Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

mercredi 14 mai 2025

« Empreinte carbone. L’expo ! »

Le musée des Arts et Métiers présente l'exposition « Empreinte carbone. L’expo ! » 
« L’empreinte carbone s’est imposée depuis plusieurs années comme un concept-clé pour comprendre le changement climatique et l’impact des activités humaines sur l’environnement. En partant d’une perspective historique, en lien avec son identité, le musée propose d’analyser cette notion au cœur des grands enjeux environnementaux actuels. »

« OGM - Mensonges et vérités » de Frédéric Castaignède 

Depuis quelques décennies, les musées sont invités à multiplier les actions envers des publics variés, à favoriser le « vivre ensemble », à contribuer à la « transition écologique »... On en arrive à regretter les musées à la scénographie classique de notre enfance où les familles se rendaient sans méfiance…

De l’écoconception à la « programmation responsable et durable » via le fonctionnement du musée, tout doit révéler une « conscience environnementale » et un engagement pour la Cause, voire un panthéisme anti-biblique car l’Homme dominant la Nature (Genèse) est fustigé, accusé de tous les maux. 

Désormais, les statistiques de fréquentation ne sont plus l’objectif principal attestant de l’heureuse rencontre entre un sujet, éternel ou dans l’air du temps, et le public, d’une administration en phase avec les attentes de visiteurs et soucieuse de satisfaire leur curiosité, mais un indicateur parmi d’autres, dont « l’impact carbone des visiteurs internationaux », dans l’objectif de « se verdir » à l’ère du « changement climatique » prétendument anthropique. Or, le climat a toujours changé, et l’Homme a eu l’intelligence de s’y adapter. Rien ne prouve que l'Homme soit responsable du "dérèglement climatique" - cette expression suggère que le climat aurait été réglé une fois pour toute, et par qui ? Mystère. Accuser l'Homme traumatise des esprits faibles, et occulte des raisons scientifiques aux évolutions climatiques, notamment les variations du rayonnement solaire.

Et, malgré tous leurs actes vertueux pour une "neutralité carbone ou climatique", des musées sont victimes ou redoutent des militants écologistes (« Last Generation », "Dernière génération") qui visent, à coups de jets de peinture, des œuvres d'art, certes pour le moment protégées par des vitres. Mais ces activistes se limiteront-ils à des tableaux protégés ? Force est de constater le faible soutien des autorités politiques, locales et nationales, et judiciaires au respect de la loi et de l'Art. Combien d'arrestations et de condamnations judiciaires sévères ? Et qui a inculqué à ces activistes, de l'école aux médias via des expositions muséales, de la COP 21 à la Convention citoyenne pour le climat, cette peur de l'avenir, ce sentiment d'"urgence climatique" en occultant les enjeux sous-jacents politiques, notamment en termes démocratiques - transferts de souveraineté à des instances supranationales (Union européenne, Organisation des Etats-Unis) ou lobbys privés -, économiques - "décarboner" par la décroissance, "empreinte carbone" justifiant des mesures réduisant la liberté de circulation et induisant une inflation normative jugulant l'esprit d'entreprise, destruction de filières industrielles (véhicules thermiques) -, financiers (fiscalité), sociaux ("gueux" pénalisés), etc. ?

Cet engagement muséal risque de réduire les prêts d'œuvres entre musées, et ressemble à l’embrigadement de tous les pans et membres de la société française intimée de « sauver la Terre », « quel qu’en soit le coût », ou de s’adonner à un culte cruel où des troupeaux de bovins ou d'ovins sont/seront sacrifiés ou des couples pessimistes, atteints d'"écoanxiété", refusent d’enfanter pour sauver non les êtres humains, mais une Nature ou une planète quasi-déifiées. 

Cette idéologie ostracisant toute voie "climatosceptique", distillant l'"éco-anxiété", est en adéquation avec l'éducation au développement durable (EDD) qui "permet d'appréhender la complexité du monde dans ses dimensions scientifiques, éthiques et civiques. Transversale, elle figure dans les programmes d'enseignement. Enseignants et personnels d'encadrement y sont formés et l'intègrent dans le fonctionnement des établissements".

