samedi 13 décembre 2025

Claude Lévi-Strauss (1908-2009)

Claude Lévi-Strauss (1908-2009) est né 
à Bruxelles dans une famille Juive de rabbins et d’artistes alsaciens depuis deux siècles et demi. Cet anthropologue mélomane a révolutionné l’ethnologie et les sciences sociales, et a co-fondé le structuralisme. 
La Bibliothèque nationale de France (BnF) propose l’exposition « Avant Tristes tropiques. Les écrits brésiliens de Claude et Dina Lévi-Strauss (1935-1939) ». Exposition gratuite.

Raymond Aron (1905-1983) 
« ENS : L'école de l’engagement à Paris » par Antoine de Gaudemar et Mathilde Damoisel
Archives de la vie littéraire sous l'Occupation 

« Je hais les voyages et les explorateurs ». Ainsi débute Tristes Tropiques - l'auteur avait songé à ce titre dans sa jeunesse  -, le livre le plus connu de Claude Lévi-Strauss publié en 1955. Dans ce livre rédigé en quatre mois, il écrit aussi : « ll m’a fallu rencontrer l’Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m’obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. Chez les musulmans comme chez nous, j’observe la même attitude livresque, le même esprit utopique, et cette conviction obstinée qu’il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarrassé aussitôt ».

« Claude Lévi-Strauss, pensée de notre temps  »
Arte avait diffusé « Claude Lévi-Strauss, pensée de notre temps  » par Pierre Beuchot. Le portrait « d'un des plus grands penseurs du XXe siècle » à partir d’extraits de l’interview réalisée par Jean-José Marchand en 1972.

Puisant dans un entretien dirigé en 1972 par Jean José Marchand dans le grand jardin de la propriété de l’ethnologue en Côte d'or, Pierre Beuchot a présenté l’itinéraire et la pensée de Claude Lévi-Strauss.

Entouré de cette Nature qui lui était si chère – dès 1976, il prône les droits de la nature et des espèces vivantes -, Claude Lévi-Strauss se plonge dans sa jeunesse à Paris – pendant la Première Guerre mondiale, son père est mobilisé, et la famille s’installe chez le grand-père maternel, rabbin de Versailles et arrière-petit-fils d'Isaac Strauss, chef d'orchestre à la cour sous Louis-Philippe, puis sous Napoléon III -, sa curiosité intellectuelle, ses études au lycée Janson-de-Sailly, puis celles de droit et de philosophie - marquées par un « certain goût pour les idées » et très influencées par le socialisme – couronnées par l’agrégation de philosophie (1931). Le Dr Nathan l'introduit à l'oeuvre de Freud. Parmi une centaine de tableaux exposés en 2010 dans l'exposition éponyme Les enfants modèles de Claude Renoir à Pierre Arditi. Tableaux et sculptures sont confrontés, citons le portrait de Claude Lévi-Strauss sur un cheval mécanique (1912) par son père Raymond Lévi-Strauss.
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La politique passionne Claude Lévi-Strauss. Un accident de voiture avec Pierre Dreyfus, futur PDG de Renault, met fin à sa candidature socialiste aux élections cantonales en 1932. Année où il épouse Dina Dreyfus qui l’accompagne dans ses missions auprès des Amérindiens. Le couple se sépare en 1939.

En 1933, Claude Lévi-Strauss découvre l’ethnologie par ses lectures de Robert Lowie. Par l’entremise de Paul Nizan, il fait la connaissance de Marcel Mauss, expert en ethnographie, "porte de sortie possible pour un agrégé de philosophie".

Lors d’une mission universitaire en 1934-1935, cet intellectuel sportif se rend au Brésil pour enseigner dans les universités de Rio de Janeiro et de Sao Paulo, où il rencontre Fernand Braudel. De 1936 à 1938, il fait « son apprentissage en autodidacte de l'ethnologie au Brésil », où il analyse les sociétés primitives et complexes d'Amazonie et le Mato Grosso : les peuples Caduveo (1935), Bororo, Nambikwara et Tupi-Kawahib (1938). Il recherche des "peuples encore plus intrinsèquement sauvages". Il cherche à comprendre et déterminer une "société humaine minimale". Puis à New York. A Paris, est organisée une exposition de ses premières études. Puis ce sont « ses premières intuitions structuralistes", ses recherches sur l'inceste -  "Ce qui est important, est qu'il existe une contrainte... Les familles biologiques s'unissent entre elles et constituent une société" - et les mythes… "Comme la science, les mythes cherchent à expliquer, mais ils cherchent à expliquer tout à la fois... Une histoire devient un mythe à force d'être entendue, répétée". L'occasion de "saisir la pensée inconsciente".

