Arte diffusera le 16 mars 2021 « Israël-Iran, la longue guerre » (Der endlose Krieg: Iran - Israel – USA) - « Aux origines de l'affrontement » (Die Ursprünge der Konfrontation) et « Le dialogue ou la guerre » (Dialog oder Krieg) -, série documentaire partiale en deux parties réalisée par Vincent de Cointet. « Comment l’Iran est-il devenu l’ennemi d’Israël et des États-Unis, qui furent les alliés du Chah ? Avec certains des acteurs de cette guerre larvée, retour sur une spirale funeste qui menace de semer le chaos au Moyen-Orient et au-delà ».
Vers un « vote halal » en France, en Belgique, en Grande-Bretagne et en Israël ?
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L'Iran
« Israël-Iran, la longue guerre » de Vincent de Cointet
Photographies de Pierre Abensur : Juifs d’Iran, Le Cœur perse
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« Ce conflit sans coup de canon ni confrontation directe dure depuis quarante ans ».
« Une guerre sourde et jamais déclarée, qui menace pourtant de semer le chaos à tout moment ».
« À Téhéran, Tel-Aviv et Washington, les ennemis ont échoué à dépasser leurs différends historiques et se considérer comme de véritables interlocuteurs ». Pourquoi Tel-Aviv, et non Jérusalem ?
« Les dirigeants iraniens et israéliens veulent-ils le pire ? Quel rôle les États-Unis jouent-ils dans cet affrontement ? »
« De l’avènement de Khomeiny aux menaces de Trump, en passant par l’impact du 11-Septembre et les efforts successifs de Rabin et d’Obama, ce film relie les événements emblématiques qui permettent de comprendre comment l’Iran est parvenu à redistribuer les cartes du jeu politique mondial », mais recourt à une terminologie biaisée, traduit à tort "shahid" par "martyr", ce qui occulte le djihad, et des parallèles infondés - un attentat terroriste palestinien mis sur le même plan que le crime par Baruch Goldstein de Palestiniens au Tombeau des Patriarches à Hebron (!?)...
« Acteurs et témoins de chaque camp, certains de premier plan, dévoilent dans le même temps les coulisses de cette histoire ».
« Outre l’ex-Premier ministre travailliste israélien Ehud Barak, Vincent de Cointet rencontre, entre autres, le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, Naïm Qassem ; un ancien directeur du Mossad, Ephraim Halevy ; un ex-diplomate iranien et haut gradé au sein des Gardiens de la révolution, Javad Mansouri ; ainsi que Leon Panetta, qui fut directeur de la CIA et secrétaire américain à la Défense ; et Robert Malley, négociateur en chef pour la présidence Obama de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Ce dernier vient d’ailleurs d’être nommé par Joe Biden émissaire spécial des États-Unis en Iran ».
Une série documentaire présentée par Andrea Fies.
Ne resort pas l'essentiel : dans une vision apocalyptique, eschatologique (mahdaviat), par haine des Juifs, le régime des mollahs iraniens vise à détruire l'Etat Juif par l'arme nucléaire, et menacer le monde entier. Après une politique d'apaisement menée notamment par les Etats-Unis, notamment sous la présidence de Barack Hussein Obama, la France et l'Allemagne - signature du JCPoA, accord de Vienne (2015) -, le Président Donald Trump a renforcé les sanctions économiques sur ce régime dictatorial et corrompu, soutenu notamment par la Corée du nord et menaçant la paix mondiale, alors que l'AIEA peine à surveiller les sites nucléaires iraniens.
« On a du mal à s’en souvenir en 2021 : il y a plus de quarante ans, l’Iran et Israël, tous deux alliés des États-Unis, étaient des pays amis ».
« Chacun comptait sur l'autre pour contrecarrer le nationalisme arabe qui gagnait en influence au Moyen-Orient, tandis qu’une ample collaboration économique et sécuritaire renforçait leur partenariat stratégique ».
« Sous l'égide de l’ayatollah Khomeiny, qui reçoit Yasser Arafat comme premier visiteur étranger, Israël et les États-Unis sont désignés à la haine populaire comme les symboles de la mainmise impérialiste sur le pays ».
« Avec la prise en otage du personnel de l'ambassade américaine en novembre 1979, la rupture totale avec l'Occident est consommée ».
« En 1982, Israël envahit le Liban, avec pour objectif d’en chasser les Palestiniens et de faire de ce pays multiconfessionnel un allié sous domination chrétienne ». Surtout, pour mettre un terme aux tirs de roquettes et autres armes terrorisant le nord d'Israël et en espérant une alliance avec le Président Béchir Gemayel tentant de défendre les chrétiens victimes des Palestiniens, de milices chiites et des Syriens.
« Mais la minorité chiite s’y oppose, et favorise l’émergence d’une nouvelle organisation : le Hezbollah ».
« En 1991, après la première guerre du Golfe, les Américains dominent le Moyen-Orient. George H. W. Bush veut bâtir un monde unipolaire, moins menaçant pour les intérêts américains ».
« La résolution du conflit entre Israël et ses voisins arabes s’avère un passage obligé pour ses ambitions ».
« De son côté, la République islamique organise un front du refus face à Israël et aux États-Unis ».
