Anouk Aimée (1932-2024) était une actrice française née dans une famille de comédiens. Enfant cachée durant le régime de Vichy, elle débute adolescente une carrière cinématographique internationale : La Bergère et le Ramoneur de Paul Grimault, Les Mauvaises Rencontres d'Alexandre Astruc, La dolce vita de Federico Fellini, Lola de Jacques Demy, Sodome et Gomorrhe de Robert Aldrich, Un homme et une femme de Claude Lelouch, Un soir, un train d'André Delvaux, Le Saut dans le vide de Marco Bellocchio - Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1980 -, Mon premier amour d'Elie Chouraqui - César 1979 de la Meilleure actrice -... Arte diffuse sur son site Internet « Le farceur » de Philippe De Broca (1961) avec Anouk Aimée et Jean-Pierre Cassel, et diffusera le 11 août 2025 à 15 h 10 « Le roi et l'oiseau » de Paul Grimault.
Brigitte Bardot
« L’ami Fritz » par Jacques de Baroncelli
Léon Barsacq (1906-1969) : « Maquettes de décors de films »
« Un ami viendra ce soir » de Raymond Bernard
« L’ami Fritz » par Jacques de Baroncelli
Léon Barsacq (1906-1969) : « Maquettes de décors de films »
« Un ami viendra ce soir » de Raymond Bernard
Marcel Carné (1906-1996)
Les Enfants du Paradis, l’exposition
Eddie Constantine (1917-1993)
Lemmy Constantine
Les Enfants du Paradis, l’exposition
Eddie Constantine (1917-1993)
Lemmy Constantine
Lotte Eisner (1896-1983)
Sami Frey
« 1940 - Main basse sur le cinéma français » de Pierre-Henri Gibert
Serge Gainsbourg (1928-1991)
Sami Frey
« 1940 - Main basse sur le cinéma français » de Pierre-Henri Gibert
Serge Gainsbourg (1928-1991)
Jeanne Moreau (1928-2017)
Bernard Natan (1886-1942)
« Charles Pathé et Léon Gaumont. Premiers géants du cinéma » par Emmanuelle Nobecourt
Bernard Natan (1886-1942)
« Charles Pathé et Léon Gaumont. Premiers géants du cinéma » par Emmanuelle Nobecourt
Des studios Pathé-Albatros à l’Espace Albatros
Les Studios Éclair de 1907 à 2007
Tournages Paris-Berlin-Hollywood 1910-1939
Les Studios Éclair de 1907 à 2007
Tournages Paris-Berlin-Hollywood 1910-1939
« Le temps se comporte avec toi comme un gentleman », lui avait dit le réalisateur italien Federico Fellini avec qui elle avait tourné La Dolce Vita (1960).
Anouk Aimée (1932-2024) était née Nicole Françoise Florence Dreyfus dans une famille de comédiens : son père Henry Dreyfus dit Henry Murray (1907-1984), était juif, et sa mère Geneviève Marie Thérèse Durand dite Geneviève Soria (1912-2008) chrétienne. En mars 1939, le couple divorce alors que sa fille a sept ans. L'enfant passe une partie de son enfance à Barbezieux, près d'Angoulême (Charente).
Durant la Deuxième Guerre mondiale, l'Occupation nazie et le régime de Vichy, elle est dénoncée à Paris - elle vit dans le IXe arrondissement de la capitale *, et pour éviter les rafles, sa mère l'envoie à Barbezieux-Saint-Hilaire (Charente), où elle vie comme une enfant cachée sous un nom d'emprunt, Françoise Durand (ou Françoise Soreas selon France-Soir), et où elle est baptisée. Au pensionnat à Morzine, elle fait la connaissance de Roger Vadim.
Après la Libération, Anouk Aimée est repérée pour sa beauté à Paris par Henri Calef, réalisateur juif français d'origine bulgare. Adolescente de 14 ans, elle fait ses débuts au cinéma en interprétant le personnage d'Anouk dans La Maison sous la mer (1947).
