Arte diffusera le 16 septembre 2025 dès 21 h « Israël et les Palestiniens », série documentaire « politiquement correcte » en deux parties de Tim Stirzaker et Tania Rakhmanova. « Une vingtaine de hauts responsables de tous bords dévoilent les coulisses des pourparlers de paix israélo-palestiniens sous tutelle américaine dont l'enlisement puis l'échec, de 2003 à 2023, ont conduit au scénario du pire. »
Chagall et la Bible
Interview de Laurence Sigal, directrice du MAHJ, sur l'exposition « Chagall et la Bible »
« En plusieurs foi(s). Judaïsme » par Cécile Déroudille
« L’Exil des Juifs. Entre mythe et histoire » par Ilan Ziv
« Histoire de la Bible de Moïse Arragel - Quand un rabbin interprète la Bible pour les chrétiens (Tolède 1422-1433) » de Sonia Fellous
« Les religions » par Sylvie Deraime
Il était plusieurs fois… et Kuehn Malvezzi House of One au 104
Le peintre-verrier Marc Chagall : Hadassah, de l’esquisse au vitrail
Zurbarán's Jacob and His Twelve Sons: Paintings from Auckland Castle
Poussin et Moïse, histoires tissées
« Moïse et Aaron » par Arnold Schönberg
Manuscrits hébreux d’Italie dans les collections de la BnF
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« Le monde d’Albert Kahn. Moyen-Orient : la naissance des nations » de David Okuefuna
« La fin des Ottomans », par Mathilde Damoisel
« Cent ans de guerre au Moyen-Orient. L'accord secret Sykes-Picot et ses fatales conséquences » par Alexander Stenzel
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« L'American Colony Hotel à Jérusalem »
« L’Autre Jérusalem » par PeÅ Holmquist et Suzanne Khardalian
« Jérusalem : une ville au cœur de la controverse »
« Bazar d’Orient. Jérusalem », de Elke Werry
« Spécial Israël » sur Arte
« L’Autre Jérusalem » par PeÅ Holmquist et Suzanne Khardalian
« Jérusalem : une ville au cœur de la controverse »
« Bazar d’Orient. Jérusalem », de Elke Werry
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Tel Aviv
Avoir vingt ans à Jérusalem et à Tel Aviv
« Un billet de train pour… Israël » de Grit Merten
Avoir vingt ans à Jérusalem et à Tel Aviv
« Un billet de train pour… Israël » de Grit Merten
1ère partie : Pourquoi un mathématicien appelle au boycott d’Israël ?
Daniel Greenfield quoted in American English part of my article in FrontPage Magazine
« Alors qu’une paix durable semble de plus en plus lointaine, de hauts responsables politiques racontent comment leurs tentatives pour résoudre ce conflit ont échoué et comment, au cours de vingt ans de négociations infructueuses, le Hamas a renforcé son pouvoir, jusqu’à aboutir aux attentats du 7 octobre. » Une agression djihadiste qu’Arte refuse de nommer. Environ 6 000 Gazaouis lourdement armés - 3 800 terroristes islamistes, notamment du Hamas, et 2 200 civils -, ont envahi, le sud de l’Etat d’Israël pour commettre le djihad en criant « Allah Akbar ». Nul ne qualifie pertinemment d’agression djihadiste les actes - invasion, viols, assassinats, razzias, rapts… - commis par 6 000 Gazaouis : civils, dont des employés de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East), et membres d'au moins cinq mouvements islamistes : Hamas - dont la Nukhba, unité militaire d'élite -, Djihad islamique, Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) et Brigades des martyrs d'Al Aqsa liées au Fatah.
