Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

dimanche 9 avril 2023

Audrey Hepburn (1929-1993)


Liée à Hubert de Givenchy (1927-2018) par une amitié admirativeAudrey Hepburn (1929-1993) était une comédienne talentueuse et oscarisée. Une star mondiale, polyglotte, excellant dans le drame et la comédie sophistiquée, unanimement aimée, muse de ce talentueux représentant émérite de la haute couture parisienne et ambassadrice de l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance). Arte diffusera le 10 avril 2023 à 20 h 50 « Vacances romaines » de William Wyler avec Audrey Hepburn et Gregory Peck. 

« Fred Astaire - L'homme aux pieds d'or » par Yves Riou et Philippe Pouchain 
« Lauren Bacall, ombre et lumière » par Pierre-Henry Salfati
Frank Sinatra (1915-1998)
Barbra Streisand

Audrey Kathleen Ruson naît à Bruxelles (Belgique) en 1929 d’une mère baronne néerlandaise, Ella van Haemstra, et d’un père banquier britannique né en Bohême, Joseph Victor Henry Ruston, qui dès les années 1930 éprouve des sympathies pour le nazisme - il adhérera à la British Union of Fascists. Son père surnomme sa fille très vive "monkey puzzle".

Passionnée par la danse, Audrey Hepburn grandit entre la Grande-Bretagne, la Belgique et les Pays-Bas. Volage, Joseph  Ruston quitte le domicile conjugal alors qu’Audrey a six ans. Ses parents se séparent en 1939. La jeune Audrey grandit dans un pensionnat. Dans les années 1960, Audrey Hepburn retrouve son père. Mais il ne pourra rétablir des relations affectives avec elle. Ce contexte familial troublé explique le profond désir d'Audrey Hepburn pour maintenir unie sa famille.

Guerre
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Pays-Bas sont occupés par les Allemands nazis. Audrey Hepburn adopte le nom d'Edda van Heemstra. Elle souffre de pauvreté, malnutrition et problèmes respiratoires. 

Dans ses chaussures, elle dissimule des messages secrets pour la résistance. Un de ses oncles est exécuté en 1942 en signe de rétorsion après une opération de sabotage. Ian, un des demi-frères d'Audrey, est déporté en camp de travail forcé à Berlin (Allemagne). En 1944, l'adolescente danse pour des spectacles de collecte de fonds pour la résistance. Elle dissimule des messages dans ses chaussures trop grande. Arrêtée, elle parvient à fuir. 

De cette guerre, Audrey Hepburn garde des souvenirs douloureux : "J'étais à la gare regardant des convois de trains de Juifs, voyant tous ces visages dans le haut des wagons. Je me souviens, de manière très nette, un petit garçon debout avec ses parents sur la plateforme, très pâle, très blond, portant un manteau beaucoup trop grand pour lui, et il montait dans le train. J'étais un enfant observant un enfant."

Danseuse

A la Libération, Audrey Hepburn souffre de malnutrition, et bénéficie de l'aide alimentaire de l'United Nations Relief and Rehabilitation Administration. Adulte, elle manifestera sa reconnaissance en participant aux actions de l'UNICEF.

La famille d'Audrey s'installe à Amsterdam où elle suit les cours de danse de Sonia Gaskell. Mais sa constitution fragile l'empêche de devenir danseuse professionnelle.


Audrey Hepburn joue dans Nederlands in zeven lessen (Les Pays-Bas en sept leçons), court métrage de Charles Huguenot van der Linden et Heinz Josephson.

Fin 1948, cette danseuse quitte avec sa mère les Pays-Bas pour la Grande-Bretagne pour intégrer la Rambert Ballet School de Notting Hill (Londres) grâce à une bourse. Mais, elle est trop grande (1,70 mètre pour une cinquantaine de kilo) pour les danseurs de son âge. Et souffre d'une constitution fragile, séquelle des privations de la guerre.

Comédienne

Après avoir débuté sur scène dans des spectacles importants comme chorus girl dans le West End de Londres pour High Button Shoes - musique de Jule Styne, paroles de Sammy Cahn - et Sauce tartare, Audrey Hepburn tourne pour le cinéma britannique dans des figurations et des seconds rôles, notamment dans The Lavender Hill Mob, de Charles Crichton, Laughter in Paradise de Mario Zampi et Young Wives' Tale de Henry Cass (1951). 

En 1952, Audrey Hepburn est engagée pour son premier grand rôle dans Secret People, film dramatique réalisé par Thorold Dickinson, avec Valentina Cortese et Serge Reggiani. A la fin du tournage, Thorold Dickinson réalise un essai avec Audrey Hepburn et l'envoie au réalisateur William Wyler qui prépare à Rome son prochain film Roman Holiday (Vacance romaine) dont il cherche l'actrice pour incarner le personnage féminin.