Marcel Carné la recrute pour La Fleur de l'âge (1947), film qu'il n'achèvera pas. Sur le tournage, l'adolescente rencontre Jacques Prévert, scénariste du film et poète. Elle crée son nom d'actrice en gardant Anouk et, sur les conseils de Jacques Prévert, lui adjoint Aimée.
Anouk Aimée poursuit sa scolarité au Royaume-Uni, et de retour à Paris, étudie l'art dramatique et la danse, sa vocation initiale, avec Andrée Bauer-Thérond.
Elle joue dans Les Amants de Vérone (1948) d'André Cayatte, avec Serge Reggiani, sur un scénario de Jacques Prévert.
L'année suivante, elle épouse Édouard Zimmermann, mais le couple divorce en 1950.
Anouk Aimée prête sa voix à la bergère dans la première version du Roi et l'Oiseau (1952) de Paul Grimault, puis tourne dans deux films d'Alexandre Astruc, et devient célèbre.
Sur le tournage de Dangerous Meeting sur la Côte d'Azur, Anouk Aimée rencontre Nikos Papatakis, qui dirige le cabaret La Rose rouge à Saint-Germain-des-Prés. Il la présente à Pablo Picasso, Raymond Queneau, Jean Cocteau et Jean Genet, qui écrit pour elle le scénario Les Rêves interdits, qui sera réalisé... par Tony Richardson en 1966 sous le titre Mademoiselle avec Jeanne Moreau. Anouk Aimée épouse le réalisateur et directeur artistique Nikos Papatakis en 1951. Le couple a une fille, Manuela, et divorce en 1958.
Pour la télévision, Anouk Aimée est dirigée en 1953 par Marcel L'Herbier dans Adrienne Mesurat, d'après le roman de Julien Green, avec Alain Cuny.
Anouk Aimée joue des rôles dans des films prestigieux : Pot-Bouille de Julien Duvivier d'après le roman d'Emile Zola, Montparnasse 19 de Jacques Becker avec Gérard Philipe dans le rôle de Modigliani.
Sa carrière prend une dimension internationale : elle tourne dans des films au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie où les meilleurs réalisateurs lui offrent de beaux rôles : Vittorio De Sica, Alberto Lattuada, Alessandro Blasetti, Sergio Leone, Dino Risi, Marco Bellocchio et Bernardo Bertolucci. En 1960, Federico Fellini la recrute pour le rôle central de Maddalena dans La dolce vita, puis le rôle tout important de Luisa dans Huit et demi avec Marcello Mastroianni.
Anouk Aimée tourne aussi pour "la nouvelle vague". Elle interprète Lola dans le film éponyme de Jacques Demy (nomination pour le British Academy Film Award de la Meilleure actrice étrangère en 1963, Étoile de cristal de la meilleure actrice en 1961) - un personnage repris en 1969 dans Model Shop tourné en Amérique -, et le rôle d'une bourgeoise dans Le Farceur, comédie de Philippe de Broca avec Jean-Pierre Cassel. Elle joue dans Les Dragueurs de Jean-Pierre Mocky.
En 1966, elle forme un couple mythique avec Jean-Louis Trintignant dans le film Un homme et une femme de Claude Lelouch, triomphe mondial, primé dans les plus grands festivals : Golden Globe de la Meilleure actrice dramatique, nomination à l'Oscar de la Meilleure actrice. En 1966, Anouk Aimée épouse le compositeur et parolier juif Pierre Barouh, lui aussi ancien enfant caché et rencontré lors du tournage du film. Le couple divorce trois ans plus tard.
A Hollywood, Anouk Aimée tourne sous la direction de Sidney Lumet (Le Rendez-vous, The Appointment, 1969) et George Cukor (Justine, 1969).
Durant son mariage avec le comédien britannique Albert Finney (1970-1978), Anouk Aimée s'installe à Londres, et fait une pause dans sa carrière artistique.
