Citations

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« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

jeudi 11 décembre 2025

L'Organisation des Nations unies (ONU)

Instance mondiale créée en 1945, l’Organisation des Nations unies (ONU) compte 193 États Membres en 2025. Elle doit appliquer sa charte et résoudre pacifiquement les conflits. Or, ses institutions spécialisées, dont l'UNESCO, et elle montrent depuis des décennies une politisation hostile à l'Etat d'Israël, l'influence néfaste de certains Etats, par exemple la Chine à l'OMS. 
Arte diffusera le 16 décembre 2025 à 23 h 55 « Disunited Nations - Proche-Orient : l’ONU dans la tourmente » de Christophe Cotteret.

Les chrétiens en "Palestine"
« Gaza, la vie » par Garry Keane 
Instance mondiale créée en 1945, l’Organisation des Nations unies (ONU) compte 193 États Membres en 2025, contre 51 États lors de sa fondation. « La mission de cette organisation multilatérale est guidée par les objectifs et principes énoncés par sa Charte fondatrice.

L'ONU « constitue un forum où ses membres peuvent exprimer leur point de vue à l'Assemblée générale, au Conseil de sécurité, au Conseil économique et social ainsi que dans d'autres organes et commissions. Grâce à son rôle dans le dialogue et la négociation, l'Organisation est devenue un mécanisme permettant aux gouvernements de trouver des domaines d'entente et de résoudre ensemble des problèmes. »

Les organes principaux de l’ONU sont l'Assemblée générale, le Conseil de sécurité – tous deux siégeant à New York (États-Unis d’Amérique) -, le Conseil économique et social, le Conseil de tutelle, la Cour internationale de Justice et le Secrétariat. 

La « Charte des Nations Unies confère au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale. Le Conseil compte 15 membres (5 permanents ayant un droit de veto et 10 non permanents) disposant chacun d’une voix. Aux termes de la Charte, tous les États Membres sont tenus d’appliquer les décisions du Conseil. »

Tous les États Membres de l'ONU sont membres de l'Assemblée générale. Les États sont admis en tant que membres par une décision de l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité.

Neuf titulaires ont occupé le plus haut poste de direction : Secrétaire général de l'ONU. Depuis 2017, le titulaire est António Guterres qui a dit : « Finalement, c’est une question de valeurs. Nous voulons léguer à nos enfants un monde guidé par les valeurs consacrées dans la Charte des Nations Unies: la paix, la justice, le respect, les droits de l’homme, la tolérance et la solidarité. »

La Cour internationale de justice « est l'organe judiciaire principal de l'ONU. La Cour a son siège au Palais de la Paix, à La Haye (Pays-Bas). Sa mission est de régler, conformément au droit international, les différends d’ordre juridique qui lui sont soumis par les États et de donner des avis consultatifs sur les questions juridiques que peuvent lui poser les organes et les institutions spécialisées de l’Organisation des Nations Unies autorisés à le faire. »

« Les Programmes et Fonds relèvent directement de l’ONU et les principaux responsables sont nommés par le Secrétaire général. Au fil des années, l’ONU s’est agrandie d’une quarantaine d’organes, de programmes et de fonds. Ceux-ci oeuvrent à l’amélioration de la situation économique et sociale des peuples du monde entier et relèvent de l’Assemblée générale ou du Conseil économique et social. » Citons le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

« Les institutions spécialisées des Nations Unies sont des organisations indépendantes travaillant avec l’ONU. Les relations entre l'ONU et les institutions sont définies par des accords négociés. Certaines existaient déjà avant la Première Guerre mondiale, d’autres étaient associées à la Société des Nations. Certaines institutions ont été établies en même temps que les Nations Unies et d'autres après la création de l'Organisation. » Parmi ces institutions : l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation internationale du Travail (OIT), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds monétaire international (FMI), l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), la Banque mondiale.

Autres entités : ONU-FEMMES, ONUSIDA, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), etc.