C'est à l'hôtel de Paris (Monaco) où Audrey Hepburn tourne dans Nous irons tous à Monte-Carlo (Monte Carlo Baby) de Jean Boyer et Lester Fuller que la romancière Colette repère la jeune actrice. Elle la choisit pour interpréter sur scène Gigi (1951), d'Anita Loos, à Broadway. Des critiques louangeuses accueillent le spectacle.

Colette dédicace ainsi une de ses photos : "A Audrey Hepburn, le trésor que j'ai trouvé sur la plage".

"Vacances romaines"
Arte diffusera le 10 avril 2023 à 20 h 50 « Vacances romaines » de William Wyler avec Audrey Hepburn et Gregory Peck. Dalton Trumbo, sous le nom de Ian McLellan Hunter, et John Dighton ont co-écrit le scénario, Henri Alekan et Franz Planer, ASC sont les directeurs de la photographie. 

« En visite dans la Ville éternelle, une princesse fugueuse découvre la "dolce vita" en compagnie d’un séduisant journaliste... Avec Audrey Hepburn, oscarisée, et Gregory Peck, une comédie romantique à la fois enlevée et mélancolique de William Wyler ("Ben-Hur"). »

« Après Londres, Amsterdam et Paris, la princesse Ann poursuit sa tournée européenne à Rome. Le soir, alors qu’on lui égrène ses obligations à venir, elle fait une crise de nerfs et s’enfuit du palais. Mais alors qu’elle erre dans les rues, le sédatif administré par son médecin avant sa fugue commence à faire effet. La jeune femme, quasiment inanimée, est recueillie par un passant, Joe Bradley. Le lendemain, ce dernier, correspondant pour un journal américain, comprend avec stupéfaction à qui il a affaire. Flairant le coup en or, il entraîne la princesse, qui se fait appeler Anya, dans une virée à travers les splendeurs romaines… »

« Un pied échappé d’un escarpin, dissimulé sous une somptueuse robe de bal. Dès les premières minutes, William Wyler (Ben-Hur, L’héritière) suggère avec une grâce infinie la soif de liberté de cette jeune princesse, soumise à un protocole asservissant ».

« D’un café en terrasse à une danse au bord du Tibre, d’un marché populaire à une inoubliable échappée en Vespa, la belle fugueuse et son acolyte d’un jour s’abandonnent aux menus plaisirs de la vie et, bientôt, à un amour qu’ils savent pourtant condamné ». 

« Soixante-dix ans après sa sortie, ce classique de la comédie romantique, traversé d’humour et de mélancolie, exerce une attraction intacte, la capitale italienne et le couple formé par Gregory Peck et la merveilleuse Audrey Hepburn rivalisant d’un charme immortel. »

Durant le tournage, pressentant que ce film ferait de sa jeune collègue une vedette, Gregory Peck insiste auprès des producteurs pour que le nom d'Audrey Hepburn figure au-dessus du titre du film et en caractères de même taille que le sien. Ce qu'il obtient.

Meilleurs scénario, actrice (Audrey Hepburn) et costumes, Oscars 1954 – Meilleure actrice, Golden Globes et Bafta Awards 1954


Star
En 1953, Roman Holiday, de Willam Wyler rend mondialement la jeune actrice mondialement célèbre.

Audrey Hepburn est la première actrice à gagner un Academy Award, un Golden Globe et le BAFTA Award pour son rôle dans Roman Holiday

Ce succès international propulse Audrey Hepburn au statut de star : son allure, sa coiffure, son maquillage sont copiés, reproduits par des milliers de spectatrices. 

Audrey Hepburn révolutionne les standards de beauté féminine : petite poitrine, sourcils épais.

Le 7 septembre 1953, le fameux Time magazine américain offre sa couverture à l'actrice parvenue au vedettariat à 24 ans. Une consécration.

Audrey Hepburn signe avec la Paramount un contrat de sept films et l'autorisant à jouer sur scène. Elle interprète Ondine, dans la pièce de théâtre éponyme de Jean Giraudoux, à Broadway, mise en scène par Alfred Lunt, avec Mel Ferrer et John Alexander, et obtient le Tony Award de la Meilleure actrice.

"Sabrina"
"Sabrina" de Billy Wilder réunit Audrey Hepburn (Sabrina Fairchild), Humphrey Bogart (Linus Larrabee) et  William Holden (David Larrabee).