A partir des années 1990, elle se partage entre le théâtre, le cinéma - La Petite Prairie aux bouleaux de Marceline Loridan-Ivens - et la télévision. Au théâtre, de 1990 à 2014, Anouk Aimée joue avec Bruno Cremer, Jean-Louis Trintignant, Philippe Noiret, Jacques Weber, Alain Delon et Gérard Depardieu dans la pièce Love Letters. À la télévision, citons Une page d'amour d'Élie Chouraqui d'après Émile Zola avec Bruno Cremer (1980), Mon dernier rêve sera pour vous avec Francis Huster en François-René de Chateaubriand (1989), L'Amour maudit de Leisenbohg sous la direction d'Édouard Molinaro d'après Arthur Schnitzler (1991), L'Île bleue de Nadine Trintignant (2001).
En 2012, Dominique Besnehard réalise "Anouk Aimée, la beauté du geste", documentaire (51 mn).
Anouk Aimée avait été la muse de créateur de haute couture Emanuel Ungaro qui lui avait dédié un parfum.
« Pot-Bouille »
Arte diffusa le 10 janvier 2021 à 22 h 35 « Pot-Bouille » (Immer wenn das Licht ausgeht), film réalisé par Julien Duvivier (1957).
Le film est adapté du roman éponyme de la série Les Rougon-Macquart d'Emile Zola (1882).
« L’ascension d’un provincial arriviste et séducteur au sein de la petite bourgeoisie commerçante de Paris. Zola revu par Julien Duvivier sur le ton de la comédie satirique, avec Gérard Philipe, Danielle Darrieux et Dany Carrel. »
« Un immeuble cossu de la rue de Choiseul, à Paris, dans les années 1880. Octave Mouret, Provençal au sourire charmeur et aux dents longues, y est l’hôte des Campardon. Le jeune homme a rejoint la capitale pour travailler comme premier commis au Bonheur des dames, magasin de nouveautés dirigé par une femme de tête, Mme Hédouin. Octave multiplie les conquêtes dans le voisinage sans se laisser prendre au piège du mariage. Car il a d’autres projets pour ce monde qui s’offre à lui... »
« Gérard Philipe en ambitieux Don Juan, Danielle Darrieux en maîtresse femme régnant sur ce qui deviendra le premier grand magasin de Paris, Dany Carrel en oie blanche qui se laisse trop vite plumer, Anouk Aimée en mélancolique épouse délaissée par son mari… »
« Si les interprètes s’avèrent remarquables, il ne faut pas oublier de citer, dans le rôle principal, l’honnête maison entre les murs de laquelle tout se joue ».
« Ses lambris dorés et son escalier en faux marbre recouvrent d’un manteau de respectabilité les coucheries, les mensonges, les convoitises ».
« Moins virulent que le roman de Zola, critique acerbe de l’hypocrisie bourgeoise, Pot-Bouille, avec ses savoureux dialogues, penche plutôt du côté de la satire ».
« À défaut de réquisitoire, le cinéaste de Pépé le Moko ou de La belle équipe livre une fine comédie pleine de chassés-croisés et de bons mots. »
Arte.tv diffusa « La tête contre les murs », film français réalisé par Georges Franju (1958).