Créé par l'AG des Nations unies en 1950, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) intervenant dans 136 pays et dont le siège est à Genève (Suisse), « protège les réfugiés à travers le monde et aide à leur retour dans leur pays d’origine ou à leur réinstallation dans un pays tiers »,

L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), intervenant en "Jordanie, au Liban, en Syrie, dans la bande de Gaza, et en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est" et dont le siège est à Amman (Jordanie), « a contribué au bien-être et au développement humain de quatre générations de réfugiés palestiniens. L’organisation apporte des services d’éducation, de santé, de secours ainsi que des services sociaux. Elle gère les infrastructures des camps et les améliore. Elle propose des microcrédits et une assistance d’urgence, notamment en période de conflit. L'UNRWA ne rend compte de ses activités qu’à l’Assemblée générale de l’ONU. » La comparaison entre la longueur du description du HCR et de l'UNRWA démontre une disproportion. 

"Fin 2022, on recensait 35,3 millions de réfugiés dans le monde, dont 29,4 millions sous le mandat du HCR et 5,9 millions enregistrés par l'UNRWA". 

Le HCR emploie environ 11 000 personnes dans plus de 130 pays. L'UNRWA dispose de plus de 30 000 employés travaillant dans ses cinq zones d'activités : trois Etats et deux territoires disputés.

Le budget du HCR pour 2025 a été adopté "avec un appel global pour 10,248 milliards de dollars de financement". Le HCR a annoncé une réduction de ses dépenses en 2025. L’UNRWA "dépend presque exclusivement des contributions volontaires des États membres de l’ONU et des organisations intergouvernementales pour le financement de son mandat et de ses opérations, qui représentent plus de 80 % de ses revenus totaux en 2024. En 2024, l'UNRWA a mobilisé environ 1,4 milliard de dollars de promesses de dons confirmées et a reçu 1,3 milliard de dollars de contributions (dont 71 millions de dollars provenant du budget ordinaire de l'ONU), soit le deuxième niveau de revenus le plus élevé de l'histoire de l'Agence après le record de 2023. Elle a pu tirer profit de la solidarité entre les peuples de Gaza et mobiliser des niveaux records de revenus du secteur privé (153,6 millions de dollars ; 87 millions de dollars de plus qu’en 2023), représentant 11 % du revenu total. Les recettes n'ont cependant pas permis de répondre aux besoins sans précédent, s'élevant à 2,7 milliards de dollars , soit seulement 51 % des besoins budgétaires."

A la différence du HCR, l'UNRWA accorde le statut de réfugiés de génération à génération.

Les clivages des relations internationales se reflètent dans l'ONU : Guerre froide, tiers-mondisme, antisémitisme mené par la Ligue Arabe et l’Organisation de la coopération islamique (OCI) appelée jusqu'en 2011 Organisation de la conférence islamique, la Ligue islamique mondiale (LIM) ou Muslim World League (MWL), une ONG musulmane créée en 1962 à La Mecque par le prince Fayçal d'Arabie saoudite et ayant un statut d'observateur à l'ONU.

De 2015 à 2025, l'AG des Nations unies a adopté 174 résolutions condamnant Israël, 29 la Russie, 10 l'Iran, 12 les Etats-Unis, 10 la Corée du nord, 0 le Qatar, 0 le Zimbabwe, 0 la Chine.

De 2006 à 2025, le Conseil des droits de l'homme a adopté 112 résolutions condamnant Israël, 18 la Corée du nord, 16 l'Iran, 0 le Qatar, 0 la Chine.

La FINUL, force onusienne au Sud-Liban, n'a pas empêché le Hezbollah de combattre Israël à partir du territoire qu'il devait contrôler.

UNRWA
« En avril 2025, le gouvernement israélien a révélé que plus de 1 400 employés de l’UNRWA à Gaza – soit environ 12 % de ses effectifs – étaient membres du Hamas et du Jihad islamique palestinien. Cette conclusion repose sur des renseignements israéliens vérifiés, obtenus lors d’opérations militaires à Gaza, dont certains ont été déclassifiés et rendus publics en ligne. Parmi les documents publiés figuraient les dossiers du personnel du Hamas : bases de données de recrutement internes, listes d’entraînement militaire et dossiers administratifs. Ces données ont été recoupées avec les listes officielles du personnel de l’UNRWA que l’agence avait précédemment fournies à Israël.

