Citations

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lundi 22 décembre 2025

Bethléem, ville biblique

Bethléem (« maison du pain » en hébreu) est une ville située en Judée, au sud de Jérusalem, capitale d'Israël. Là, se trouve le tombeau de la matriarche biblique Rachel, et sont nés le roi David et un enfant juif prénommé Jésus considéré par les chrétiens comme leur Messie. Depuis que la ville est dirigée par l'Autorité palestinienne, le nombre de chrétiens, dhimmis, a dramatiquement chuté. Arte diffusera le 24 décembre 2025 à 00 h 15 « Naître à Bethléem. La maternité de l’espoir », documentaire partial de Jeremy Bristow et Jessica Kelly ou de Shayma' Awawdeh et Tamara Abu Laban.

Les chrétiens en "Palestine"
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Bethléem (« maison du pain » en hébreu) est une ville située en Judée, à près de 10 km au sud de Jérusalem, capitale d'Israël. Sa superficie est de 10,61 km². En 2017, sa population était de 28 591 habitants. Beit Jala et Beit Sahour sont localisées à proximité de Bethléem. 

Occupée par les Jordaniens de 1948 à 1967, la ville a été libérée par l'armée israélienne lors de la Guerre des Six-Jours. 

Depuis les accords d'Oslo, Bethléem se trouve depuis 1995 en zone A, sous contrôle de l'Autorité palestinienne. Les forces de l'ordre israéliennes y effectuent des opérations afin de saisir des armes produites illégalement dans des usines.

La Bible hébraïque dénomme Éphrata cette ville importante dans le judaïsme :  épouse de Jacob, mère de Joseph et de Benjamin, matriarche biblique, « Rachel mourut et fut enterrée sur le chemin d’Éphrata, qui est Bethléem. Jacob plaça une stèle sur son tombeau ; c’est la stèle du tombeau de Rachel jusqu’à ce jour. » (Genèse 35:19-20). 

La ville est aussi le lieu où naquit David, roi biblique d'Israël, père du roi Salomon.

Juif, Jésus, considéré par les chrétiens comme le messie, est né à Bethléem. Des pèlerins se rendent sur ce lieu, source de tourisme religieux, principalement lors de la fête de Noël. En 1950, les chrétiens représentaient près de 86% de la population de la ville. Victimes de persécutions de musulmans "palestiniens", ils avoisinaient 16% en 2016 et 10% de la population en 2022. 

En 2002, lors de l'opération israélienne "Defensive Shield" (opération Rempart) après l'attentat terroriste palestinien durant le Seder de Pessah à l'hôtel Park de Netanya, des terroristes "palestiniens" armés se sont retranchés dans la Basilique de la Nativité à Bethléem. Durant un siège de cinq semaines par l'armée israélienne, ils ont profané et saccagé ce lieu saint chrétien.

Dans "Le Christianisme Se Meurt à Bethléem", Raymond Ibrahim, essayiste, Distinguished Senior Fellow au Gatestone Institute, Shillman Fellow au David Horowitz Freedom Center et Judith Rosen Friedman Fellow au Middle East Forum, a écrit le 8 janvier 2023 : "En avril 2022, la communauté sa subi son plus grand choc avec l'arrestation par les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne du pasteur évangélique palestinien, Johnny Shahwan. Il était accusé de « promouvoir la normalisation » avec Israël. ... En janvier 2022, un fort groupe d'hommes masqués a attaqué à coups de bâtons et de barres de fer la ferme des frères chrétiens, Daoud et Daher Nassar, près de Bethléem. Les tribunaux palestiniens ont déployé tous leurs efforts pour confisquer la ferme qui est dans le patrimoine de la famille Nassar depuis l'Empire ottoman. »

Ces persécutions de chrétiens, devenus dhimmis, sont occultées par la communauté internationale, les ONG droitsdel'hommistes et les médias. « Les agressions de chrétiens par des musulmans sont généralement ignorées par la communauté internationale et les médias, à moins qu'il n'existe un moyen d'incriminer Israël. L'inquiétant est que les responsables communautaires chrétiens de Cisjordanie hésitent à pointer un doigt accusateur contre l'Autorité palestinienne ou leurs voisins musulmans. Ils ont peur des représailles et préfèrent suivre la ligne officielle qui fait d'Israël le seul responsable de la misère de la minorité chrétienne », a écrit le journaliste musulman Khaled Abu Toameh. 

Ajoutons les pressions des dirigeants de l'Autorité palestinienne (AP) sur les chrétiens pour qu'ils taisent leurs persécutions et ne ternissent pas l'image de l'AP.  « Certains chrétiens palestiniens sont également complices des persécuteurs. Mitri Rehab, un universitaire palestinien membre du clergé luthérien et résidant à Bethléem, a ainsi innocenté totalement les musulmans. Dans The Politics of Persecution, un livre récent qu'il vient de publier, Rehab insiste sur le fait que les persécutions subies par les chrétiens au Moyen-Orient n'ont rien à voir avec l'islam et il en impute la faute aux Occidentaux ou aux Israéliens. Il a même ajouté un chapitre sur les méfaits du « changement climatique sur la communauté chrétienne ». Enfin, l'Autorité palestinienne ne se contente pas de censurer l'information, elle met en scène sa vérité. Malgré la diminution rapide du nombre de chrétiens à Bethléem, « l'AP s'assure que le maire de Bethléem soit un chrétien, ce qui n'est que de la poudre aux yeux », selon le rabbin Wolicki", a conclu Khaled Abu Toameh.