Le succès de cette idéologie montre des esprits décérébrés, ignorant la science, des scientifiques qui majoritairement adoptent des thèses infondées mais leur permettant d'obtenir des subventions publiques, un business lucratif aux allures "vertueuses", et la raréfaction de l'esprit critique et de l'attachement aux libertés.

Au printemps 2023, je me promenais dans le Marais, un quartier boboïsé, gentrifié, parisien au centre de la capitale, quand j'ai vu un groupe d'enfants de huit à dix ans, encadrés par deux adultes, en temps périscolaire. Ces enfants brandissaient des panneaux sur lesquels étaient écrits ces slogans : "Protégeons la Terre que nous chérissons tant", "Liberté, Egalité, Fraternité, Biodiversité". Une passante était émue : "Ils sont trop gnons" (mignons, Ndlr). Ces enfants révélaient un embrigadement idéologique inquiétant, contraire à la démocratie, opposé au libre débat.

Le CO2 est le dioxyde de carbone ou gaz carbonique. Dans le cadre du « dérèglement climatique », tous les êtres, humains ou animaux, personnes morales ou physiques, voire objets, doivent avoir une « empreinte carbone » minimale. Une règle infondée, liberticide et dont s'affranchissent des élites autoproclamées qui se déplacent en avions ou yachts tout en excluant les "gueux" des Zones à faible émission (ZFE). 

Rendant injustement le CO2 responsable du "dérèglement climatique", des Etats, dont la France, et l'Union européenne (UE) ont sanctionné les citoyens - taxe carbone (dès 2027, entre 1500 et 2000 euros par famille), pass carbone, etc. - et ont délaissé le nucléaire, pourtant décarbonné.

En partenariat avec Libération, L’info durable, Numerama, Reporterre, Vert, Sciences et Vie, le musée des Arts et Métiers « passe au vert et propose, à travers Empreinte carbone, l’expo !, d’analyser une notion au cœur des grands enjeux environnementaux actuels ». 

« L’empreinte carbone s’est imposée depuis plusieurs années comme un concept-clé pour comprendre le changement climatique et l’impact des activités humaines sur l’environnement. La réduction de notre empreinte, avec en ligne de mire la neutralité carbone de la France en 2050, constitue un défi majeur que nous sommes appelés à relever ensemble. » 

« En partant d’une perspective historique, en lien avec son identité, le musée propose d’analyser cette notion au cœur des grands enjeux environnementaux actuels. »

« Conçue pour un public familial et articulée en trois parties - du bilan aux solutions -, Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer aux visiteurs un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du réchauffement climatique. » 

Empreinte carbone, l’expo ! « bénéficie du soutien de BearingPoint, cabinet de conseil en stratégie dans le domaine de la transition environnementale, la filiale I Care de BearingPoint a accompagné le musée des Arts et Métiers sur les contenus de l’exposition, sous forme de mécénat de compétences. »  

Dispositifs de médiation
« Un parcours à destination du jeune public est intégré à la scénographie. Sous la forme de loupes permettant de révéler des textes cachés et de cartels spécifiques, le parcours se dévoile aux enfants. »

« L’exposition est ponctuée de 9 dispositifs tant numériques que manuels qui proposent d’approfondir des notions de physique comme la densité des énergies que nous utilisons au quotidien, et de réfléchir à nos pratiques, autour de l’alimentation ou des transports. »

La ligne directrice de la médiation de l’exposition est de laisser la place aux visiteurs, de leur offrir la possibilité de plonger dans leurs habitudes, de juger les solutions qui s’offrent à eux et de construire en fiction le monde de demain. »

La caisse carbone
« Munis d’une scannette comme en magasin, les visiteurs sélectionnent des objets et pratiques pour répondre à trois situations du quotidien : se déplacer, s’équiper, s’habiller. L’empreinte carbone de leur choix s’affiche accompagnée d’autres critères car il n’y a pas que l’empreinte carbone qui compte ! La caisse carbone propose également un autre mode de jeu, aléatoire et étonnant, qui demandera aux visiteurs de s’associer pour répondre aux défis qu’elle posera ! »

Futurs en construction
« À la fin de l’exposition, ce serious game collectif invite les visiteurs à incarner un personnage et à prendre des décisions pour modeler le futur tout en maintenant une société harmonieuse et une empreinte carbone contrôlée. Mais tout le monde n’a pas les mêmes objectifs et tout le monde ne fera pas les mêmes choix ».