« Pourquoi et comment, au fil des deux décennies qui ont précédé la meurtrière attaque surprise lancée le 7 octobre 2023 par le Hamas, prélude à une guerre de représailles impitoyable contre le mouvement islamiste et la population de Gaza, les pourparlers destinés à mettre un terme au conflit israélo-palestinien ont-ils échoué ? » Il s’agit d’une guerre existentielle menée par Israël menée avec un rare respect du droit et de l’éthique : éliminations ciblées de terroristes, alimentation des civils gazaouis, demandes par appels téléphoniques ou flyers aux civils de quitter les zones de combats avant un bombardement et de suivre des corridors sécurisé pour arriver dans des zones sûres, etc. Arte omet d’indiquer tous les fronts de cette guerre – militaire, juridique, diplomatique, médiatique, etc. - et les autres belligérants – Hezbollah au Liban, Djihad islamique en Judée et en Samarie, Iran, Houthis au Yémen, milices djihadistes en Irak, etc. – ou médiateur qatari soutien du Hamas. En outre, la paix est impossible avec des djihadistes qui refusent la souveraineté juive sur sa terre historique, et plus généralement que d’anciens dhimmis aient un Etat dans le « dar al-islam ».
« Reprenant leur enquête historique là où s'arrêtait vingt ans plus tôt leur précédente série documentaire, c'est-à-dire au retrait israélien de Gaza décidé unilatéralement par le Premier ministre Ariel Sharon, Norma Percy et les productions Brook Lapping dévoilent depuis les coulisses la suite des événements, sous la tutelle de quatre administrations américaines successives – celles des présidents George W. Bush, de Barack Obama, de Donald Trump puis de Joe Biden, "attirées par le Proche-Orient comme le papillon par une flamme", selon le mot de "Condi" Rice, secrétaire d'État de 2005 à 2009. »
« Malgré leur ambition d'instaurer enfin la paix, les négociations s'enlisent, puis sont enterrées sans autre forme de procès, ce qui, de part et d'autre, renforce le bellicisme du Hamas et des "faucons" israéliens, Nétanyahou et ses alliés d'extrême droite en tête. » L’expression « extrême droite », non définie, sert à diffamer le gouvernement israélien issu d’élections libres dans une démocratie. Le bellicisme du Hamas s’appelle le djihad, une obligation islamique.
« Fidèles à l'exigence et à une méthode qui a maintes fois fait ses preuves – donner la parole à toutes les parties au travers de témoins clés et de hauts responsables ayant contribué à forger les événements, afin d'établir avec précision les faits et leurs causes –, ces deux heures denses et passionnantes éclairent en profondeur l'histoire, les racines et les lignes de faille d'une guerre réactivée depuis bientôt deux ans avec une violence sans précédent. »
Quid de la guerre juridique menée dans les instances internationales, notamment à l'UNESCO, afin de délégitimer Israël durant ces années ?
1ère partie : « Une paix possible »
« En 2005, le Premier ministre israélien Ariel Sharon prend tout le monde de court (les "parrains" de Washington, le reste de la communauté internationale et ses propres partisans du Likoud) en décrétant le retrait des colonies et de l’armée israélienne de la bande de Gaza. » « parrains » est un vocable lié la mafia, donc dénigre les soutiens américains.
Il ne s’agit pas de « colonies » mais de villages dans un « territoire disputé » et où des Juifs ont vécu voici des siècles : des fouilles archéologiques ont mis à jour une synagogue du VIe siècle à Gaza en 1965.
« Suivie par la victoire électorale inattendue du Hamas, qui prend le contrôle de l'enclave et en expulse bientôt les forces du Fatah aux ordres de Mahmoud Abbas, nouveau président de l'Autorité palestinienne, cette décision va s'avérer lourde de conséquences. » Mahmoud Abbas (Abou Mazen) a été élu Président de l’Autorité palestinienne (AP) en 2005 pour un mandat de quatre ans. En 2008, une « résolution a été votée en catimini » pour prolonger son mandat d’un an. Le mandat devait donc s’achever en janvier 2010. Depuis lors, aucune élection présidentielle n’a été organisée, et Mahmoud Abbas s’est maintenu illégalement au pouvoir.