"La Première Église baptiste de Bethléem, membre d'une petite mais dynamique communauté chrétienne évangélique, a également apporté une lueur d'espoir. Son pasteur, le révérend docteur Naim Khoury, a décrit les efforts déployés pour soulager la souffrance grâce aux activités de Noël, aux dons de nourriture et aux rassemblements spirituels. « Nous avons distribué plus de 250 paniers alimentaires aux familles nécessiteuses. Spirituellement, nous remercions Dieu car nos célébrations ont apporté un peu de réconfort et d'espoir à beaucoup », a-t-il déclaré à The Media Line."

"Le nombre de touristes a chuté, passant d'un pic de 2 millions en 2019, avant la pandémie de coronavirus, à moins de 100 000 en 2024."

« Naître à Bethléem. La maternité de l’espoir »
Arte diffusera le 24 décembre 2025 à 00 h 15 « Naître à Bethléem. La maternité de l’espoir », documentaire partial. Sur le site Internet d'Arte, sont mentionnés comme réalisateurs :Jeremy Bristow et Jessica Kelly. Par contre, le site Internet d'Arte Magazine indique comme réalisateurs : Shayma' Awawdeh et Tamara Abu Laban. Aucune explication n'est fournie par Arte.

Le film débute par des missiles traversant le ciel au-dessus de Bethléem. Selon une habitante, il s'agirait de tirs d'Iran. On n'en saura pas plus.

Une jeune patiente fait une fausse couche à six semaines et six jours de grossesse. Un drame survenant à de nombreuses femmes. Explication de la doctoresse ou sage-femme portant un voile islamique : "Quand ils font des raids dans des maisons, qu'ils tirent des grenades lacrymogènes, c'est stressant pour les mamans. Cela peut provoquer des fausses couches". Qui "ils" ? Cette praticienne le dit en arabe : les "yaoud" (juifs, en arabe). Le mot utilisé par les "Arabes" pour désigner les Israéliens. Une manière d'incriminer les juifs pour un phénomène triste, naturel. Les soldats israéliens, les services de renseignement et la police israéliens ciblent leur recherche de terroristes, et savent où les trouver. Le fait que des terroristes utilisent des civils comme boucliers humains ne choquent pas cette médecin et les réalisateurs...

Le reste du film est à l'avenant.

« L’hôpital de la Sainte-Famille de Bethléem, en Palestine, est la plus importante maternité de la région. En immersion, ce documentaire a suivi pendant un an le travail des médecins et des sages-femmes engagés qui y exercent, ainsi que l'histoire de leurs patientes, traumatisées par la guerre à Gaza. » Ou traumatisées parce qu'Israël a réduit les menaces djihadistes et rétabli sa dissuasion ?

« Bethléem, le lieu de naissance de Jésus selon la tradition chrétienne, se trouve au cœur d’une région marquée par les conflits depuis des décennies. » Et Rachel ?

« Au milieu de ces tensions, l’hôpital de la Sainte-Famille représente un lieu d’espoir. Créée et dirigée par la branche française de l’ordre de Malte, cette maternité a vu naître des milliers de bébés depuis 1990. Des soins médicaux de haut niveau y sont dispensés, indépendamment des origines ou de la religion de la future mère. »

« En outre, une équipe médicale mobile se rend plusieurs fois par semaine dans les villages reculés autour de Bethléem pour porter assistance aux femmes qui ne peuvent se rendre à l’hôpital, bravant ainsi les checkpoints et les barrages des militaires israéliens. » 

« Au lendemain de l'attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et après le début de la guerre à Gaza, ce documentaire suit une année durant des femmes enceintes et le personnel de cet hôpital engagé auprès d’elles. »

« La jeune gynécologue-obstétricienne Dana Amro, notamment, peine à rejoindre l’hôpital à cause des checkpoints, alors que Vera Bannoura, infirmière depuis vingt-sept ans et membre de l'équipe mobile, vient en aide à des femmes en grande précarité. » Des checkpoints et une barrière de sécurité anti-terroriste visant à assurer la sécurité des Israéliens.

Dans l’enceinte de l’institution médicale, une jeune mère a, quant à elle, accouché prématurément comme beaucoup de ces femmes qui vivent quotidiennement dans l’angoisse. L’un de ses jumeaux est décédé, et l’autre a été pris en charge en soins intensifs. »

« Dans cette région ravagée par la guerre et la violence, l’hôpital, fidèle à sa mission, continue d’incarner une précieuse lueur d'humanité et de solidarité. »

Quid des conséquences dramatiques des mariages consanguins dans la société "palestinienne" ?

Israël assure une aide médicale en prenant en charge les opérations chirurgicales les plus délicates.


Allemagne, Royaume-Uni, 2025, 84 min
Coproduction : ARTE/SWR
Sur Arte le 24 décembre 2025 à 00 h 15
Sur arte.tv du 19/12/2025 au 28/03/2026
Visuels : © SWR/Renegade Stories Ltd.


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