"Une fille de domestique sème l’amour dans une richissime famille... Avec un classieux trio d’acteurs (Humphrey Bogart, William Holden et la fabuleuse Audrey Hepburn), un conte de fées plus doux-amer qu’il n’y paraît signé Billy Wilder. "

"Fille du chauffeur des Larrabee, d’opulents industriels de Long Island, Sabrina Fairchild est follement amoureuse du fils cadet de la famille, David, aussi oisif que volage. Dévastée par son indifférence, la jeune femme suit les conseils de son père et part étudier la cuisine à Paris, où un vieux baron l’introduit dans le grand monde. De retour aux États-Unis deux ans plus tard, Sabrina, métamorphosée, envoûte celui qui n’a jamais cessé d’occuper ses pensées. Mais cet élan contrecarre les plans de Linus, businessman acharné, qui projette de marier son frère à la fille d’un puissant producteur de canne à sucre. Linus entreprend alors de séduire Sabrina, tout en prétendant approuver les sentiments de David pour la jeune femme…"

"Si le récit, adapté d’une pièce à succès, respecte les codes du conte de fées (du "Il était une fois…" introductif au happy end de rigueur), il n’en dépeint pas moins, sur un ton plus cocasse que corrosif, la permanence des rapports de classe, résumée par le père de Sabrina : "Je compare la vie à une limousine. Il y a une banquette avant, une banquette arrière et une glace les sépare." Au contact de cette Cendrillon des temps modernes, les deux frères Larrabee, pris dans un imbroglio sentimental balançant entre humour et mélancolie, en viendront pourtant à briser la glace. Convoitée par deux grands acteurs – Humphrey Bogart, émouvant en homme d’affaires anesthésié du cœur, et William Holden, irrésistible en play-boy dépassé –, Audrey Hepburn, drapée dans de superbes costumes Givenchy, répand une fois encore sa grâce inégalable, au zénith lors d’une désormais célèbre séquence chantée en français. "


Ligne Givenchy
En 1953, Audrey Hepburn se rend à la maison de couture d’Hubert de Givenchy qui s’attend à rencontrer Katharine Hepburn. Il découvre Audrey Hepburn chaussée de ballerines, portant un pantalon Marilyn et la tête coiffée d’un chapeau de paille de gondolier. Récemment créée, sa maison de haute couture ne peut réaliser quinze robes pour Sabrina. Audrey Hepburn essaie les créations de Givenchy qui lui vont à ravir. Elle convainc Hubert de Givenchy de les lui confier pour qu’elle les porte dans Sabrina.

Ainsi débute « une love affair platonique » entre Hubert de Givenchy et sa muse Audrey Hepburn dont il apprécie l'aptitude à porter un vêtement et les "bonnes manières". Plus qu’une icône de mode, Audrey Hepburn incarne un style immédiatement reconnaissable, la silhouette éternelle élégante, si parisienne, née du trait épuré d’Hubert de Givenchy et réalisée dans de magnifiques étoffes par des couturières expertes.

Distinguée, gracile, élancée, dotée du port d’une danseuse, les sourcils dessinant une épaisse ligne au-dessus d’yeux de biche, la taille fine, une petite poitrine, de larges épaules... La jeune Audrey Hepburn se distingue des stars hollywoodiennes glamorous, plantureuses, au sex-appeal. Elle représente la jeune fille idéale, charmante, à l’élégance simple et sophistiquée, au sourire mutin.

Alors qu’en une décennie, d’autres actrices hollywoodiennes se sont métamorphosées – au début des années 1960, après avoir tourné dans "Cléopâtre", Elisabeth Taylor adopte un maquillage soulignant son regard d’un épais trait de crayon khôl -, Audrey Hepburn demeure indémodable.

Mariée en Suisse en 1954 avec le comédien Mel Ferry, son aîné de douze ans, divorcé deux fois, Audrey Hepburn fait deux fausses couches, puis donne naissance à son fils aîné, Sean Ferrer en 1960. Son premier mariage avec Mel Ferrer, dure quatorze ans.


Anne Frank 
Dans les années 1950, Audrey Hepburn est sollicitée pour jouer le rôle d’Anne Frank dans Le Journal d’Anne Frank, film et pièce de théâtre sur le sort d’une adolescente Juive allemande cachée aux Pays-Bas et tuée lors de la Shoah. Elle décline la proposition : « Lire son Journal, c’était comme lire ma propre expérience à partir de son point de vue. J’ai été presque détruite par cela ».

Star
Au cours des années 1950 et 1960, le talent d’Audrey Hepburn s’affirme dans des films à succès, aux genres différents, du western à la comédie dramatique ou musicale : Sabrina (1954) avec Humphrey Bogart et William Holden, War and Peace (1956) de King Vidor, avec Henry Fonda, Mel Ferrer, Oscar Homolka, Anita Ekberg, Love in the Afternoon avec Gary Cooper et Maurice Chevalier (1957), tous deux réalisés par Billy Wilder, Green Mansions de Mel Ferrer (1959) avec Anthony Perkins, The Unforgiven (1960) de John Huston avec Burt Lancaster, Audie Murphy, Charles Bickford and Lillian Gish, Breakfast at Tiffany's de Blake Edwards (1961), Charade de Stanley Donen (1963) avec Cary Grant, Walter Matthau et James Coburn, Paris When It Sizzles de Richard Quine (1964), My Fair Lady de George Cukor avec Rex Harrison et Stanley Holloway (1964), Wait Until Dark réalisé par Terence Young, produit par Mel Ferrer, avec Richard Crenna et Alan Arkin (1967), How to Steal a Million de William Wyler avec Peter O'Toole, Charles Boyer et Eli Wallach (1968).