Une saison autour du développement durable 
Empreinte carbone, l’expo ! « donne le la à la programmation 2024-2025 du musée, avec une saison dédiée au développement durable. À travers des visites, des ateliers, des conférences mais également trois grands week-ends d’animation, de rencontres et de débats. Les visiteurs sont invités à pousser plus loin le curseur, à échanger des idées, à apprendre écogestes et bonnes pratiques et à jouer avec ce thème aujourd’hui essentiel. »

« Dans le cadre des Journées nationales de la réparation, le premier rendez-vous s’est articulé autour d’un axe fédérateur : réparer et faire durer nos objets. »

La bouée, une installation artistique en écho à l’exposition 
« Le musée présente une sculpture de l’artiste espagnol DAMIA : une bouée marine de deux mètres de diamètre, composée de plastique recyclé et recouverte d'une peinture absorbant le CO2. Cette œuvre à la fois symbolique et écologique, évoque l'ampleur du défi environnemental tout en offrant une vision positive et poétique d'une transition écologique nécessaire. » 

Une thématique ancrée au musée des Arts et Métiers 
« Le musée des Arts et Métiers est l’un des plus anciens musées techniques et industriels au monde ; son histoire est intimement liée à celle du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), dont il est l’une des composantes. Il conserve une exceptionnelle collection de quelque 80 000 objets et expose près de 2 500 pièces, reflétant les facettes les plus variées de l’histoire des sciences et des techniques. »

« Le musée, qui retrace l’histoire et l’actualité des techniques et des innovations, possède un lien fort avec le sujet. Fortement enraciné dans le XIXe siècle et l’explosion technique que représente la Révolution industrielle, ses collections comprennent des objets qui ont contribué de façon significative à l’augmentation progressive mais spectaculaire de l’empreinte carbone de l’humanité depuis deux siècles. » 

« L’exposition « présente une large part de ce type d’objets, témoins d’un recours massif aux énergies fossiles, instruments d’un développement industriel intense, machines conçues pour faciliter notre quotidien mais aussi solutions aujourd’hui réinvesties dans une perspective de développement durable. » 

Ces collections « sont complétées par des prêts, notamment de prototypes et de procédés en cours de développement attestant du foisonnement des approches pour diminuer notre empreinte carbone. » 

Partis pris scénographiques
« Face à un sujet complexe, générateur d’anxiété et d’une actualité toujours mouvante, la scénographie embrasse un parti-pris coloré et ludique afin de faire de la visite une expérience dynamique et positive. »

« La Fabrique créative, en charge de la conception scénographique, a fait le choix fort d’une structure centrale composée d’un échafaudage visible. Les collections, les textes et les dispositifs trouvent leur place au sein de ce mécano géant, évocation du monde technique autant que de jeux de constructions d’enfant. »

« Pour contrebalancer cette ossature visible, le graphisme se déploie joyeusement à travers un camaïeu de quatre couleurs déclinées de partie en partie. Les visiteurs suivent ainsi une trame colorée qui évolue pour passer d’une saturation très forte au début de l’exposition à des tons plus doux en fi n de parcours. »

« Pour accompagner les visiteurs au cœur de ce sujet complexe, une médiation importante se déploie tout au long de l’exposition. Elle structure certaines parties du parcours, prenant par endroits le pas sur les collections pour permettre aux visiteurs d’exprimer leurs choix, de découvrir leurs pratiques sous un jour nouveau et d’imaginer des futurs possibles. »

Une exposition éco-conçue
« Impossible de parler d’empreinte carbone et des solutions pour la réduire sans se soumettre nous-mêmes à l’exercice ! »