Ce documentaire révèle que, persuadée de la victoire du Fatah dans la bande de Gaza, l'administration américaine, notamment Condoleezza Rice alors secrétaire d'État des États-Unis (2005-2009) auprès du Président George W. Bush, a du concevoir, voire improviser, une stratégie en apprenant cette victoire inattendue.
« Elle donne lieu d'abord à d'insolubles rivalités palestiniennes, dont Israël va profiter pour étendre son emprise en Cisjordanie. » Il s’agit de la Judée et de la Samarie, territoires bibliques et, en droit international, « contestés ».
« Tandis que le Hamas est interdit à la table des négociations, puisqu'il prône la lutte armée contre un État hébreu qu'il refuse de reconnaître, le successeur d'Ariel Sharon, Ehud Olmert, fait à l'Autorité palestinienne une proposition réellement susceptible de ramener la paix, mais doit démissionner en raison d'accusations de corruption. » Pas un « Etat hébreu », mais un Etat Juif comme le désigne le plan de partage onusien. Les dirigeants "palestiniens" veulent un Etat à la place d'Israël ; la situation de belligérance leur permet de s'enrichir grâce à l'argent de la communauté internationale.
« Revenu au pouvoir en 2009, le nouveau Premier ministre Benjamin Nétanyahou, forcé par l'administration Obama de rouvrir les négociations en décrétant un gel provisoire de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, oppose une fin de non-recevoir à la revendication palestinienne de contrôler à terme les frontières d'un futur État. » Jérusalem a été réunifiée lors de la libération de sa partie orientale lors de la guerre des Six-jours en 1967. En 2009, existaient simultanément trois Etats « palestiniens » : la Jordanie – les trois quarts de sa populations sont « palestiniens » -, les territoires administrés par l’Autorité palestinienne et la bande de Gaza dirigée par le Hamas.
« C’est la dernière fois qu’avec Mahmoud Abbas ils se rencontrent face à face. »
« Peu après, Benjamin Netanyahou accepte de traiter en sous-main avec le Hamas et de libérer plus d'un millier de prisonniers palestiniens – dont Yahya Sinouar, futur artisan des attaques du 7 octobre 2023 – en échange du soldat otage Gilad Shalit… »
« Une décennie retracée en archives, et surtout grâce aux récits des anciennes secrétaires d'État américaines Condoleezza Rice et Hillary Clinton, d'Ehud Olmert, du conseiller d'Ariel Sharon Dov Weissglas, de hauts responsables palestiniens, dont le chef de cabinet du président Abbas, Rafiq Husseini. Les dirigeants du Hamas Khaled Meshal et Ismaël Haniyeh livrent eux aussi des témoignages exceptionnels. Un mois seulement après avoir accordé cet entretien, le second a été assassiné à Téhéran à l’été 2024 lors d'une attaque ciblée israélienne. » « Assassiné » ! Dison « éliminé ».
« Malgré leur ambition d'instaurer enfin la paix, les négociations s'enlisent, puis sont enterrées sans autre forme de procès, ce qui, de part et d'autre, renforce le bellicisme du Hamas et des "faucons" israéliens, Nétanyahou et ses alliés d'extrême droite en tête. » La « solution à deux Etats » est morte officiellement le 7 octobre 2023. Une partie de la gauche, en et hors d’Israël, s’avèrent rétifs à l’admettre. La "guerre d'Oslo", l'idée de "la paix contre les territoires" ont coûté très cher à Israël.
2e partie : « Vers le précipice »
« Les coulisses des pourparlers de paix israélo-palestiniens dont l'enlisement puis l'échec, de 2003 à 2023, ont conduit au scénario du pire. Au début du second mandat Obama, le nouveau secrétaire d’État John Kerry essaie sans succès de faire revenir Abbas et Nétanyahou à la table des négociations. »
« Les hostilités reprennent : le Hamas utilise ses tunnels pour pénétrer en Israël, qui riposte avec une vaste opération militaire terrestre contre Gaza et la construction d’une barrière souterraine le long de la frontière avec l'enclave, qui coûte plus d’un milliard de dollars. »
« L'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, au tout début 2017, change radicalement la donne : il déplace l'ambassade des États-Unis à Jérusalem – reconnaissant ainsi comme capitale du seul État hébreu la ville sainte également revendiquée par les Palestiniens –, puis organise sans ces derniers, ulcérés par sa décision unilatérale, des "pourparlers" avec... les seuls Israéliens. » Jérusalem a été la capitale de rois d’Israël qui y ont édifié les Temples, et n’a jamais été la capitale d’un « Etat palestinien » - aucun « Etat palestinien » souverain n’a existé.
