Citations

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« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

dimanche 13 avril 2014

« Pour que vive Israël : de l’idéologie de la mort à la civilisation de la vie : mon histoire », par Magdi Allam


est un journaliste . Né au Caire (Egypte) en 1952, Magdi Allam est un journaliste pour le quotidien italien Il Corriere della Sera et eurodéputé (2009-2014) italien. En 1972, il s'installe en Italie où il obtient une licence en sociologie de l'université de Rome « La Sapienza ». Ancien musulman, il se convertit au catholicisme en 2008, et choisit comme prénom Cristiano (Christian). Il a été distingué par le Prix Dan-David en 2006. En mars 2013, il quitte l'Église catholique à qui il reproche son « mondialisme qui pousse à l’ouverture inconditionnelle des frontières nationales » au nom de la fraternité universelle. Il se dit « convaincu au contraire que la population autochtone doit légitimement jouir du droit et du devoir de protéger sa propre civilisation et son propre patrimoine ».

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Auteur du livre Pour que vive Israël au sous-titre éloquent - De l’idéologie de la mort à la civilisation de la vie : mon histoire -, Magdi Allam  est un journaliste courageux, persévérant et admirable pour Il Corriere della Sera. Cette autobiographie est la traduction en français de Vincere la paura. La mia vita contro il terrorismo islamico e l'incoscienza dell'Occidente (Vaincre la peur : ma vie contre le terrorisme islamique et l'inconscience de l'Occident) publié en 2005.

Menacé de mort par le Hamas dont il a dénoncé le terrorisme, ce quinquagénaire poursuit son combat pour exhorter les démocraties à renoncer à la « naïveté, l’ignorance et la collusion idéologique » face aux « nazi-islamistes », ainsi que pour contribuer à un « monde arabe et musulman libre et démocratique ».
 
Né au Caire dans une famille musulmane, Magdi Allam  dépeint l’Egypte du panarabe Nasser, ses nantis et son peuple miséreux, sa propagande et le choc de la défaite militaire de juin 1967. Un pays marqué par des traits millénaires – apport du Nil – et d’où ont fui les Juifs autochtones.

Scolarisé dans des institutions catholiques italiennes, ce musulman découvre le judaïsme lors d’un amour de jeunesse.

Il soutient la cause palestinienne, débite ses diatribes contre Israël, soit par ignorances, soit pour servir cette cause.
 
Il décille devant les « manipulations auxquelles se livrent Arafat, le chef de l'OLP, alliées aux opérations sanglantes du terrorisme mondial qu'il commandite, lui font très vite prendre conscience de la faillite morale de ce combat ».

« Grâce à sa connaissance personnelle d’Arafat [qui] développa et diffusa l’idéologie de la mort », il se défait de ses « préjugés à l’égard d’Israël et acquiert la profonde conviction du caractère sacré de la vie ».
 
Il démonte la propagande anti-israélienne et prouve, citations à l’appui de dirigeants arabes avant et après 1948, l’inexistence historique d’un « peuple palestinien » et sa création à des fins politiques pour détruire l’Etat d’Israël.
 
Magdi Allam stigmatise les leaders arabes qui ont instrumentalisé les Arabes palestiniens et refusé, dès les années 1920, de reconnaître la légitimité d’un Etat juif. Tous ces leaders incitateurs à la haine et au terrorisme, il les a côtoyés, interviewés : Arafat, Barghouti, etc.

Israël constitue « la ligne de partage entre la culture de la Vie et celle de la Mort, entre la Civilisation et la Barbarie, entre le Bien et le Mal ». Cet eurodéputé est partisan de la solution des deux Etats pour résoudre le conflit.

Ce spécialiste de l’islam a épousé une catholique italienne et est père de trois enfants. Il s’est converti  au catholicisme à l’âge de 55 ans, baptisé par le pape Benoît XVI en la basilique Saint-Pierre de Rome en mars 2008. Il se prénomme Christian.


Magdi Allam, Pour que vive Israël : de l’idéologie de la mort à la civilisation de la vie : mon histoire. Traduction de Raymond Senza. Ed. du Rocher, 2008. 209 pages, 19 €. ISBN 978 2 268 06672 1
  
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Cet article avait été commandé, mais pas publié par L'Arche.

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