Le couple se sépare en 1939, année de la mobilisation de Claude Lévi-Strauss. Celui-ci est envoyé à la ligne Maginot. Il pense alors aux "lois d'organisation" d'où naitra son structuralisme.

Sous l’Occupation, les lois antisémites portant statut des Juifs induisent la révocation de Claude Lévi-Strauss de l’Education nationale.

Claude Lévi-Strauss se réfugie en 1941 aux Etats-Unis, où il enseigne l’ethnologie à la New School for Social Research de New York, rencontre des surréalistes – André Breton, Max Ernst, Marcel Duchamp - et le linguiste russo-américain et maître de linguistique structurale Roman Jakobson. En 1942, il rejoint les rangs de la France Libre, comme speaker à l’Office of War Information.

Une pensée fascinante à l'œuvre
Nommé conseiller culturel à l’ambassade de France, Claude Lévi-Strauss retourne à Paris en 1947. Sous-directeur du musée de l’Homme, il se lie avec Georges Dumézil, Michel Leiris, Jacques Lacan.

Suivent ses premières publications - Les Structures élémentaires de la parenté, sa thèse soutenue à la Sorbonne (1949).

Dès 1949, Claude Lévi-Strauss est chargé de missions en Inde et au Pakistan par l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture). Il participe aux travaux de la commission internationale de savants chargés de rédiger la première déclaration de l’UNESCO sur la race, publiée en 1950.


Nommé en 1950 à l’Ecole pratique des hautes études, élu au Collège de France en 1959, auteur de Anthropologie structurale (1958), Le Totémisme aujourd'hui et La Pensée sauvage (1962) et des quatre volumes des Mythologiques (1964-1971), Claude Lévi-Strauss a révolutionné l'ethnologie.

Face à des modèles sociaux si variés, il s’attèle à « dégager une unité de structure anthropologique afin de mieux comprendre les mécanismes – souvent inconscients – qui sont en jeu dans les relations humaines. Une méthode inspirée de la linguistique, appelée "structuralisme", qui rayonnera ensuite dans tous les domaines de la connaissance ». Un structuralisme inspiré des mathématiques et dont il fut pionnier avec le linguiste Emile Benveniste et le comparatiste Georges Dumézil. Un mouvement intellectuel visant à dégager des constantes parmi les diverses tribus amérindiennes observées. La question de leur universalité dans le temps et l’espace semble irrésolue par ce structuraliste.

Lévi-Strauss « en a eu l'intuition durant la Seconde Guerre mondiale quand, mobilisé sur la ligne Maginot, il contemplait les lois d'organisation des fleurs… »

Puis, il s’intéresse à des tribus d'Amérique dont il analyse les modes de vie. Il dédie « dix ans de sa vie à l'étude de leurs mythes, dont il a dégagé les grands principes. Son objectif : la quête de vérité, bien sûr, mais aussi le secret espoir de définir le sentiment du beau que lui inspiraient leurs récits… »

Son « cheval de bataille : défendre la méthode structuraliste, accusée d'abolir la personne humaine. Une critique qui l'inquiète beaucoup moins que la destruction progressive de la nature et le développement intensif des moyens de communication qui, selon lui, empêche la maturation de la pensée ».

Ses travaux lui valent une célébrité mondiale, l’élection en 1973 à l’Académie française et en 1995 la présidence d'honneur de la commission chargée d’élaborer le projet d'un musée des arts primitifs inauguré en 2006.

Opposé au marxisme, Claude Lévi-Strauss est critiqué par Emmanuel Levinas, Paul Ricoeur, Umberto Eco, Alberto Moravia, Claude Lévi-Strauss. 

