la radio de sa voiture sur la fréquence de la police. Cette automobile devient son deuxième domicile et son bureau, réunissant costumes, appareils photographiques, ampoules pour flashes, machine à écrire, "chambre-noire", cigares, etc. Ce qui lui assure une rapidité d'action, un travail efficient, et souvent la primeur de news : crimes, incendies, accidents, soirées mondaines, etc. L'Amérique de la crise économique, des gangsters, des pauvres... Une fois ses photographies développées, Weegee se rend au petit matin au siège de quotidiens -  Herald Tribune, The Daily Mirror, New York Daily News, Life, Vogue, Sun - pour leur proposer ses sujets, et leur vendre les photographies qui seront publiées dans la première édition de la journée. Au dos de ses clichés, est tamponné : « Credit Photo by WEEGEE the Famous ».

« Son travail fut de plus en plus reconnu, et il rejoignit le quotidien new-yorkais PM à l’été 1940. Les photographies de Weegee apparurent ainsi régulièrement dans les journaux ».

« À l’époque, New York était le théâtre de crimes passionnels et de meurtres liés aux gangs. La ville était un labyrinthe de drames et de mystères. « C’est excitant. C’est dangereux. C’est drôle. C’est dur. C’est bouleversant. » Weegee était un grand photo-reporter, et il aimait raconter les histoires de sa ville ». 

Par son art du cadrage, sa maîtrise de la composition et son sens des contrastes dramatisant la scène, Weegee élabore des photographies narratives de sinistres scènes de crimes dans la Big Apple, ou de l'effet produit par ces scènes sur des badauds, des proches de victimes. Le lecteur a l'impression d'être de plein pied dans la scène saisie par Weegee. Ces photos en noir et blanc sont devenues des modèles pour les tabloïds, pour la presse à sensation à la recherche de scoops.

« Figure légendaire du photojournalisme, Weegee a marqué l'histoire du reportage des années d'avant-guerre, mais plus encore l'histoire même de la photographie. Il fut l'un des premiers à mesurer la portée du fait divers, traduisant au travers de son objectif la force tragique, mais surtout visuelle, des drames, des incendies ou des accidents. Les prises de vue de Weegee provoquèrent un véritable choc chez les lecteurs par la crudité des scènes observées. Il révéla au grand public une autre Amérique, celle des laissés-pour-compte et des déshérités. Weegee dévoilà par son œuvre l'âme de la grande ville, divulgua ses convulsions et ses rêves. Parmi ses thèmes, il développa notamment celui du repos, surprenant quantité de dormeurs dans des situations les plus inattendues, conférant au sommeil la vérité de la condition humaine et une dimension inquiétante, proche de la mort. Ses sujets de prédilection sont les crimes, les bars, les musiciens, le cirque ou les célébrités. Ils lui sont inspirés par New York, dont il évoque comme personne le climat. Il nous a transmis la singularité d'un regard qui a marqué les mémoires et le destin de la photographie ».

En 1941, la Photo League présente une exposition d’œuvres de Weegee, ce « picture snatcher » : « Murder is my Business ».

En 1943, le Museum of Modern Art (MoMA) de New York  acquiert cinq de ses photographies qui figurent dans l'exposition Action Photography. Weegee est aussi l'un des photographes retenus dans « 50 Photographs by 50 Photographers », organisé par le photographe Edward Steichen.

Le style du film « La cité sans voiles » (The Naked City) de Jules Dassin (1948) est inspiré du photographe (street photographer) et photojournaliste américain Weegee, dont le livre de photographies sur la vie new-yorkaise, Naked City, a été publié en 1945. Weegee est crédité au générique du film.

« Toutes ces photographies ont été découvertes récemment dans des archives américaines, et 22 des images présentées à la Galerie Meyer sont absolument inédites ». 

Favorable à l'égalité des droits civiques, Weegee montre aussi les discriminations visant les Afroaméricains. Et les inégalités sociales dans sa célèbre photographie : « La Critique » (1943)

Il recourt aussi à la technique des déformations de visages pour déformer ceux de stars : Marilyn Monroe, etc.

Il décède d'une tumeur au cerveau, à l'âge de 69 ans, au cours de l’hiver 1968.

Sa veuve Wilma Wilcox a fait don des archives de Weegee - 16 000 photographies et 7 000 négatifs – à l'International Center of Photography (ICP) de New York.

L'ICP lui consacre en 1997-1998 la rétrospective Weegee's World. Death and the Human Drama.