"Guerre et paix"

Arte diffusera le 30 décembre 2018 à 20 h 55 "Guerre et paix" (Krieg und Frieden) de King Vidor (1956). "L'hiver 1805 à Moscou. Sous le charme de la jeune et espiègle Natacha Rostov, Pierre, fils illégitime du comte Bezoukhov, noie ses angoisses dans des nuits de beuverie... Bals et défaites, amour et mort : King Vidor signe une adaptation lyrique du chef-d’oeuvre de Tolstoï. Audrey Hepburn s’y glisse avec la légèreté d’une étoile".

"Hiver 1805. Alors que Napoléon défait l’armée du tsar à Austerlitz, l’aristocratie moscovite s’enivre de chasses et de fêtes. Sous le charme de la jeune et espiègle Natacha Rostov, Pierre, fils illégitime du comte Bezoukhov, noie ses angoisses dans des nuits de beuverie. Reconnu à la mort de son père comme son unique héritier, cet idéaliste se laisse séduire par l’ambitieuse Hélène. Natacha s’éprend quant à elle du prince André, un jeune officier veuf, habité par le sens du devoir. Mais la guerre va bientôt précipiter ce monde fragile dans le chaos…"

"En s’attaquant au monument de Tolstoï, King Vidor a réalisé une œuvre à sa mesure, romantique et passionnée. Porté par une photographie inspirée – la scène crépusculaire du duel dans la neige –, le film décline toutes les couleurs du roman, glissant de l’insouciance frivole à la tragédie collective. Dans le tourbillon qui emporte les êtres, le cinéaste traque les instants de fracture et met en scène les batailles en pénétrant les âmes de ceux qui y prennent part. Au-delà de la dimension épique, c’est à la frêle silhouette d’Audrey Hepburn que le film doit sa force. L’actrice le traverse en état de grâce dans ce rôle de jeune fille fantasque dont les sentiments gagnent en profondeur au fil des épreuves".

"Drôle de frimousse"
"Drôle de frimousse" (Funny Face) est réalisé par Stanley Donen. 

"Dans le Paris existentialiste, une intello ingénue se laisse charmer par un photographe de mode... Signée Stanley Donen ("Chantons sous la pluie"), une comédie musicale acidulée cousue sur mesure pour la délicieuse Audrey Hepburn, avec Fred Astaire en Pygmalion timide".

"Maggie Prescott, rédactrice en chef d’un magazine de mode new-yorkais, cherche un nouveau mannequin pour présenter, à Paris, le défilé d’un grand couturier. Dick Avery, photographe attitré de la revue, a déniché l’oiseau rare : Jo, une ingénue à la grâce singulière, employée dans une librairie. Celle-ci rêve de rencontrer le pape de l’"empathicalisme", le professeur Émile Flostre. Mais son Pygmalion dans l’univers de la haute couture la trouble plus qu’elle ne veut se l’avouer…"
"C’est surtout grâce à Audrey Hepburn, délicieuse du bout de son pied mutin jusqu’à sa radieuse frimousse, et à la modestie élégante de Fred Astaire, qui joue de bon cœur le faire-valoir un peu vieillissant, que cette comédie musicale acidulée se regarde avec un plaisir toujours renouvelé". L'occasion de revoir un Paris quasi de rêve.

"Orchestré par Stanley Donen, disparu en février dernier, le film, nommé quatre fois aux Oscars en 1958 (pour le scénario, la direction artistique, la photographie, et les costumes signés Givenchy et Edith Head), réunit des talents éprouvés, à commencer par les frères George et Ira Gershwin à la bande-son. L’improbable reconstitution hollywoodienne du Paris existentialiste, avec ses caves enfumées remplies de philosophes lugubres et pontifiants, se révèle tout aussi savoureuse."

La diffusion du film était précédée par "Drôle de frimousse" de Stanley Donen - Un regard, une minute""Drôle de frimousse" est "un sublime écrin pour l’irrésistible Audrey Hepburn et glorifie la beauté d’un Paris de carte postale. Le photographe de mode interprété par Fred Astaire prend modèle sur Richard Avedon, alors directeur artistique pour le magazine féminin Harper’s Bazaar. Mais "Drôle de frimousse" n’est pas qu’un charmant conte de fées moderne, il se moque aussi du milieu de la mode et dénonce l’influence des médias sur les masses." Dans la distribution : la célèbre top model Dovima.