Au mahJ
Le 1er octobre 2015, le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme (MAHJ) une rencontre sur Claude Lévi-Strauss, "à l’occasion de la publication de la biographie Claude Lévi-Strauss (Flammarion, collection « Grandes biographies », 2015) et du volume de lettres inédites de l’anthropologue à ses parents, Chers tous deux (Seuil, collection « La Librairie du XXIe siècle », 2015). Y participent Emmanuelle Loyer, auteur de la biographie,Monique Lévi-Strauss, épouse de Claude Lévi-Strauss, auteur d’Une enfance dans la gueule du loup (Seuil, 2014), Daniel Fabre, anthropologue, directeur d’études à l’EHESS. La table-ronde est modérée par Emmanuel Laurentin, producteur de La Fabrique de l’Histoire sur France Culture. "Claude Lévi-Strauss (1908-2009) a exercé une influence décisive sur les sciences humaines, devenant notamment l’une des figures fondatrices du structuralisme. Il a occupé la chaire d’anthropologie sociale au Collège de France de 1959 à 1982. Membre de l’Académie française à partir de 1973, il est l’auteur d’une œuvre scientifique majeure, avec notamment Tristes tropiques, Le Totémisme aujourd’hui, La Pensée sauvage ou Mythologiques. Cette rencontre mettra en lumière les grandes périodes de sa vie, traversant l’histoire intellectuelle du XXe siècle. Elle interrogera aussi son identité juive et sa relation à l’art : son père était l’artiste peintre Raymond Lévi ; son grand-père maternel, le rabbin de la synagogue de Versailles. Claude Lévi-Strauss est aussi l’arrière-petit-fils d’Isaac Strauss, compositeur et chef d’orchestre, collectionneur, entre autres, d’objets liturgiques et de manuscrits hébraïques. Sa collection constitue l’un des fonds majeurs du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme".

"Le siècle de Lévi-Strauss"
Le siècle de Lévi-Strauss est un documentaire de Pierre Assouline (2015, 53 min). "Claude Lévi-Strauss raconté par lui-même : au fil d'un montage éclairant d'entretiens avec l'anthropologue et d'archives des grands événements du XXe siècle, Pierre Assouline dessine le portrait du père du structuralisme en homme libre".

" Je suis devenu ethnologue pour des raisons impures. C'était une voie de traverse qui permettait de courir le monde, de s'aérer", raconte Claude Lévi-Strauss (1908-2009), évoquant, en ouverture du film, ses débuts comme professeur invité à l'université de  São Paulo, en 1935, alors que la discipline est encore balbutiante. Mû par le désir de s'évader d'Europe et de l'enseignement de la philosophie, il repousse les frontières intellectuelles au contact des peuples indigènes qu'il visite 13 dès ses premières vacances, dans l'État amazonien du Mato Grosso. Il y structure une pensée nouvelle, s'appuyant sur des connaissances élargies, "où rien d'humain ne reste étranger [...] même les sociétés les plus lointaines et qui nous paraissent les plus humbles et les plus misérables".

Se rêvant compositeur, Claude Lévi-Strauss conçoit son oeuvre maîtresse Tristes Tropiques (1955) à la manière d'un opéra dans lequel il retisse ensemble ce que les sociétés occidentales ont dispersé : "cette alliance primitive entre le poétique et le rationnel". Au fil d'un montage éclairant d'entretiens avec Claude Lévi-Strauss, de films et de photographies issus de sa collection privée, d'archives des grands événements du XXe siècle, Pierre Assouline dessine le portrait du père du structuralisme en homme libre, sans appartenance à une université, un parti politique 13 à l'exception d'une brève incursion à la SFIO 13 ou une religion. À la fin de sa vie, face à la disparition des sociétés primitives, il s'inquiète : "Tout ce que j'aime est en train d'être détruit." Le grand penseur donnera un nom à ce mal : "la monoculture universelle".


Galerie HEGOA

Dans le cadre du Mois de la photo du Grand Paris, la galerie HEGOA présenta l'exposition du photographe Pierre de Vallombreuse  "Hommage à Claude Lévi-Strauss". 

Vernissage le 30 mars 2017 dès 18 h 30 en présence de l'artiste et de Madame Lévi-Strauss. 