« François, placé par son père dans un asile alors qu’il n’est pas fou, ne songe qu’à s’évader… Aussi magnifique sur le plan esthétique que violent dans la dénonciation de la psychiatrie répressive, le premier long métrage de Georges Franju, futur auteur des "Yeux sans visage". Avec Jean-Pierre Mocky, Anouk Aimée, Charles Aznavour, Paul Meurisse et Pierre Brasseur. »
« François Gérane est le fils révolté et mal aimé d’un célèbre avocat. Craignant pour sa réputation et lassé des incartades de son fils, Me Gérane décide de le faire interner. Bientôt sous l’emprise du docteur Varmont, directeur de l’asile et adepte de la psychiatrie classique, François tente, malgré les traitements de choc et l’ambiance déprimante, de raison garder afin de recouvrer sa liberté. Par deux fois, avec Heurtevent, un doux épileptique devenu son ami, il cherche à s’évader. Repris dans des conditions dramatiques, Heurtevent attend en vain que le docteur Emery, rival de Varmont et adepte de méthodes plus modernes, puisse s’occuper de lui. François, quant à lui, finit par s’enfuir et passe la première nuit chez son amie Stéphanie. Le lendemain, celle-ci boucle sa valise pour partir avec lui. Mais leur temps est compté... »
« À l’origine, Jean-Pierre Mocky devait réaliser ce film : "Les distributeurs se sont refusés à me donner ma chance. N’ayant pas de parents dans la haute finance ou dans la confiserie, je n’ai pas pu m’imposer comme réalisateur à ce moment-là. Alors j’ai dû abandonner tout le travail que j’avais fait et choisir un réalisateur que j’aimais bien, qui avait fait des courts métrages et qui s’appelle Georges Franju", a-t-il expliqué. »
« Premier long métrage de l’auteur des Yeux sans visage, qui s’est à l’époque déjà distingué par ses documentaires comme Hôtel des Invalides, La tête contre les murs rappelle la carrière première du cinéaste dans l’exploration de l’univers oppressant et inquiétant d’un asile, où s’opposent deux conceptions de la médecine, autoritaire ou libérale ».
« Mais l’artiste Franju transcende cette triste réalité pour en faire une œuvre violente dans ses scènes de révolte et, en même temps, poétique ».
« Le jeu des acteurs, avec la beauté d’Anouk Aimée, la véhémence de Jean-Pierre Mocky et la présence bouleversante de Charles Aznavour dans son premier grand rôle, y contribue beaucoup ».
« La musique de Maurice Jarre rythme admirablement le film en passant du polar au mélodrame. »
Étoile de Cristal et Grand prix de l’Académie du cinéma 1960
« Le farceur »
Arte diffuse sur son site Internet « Le farceur » de Philippe De Broca (1961) avec Avec Anouk Aimée, Jean-Pierre Cassel, Geneviève Cluny, Anne Tonietti, Pierre Palau, Georges Wilson, François Maistre
Le scénario et les dialogues sont signés par Daniel Boulanger et Philippe de Broca.
« Un jeune séducteur en série s'éprend de la troublante femme d’un riche industriel... Par Philippe de Broca, un marivaudage enlevé avec un Jean-Pierre Cassel en irrésistible zébulon au cœur d’artichaut. »
"Issu d'une famille extravagante, Edouard passe son temps à poursuivre de belles inconnues et à fuir des maris jaloux. Pour lui, la vie n'est qu'une source de plaisirs. Au hasard de ses pérégrinations, il croise Hélène, femme d'un industriel ennuyeux. Très vite, il tente d'attirer la belle jeune femme. Au début effrayée par son mode de vie farfelue, Hélène, se laisse finalement séduire par la fantaisie d'Edouard. Pourtant, dans le cadre d'une auberge champêtre, une rapide désillusion attend les amants."
"Un homme et une femme"
« Un homme et une femme se rencontrent à Deauville... Auréolé d’une Palme d’or et de deux Oscars, le film qui a révélé en 1966 Claude Lelouch, avec le couple mythique Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant ».
« Anne Gauthier travaille comme technicienne dans le cinéma et élève seule sa fille depuis la mort de son mari cascadeur. Jean-Louis Duroc est pilote automobile et s’occupe seul de son fils depuis le suicide de sa femme. Tous deux se rencontrent alors qu’ils rendent visite à leur enfant en pension à Deauville. Anne rate son train pour rentrer à Paris, Jean-Louis propose de la raccompagner en voiture. Débute alors un amour passionné, tendre et flamboyant ».
« En mai 1966, Un homme et une femme reçoit les éloges de la critique et enthousiasme le jury du Festival de Cannes qui lui décerne la Palme d’or. S’ensuivent pas moins de quarante-deux récompenses internationales dont deux Oscars ».
« Depuis, le film, à l’aura mythique, a rencontré l’unanime approbation d’un public qui fredonne encore inlassablement » le « Chabadabada » fredonné par le regretté Pierre Barouh et Nicole Croisille sur une musique de Francis Lai.