Les preuves publiques compilées par UN Watch démontrent que l'infiltration de l'UNRWA par le Hamas est profonde, ancienne et institutionnelle. En janvier 2025, UN Watch a publié « L'alliance contre nature : UNRWA, Hamas et Jihad islamique » , documentant comment de hauts responsables de l'UNRWA – tant locaux qu'internationaux – rencontrent régulièrement des dirigeants du Hamas et du Jihad islamique, se félicitent publiquement de leur « coopération » et se présentent comme des « partenaires ». Les groupes terroristes sont capables d'exercer une influence sur les opérations de l'UNRWA, notamment en faisant pression sur l'agence pour qu'elle revienne sur ses décisions ou les modifie.

En septembre 2025, UN Watch a publié « Des écoles sous l’emprise du terrorisme : comment l’UNRWA a permis aux dirigeants du Hamas de contrôler son système éducatif » , démontrant que la direction du Hamas avait pris le contrôle du système éducatif de l’UNRWA à Gaza et au Liban grâce à des postes de direction directs et à sa domination des syndicats du personnel. Le rapport mettait en lumière deux cas emblématiques :
Suhail Al-Hindi a été simultanément membre du bureau politique du Hamas, directeur d'école de l'UNRWA et président du syndicat du personnel de l'UNRWA à Gaza pendant des années. Il est depuis devenu une figure importante du Hamas, impliqué dans les négociations de cessez-le-feu et apparaissant régulièrement aux côtés des dirigeants du Hamas à l'étranger.
Fateh Sharif — Un dirigeant du Hamas au Liban, qui a été directeur d'école pour l'UNRWA et président du syndicat des enseignants de l'UNRWA au Liban pendant des années. Après sa mort lors d'une frappe israélienne le 30 septembre 2024, le Hamas lui a rendu un hommage public en tant que son commandant au Liban.

Le rapport a également montré que les successeurs de ces deux hommes au sein des syndicats de l'UNRWA étaient eux aussi des agents du Hamas qui continuaient de promouvoir le programme du Hamas au sein des structures de l'UNRWA.

Même l'évaluation commandée par l'UNRWA – le rapport Colonna – a reconnu le problème. Ce rapport a explicitement constaté que les syndicats du personnel de l'UNRWA sont « politisés » et que des factions politiques les utilisent depuis longtemps pour faire pression sur la direction de l'agence et influencer la prestation de services et la mise en œuvre des projets. Il a conclu que la politisation des syndicats du personnel est « l'une des questions de neutralité les plus sensibles » auxquelles l'UNRWA est confrontée et exige une attention urgente. De plus, l'évaluation réalisée par l'UNRWA  en août 2025 a confirmé que, plus d'un an après, aucune des recommandations concernant les syndicats politisés n'avait été mise en œuvre. 

 Le rapport de UN Watch intitulé « L'alliance contre nature : UNRWA, Hamas, Jihad islamique » démontre que les relations de l'UNRWA avec le Hamas vont bien au-delà du simple « niveau opérationnel », influençant des domaines majeurs tels que la politique éducative, le recrutement de personnel et l'aide financière. 

Les preuves d'une collaboration plus poussée sont accablantes. Un centre de données sophistiqué des services de renseignement du Hamas a été découvert sous le quartier général de l'UNRWA à Gaza, avec des câbles directement connectés au réseau électrique de l'UNRWA – preuve que l'infrastructure de l'UNRWA a soutenu les opérations du Hamas pendant des années. Selon le colonel Elad Shushan de Tsahal, des armes ont été trouvées sur tous les sites de l'UNRWA inspectés. Tsahal a fourni des preuves visuelles montrant le Hamas lançant des attaques depuis l'intérieur ou à proximité d'écoles de l'UNRWA, stockant des armes dans ces écoles et creusant des tunnels terroristes sous les installations de l'UNRWA.

En mars 2025, l'ancien otage Eli Sharabi a témoigné de visu devant le Conseil de sécurité de l'ONU, décrivant le détournement systématique de l'aide humanitaire par le Hamas. En avril 2025, alors qu'Israël gelait toute nouvelle aide à Gaza, le Wall Street Journal a détaillé comment le Hamas profitait depuis longtemps de l'aide humanitaire – utilisant les revenus pour payer ses combattants – et comment ce gel tarissait cette source de financement essentielle. L'armée israélienne a également publié de nombreuses preuves numériques, notamment des enregistrements audio et vidéo d'agents du Hamas volant de l'aide, qui ont toutes été largement relayées par les médias.