« L’exposition a été pensée dans une démarche de réduction des émissions et chaque étape, de la conception du discours au démontage à venir, est et sera l’occasion d’optimiser nos émissions. »

« Le projet scénographique de la Fabrique créative a été retenu pour sa capacité à intégrer ces questionnements et pour les solutions concrètes qu’il présente. Le choix d’un échafaudage de location comme base du mobilier est l’exemple le plus emblématique de cette démarche. »

« L’ensemble des entreprises prenant part à la réalisation de l’exposition a répondu à un cahier des charges contenant des clauses spécifiques liées à l’éco-conception et les choix, tout au long du chantier, ont toujours été étudiés avec cette perspective environnementale en tête. »

« Cette démarche, inédite au musée des Arts et Métiers, vise à être pérennisée et à ancrer des pratiques plus durables dans le répertoire professionnel des équipes du musée. »

L’empreinte carbone de l'exposition
« Pour la première fois au musée des Arts et Métiers, nous réalisons le bilan carbone d’une exposition. Pour cela, la Fabrique créative s’est adjoint les services d’Adèle Boyer, formatrice, en charge de l’accompagnement en éco-production de Low Carbon Prod. Au-delà du bilan final, elle a accompagné le projet tout au long de sa réalisation afin de conseiller, d’alerter et d’éduquer les équipes en interne autant que la maîtrise d’oeuvre sur les enjeux de l’éco-conception. »

X
« Le 20 janvier 2025, le musée des Arts et Métiers a suspendu ses activités courantes sur X et encourage ses abonnés à le suivre sur d’autres plateformes, notamment Bluesky, où un compte avait récemment été créé. » Est-ce là ce qu'on attend d'un musée ?

« Le musée des Arts et Métiers s’inquiète des nombreuses dérives observées depuis le rachat de X par Elon Musk, notamment la mise en avant arbitraire de certains contenus idéologiques, parfois au détriment d’informations fiables et diversifiées, et la diffusion accrue de désinformation, notamment autour des enjeux climatiques, scientifiques et sociaux, en contradiction avec les principes d’intégrité et de véracité qui animent nos missions ». Et une exposition excluant ceux qui réfutent le dogme du "dérèglement climatique" et du souci de "l'empreinte carbone" est-ce conforme à ces principes ?


PARCOURS DE L’EXPOSITION

La première partie « La machine carbone » « décrypte l’empreinte carbone et explique comment se constitue celle des objets techniques, en retraçant les grandes étapes du cycle de vie : fabrication, transport, usage et fin de vie. Des objets familiers, comme un réfrigérateur ou une locomotive se mêlent à des objets plus singuliers comme une maquette d’installation minière ou un moule à bouteille de champagne, levant ainsi le voile sur les aspects moins visibles de l’empreinte carbone. » 

Le deuxième volet « L’engrenage des usages » « interroge nos usages, les contraintes liées à nos besoins et les impératifs économiques mais aussi sociaux et culturels qui dictent nos façons d’y répondre. Pour aborder ces sujets complexes, le discours se concentre sur l’alimentation, thème accessible et universel qui permet d’interpeller les visiteurs à travers une pratique essentielle de leur quotidien. » 

Enfin, la dernière partie « La fabrique des solutions » « passe en revue des solutions, éprouvées, en cours de développement ou encore très hypothétiques, et propose aux visiteurs un regard critique pour qu’ils puissent en juger la viabilité et décider s’ils pourraient ou non les adopter. Le parcours se termine avec plusieurs dispositifs de médiation permettant aux visiteurs de réinvestir les opinions et les savoirs construits au fur et à mesure de leur visite, et de quitter l’exposition avec des pistes concrètes pour passer à l’action. » 

COLLECTIONS PRÉSENTÉES

« Empreinte carbone, l’expo ! présente plus d’une centaine d’objets, mêlant collections patrimoniales, objets du quotidien collectés pour l’exposition et objets industriels contemporains, dont certains témoignent de développements technologiques en cours. »