"Stanley Donen est décédé le 21 février à New York, à l’âge de 94 ans. Donen, qui a réalisé son premier film à 25 ans (Un jour à New York, 1949), a marqué l’histoire de la comédie musicale de son empreinte avec plusieurs chefs-d’œuvre du genre, comme Chantons sous la pluie ou Beau Fixe sur New York, avec Gene Kelly. D’abord chorégraphe à Broadway, puis à Hollywood, Donen a révolutionné la danse au cinéma en ouvrant la voie à de nouvelles techniques de tournage. Donen va s’affranchir des contraintes des studios. Son perfectionnisme est notable dans une série de films, pas seulement musicaux, qui poussent très loin la recherche de la beauté visuelle. Si Vincente Minnelli avait la fibre mélodramatique, capable de sublimer des émotions à fleur de peau, Stanley Donen a souvent démontré des talents de satiriste, très à l’aise dans l’étude de mœurs ou le conte moral souvent teinté de cynisme ou d’amertume (Fantasmes, Voyage à deux, ses derniers grands films avant quelques ratages et une retraite anticipée)", a écrit Olivier Père.

Et d'ajouter : "Drôle de frimousse marque en 1957 la fin de l’âge d’or de la comédie musicale hollywoodienne. Devant la caméra de Stanley Donen, ces adieux prennent la forme hyper sophistiquée d’un feu d’artifices de couleurs, de luxe et de bonne humeur. Drôle de frimousse est un sublime écrin pour l’irrésistible Audrey Hepburn et glorifie la beauté d’un Paris de carte postale. Le photographe de mode interprété par Fred Astaire prend modèle sur Richard Avedon, alors directeur artistique pour le magazine féminin Harper’s Bazaar. Avedon participe à la création du générique de film. Il est également crédité comme consultant visuel. Drôle de frimousse n’est pas qu’un charmant conte de fées moderne. Le film se moque du milieu de la mode et dénonce l’influence des médias sur les masses. Donen est un satiriste qui ridiculise à la fois la superficialité des fashionistas et l’hypocrisie des pseudo-intellectuels germanopratins."


La "petite robe noire"
Certaines œuvres de la filmographie d'Audrey Hepburn évoquent des sujets sensibles : The Nun's Story (1959) de Fred Zinnemann avec Peter Finch, Edith Evans et Peggy Ashcroft, La Rumeur (The Children's Hour ou The Loudest Whisper) de William Wyler, sur un scénario de John Michael Hayes d'après la pièce de théâtre The Children's Hour (1934) de Lillian Hellman. avec Shirley MacLaine, James Garner et Miriam Hopkins.

En 1961, Audrey Hepburn incarne le personnage de Holly Golightly-  son rôle "le plus jazzy. Je suis une introvertie. Jouer une femme extravertie a été la chose la plus dure que j'ai faite", confiait-elle -, et se bat pour interpréter la chanson du film Breakfast at Tiffany's (Diamants sur canapé) de Blake Edwards (1961), d'après une nouvelle de Truman Capote, avec George Peppard, Patricia Neal, Buddy Ebsen, Martin Balsam, et Mickey Rooney. Elle insuffle l'émotion, la délicatesse dans son interprétation de Moon River, sur une musique d'Henry Mancini et des paroles de Johnny Mercer. Elle y arbore une "petite robe noire" iconique du XXe siècle signée Givenchy.

"Charade"
En 1963, « Charade  », réalisé par Stanley Donen, offre à Cary Grant et à Audrey Hepburn l'occasion de briller dans une comédie policière sophistiquée dont l'action se situe notamment dans différents quartiers de Paris : les Halles, les Champs-Elysées...

« De retour des sports d’hiver, la jolie traductrice Reggie Lambert découvre son mari assassiné dans leur appartement parisien mis à sac. Peter Joshua, un séduisant divorcé qu’elle a rencontré à Megève, lui propose son aide. Bientôt, les anciens amis du défunt refont surface. Ils sont persuadés que Reggie sait où son mari a caché le magot qu’il a subtilisé à la Résistance française… Une femme enquête sur l'étrange assassinat de son mari avec l'aide d'un séduisant divorcé... »

« Truffée de clins d’œil à l'histoire du cinéma, de rebondissements et de courses-poursuites, une comédie pétillante de Stanley Donen, servie par un duo de grande classe : Audrey Hepburn et Cary Grant ».

« Réalisée par l’auteur de Chantons sous la pluieCharade est un pur bonheur. Truffé de clins d’œil à l’histoire du cinéma, de rebondissements, de répliques irrévérencieuses, de courses-poursuites dignes des plus belles chorégraphies, cette comédie policière emballe le spectateur ». 

« Portée par un duo d’acteurs étincelant, elle est surtout le comble du glamour hollywoodien ». 

Habillée par Givenchy, Audrey Hepburn, « plus gracieuse que jamais, illumine le film de son mélange de drôlerie et de fragilité. Quant à Cary Grant, impossible de résister à ses airs narquois de séducteur ». 

« Initialement, l’acteur avait rejeté le projet : il se jugeait trop vieux pour le rôle et soulignait sa grande différence d’âge (trente ans) avec la jeune première. Pour dissiper ses réticences, on rédigea des blagues et des sous-entendus sur le sujet. Ici, c’est la jeune femme qui mène le jeu de la séduction, inversant ainsi l’ordre des choses ».