« Elle soutient les organisations palestiniennes comme le Hamas et le Jihad islamique, appelant à l'action l'ensemble de ses alliés. En secret, elle se prépare à se doter de l'arme nucléaire. »
« Depuis plus de quarante ans, l’Iran, Israël et les États-Unis s’affrontent à distance dans une guerre larvée. Spécialiste du Moyen-Orient, le réalisateur Vincent de Cointet en raconte l’histoire, commentée par chaque camp. Propos recueillis par Pascal Mouneyres ».
« C'est le troisième documentaire que vous consacrez à l'Iran. Pourquoi cette régularité ?
Vincent de Cointet : Je m’intéresse beaucoup au Moyen-Orient, et il n’est bien sûr pas possible d’occulter l’Iran. Mes films me permettent de travailler en profondeur : il est vital pour comprendre ce régime d’écouter son point de vue spécifique, avec ses problématiques historiques, ses traumas et ses revendications. Sinon, nous conserverons notre regard d’Occidentaux, qui va être biaisé, et nous prendrons de haut sa politique.
Quel était votre objectif en réalisant ce nouveau film ?
Je souhaitais montrer que l’histoire entre l’Iran, d’une part, Israël et les États-Unis, de l’autre, aurait pu se passer différemment. Je décris un changement progressif complexe et non une rupture radicale qu'aurait apportée la révolution islamique de 1979. Les positionnements idéologiques étaient alors moins marqués qu’aujourd’hui et Khomeiny aurait pu poursuivre ses relations avec les États-Unis. C’est sans doute ce qu’il avait en tête. Mais la prise des otages de l’ambassade américaine par des étudiants en novembre 1979 a changé la donne. L’invasion du Liban en 1982 a, elle, tout fait basculer avec Israël, car elle a engendré la création du Hezbollah. Les événements se sont imbriqués et la roue a tourné dans une certaine direction.
Comment avez-vous réussi à convaincre des acteurs de premier plan de s’exprimer sur cette thématique brûlante ?
Si vous expliquez à vos interlocuteurs que leur point de vue vous intéresse pour comprendre la réalité d’une région, vous obtenez des paroles précises, circonstanciées et intellectuellement sincères. En revanche, réunir toutes ces personnalités nécessite beaucoup de temps et l'aide de nombreux intermédiaires et partenaires. Il est aussi très difficile d’obtenir un visa pour l’Iran dès que vous travaillez sur des questions politiques.
Que vous ont inspiré ces rencontres ?
Je n’avais pas mesuré jusque-là la haine profonde qui anime chaque camp. Les fossés apparaissent tellement grands aujourd’hui qu’un avenir apaisé est difficilement imaginable. Si on dénie à l’autre le droit d’exister, on est dans une posture fondamentaliste de refus de l’altérité, presque au-delà de la politique et de l’idéologie. Je ne suis pas optimiste : ces ennemis ne se parleront pas avant très longtemps.
Votre film se concentre sur les années précédant la présidence Trump. Quel en est le bilan aujourd'hui, selon vous ?
Tout s’est déroulé comme annoncé par les spécialistes. Ce qui avait été construit petit à petit a été déconstruit rapidement. En se retirant de l’accord sur le nucléaire, Trump a favorisé le clan des durs et des ultras au sein du régime iranien. Les relations se sont envenimées et celui-ci a commencé à s’éloigner du cadre des accords. Les Iraniens se sentent menacés, d’où leur fuite en avant. On peut espérer que la situation s’améliore avec Biden.
Pour citer l'un de vos précédents documentaires, à quoi rêve l'Iran aujourd'hui ?
Je ne pense pas que ses dirigeants, fondamentalement, veuillent mener une guerre contre qui que ce soit. Le régime tient mais n’est pas très populaire parmi une population qui souffre et subit une chape de plomb politique, alors que rien ne marche dans le pays. Qui succédera à Ali Khamenei, le guide suprême vieillissant et ultraconservateur ? C’est la grande inconnue. ».
« Israël-Iran, la longue guerre » de Vincent de Cointet
France, 2018
Producteur : Temps Noir
Auteur : Ilan ZIV
Sur Arte :
1ère partie (54 min) : les 16 mars 2021 à 20 h 50 et 11 avril 2021 à 1 h 40
2e partie (55 min) : les 16 mars 2021 à 21 h 45 et 11 avril 2021 à 2 h 40
Disponible du 09/03/2021 au 14/05/2021
Visuels :
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu reçoit une ovation debout après avoir pris la parole lors d' une réunion conjointe du Congrès des États-Unis dans la salle de la Chambre des représentants au Capitole américain le 3 mars 2015 à Washington, DC. Au cours de son discours, Nétanyahou a déclaré : " Aujourd' hui, le peuple juif fait face à une nouvelle tentative d' un autre potentat persan pour nous détruire"
© Win McNamee / Getty Images
Ayatollah Ruhollah Khomeini (à droite) avec Ali Akbar Hashemi Rafsanjani lors de la présentation du nouveau gouvernement après la Révolution iranienne
© Alain Dejean / Corbis / Getty
Manifestants brûlant des drapeaux américains pour protester contre la conférence de Madrid engageant un processus de paix au Proche-Orient, le 4 novembre 1991 à Téhéran en Iran
© Mohamad ESLAMI RAD / GAMMA-RAP
Le président américain Barack Obama s' adresse à l' Assemblée générale des Nations Unies au siège de l' ONU, le 20 septembre 2016 à New York. Selon le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, la question la plus urgente à discuter à l' Assemblée générale est la crise mondiale des réfugiés
© Drew Angerer / Getty Images
Les accords d' Oslo en 1993
© NARA
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