Les « raisons d’un tel succès ? D’abord, un jeu d’acteurs irréprochable : par leur complicité à l’écran, Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant forment un couple légendaire dans l’histoire du cinéma français. Mais cette harmonie tient surtout à la réalisation originale de Lelouch, qui utilise la technique émergente de la caméra à l’épaule pour encercler les personnages et conférer à l’image une liberté peu commune. Un procédé qui cristallise son style et participe du réalisme de ses films ».
« Un homme et une femme se rencontrent à Deauville... Auréolé d’une Palme d’or et de deux Oscars, le film qui a révélé en 1966 Claude Lelouch, avec le couple mythique Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant ».
« Anne Gauthier travaille comme technicienne dans le cinéma et élève seule sa fille depuis la mort de son mari cascadeur. Jean-Louis Duroc est pilote automobile et s’occupe seul de son fils depuis le suicide de sa femme. Tous deux se rencontrent alors qu’ils rendent visite à leur enfant en pension à Deauville. Anne rate son train pour rentrer à Paris, Jean-Louis propose de la raccompagner en voiture. Débute alors un amour passionné, tendre et flamboyant ».« En mai 1966, Un homme et une femme reçoit les éloges de la critique et enthousiasme le jury du Festival de Cannes qui lui décerne la Palme d’or. S’ensuivent pas moins de quarante-deux récompenses internationales dont deux Oscars ».
« Depuis, le film, à l’aura mythique, a rencontré l’unanime approbation d’un public qui fredonne encore inlassablement » le « Chabadabada » fredonné par le regretté Pierre Barouh et Nicole Croisille sur une musique de Francis Lai.
Les « raisons d’un tel succès ? D’abord, un jeu d’acteurs irréprochable : par leur complicité à l’écran, Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant forment un couple légendaire dans l’histoire du cinéma français. Mais cette harmonie tient surtout à la réalisation originale de Lelouch, qui utilise la technique émergente de la caméra à l’épaule pour encercler les personnages et conférer à l’image une liberté peu commune. Un procédé qui cristallise son style et participe du réalisme de ses films ».« Le roi et l'oiseau »
Arte diffusera le 11 août 2025 à 15 h 10 « Le roi et l'oiseau » de Paul Grimault (1979)
« Un roi honni veut épouser une jeune bergère éprise d’un petit ramoneur. Aidés par un oiseau impertinent, les amoureux s’enfuient… Un petit bijou de poésie et d’humour réalisé par Paul Grimault sur des dialogues pétillants de Jacques Prévert. »
« Détesté de tout son royaume, Charles V-et-trois-font-huit-et-huit-font-seize n’a qu’une occupation : la chasse aux volatiles. Un grand oiseau en a fait les frais, qui a vu sa compagne succomber sous ses balles, le laissant seul avec quatre oisillons. Un jour, le roi tombe amoureux d'une jolie bergère qu'il veut à tout prix épouser. Mais cette dernière aime et est aimée d'un petit ramoneur. »
« Aidés par l’oiseau impertinent qui niche avec ses petits près des hauts appartements royaux, les amoureux s'enfuient vers la "ville basse". Des machines volantes conduites par des policiers moustachus, de mystérieuses créatures couleur muraille qui espionnent la cité, des tritons motorisés et le roi lui-même – sur son trône électrique flottant – se lancent à leurs trousses. Une folle poursuite s'engage... »
« En 1945, Jacques Prévert, qui vient de relire La bergère et le ramoneur d'Andersen, un conte publié un siècle plus tôt, propose à Paul Grimault d'en tirer un film d’animation. Chacun des deux en écrit une première mouture. »
Quatre ans plus tard, leur premier scénario est mis en production. Mais l’argent manque et une grande partie de l’équipe est congédiée par le producteur qui décide néanmoins de poursuivre l’aventure. »
« En 1953, sous le titre de La bergère et le ramoneur, sort une version récompensée à la Mostra de Venise que désavouent les deux initiateurs du projet. »
« Quand, deux décennies plus tard, Grimault se remet à l’ouvrage avec Prévert, qui travaillera sur Le roi et l’oiseau jusqu’à sa mort en 1977, tous deux préfèrent désormais s’attacher à l’antagonisme entre la figure détestable du souverain et celle de l’oiseau, symbole de liberté ».