Partenaire de Audrey Hepburn dans Charade, Cary Grant fait modifier le scénario car il est gêné par la différence d'âge entre cette actrice et lui. C'est elle qui désormais le courtise. Enchanté du tournage et du film, le comédien a déclaré : "Tout ce que je veux pour Noël est un autre film avec Audrey Hepburn".


"Comment voler un million de dollars"
Arte diffusera le 29 mars 2021 "Comment voler un million de dollars" (How to Steal a Million ; Wie klaut man eine Million?), excellente comédie américaine de William Wyler avec Audrey Hepburn (Nicole Bonnet), Peter O’Toole (Simon Dermott), Eli Wallach (Davis Leland), Hugh Griffith (Charles Bonnet), Charles Boyer (Bernard de Solnay), Marcel Dalio (señor Paravideo), Jacques Marin (le gardien-chef du musée), Moustache (le gardien « porté sur la bouteille »), Roger Tréville (le commissaire-priseur). 

"Pour protéger son père faussaire, une Parisienne recrute un séduisant imposteur afin de cambrioler un musée. Une délicieuse comédie romantique avec Audrey Hepburn et Peter O’Toole." 

"Malgré les réticences de sa fille Nicole, Charles Bonnet, collectionneur et faussaire parisien, décide de prêter une prétendue Vénus du sculpteur Benvenuto Cellini à un grand musée. Quand il apprend que la statuette va être examinée par un expert renommé, il craint d’être démasqué. Seule solution : subtiliser l'objet du délit. Nicole décide de recruter Simon Dermott, un cambrioleur qui a tenté, quelques jours plus tôt, de dérober un faux Van Gogh à son domicile. Celui-ci est en réalité un enquêteur chargé de traquer les faussaires… "
C'est le troisième et dernier film de William Wyler avec Audrey Hepburn, après Vacances romaines (1953) et La Rumeur (1961) avec Shirley MacLaine.

"Treize ans après Vacances romaines, William Wyler retrouve l’irrésistible Audrey Hepburn et l’emmène à Paris – QG de son couturier fétiche, Givenchy –, qu'elle a déjà maintes fois arpenté au cinéma, de Drôle de frimousse à Ariane. Flanquée d’un cavalier à sa mesure en la personne de Peter O’Toole, la délicieuse actrice enchante, comme toujours, dans un scénario imaginé pour elle, et qui égrène les charmes d’une ville de carte postale. Des seconds rôles inspirés (Eli Wallach, Hugh Griffith, mais aussi Marcel Dalio, seul "local" de l’étape) donnent la réplique au couple vedette dans cette pochade joyeusement rocambolesque."

Pause
Lors de l’unique rencontre entre Audrey Hepburn et Marlon Brando, pendant un repas du Syndicat des acteurs, Audrey Hepburn dit à son voisin de table un timide « Bonjour », mais l’acteur débutant à Hollywood demeure silencieux. Pendant 40 ans, Audrey Heburn a cru qu’il voulait l’éviter. Mais, lorsqu’elle était hospitalisée à la fin de sa vie, elle a reçu une lettre de Brando lui confiant avoir alors éprouvé un tel respect admiratif pour elle qu’il était demeuré sans voix.  Il n’avait pas trouvé un seul mot à lui dire.

Des interprétations d'Audrey Hepburn lui valent des nominations aux Oscar, Golden Globe et BAFTA. En reconnaissance de la qualité de sa carrière, Audrey Hepburn est distinguée par le Special Award de la BAFTA, le Golden Globe Cecil B. DeMille Award, le Screen Actors Guild Life Achievement Award, et le Special Tony Award.

Les difficultés du couple, Audrey Hepburn les vit et les incarne dans Two for the Road (Voyage à deux), de Stanley Donen avec Albert Finney.

Divorcée en 1966, elle épouse en 1969 Andrea Dotti, psychologue italien. Le couple a un fils Luca en 1970.

En 1968, sous l’objectif de la photographe Eve Arnold, Audrey Hepburn interviewe à Paris un réfugié Juif, éprouvé, qui a fui l’antisémitisme du Maroc.

Audrey Hepburn maintient ses deux fils loin de sa célébrité, en Europe, et met un terme précoce à sa carrière pour leur consacrer le maximum de son temps.

Elle ne tourne qu’exceptionnellement. Par exemple, pour Robin and Marian (1976), de Richard Lester avec Sean Connery. Un film qui démythifie les héros médiévaux, devenus quadragénaires, inadaptés, finalement lucides face à un monde désenchanté qui a changé et où l’idéalisme n’a plus sa place.

En 1979, Audrey Hepburn tourne aussi dans Bloodline, thriller de Terence Young, avec Ben Gazzara, James Mason, Romy Schneider, Omar Sharif et Irene Papas. Un échec commercial.