"A travers une sélection d’images rassemblées spécialement à l’occasion du Mois de la Photo du Grand Paris, Pierre de Vallombreuse défend la fragile diversité des peuples autochtones. Un hommage à Claude Lévi-Strauss dont la lecture du livre « Tristes Tropiques » éclaire depuis toujours la trajectoire du photographe".


"Depuis trente ans Pierre de Vallombreuse témoigne inlassablement de la vie des Peuples autochtones dans le monde. Il a constitué un fonds photographique unique sur 42 peuples rendant ainsi hommage à la précieuse diversité du monde. Chaque peuple souligne la multiplicité des réponses aux conditions de vie imposées par la nature et l’histoire".  

"A travers ses photographies, Pierre de Vallombreuse nous fait découvrir les réalités complexes et alarmantes de ces peuples. Loin des rêves d’exotisme surannés, il se bat pour le respect et la juste représentation de ces populations fragilisées, dont l’héritage nous est vital". 

Ces peuples "sont trop souvent les premières victimes de génocides, guerres, idéologies, prédations économiques, pénurie alimentaire, désastres écologiques, autant de questions cruciales qui, loin d’être locales, concernent notre humanité".


Cette "exposition était sa première qui au travers de 25 œuvres tentera de symboliser leurs situations. De peuple vivant plus ou moins en paix, en passant par « l’intégration désintégrante » dont parle Edgar Morin, jusqu’aux guerres et génocides". Elle sera l’occasion de rendre hommage à Claude Lévi-Strauss, dont la lecture du livre « Tristes Tropiques » éclaire depuis longtemps la trajectoire de Pierre de Vallombreuse. Cette exposition est un cri d’alarme pour défendre ces humanités en danger, qui loin d’être « autres » sont aussi la nôtre". 

Le 22 avril 2017 à 16 h, André Delpuech, conservateur général du Patrimoine au Musée du Quai Branly, donna une conférence au Bistrot de Paris, 333 rue de Lille Paris 75007. Il convient de confirmer impérativement sa présence aux événements à contact@galeriehegoa.com

« Avant Tristes tropiques. Les écrits brésiliens de Claude et Dina Lévi-Strauss (1935-1939) »
La Bibliothèque nationale de France (BnF) propose l’exposition « Avant Tristes tropiques. Les écrits brésiliens de Claude et Dina Lévi-Strauss (1935-1939) ». Entrée libre.

« Publié il y a 70 ans ans la collection « Terre humaine », Tristes tropiques a conféré à Claude Lévi-Strauss une célébrité immédiate et signé le début d’une des aventures intellectuelles majeures du XXe siècle. La Bibliothèque nationale de France célèbre cet anniversaire avec une exposition consacrée aux prémices de cet ouvrage : les expéditions que Claude Lévi-Strauss mena avec son épouse au coeur du Brésil des années 1930. L’exposition présentée dans la galerie des Donateurs dévoile des documents et des objets inédits, extraits pour la plupart des archives remises par l’anthropologue en 2007 à la BnF. »

« Depuis 2019, les notes et carnets de terrain des expéditions que Claude Lévi-Strauss avait menées entre 1935 et 1939 avec son épouse d’alors, la philosophe Dina Dreyfus, ont fait l’objet d’une étude approfondie dans le cadre de programmes réunissant l’EHESS, l’ENS et la BnF, financés par l’Agence nationale de recherche. L’un des objectifs de cette étude était de repérer les ponts existants entre les carnets de terrain et le texte de Tristes tropiques afin de mieux comprendre non seulement la genèse du livre, mais également les antécédents du structuralisme, courant crucial dans les sciences sociales de la deuxième moitié du XXe siècle, dont Lévi-Strauss sera l’un des pères fondateurs. L’exposition rend accessibles les résultats auxquels sont parvenus les chercheurs, ainsi que certaines de leurs découvertes - en particulier, au travers des carnets de Dina, la place que la jeune femme a tenue auprès de son époux dans la préparation et le déroulé des expéditions. »

