Citations

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« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

vendredi 28 juin 2024

« Aurélia Zahedi, La Rose de Jéricho »

L’Institut des Cultures d’Islam (ICI) présente l’exposition politique, partiale « Aurélia Zahedi, La Rose de Jéricho ».
  L'idée est d'ancrer dans l'esprit des visiteurs que cette fleur s'épanouit en "Palestine", et de légitimer la "palestinisation" de cette cité biblique située en Judée.

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« Centre d’art contemporain situé dans le quartier de la Goutte d’Or, l’ICI – Institut des Cultures d’Islam fait connaître la diversité des cultures d’Islam et leur dynamisme dans la création contemporaine en proposant des expositions, concerts, conférences, projections-débats et ateliers, ainsi qu’une offre dédiée au jeune public. »

« De l’Afrique à l’Asie en passant par l’Europe et le Moyen-Orient, les cultures d’Islam sont multiples et inspirent les artistes, quelles que soient leurs origines, leurs attaches, leurs croyances ou leur nationalité. À travers leurs regards, l’ICI bouscule les préjugés et présente l’actualité de ces cultures partout dans le monde. »

« L’ICI propose également une offre de cours de langues et de pratiques artistiques, ainsi que des visites thématiques du quartier de la Goutte d’Or. »

« Toutes les activités se répartissent sur deux bâtiments*, qui comportent chacun des espaces d’exposition et des salles de cours. Le site de la rue Léon dispose également d’un patio, d’une scène à ciel ouvert et d’un restaurant (La Table Ouverte) tandis que l’on trouve un hammam dans celui de la rue Stephenson. Une salle de prière, gérée par la Grande Mosquée de Paris, occupe le premier étage de ce bâtiment, dans une configuration inédite et respectueuse de la loi de 1905. »

« Du 20 janvier au 30 juin 2024, l’ICI — Institut des Cultures d’Islam vous invite à découvrir La Rose de Jéricho, une exposition de l’artiste Aurélia Zahedi. »

« Entre dessins, sculptures, photographies, peintures, installations et performances, Aurélia Zahedi développe depuis plusieurs années un travail consacré à la Rose de Jéricho, plante immortelle errant au gré du vent pour s’ouvrir au contact de la pluie rare et précieuse qui fait fleurir le désert. En Palestine, aux côtés des Bédouins de Nabi Moussa, l’artiste compose un récit protéiforme explorant avec force et poésie les mythes de la Rose et sa terre déchirée par la folie des hommes. Dans l’atmosphère intimiste du hammam de l’ICI, l’exposition convoque la force de l’imaginaire comme dernier rempart à l’oubli alors que les croyances, l’oralité et la mémoire oscillent entre surgissement et effacement. »

« Une programmation pluridisciplinaire accompagne l’exposition : cérémonie de la Rose par Aurélia Zahedi qui entrelace botanique, sacré et prose, conférence sur l’accès à l’eau en Cisjordanie, film à la rencontre de jeunes femmes palestiniennes, rencontre littéraire, conte et concert à l’occasion du Ramadan, ciné-goûter, atelier artistique pour les plus jeunes... »

« Du 20 janvier au 30 juin 2024, l’ICI — Institut des Cultures d’Islam vous invite à découvrir La Rose de Jéricho, une exposition de l’artiste Aurélia Zahedi. »

Stéphanie Chazalon, Directrice de l’ICI, a écrit :
« Écouter Aurélia Zahedi raconter la Rose de Jéricho, c’est faire l’expérience rare d’un moment suspendu entre le réel et l’imaginaire. À travers ses dessins, sculptures, photographies, peintures et performances, elle déploie depuis plusieurs années un travail singulier et délicat, mêlant le mystère, la poésie et la quête de vérité. Ses recherches embrassent les croyances merveilleuses et sacrées qui se murmurent autour d’une plante éternelle parcourant le désert au gré du vent. Elles mènent l’artiste vers les racines du mythe, en Cisjordanie, où les mémoires des Bédouins de Nabi Moussa se confondent avec celles de la Rose. Dès lors, la symbolique de résilience et de résistance associée à ce végétal légendaire se fait l’écho d’un peuple dont le mode de vie est menacé sur une terre divisée.
Dans l’atmosphère intimiste du hammam de l’ICI, Aurélia Zahedi rend hommage aux Bédouins, à leur connaissance de ce désert palestinien qui se dérobe sous leurs pas et dont elle célèbre l’infinie diversité.
Avec la commissaire d’exposition Clelia Coussonnet, elle tisse un récit subtil sur l’appartenance au territoire et sur l’effacement d’une culture, comme dernier rempart à l’oubli.
Les textes rassemblés ici invitent à prolonger cette réflexion. L’entretien croisé avec l’artiste et la commissaire revient sur leur rencontre à l’occasion de cette exposition, pour laquelle l’ICI leur a proposé de collaborer. Elles évoquent leur démarche et leur méthode de travail avec l’équipe, ainsi que le choix du parcours de l’exposition et de la scénographie dans l’espace inédit du hammam. Ces éclairages sont enrichis par les contributions des membres du comité scientifique de l’exposition. Entre le carnet de voyage et l’exposé de botanique, Marie Rue, docteure en sciences agronomiques et maraîchère, relate ses découvertes et ses observations sur le terrain, aux côtés de l’artiste. Et l’historienne spécialiste du Moyen-Orient et de la Palestine, Stéphanie Latte Abdallah, rappelle les conséquences de la colonisation en Cisjordanie, en particulier sur l’agriculture et la souveraineté alimentaire.
Pour prolonger les thèmes qui traversent les œuvres d’Aurélia Zahedi, une programmation pluridisciplinaire, à découvrir dans l’agenda de saison, accompagne l’exposition : cérémonies de la Rose mêlant chant, improvisation et récitation, conférences sur les enjeux de pouvoir liés à l’eau et aux modèles agricoles en Cisjordanie, projections-débats sur les parcours d’artistes et de jeunes femmes palestiniennes, contes et concert à l’occasion du Ramadan, master class et performance autour du Youyou, ciné-goûter et atelier artistique pour les plus jeunes... »