MODÈLE DE HAUT-FOURNEAU DE TRIGNAC
« L’industrie sidérurgique transforme le minerai de fer en acier, en fonte et en fer, par combustion. »
« Elle s’est considérablement développée depuis le milieu du XIXe siècle. »
« L’acier représente aujourd’hui 95 % de la production de métal, soit environ 1,8 milliard de tonnes par an. »
« Deuxième marchandise échangée dans le monde après le pétrole, l’acier est principalement utilisé dans le secteur de la construction et des infrastructures. »

MODÈLE DE MACHINE À VAPEUR
« La machine à vapeur est l’une des premières inventions permettant une utilisation contrôlée et intensive de l’énergie. »
« Son application est à l’origine de l’essor européen des années 1750 connu sous le nom de Révolution industrielle. »
« Elle permet d’accélérer la mécanisation de l’agriculture, de l’extraction (notamment du charbon), de l’industrie textile, de la métallurgie et des moyens de transport. »

MODÈLE DE LOCOMOTIVE DIESEL DE TYPE BB 67400
« En 1823, la première ligne de chemin de fer française est une ligne de fret qui relie Saint-Etienne à Andrézieux pour transporter du charbon. »
« Le réseau ferré s’est ensuite considérablement développé puis a reculé au profit du réseau routier. »
« En France, 36,2 millions de tonnes ont été transportées en 2019, soit 9,6 % du transport de marchandise. Le ferroviaire représente aujourd’hui 8% du volume de marchandises transportées et 5% des émissions du secteur des transports. »

MICRO-ORDINATEUR APPLE MACINTOSH 512K
« À peine deux ans après la sortie du Macintosh 128K, Apple lance la commercialisation du Macintosh 512K. Avec quatre fois plus de mémoire, il est plus rapide que son prédécesseur. L’amélioration des performances techniques des ordinateurs est un facteur important de leur obsolescence et du renouvellement rapide des terminaux. »

RÉFRIGÉRATEUR À COMPRESSION
« Le premier réfrigérateur domestique a vu le jour aux États-Unis en 1913. Avant cela, les denrées périssables avaient une durée de conservation bien plus courte et étaient stockées dans les lieux les plus frais des logements ou avec des techniques différentes, comme la salaison. »

COCOTTE-MINUTE
« Inventée par Denis Papin en 1679, la cuisson sous pression se développe massivement à partir de la seconde moitié du XXe siècle. L’augmentation de la pression permet de faire monter la température de cuisson au-delà de 100°C, et donc de faire cuire les aliments plus rapidement. Aujourd’hui plus simple d’utilisation qu’à ses débuts, et fabriquée en matériaux recyclés et recyclables, la rapidité de cuisson de la cocotte-minute lui permet d’être toujours plus vertueuse qu’un faitout classique. »

QUADRUPLETTE
« Ce véhicule est une hybridation conçue par l’ingénieur Boyan Siméonoff pour son usage personnel. Sa démarche s’inscrit dans le contexte de l’après-guerre où les ressources étaient rares. Si les motivations économiques ont contribué à ce premier essor, les véhicules intermédiaires et à assistance (ici thermique, désormais électrique) connaissent aujourd’hui un nouvel engouement, portés par des aspirations écologiques. »