En 1992, The Public Eye (L'Oeil public), neo-noir film dirigé par Howard Franklin, avec Joe Pesci et Barbara Hershey, s'inspire de la vie de Weegee.

« Weegee – Autopsie du Spectacle » 
La Fondation Henri Cartier-Bresson présente l’exposition « Weegee – Autopsie du Spectacle ». L’exposition sera aussi montrée du 24 septembre 2024 au 5 janvier 2025 à la Fundación MAPFRE (Madrid, Espagne). 

 Le commissaire de l’exposition est Clément Chéroux, directeur, Fondation Henri Cartier-Bresson.

« Les curieux […], ils sont toujours pressés […], mais ils trouvent néanmoins le temps de s’arrêter pour regarder. » 
Weegee 

« Weegee n’est ni le seul, ni le premier à s’être ainsi intéressé aux regardeurs. Peu avant lui, en 1937, Henri Cartier-Bresson avait photographié pour Ce Soir les spectateurs assistant au couronnement de George VI. Un quart de siècle plus tôt, en 1912, Eugène Atget avait, lui aussi, photographié sur la Place de la Bastille, à Paris, des passants observant une éclipse solaire. Mais Weegee pousse l’idée plus loin encore. Il la systématise. Il en fait un principe qu’il n’hésite pas à mettre en oeuvre à chaque fois que l’occasion se présente. C’est là une forme de mise à distance. Il s’agit de pousser le lecteur à interroger la manière dont il regarde et de lui faire comprendre qu’il se trouve, comme le spectateur dans l’image, en situation de voyeurisme. Il y a également là une forme de critique de la manière dont la société américaine transforme le fait-divers en spectacle. » 
Clément Chéroux Directeur, Fondation Henri Cartier-Bresson 

« Weegee est né Usher Fellig le 12 juin 1899, dans une famille juive de Zolotchiv, une petite ville de Galicie qui faisait alors partie de l’Empire Austro-Hongrois et se trouve aujourd’hui située dans l’Ouest de l’Ukraine. »

« À l’âge de 11 ans, il rejoint son père émigré aux États-Unis. Au bureau d’immigration d’Ellis Island, il devient Arthur Fellig. »

« Installé dans les quartiers pauvres du Lower East Side, il quitte l’école à 14 ans et commence à travailler pour aider sa famille. Après avoir pratiqué différents métiers, il devient photographe ambulant,  travaille chez les photographes Duckett & Adler puis dans les laboratoires de l’agence ACME Newspictures. »

« À partir de 1935, il se met à son compte en tant que photo-reporter. Vers 1937, il commence à utiliser le pseudonyme de Weegee, puis, vers 1941, à marquer l’arrière de ses tirages d’un tampon en forme de prophétie autoréalisatrice : « Weegee the Famous ». 

« Pendant 10 ans, branché sur la radio de la Police, il photographie, principalement la nuit, les crimes, arrestations, incendies, accidents et autres faits divers. Le photographe a certes des accointances avec la Police, sans laquelle il n’aurait pu travailler, mais il fréquente aussi beaucoup les milieux de gauche. »

« Il est très proche de la Photo League, ce groupe de photographes indépendants qui croient fermement en l’émancipation par l’image et milite pour la justice sociale. »

« En 1945, il réunit ses meilleures photographies dans un livre intitulé Naked City [La Ville nue] qui rencontre un réel succès d’estime et de vente. Weegee commence alors à devenir effectivement célèbre. »

« Au printemps 1948, il part s’installer à Hollywood où il travaille pour l’industrie cinématographique en tant que conseiller technique et parfois aussi comme acteur. Il photographie la fête permanente et développe diverses techniques de trucages photographiques avec lesquels il caricature les célébrités. »

« En décembre 1951, après quatre ans sur la côte Ouest, il est de retour à New York, mais ne renoue pas pour autant avec son ancienne pratique. »

« Jusqu’à sa mort, le 26 décembre 1968, la plus grande part de son activité consiste à profiter de sa notoriété pour publier d’autres livres, faire des tournées de conférences et diffuser largement ses photo-caricatures dans la presse. »

« Il y a une énigme Weegee. La carrière du photographe américain semble être scindée en deux. Tout d’abord, les clichés chocs parus dans la presse tabloïde nord-américaine : cadavres de truands gisant dans leur sang, corps incarcérés dans des véhicules emboutis, petits caïds à la mine patibulaire derrière les grilles du fourgon carcéral, taudis vétustes dévorés par le feu et quelques autres documents poignants sur la vie des plus démunis à New York entre 1935 et 1945. Ensuite, ce sont des images festives – soirées mondaines, spectacles de saltimbanques, foules en liesse, vernissages et premières –, auxquelles il faut ajouter un corpus pléthorique de portraits de personnalités publiques que le photographe s’est amusé à déformer par l’entremise d’une très riche palette de trucages entre 1948 et 1951, et qu’il poursuit jusqu’à la fin de sa vie. »