En 1981, They All Laughed, comédie romantique réalisée par Peter Bogdanovich, avec Audrey Hepburn, Ben Gazzara, John Ritter, Colleen Camp, Patti Hansen, et Dorothy Stratten.

Divorcée en 1982, Audrey Hepburn se lie avec l’acteur néerlandais Bob Wolders, veuf de l'actrice Merle Oberon.

En 1989, Audrey Hepburn reprend le chemin des studios pour tourner le personnage d'un ange dans Always, de Steven Spielberg avec Richard Dreyfuss, Holly Hunter et John Goodman.

En 1990, dans sept pays, elle tourne dans Gardens of the World, série documentaire de PBS.

Pour son fils aîné Sean Ferrer, le film préféré de sa mère serait Funny Face (1957) de Stanley Donen, avec Fred Astaire, car elle a pu y montrer ses talents de danseuse. « Elle était comme ces personnages que vous voyez dans les films. Sensible, courageuse, délicate, romantique », se souvient Sean Ferrer.

Ses talents de fine cuisinière  et son goût pour la gastronomie sont attestés par son amie, Doris Brynner, ex-épouse de l'acteur et photographe Yul Brynner.

UNICEF
De 1988 à 1993, Audrey Hepburn est ambassadrice de l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance). Inlassablement, elle se rend auprès des enfants en détresse d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie.

En décembre 1992, elle reçoit le Médaille présidentielle de la Liberté en reconnaissance de sa contribution aux arts et à son action  humanitaire. 

Elle décède en 1993 d’un cancer du colon, entourée de sa famille et de ses amis, dans son manoir du XVIIIe siècle, La Paisible, près du lac de Genève (Suisse).

Apprenant le décès d’Audrey Hepburn , Elisabeth Taylor  déclara : « Dieu a reçu un nouvel ange auprès de Lui ». Bel hommage d’une star à une autre star.

Près de 25 000 personnes suivent le cortège funéraire silencieux dans le village de 1 200 âmes.

L'Academy of Motion Picture Arts and Sciences lui décerne à titre posthume le Jean Hersholt Humanitarian Award pour sa contribution à l'humanité.

En 1999, le fabriquant de chaussures Salvatore Ferragamo, qui a créé pour elle une paire de mocassins à talons bas et une paire de ballerines à bride, et en a fait une égérie de sa marque, lui dédie l'exposition Audrey Hepburn. A Woman, a Style.

Les deux fils d'Audrey Hepburn se disputent sur la répartition de l'héritage de leur mère constitué de vêtements, d'accessoires, d'archives, etc. d'une valeur de millions de dollars.

"Portraits of an Icon"
Après la National Portrait Gallery de Londres (Grande-Bretagne), le Wilson, Cheltenham Museum & Art Gallery a rendu hommage à cette actrice par  l’exposition itinérante Audrey Hepburn: Portraits of an Icon. C’était la première exposition britannique organisée avec le soutien de l’Audrey Hepburn Estate. Plus de 70 photographies de photographes célèbres - Richard Avedon, Cecil Beaton, Angus McBean, Terry O’Neill, Norman Parkinson, Douglas Kirkland, Irving Penn, Steven Meisel - et couvertures de magazines, ainsi que des extraits de films retracent la vie et la carrière de la comédienne talentueuse et oscarisée Audrey Hepburn (1929-1993).

Fils d'Audrey Hepburn, Sean Hepburn Ferrer et Luca Dotti ont prêté 35 photographies importantes sur leur mère, provenant de leur collection personnelle : Audrey Hepburn âgée de 13 ans lors d’une représentation de danse en 1942, lors d’une séance d’essayage d’une tenue de bain conçu par Edith Head pour Sabrina (1954), lors du tournage en Afrique de The Nun’s Story de Fred Zinnemann (1958). La photo la plus ancienne remonte à 1938 quand Audrey a neuf ans, et la plus récente à 1991 sous l’objectif de Steven Meisel.

Parmi les photographies exposées, celles d’Audrey Hepburn, modèle d’Antony Beauchamp pour le grand magasin Marshall & Snelgrove et d’Angus Mc Bean en 1950 pour une campagne pour la crème Crookes Laco-Calamine pour la peau. Audrey Hepburn saisie par Larry Fried dans sa loge de Broadway où elle interprète Gigi (1951), par Philippe Halsman et George Daniell en Italie lors du tournage de War and Peace (1955), par Terry O’Neill lors de la réalisation de How to Steal a Million (1966) et Two for the Road de Stanley Donen avec Albert Finney (1967) ou posant pour le matériau publicitaire de Funny Face (Drôle de frimousse, 1957), comédie musicale de Stanley Donen avec Fred Astaire, Kay Thompson, Michel Auclair et Robert Flemyng.

