Richard Weisberg reconstitue avec nostalgie des scènes de vie d’un monde yiddish disparu. Son tableau, La bénédiction du livre, est proposé lors de la vente aux enchères au profit de la WIZO, le 29 septembre 2014, aux Salons Hoche (Paris).
Autodidacte, Richard Weisberg rappelle très vite la mémoire de ses grands-pères, Mordka et Leïbel, mort à Auschwitz. Il indique souvent, sur ses œuvres, leurs initiales au côté de sa signature.
Peintre amateur, Mordka lui a raconté sa Pologne natale. Richard Weisberg s’est donc imprégné progressivement d’un monde englouti qu’il restitue dans ses huiles et pastels, petits et moyens formats.
Un monde yiddish
Ses œuvres naïves et narratives montrent des mariages (« Danse du foulard »), des groupes humains, surtout masculins, ou de « vieux métiers » : portefaix, libraire ambulant, cordonnier, vendeur de fichus, etc. Et au travers d’eux, ce sont des sociabilités villageoises, des transmissions de savoir, des relations affectives entre personnes aux extrêmes de la vie (enfant/vieillard), des voyages (« Je ne les oublierai jamais »), des ambiances, que ce quadragénaire peint dans des tons proches des sépias, de la terre.
Quelles sont ses sources ? Bien sûr, les souvenirs égrenés par son grand-père Mordka, les récits de l’écrivain Isaac Bashevis Singer, de vieilles cartes postales et, parfois, son imagination.
Il a exposé notamment au 5e Salon des Peintres du Marais (Paris) son « art yiddish » (« Yeshiva », (« Prière à la lune »), dans diverses galeries françaises et israélienne.
Son tableau, La bénédiction du livre, est proposée lors de la vente aux enchères au profit de la WIZO, le 29 septembre 2014, aux Salons Hoche (Paris).
Visuels
La bénédiction du livre
Visuels
La bénédiction du livre
Pierre noire, huile et vernis sur papier
65 cm x 50 cm
65 cm x 50 cm
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