Clelia Coussonnet, Commissaire d’exposition, chercheuse, éditrice indépendante et auteure, a ainsi présenté l’exposition :
« Dans les replis du désert se cache une plante mythique qui, depuis des millénaires, éveille les imaginaires de celles et ceux qui la rencontrent ou sont à l’affût de ses traces. Bien que discrète et modeste, nichée au ras du sol, elle est associée à la résurrection et au sacré. On la dit immortelle, nomade, guérisseuse, ou alliée des femmes. Aurélia Zahedi se lance sur ses pas en 2016 et poursuit sa quête depuis lors, se demandant si cette plante est intrinsèquement liée à Jéricho, dont elle porte le nom. En Palestine, aux côtés des Bédouins de Nabi Moussa et à travers ce qu’ils nomment Sahra’ charq al-Quds, le désert à l’est de Jérusalem, l’artiste écoute les silences et embrasse la diversité de perspectives, composant un récit protéiforme à plusieurs voix.
Vraie, fausse… Trois espèces botaniques correspondent à la Rose de Jéricho. En existe-t-il une véritable ? La plante reviviscente naîtrait au creux de la première cité du monde, qui en est aussi la ville la plus basse, riche en canaux et cultures, et proche du Jourdain. Pourtant, c’est dans le sable ou les pierres que la Rose éclot au contact de la pluie rare et précieuse qui fait fleurir le désert. Elle en est les yeux, les oreilles, le pouls subtil, le réceptacle d’histoires menacées de disparaître. Quand elle sort de sa dormance, ses branches sèches et recroquevillées se déploient, ses feuilles verdissent et elle répand de nouvelles graines. Au cœur de frontières disputées qui s’épaississent et se multiplient, la Rose se fait alors conteuse des turbulences de sa terre déchirée par la folie des hommes. Son ombre révèle l’atteinte morale, physique et symbolique à l’intégrité d’un peuple et nous invite, par la poésie, à prendre la mesure d’une identité étouffée.
Dans le hammam de l’ICI – Institut des Cultures d’Islam, les Roses de Jéricho d’Aurélia Zahedi se réveillent et distillent leurs témoignages au travers de cérémonies d’ouverture ponctuelles et d’une sélection d’œuvres créées au cours des cinq dernières années, dont certaines nouvelles pièces montrées pour la première fois. Naviguant de la terre au ciel, et du soleil écrasant du jour aux étoiles gardiennes de la nuit, l’exposition convoque ce qui rattache la plante à son territoire et à ses paysages.
Elle nous rappelle la force de l’imaginaire dans des contextes contraints, voire d’exil interne, où les croyances, l’oralité et la mémoire oscillent entre surgissement et effacement. »

*Les espaces d’expositions de l’ICI sont répartis sur deux bâtiments – au 56 rue Stephenson et 19 rue Léon (Paris 18e).
De septembre 2023 à juin 2024, le bâtiment situé rue Léon ferme pour des travaux de rénovation. Le hammam de l’ICI Stephenson accueille les expositions pendant la durée des travaux.




Du 20 janvier au 30 juin 2024
11h-19h du mardi au dimanche ; 16h-20h le vendredi
Fermé le lundi et les jours fériés
Visite guidée gratuite tous les samedis de 15h à 16h
Pour les groupes (à partir de 8 personnes)
• Des visites guidées sont proposées gratuitement, sur réservation ICI
• L’atelier Miniature étoilée peut également être réservé pour votre groupe ICI
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