Par ailleurs, durant les quatre mois et demi où la Fondation humanitaire de Gaza a distribué près de 200 millions de repas aux Gazaouis dans le besoin sans détournement, l'ONU elle-même a reconnu que près de 90 % de son aide était interceptée, parfois de force par des acteurs armés. Concernant plus spécifiquement l'UNRWA, un employé a tweeté au début du conflit que le Hamas avait volé du carburant – un tweet que l'UNRWA a immédiatement supprimé et démenti, malgré la confirmation du vol par d'autres sources. De nombreux éléments prouvent également que l'aide de l'UNRWA s'est retrouvée entre les mains du Hamas : des sacs d'aide de l'UNRWA ont été découverts dans la cachette de Yahya Sinwar et des sacs de l'UNRWA ont servi à dissimuler des armes dans plusieurs endroits de Gaza.
De plus, l'UNRWA emploie 13 000 personnes à Gaza. Même en supposant qu'aucun d'entre eux ne soit membre du Hamas ou lié à des agents du Hamas, ils vivaient et travaillaient au milieu d' une activité massive de creusement de tunnels . La construction de plus de 560 kilomètres de tunnels et de 5 700 puits d'accès a nécessité des engins lourds, des milliers d'ouvriers et un bruit constant. Il est tout simplement inconcevable que le personnel de l'UNRWA n'en ait pas eu connaissance. En effet, en novembre 2021, l'ancien directeur de l'UNRWA à Gaza, Matthias Schmale, a reconnu l'évidence : « Nombreuses sont les personnes qui m'ont dit, durant mes quatre années de présence, qu'il y avait des tunnels partout, et c'est une hypothèse plausible. »

Depuis 2019, le Parlement européen adopte chaque année des résolutions condamnant l'Autorité palestinienne pour l'incitation à la haine et à la violence dans ses manuels scolaires. Même l' étude de Georg Eckhart citée par l'UNRWA – qui affirmait, non sans controverse, que les manuels de l'Autorité palestinienne respectaient les normes de l'UNESCO – reconnaissait que ces ouvrages contenaient de l'antisémitisme, glorifiaient la violence et niaient l'existence d'Israël

Le rapport conjoint d'UN Watch et d'IMPACT-se (mars 2023) a documenté des cours dispensés par l'UNRWA où les élèves étaient incités à glorifier des terroristes comme Dalal Mughrabi en les présentant comme des « héros » nationaux. Le rapport a également révélé de nombreux cours de l'UNRWA encourageant les élèves à recourir à la violence pour « libérer la Palestine », diabolisant Israël et les Israéliens, enseignant que le territoire israélien souverain appartient légitimement aux Palestiniens et promouvant des discours antisémite.

Les Palestiniens considèrent le maintien de l'agence comme un « droit » jusqu'à leur « retour en Palestine », et l'UNRWA renforce cette perception. Son propre site web indique que l'agence a été créée « pour fournir une assistance en attendant la mise en œuvre » de la résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations Unies, qui, selon l'UNRWA, « consacre » le droit au retour. Ce « droit au retour » renvoie à la revendication que plusieurs millions de Palestiniens – descendants des réfugiés de 1948 qui vivent depuis des générations à Gaza, en Jordanie, au Liban et en Syrie – soient autorisés à « retourner » en masse sur le territoire de l'actuel Israël, un objectif qui reviendrait à anéantir Israël en tant qu'État juif. En liant directement sa mission à la résolution 194 tout en refusant des alternatives telles que la réinstallation ou l'intégration, l'UNRWA signale que le « retour » – la même revendication idéologique qui est au cœur du programme du Hamas – est la seule issue qu'elle reconnaît.

Les responsables de l'UNRWA définissent systématiquement leur mission en ces termes politiques. Lorsque la Knesset israélienne a voté en octobre 2024 l'interdiction de l'UNRWA, le Commissaire général Philippe Lazzarini a dénoncé cette décision comme une atteinte au « statut de réfugié » et au « droit au retour » des Palestiniens.

la direction de l'UNRWA perçoit l'agence non pas comme un simple acteur humanitaire, mais comme la gardienne d'une revendication politique qui perpétue le conflit.