Le documentaire replace la décision du Président américain Donald Trump de reconnaitre Jérusalem comme capitale d'Israël dans son contexte en soulignant le consensus erroné pour prévoir une flambée de violences. Interrogé par le chef de l'Etat étatsunien, David Friedman, alors ambassadeur des Etats-Unis en Israël, lui conseille d'effectuer cette reconnaissance diplomatique, de tenir sa promesse électorale, ce qui renforcera sa parole politique. Le 6 décembre 2017, le 45e président des Etats-Unis a tranché : il a rompu avec la ligne diplomatique de ses prédécesseurs en reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël. Une décision critiquée par des diplomaties européennes et Arabes, mais sans susciter de violences dans les "rues islamiques" ou d'Intifada. dans les territoires disputés
« En favorisant ensuite des alliances inédites, dites "pacte d'Abraham", avec des pays arabes (les Émirats arabes unis, puis le Bahreïn) qui acceptent de reconnaître Israël, son administration espère limiter le pouvoir de nuisance du Hamas à la bande de Gaza – où le gouvernement de Nétanyahou, officiellement au nom de la survie économique de l'enclave, laisse arriver les valises d'argent fournies par le Qatar, puis l'Iran… » Avait-il le pouvoir de les interdire ? Qu’aurait dit la communauté international si le Premier ministre israélien avait interdit l’accès de cet argent à Gaza ?
« Alors que sous l’égide cette fois de Joe Biden, qui succède à Trump début 2021, l'Arabie saoudite semble à son tour sur le point de "normaliser" ses relations avec Israël, le Hamas lance le 7 octobre 2023 l’attaque la plus meurtrière qu’ait subie l’État hébreu à ce jour, prenant le monde au dépourvu… »
« Cette seconde partie donne la parole, entre autres, au secrétaire d’État américain John Kerry, à David Friedman, nommé par Donald Trump ambassadeur en Israël, à l’envoyé spécial de ce dernier au Proche-Orient, Jason Greenblatt, aux conseillers israéliens à la sécurité nationale Jacob Nagel et Eyal Hulata, à de hauts responsables palestiniens, dont le chef de la délégation palestinienne aux pourparlers de paix Saeb Erekat, et, toujours, aux dirigeants du Hamas Khaled Meshal et Ismaël Haniyeh, tué en 2024, un mois après avoir accordé cet entretien. »
Le Proche-Orient et le Moyen-Orient sont en voie de recomposition sous l'égide d'Israël et des Etats-Unis, et vers la stabilité en réduisant l'influence des Frères musulmans et du régime des mollahs. Des Etats, dont la Turquie et l'Arabie saoudite, souhaitent y s'imposer comme seule puissance régionale dominante. La menace du programme nucléaire militaire iranien persiste...
« Israël et les Palestiniens » de Tim Stirzaker et Tania Rakhmanova
France, 2025
Production : Les Films d’Ici, Brook Lapping Productions, avec la participation d’ARTE France, BBC, Histoire TV
Disponible jusqu'au 14/03/2026
Sur Arte
1ère partie « Une paix possible » (58 min) : le 16 septembre 2025 à 21 h, 06/10/2025 à 9.25
2e partie « Vers le précipice » (57 min) : le 16 septembre 205 à 21 h 55, 06/10/2025 à 10.20
Sur arte.tv du 09/09/2025 au 14/03/2026
Visuels :
© World History Archive / Alamy
© Les Films d'Ici / Zinc Television Ltd.
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