« C’est l’itinéraire, tout autant géographique qu’intellectuel et intime du couple, qui est retracé à travers une centaine de pièces. L’exposition s’ouvre sur la vie sociale et institutionnelle de Claude et Dina Lévi-Strauss à São Paulo en 1935, elle se clôt sur leur séparation en 1939 et les chemins différents qu’ils embrassent. Ces derniers sont matérialisés par la machine à écrire et la dactylographie annotée de Tristes tropiques d’un côté, symbole du destin de Claude comme anthropologue et écrivain, de l’autre par les décorations reçues par Dina, reconnaissance de son engagement comme professeur de philosophie et inspecteur de l’Académie de Paris. » 

« Entre ces pôles, les deux expéditions qui les ont conduits dans les terres peu fréquentées du Mato Grosso, respectivement chez les Caduveo et Bororo en 1935-1936 et chez les Nambikwara en 1938-1939, constituent le cœur de l’exposition. » 

« La collaboration étroite du couple donne naissance à une grande variété de documents : des carnets de terrain fourmillant d’informations notées sur le vif (listes de vocabulaire, schémas de parentés, mélodies, récits d’Indiens, descriptifs de leurs activités et coutumes, croquis de leurs habitats, ustensiles et objets du quotidien, dessins d’animaux…), des fiches linguistiques, des photographies, des films enfin, réalisés par Dina, qui s’intéressait particulièrement au folklore brésilien. Tout au long du parcours, le visiteur pourra découvrir ces différentes archives, dont la plu-part sont exposées pour la première fois, et pénétrer ainsi dans l’atmosphère des deux équipées qui bouleverseront l’anthropologie du XXe siècle et forgeront deux destins à bien des égards exceptionnels. »

Le commissariat est assuré par Anaïs Dupuy-Olivier, conservatrice, département des Manuscris, BnF, Emmanuel Désveaux, anthropologue, directeur d’études à l’ EHESS, et Paolo Giogà, docteur en anthropologie sociale et ethnologie à l’EHESS.

CITATIONS

« Il n'est nullement coupable de placer une manière de vivre et de penser au-dessus de toutes les autres, et d'éprouver peu d'attirance envers tel ou tel genre de vie, respectable en lui-même, mais qui s'éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché » (Le regard éloigné, 1983)

“Le savant n'est pas l'homme qui fournit les vraies réponses, c'est celui qui pose les vraies questions.” 

“Le barbare, c'est d'abord celui qui croit à la barbarie.”


Du 7 octobre au 14 décembre 2025 
Quai François-Mauriac - Paris XIIIe
Galerie des Donateurs
Du mardi au samedi 10h > 19h, 
Dimanche 13h > 19h
Fermeture lundi et jours fériés
Exposition gratuite
Visuels :
Claude et Dina Lévi-Strauss, Brésil - Juin 1938 - Collection des archives du musée d'astronomie et des sciences connexes/MAST
Claude et Dina Lévi-Strauss - BnF, département des Manuscrits, NAF 28150 (242), pl. 36
Claude Lévi-Strauss, notes sur le « Système de parenté Nambikwara ». Bloc note dérelié - BnF, département des Manuscrits, NAF 28150 (123f)


Du 31 mars au 29 avril 2017. Vernissage le 30 mars 2017 dès 18 h 30 en présence de l'artiste et de Madame Lévi-Strauss
16, rue de Beaune - 75007 PARIS
Tél : +33 1 42 61 11 33
Du mardi au samedi de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h  ou sur RV

Le siècle de Lévi-Strauss, de Pierre Assouline
2015, 53 min
Sur Arte les 6 juillet 2016 à 22 h 45, 9 janvier 2019 à 23 h 55, 20 janvier 2019 à 5 h 45


France, 2004, 59 minutes
Diffusion le 29 août 2012 à 23 h 15

Visuels
   Affiche
Pierre de Vallombreuse
Peuple Palawan. Jeux d'enfants dans le torrent. 2014
Peuple Palawan Enfants se réchauffant sur un rocher - 2014
Peuple Palawan. Philippines. Retour dans la caverne. 1994
Peuple Papou. Un Dani dans un restaurant tenu par des colons indonésiens.1997
Peuple Yi. Sechuan. Chine. jeune berger. 1995
© Pierre de Vallombreuse 

Articles sur ce blog concernant :
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Cet article a été publié le 27 août 2012, puis les 29 septembre 2015 et 6 juillet 2016, 29 mars 2017, 9 janvier 2019.

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