Le fait que l’Assemblée générale continue de renouveler le mandat de l’UNRWA — en sachant pertinemment que l’agence promeut un discours politique qui entrave la paix et enracine le conflit — n’exonère ni l’UNRWA ni sa direction.

Faisal Na’ami, travailleur social de l’UNRWA, filmé en train d’ enlever Yonatan Samerano, un participant israélien au festival Nova, au kibboutz Be’eri, et de le transporter à Gaza. L’armée israélienne a récupéré le corps de Samerano à Gaza le 22 juin 2025.

Le 5 août 2025, l'ONU annonça avoir clos son enquête sur 19 employés de l'UNRWA accusés par Israël d'avoir participé aux attentats. Elle en licencia neuf, déclarant que « les éléments de preuve recueillis par le Bureau des services de renseignement et de sécurité (BSRS) indiquent que les membres du personnel de l'UNRWA pourraient avoir été impliqués dans les attentats du 7 octobre ».

Francesca Albanese
"La reconduction de Francesca Albanese au poste de Rapporteure spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens fait l'objet de vives critiques. L'organisation UN Watch affirme que cette nomination est "nulle et non avenue" en raison de violations des procédures internes onusiennes. Dans une communication officielle adressée lundi au Secrétaire général António Guterres, le directeur exécutif d'UN Watch, Hillel Neuer, soutient que "le président du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, Jürg Lauber, a dissimulé des objections cruciales de pays membres et de législateurs américains pendant le processus de renouvellement."

"Neuer précise que "des lettres d'opposition formelles soumises par l'Argentine, la Hongrie, Israël, ainsi que par le représentant Brian Mast, président de la Commission des affaires étrangères, n'ont jamais été présentées aux membres du Conseil comme l'exige le règlement." Parallèlement, Neuer a exhorté le Secrétaire d'État américain Marco Rubio à agir immédiatement : "Francesca Albanese ne détient aucun mandat onusien, aucune immunité et peut être sanctionnée et se voir refuser l'entrée sur le territoire américain."

"Il recommande au gouvernement américain de lui refuser un visa et de révoquer toute protection diplomatique. "Les individus qui soutiennent des organisations terroristes doivent faire face à des conséquences, notamment le refus de visa," a-t-il ajouté. Albanese, connue pour ses positions anti-israéliennes, a entamé jeudi son dernier mandat de trois ans. Sa partialité avait été exposée dès 2022 par des publications antisémites sur les réseaux sociaux, où elle affirmait que le "lobby juif" contrôlait les États-Unis. Plus récemment, elle a comparé le Premier ministre Benjamin Netanyahou à Adolf Hitler et a qualifié la guerre d'Israël contre le Hamas à Gaza d'"illégale" et "disproportionnée".

Malgré une pétition et des rapports prouvant la partialité et l'antisémitisme de Francesca Albanese, celle-ci a été reconduite dans ses fonctions en 2025.

Faraj Alexandre Rifai a écrit : "Le 9 juillet 2025, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé que Francesca Albanese était sanctionnée en vertu d’un décret visant les personnes menaçant la sécurité nationale ou soutenant le terrorisme. Il lui est reproché notamment d’avoir tenté d’entraîner la Cour pénale internationale (CPI) contre des responsables et entreprises américains et israéliens, dans une démarche qualifiée de « honteuse » par Washington. 
Concrètement :
– Ses éventuels avoirs aux États-Unis sont gelés.
– Les citoyens américains n’ont plus le droit de faire affaire avec elle.
– Elle est interdite de territoire américain, notamment sur les campus universitaires où elle intervenait régulièrement."

« Disunited Nations - Proche-Orient : l’ONU dans la tourmente »
Arte diffusera le 16 décembre 2025 à 23 h 55 « Disunited Nations - Proche-Orient : l’ONU dans la tourmente » de Christophe Cotteret.

« Rapporteuse spéciale de l’ONU pour la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese dénonçait dès mars 2024 un génocide à Gaza. Dans les pas de cette dernière, une plongée au cœur de la crise de l’institution, confrontée à son impuissance à empêcher le massacre de populations civiles. » Il s'agit de territoires disputés ou contestés. L'armée israélienne ne commet pas de massacre, car elle cible les djihadistes, prévient les civils avant ses frappes, les conduit vers des zones sûres, etc.