« Comment ces deux corpus, aussi diamétralement opposés, peuvent-ils coexister au sein d’une même œuvre photographique ? Les exégètes se sont plu à renforcer l’opposition entre ces deux périodes, à encenser la première et à détester la seconde. L’exposition Autopsie du Spectacle a pour ambition de réconcilier les deux Weegee en montrant qu’au-delà des différences de formes, la démarche du photographe repose sur une réelle cohérence critique. »

« La question du spectacle est omniprésente dans l’œuvre de Weegee. Dans la première partie de sa carrière, qui correspond historiquement à l’essor de la presse tabloïde, il participe à la transformation du fait-divers en spectacle. Pour bien le montrer, il inclut souvent des spectateurs ou d’autres photographes au premier plan de ses images. Dans la seconde moitié de sa carrière, Weegee se moque du spectaculaire hollywoodien : de ses gloires éphémères, des foules qui les adulent et des mondanités qui les entourent. Quelques années avant l’Internationale Situationniste, il offre à travers ses photographies une critique incisive de la Société du Spectacle. »

« Nouvelle lecture de l’œuvre de Weegee, Autopsie du Spectacle présente des icônes du photographe aux côtés d’images moins connues et jamais montrées en France. »

Un catalogue en espagnol sera publié à cette occasion. L’exposition est accompagnée d’un catalogue éponyme en français publié par les Éditions Textuel. Les textes sont signés par Isabelle Bonnet, David Campany, Clément Chéroux et Cynthia Young. 

« Il y a une énigme Weegee. Ses photographies se répartissent en deux catégories distinctes. Il y a d’une part ses images de faits divers prises à New York au cours des années 1940, dans une approche documentaire, directe et crue. Et de l’autre, des photographies de starlettes, politiciens et autres mondains réalisées à Hollywood dans la décennie suivante, pour lesquelles il a volontiers recours aux trucages. Se disant lui-même « envoûté par le mystère des meurtres », Weegee se démarquait par sa capacité à arriver promptement sur les scènes de crime ou à attendre l’arrivée des paniers à salade sur le perron des commissariats pour saisir sur le vif les prévenus. » 

« Néanmoins, il s’attache à faire rentrer dans son cadre les badauds, souvent issus des classes populaires, voire à ne s’intéresser qu’à eux. Constituée d’une centaine de photographies – les plus connues, mais aussi beaucoup d’images jamais mises en valeur – ce livre montre la cohérence de l’œuvre de Weegee basée sur une critique radicale et incisive de la Société du Spectacle, emprunte d’une empathie inattendue envers les défavorisés. »

« Weegee (1899-1968) est un photojournaliste américain connu pour ses images d’un New York marqué par la criminalité. En 1941, la New York’s Photo League lui consacre une exposition qui sera suivie par celle du MoMA en 1943. Il publie son premier livre Naked City en 1945 et son autobiographie Weegee par Weegee en 1961. »




« My name is Weegee. I’m the world’s greatest photographer… »

« I am a perfectionist. When I take a picture…it’s gotta be good. »

« Weegee often said that he was, ‘A natural-born photographer, with hypo in my blood. »

« Sure. I’d like to live regular. Go home to a good looking wife, a hot dinner, and a husky kid. But I guess I got film in my blood. I love this racket. It’s exciting. It’s dangerous. It’s funny. It’s tough. It’s heartbreaking. »

« It’s been a strange [summer]…. I was sent by a magazine to photograph famous photographers…. Of course, I included myself. »

« A good assignment to me is a good picture and a date. When I leave town I put a tablet in front of the girl’s house (as with George Washington): Weegee slept here. »

« For the pictures in this book (Naked City) I was on the scene ; sometimes drawn there by some power I can’t explain, and I caught the New Yorkers with their masks off… not afraid to Laugh, Cry, or make love. What I felt I photographed, laughing and crying with them » .