« Incluant des extraits de La bergère et le ramoneur, un bijou de poésie et d’humour, appuyé par les dialogues pétillants de Prévert et la musique pleine de lyrisme du compositeur polonais Wojciech Kilar. »
Prix Louis-Delluc 1979
« Pot-Bouille » de Julien Duvivier
France, Italie, 1957, 1 h 53
Auteur : Emile Zola
Scénario : Julien Duvivier, Henri Jeanson, Léo Joannon, d’après le roman d’Émile Zola
Production : Paris Film Production, Panitalia
Producteurs : Raymond Hakim, Robert Hakim
Image : Michel Kelber
Montage : Madeleine Gug
Musique : Jean Wiener
Avec Gérard Philipe (Octave Mouret), Dany Carrel (Berthe Josserand), Anouk Aimée (Marie Pichon), Jacques Duby (Auguste Vabre), Henri Vilbert (Narcisse Bachelard), Jane Marken (Eléonore Josserand), Danielle Darrieux (Caroline Hédouin)
Sur Arte les 10 janvier 2021 à 22 h 35 et 21 janvier 2022 à 13 h 35
Visuels :
Gérard Philipe (Octave Mouret) et Danny Carrel (Berthe Josserand) dans " Pot-Bouille" de Jean Duvivier
Danielle Darrieux (Caroline Hedouin) dans " Pot-Bouille" de Jean Duvivier
Gérard Philipe (Octave Mouret) et Anouck Aimée (Marie Pichon) dans " Pot-Bouille" de Jean Duvivier
Henri Vilbert (Narcisse Bachelard) ou Jacques Duby et Danny Carrel (Berthe Josserand) dans " Pot-Bouille" de Jean Duvivier
© Paris Film Production
« La tête contre les murs » de Georges Franju
France, 1958, 1 h 32 mn, noir et blanc
Scénario : Georges Franju, Jean-Pierre Mocky, d’après le roman d’Hervé Bazin
Avec Jean-Pierre Mocky, Anouk Aimée, Charles Aznavour, Paul Meurisse, Pierre Brasseur
Disponible du 01/03/2023 au 31/08/2023
Visuels : © DR
« Le farceur » de Philippe De Broca
France, 1961, 84 min
Avec Anouk Aimée, Jean-Pierre Cassel, Geneviève Cluny
Disponible jusqu'au 31/10/2025
"Un homme et une femme", par Claude Lelouch
Les Films 13, 1966, 99 min
Image : Claude Lelouch, Jean Collomb, Patrice Pouget
Montage : Claude Lelouch, Claude Barrois
Musique : Francis Lai
Producteur/-trice : Claude Lelouch
Scénario : Claude Lelouch, Pierre Uytterhoeven
Avec Anouk Aimée, Jean-Louis Trintignant, Pierre Barouh, Valérie Lagrange, Simone Paris, Antoine Sire, Souad Amidou, Yane Barry, Paul Le Person, Henri Chemin
Sur Arte le 2 janvier 2017 à 22 h 45
« Le roi et l'oiseau » de Paul Grimault
France, 1979, 81 min
Scénario : Jacques Prévert, Paul Grimault
Auteur : Hans Christian Andersen
Production : Les Films Paul Grimault, Les Films Gibé, Antenne 2
Producteurs : Robert Dorfmann, Paul Grimault
Image : Gérard Soirant
Montage : Paul Grimault
Musique : Wojciech Kilar
Sur Arte les 11 août 2025 à 15 h 10, 03 septembre 2025 à 15 h, 10 septembre 2025 à 1 h 20
Disponible à partir du 11/08/2025
Sur arte.tv du 11/08/2025 au 17/08/2025
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