ILS ONT FAIT L’EXPOSITION

MEMBRES DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
Nicolas Anselmi, Consultant Carbone, SOCOTEC
Jean-Henri Culerier, Head of Battery Energy Storage Solutions, TotalEnergies
Emmanuelle Galichet, Enseignante-chercheure, Responsable pédagogique des enseignements en sciences et technologies nucléaires du Cnam
Laurence Desmazières, Managing Partner, Icawood
Gilles Garel, Professeur, Titulaire de la chaire de gestion de l’innovation du Cnam
Elodie Hanen, Directrice générale adjointe, Île-de-France Mobilités
Jean-Philippe Hermine, Directeur de l’Institut Mobilité en Transition, Chercheur associé à l’IDDRI
Charles Joudon-Watteau, Chargé de mission, Direction Économie, marchés et numérique, Arcep
Valérie Lallier Bonnard, Pilote du secteur Arts Visuels / Culture, Shift Project
Myriam Laureau, Assistante manager, Direction Générale Île-de-France Mobilités
Lucie Marinier, Professeure, Titulaire de la Chaire d’ingénierie de la culture et de la création du Cnam
Frédéric Médard, Chief Impact Officer, Groupe BEL
Gilles Moreau, Directeur de l’innovation et co-fondateur, Verkor Movement France 
Musée de l’Air et de l’Espace
Musée Électropolis
NetZero
Publicis
SEB
Solar Brothers
Solisart
Stream Avocats & Solicitors
Verkor
Wind my roof
Lois Moulas, Directeur général, Observatoire de l’immobilier durable
Tom Nico, Chargé de mission, Direction Économie, marchés et numérique, Arcep
Marion Panfili, Cheffe de l’unité d’analyse économique, Direction Économie, marchés et numérique, Arcep
Arnaud Passalacqua, Professeur à L’École d’urbanisme de Paris (UPEC)
Jean-Guillaume Péladan, Directeur de la Stratégie
Environnement, Sycomore Asset Management
Laurence Perillat, Co-fondatrice, Les Augures
Guillaume Poitrinal, Co-fondateur, WO2
Thomas Roussel, Secrétariat général à la planification écologique
Katheline Schubert, Professeur, Université Paris 1‐Panthéon‐Sorbonne, chaire associée à l’École d’économie de Paris (PSE)
Géraldine Vallejo, Directrice des Programmes Développement Durable, Kering
Gianluca Tonolo, Energy and Climate Analyst, Agence internationale de l’énergie (IEA)

Le musée des Arts et Métiers a quitté X

« Le musée des Arts et Métiers, institution emblématique dédiée depuis des siècles à la préservation, à l’étude et au partage du patrimoine scientifique et technique, a pris la décision de quitter la plateforme X. Ce choix fait suite à des évolutions récentes de cette plateforme, jugées incompatibles avec les valeurs d’inclusivité, de rationalité et de responsabilité portées par le musée. »
« Le 20 janvier 2025, le musée des Arts et Métiers a suspendu ses activités courantes sur X et encourage ses abonnés à le suivre sur d’autres plateformes, notamment Bluesky, où un compte a récemment été créé. Le musée quitta officiellement X après avoir accompagné ses communautés dans cette transition. »
Une décision motivée par des dérives préoccupantes
« Le musée des Arts et Métiers s’inquiète des nombreuses dérives observées depuis le rachat de X par Elon Musk, notamment la mise en avant arbitraire de certains contenus idéologiques, parfois au détriment d’informations fiables et diversifiées, et la diffusion accrue de désinformation, notamment autour des enjeux climatiques, scientifiques et sociaux, en contradiction avec les principes d’intégrité et de véracité qui animent nos missions. »
Un nouvel espace de dialogue sur Bluesky
« En parallèle, le musée des Arts et Métiers rejoint Bluesky, un réseau social émergent, décentralisé et soucieux de favoriser des interactions respectueuses et constructives. Cette plateforme semble mieux alignée avec les valeurs du musée et offre un cadre où ses abonnés pourront continuer à interagir et à suivre ses actualités. »
« Le compte Bluesky devient ainsi un nouveau point de rencontre pour partager des contenus exclusifs sur les collections, les expositions et les activités culturelles du musée, poursuivre le dialogue autour des grandes questions scientifiques et techniques et renforcer les liens avec les différents publics dans un environnement numérique sain et éthique. »
Un signal d’alerte pour un numérique responsable
« À travers cette décision, le musée des Arts et Métiers souhaite attirer l’attention sur les défis croissants auxquels sont confrontés les espaces numériques. Alors que les enjeux climatiques, sociaux et scientifiques nécessitent plus que jamais une parole éclairée et responsable, le musée des Arts et Métiers reste résolument engagé à défendre une culture scientifique et technique accessible, libre et inclusive. Cette transition est une étape de plus dans sa volonté de promouvoir un numérique plus éthique et responsable. »


Du 16 octobre 2024 au 18 mai 2025
60 rue Réaumur, Paris 3e
Tél. : 01 53 01 82 63
Du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h

 

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