« I’m no part time dilettante photographer, unlike the bartenders, shoe salesmen, floorwalkers plumbers, barbers, grocery clerks and chiropractors whose great hobby is their camera. All their friends rave about what wonderful pictures they take. If they’re so good, why don’t they take pictures full—time, for a living, and make floor walking, chiropractics, etc., their hobby? But everyone wants to play it safe. They’re afraid to give up their pay checks and their security they might miss a meal. »

« When you find yourself beginning to feel a bond between yourself and the people you photograph, when you laugh and cry with their laughter and tears, you will know you are on the right track ».

« Hollywood is Newark, New Jersey with palm trees ».

« If I had a picture of two handcuffed criminals being booked, I would cut the picture in half and get five bucks for each. »

« To me a photograph is a page from life, and that being the case, it must be real. »

« Many photographers live in a dream world of beautiful backgrounds. It wouldn’t hurt them to get a taste of reality to wake them up. »

« Anyone who looks for life can find it… and they don’t need to photograph ashcans. The average camera fan reminds me of Pollyanna, with a lollypop in one hand and a camera in the other. You can’t be a Nice Nelly and take news pictures. »

« There are photographic fanatics, just as there are religious fanatics. They buy a so-called candid camera… there is no such thing: it’s the photographer who has to be candid, not the camera. »

« I had so many unsold murder pictures lying around my room…I felt as if I were renting out a wing of the City Morgue. »

« I have no chips on my shoulder. I like to be constructive. As I have said, I have inspired many persons to take up photography. As a matter of fact, I inspire myself. (When I take a good picture I give myself a bonus.). »

« So, keep your eyes open. If you see anything, take it. Remember – you’re as good as your last picture. One day you’re hero, the next day you’re a bum… »

« News photography teaches you to think fast. »
« To me, pictures are like blintzes – ya gotta get ‘em while they’re hot. »

« When you find yourself beginning to feel a bond between yourself and the people you photograph, when you laugh and cry with their laughter and tears, you will know you are on the right track. »

« People are so wonderful that a photographer has only to wait for that breathless moment to capture what he wants on film. »

« What I did, anybody can do. »


Sous la direction de Clément Chéroux et textes de Cynthia Young, Isabelle Bonnet et David Campany, Weegee. Autopsie du spectacle. Editions Textuel, 2024. 208 pages. ISBN : 978-2-84597-990-1. 55 €


Du 30 janvier au 19 mai 2024 
79, rue des Archives. 75003 Paris
Tél. : 01 40 61 50 50
Du mardi au dimanche de 11h à 19h.
Visuels :
Self-Portrait, Weegee with Speed Graphic Camera, 1950 
[Autoportrait avec un appareil Speed Graphic, 1950] 
© International Center of Photography. Collection Friedsam. 

Holiday Accident in the Bronx, 1941 
[Accident de week-end prolongé dans le Bronx, 1941] 
© International Center of Photography. 

Anthony Esposito, Booked on Suspicion of Killing a Policeman, 1941 
[Anthony Esposito, soupçonné d’avoir assassiné un agent de police, 1941] © International Center of Photography. Louis Stettner Archives, Paris. 

Charlie Chaplin, Distortion, 1950 
[Charlie Chaplin, distorsion, 1950] 

The Critic, November 22, 1942 
[La Critique, 22 novembre 1942] 

« Il Fotografo cattivo », Epoca, vol. XIII, n° 636, december 1962 
[“Le Vilain Photographe”, Epoca, vol. XIII, n° 636, décembre 1962] © International Center of Photography. Collection privée Paris. 

Self-Portrait, 1963 
[Autoportrait, 1963] © International Center of Photography. 

Sleeping at the Circus, Madison Square Garden, New York, 1943 
[Dormir au cirque, Madison Square Garden, New York, 1943] © International Center of Photography. 


17 rue des Beaux-Arts 75006
Tél. : 01 43 54 85 74

Maximilianstr. 26
80539 Munich
Tel. : +49 89 297342

Visuels
Weegee, Anyway, It Feels Cool, 1943, © Weegee / International Center of Photography, Courtesy : Daniel Blau, Munich

Weegee, Business as Usual at Grand Central, 1945, © Weegee / International Center of Photography, Courtesy : Daniel Blau, Munich

Weegee, Just Wore-Out, 1945, © Weegee / International Center of Photography, Courtesy : Daniel Blau, Munich

Weegee, Anything Goes on V-J Day!, 1945, © Weegee / International Center of Photography, Courtesy : Daniel Blau, Munich

Weegee, Symbol of France, Free Again, 1944, © Weegee / International Center of Photography, Courtesy : Daniel Blau, Munich

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Les citations sur l'exposition sont extraites des dossiers de presse. Cet article a été publié le 31 octobre 2017.

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