« Depuis le 7 octobre 2023 et jusqu’à la première phase d’un accord de cessez-le-feu, conclu le 9 octobre 2025, l’incapacité de la communauté internationale à empêcher le massacre des populations civiles palestiniennes à Gaza, conjuguée à la complicité d’États occidentaux, ont acté l’effondrement du droit international. » Et les chrétiens nigérians assassinés par les djihadistes ou la famine au Soudan du Sud sans action de la communauté internationale ?

« Quatre-vingts ans après sa fondation, l’Organisation des Nations unies traverse l’une des plus profondes crises de son histoire et sa mission est sévèrement remise en question. » Dans la première année de son deuxième mandat, le Président américain conservateur a plus œuvré pour la paix - signature d'accord de paix ou de cessez-le-feu - que l'ONU durant la même période.

« Alors que le conflit israélo-palestinien a fait l’objet du plus grand nombre de résolutions de l’institution, son impasse politique maintient sous haute tension un Proche-Orient au bord du gouffre. » Non, on observe une recomposition au Proche-Orient avec l'affaiblissement de l'Iran.

« Nommée en 2022 rapporteuse spéciale de l’organisation pour la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Francesca Albanese a qualifié dès mars 2024 de génocide les crimes commis dans la guerre à Gaza – "des bombardements équivalant à six Hiroshima en un an" –, la plaçant au centre d’une tempête médiatique et politique sans précédent. »

« Accusée d’antisémitisme par Israël et de mener une "campagne de guerre politique et économique contre les États-Unis et Israël" par Washington, la juriste italienne, qui dénonce l’immobilisme de l’Europe face à la destruction méthodique de l’enclave palestinienne, s’est vu infliger des sanctions par l’administration Trump. »

Victime d’une campagne de calomnies jusqu’aux panneaux géants de Times Square, menacée même d’arrestation en Allemagne, Francesca Albanese continue inlassablement d’alerter sur les violations des droits humains. »

« Suivant son exemple, l’ONU a, à son tour, condamné un "nettoyage ethnique". Mais au-delà de ses vaines protestations de principe, que peut l’institution, héritage de la Seconde Guerre mondiale et promesse d’un "plus jamais ça" auquel plus personne ne croit ? De quels pouvoir et moyens dispose-t-elle pour s’ériger en rempart face au naufrage politique et humanitaire et à la faillite de nations occidentales désunies, d’autant que l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité, au rôle central pour le maintien de la paix et de la sécurité, divergent sur la question ? »

"L’ONU est née avec la partition de la Palestine. Va-t-elle mourir avec elle ?", interroge le réalisateur Christophe Cotteret (Daech, le dilemme de la justice, White Power – Au cœur de l'extrême droite). » Non, l'ONU a été créée avant la partition de la Palestine mandataire.

« De New York à Genève et de Londres à Paris, dans les pas de l’irréductible et charismatique Francesca Albanese, l’enquête pénètre au cœur des arcanes de l’ONU pour explorer la crise de l’institution, réduite à l’impuissance. »

« Dans les pas de la rapporteuse spéciale, lectrice de Primo Levi, qui pointe "l’effacement colonial par le génocide" et le "déplacement forcé et le remplacement des Palestiniens", le film documente les violations des droits humains commises dans l’impunité à Gaza pour analyser, avec l’éclairage de juristes, l’intention génocidaire. »

« Alors que le conflit contamine la région depuis des décennies, du sud-Liban à la Jordanie et à la Syrie en ruines où survivent des réfugiés palestiniens depuis l’exode de 1948, cette investigation implacable met aussi en lumière, dans l’angle mort de la guerre à Gaza, la terreur et les morts en Cisjordanie, où la colonisation s’accélère – 100 000 colons lors des accords d’Oslo en 1993 contre 800 000 aujourd’hui. »


France, Belgique, 2025, 1 h 19 mn
Coproduction : ARTE GEIE, Wrong Men, Cible Prod, RTBF, Shelter Prod
Sur Arte le 16 décembre 2025 à 23 h 55
Sur arte.tv du 09/12/2025 au 15/03/2026
Visuels : © Wrong Men/Cible Prod


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