Parmi les couvertures de magazines vintages, célèbres et populaires, beaucoup sont inédites - Picturegoer montre une Audrey Hepburn vingtenaire en 1952 -, et d'autres célèbres telle l'Audrey Hepburn en Givenchy pour son rôle de la fantasque Holly Golightly dans Breakfast at Tiffany (Diamants sur canapé), film américain de Blake Edwards d'après la nouvelle de Truman Capote, en 1961 par le photographe Howell Conant et publiée par le prestigieux Life magazine.

Hubert de Givenchy
« Audrey était mon amie et elle représentait pour moi l’Elégance, l’élégance du cœur, la grâce et la beauté », a résumé  en 2015, pour Vogue, Hubert de Givenchy, fondateur de la maison de haute couture, en évoquant Audrey Hepburn, sa muse pour laquelle il créa le parfum L’Interdit.

« Hubert a fait toutes les robes de mes premiers films. C'est lui qui m'a donné un look, un genre, une silhouette. C'est lui qui, visuellement, a fait de moi ce que je suis devenue », a confié Audrey Hepburn.

Le Gemeentemuseum présenta l’exposition Hubert de Givenchy - To Audrey With Love. Photographies aux signatures célèbres et vêtements d'une sophistication limpide créés par Hubert de Givenchy retraçaient la vie et la carrière de la comédienne talentueuse et oscarisée Audrey Hepburn (1929-1993) au travers de l'amitié admirative les liant.

L'Expo Fondation Boll, le Musée Alexis Forel et le Château de Morges ont présenté l'exposition Audrey Hepburn & Hubert de Givenchy - Une élégante amitié. Photographies aux signatures célèbres et vêtements d'une sophistication limpide créés par Hubert de Givenchy retracent la vie et la carrière de la comédienne talentueuse et oscarisée Audrey Hepburn (1929-1993) au travers de l'amitié admirative les liant.

"C’est l’histoire d’une rencontre, une après-midi, à Paris. L’histoire de l’une des plus belles rencontres du XXe siècle, celle qui fit naître une complicité hors du commun entre le grand couturier français Hubert de Givenchy et la comédienne mondialement connue, Audrey Hepburn. Ils se sont rencontrés jeunes, tous deux étaient au début de leurs carrières respectives. À l’image de ce qu’ils ont accompli dans leur vie, l’amitié qu’ils ont liée a été exceptionnelle, authentique, élégante. Ils se sont trouvés avant la consécration, ils ne se sont plus jamais quittés !"

"Aujourd’hui, Morges, la plus coquette des villes suisses, a le privilège de leur rendre un hommage particulièrement émotionnel. L’Expo Fondation Bolle, le Musée Alexis-Forel, ainsi que le Château et ses Musées ont l’honneur de présenter une rétrospective majeure dédiée à Hubert de Givenchy et à l’extraordinaire complicité qu’il a partagée avec Audrey Hepburn".

"Le plus élégant de tous les couturiers a choisi de réaliser l’une de ses précieuses expositions en Suisse. La raison est simple, s’il a décidé de venir à Morges, c’est qu’Audrey Hepburn a passé les moments les plus heureux de sa vie non loin de là, à Tolochenaz".

"L’événement morgien joue la carte de l’intimité, de la passion. On y rend hommage à leurs longues années d’amitié et de création en présentant les robes les plus célèbres dessinées par la main du maître durant le XXe siècle. Plus de cinquante au total ! D’autres pièces de haute couture, portées par Audrey Hepburn, sont dévoilées au public, dont certaines jamais montrées dans les musées. Les croquis de robes dessinés spécialement par Hubert de Givenchy pour l’événement ajoutent une ultime touche d’élégance à cette exposition qui s’annonce d’ores et déjà exceptionnelle".

Une "exposition présentée dans trois lieux d’exception".

Le Musée Alexis-Forel "rend un hommage exceptionnel à la créativité développée par Hubert de Givenchy au fil du temps. On y présente des robes de différentes décennies, des couvertures de magazines célèbres et des portraits grand format. En fin de parcours, une projection retrace la vie d’Audrey Hepburn en Suisse au travers de plusieurs petits entretiens avec des proches de l’actrice et des habitants de Morges".

L’Expo Fondation Bolle "dévoile les croquis originaux des robes créées par Hubert de Givenchy, ainsi qu’un documentaire d’exception sur la vie du maître et son amitié avec Audrey Hepburn. Le musée a également le privilège de présenter la magnifique petite robe rose, désormais mythique pour tous les Morgiens. La visite permettra encore de découvrir le flacon original du parfum L’Interdit et une chronologie sur la vie des deux artistes".

Le Château de Morges et ses Musées "marque le début de la visite. Dans la somptueuse salle du XVIe siècle sont exposées des pièces mythiques de haute couture. On y découvrira des robes iconiques telles que la petite robe noire de Breakfast at Tiffany’s, la robe ballon ou encore une robe de mariée créée lors de la dernière collection du couturier. Une vitrine présentera les célèbres chapeaux et accessoires imaginés par le génie de la mode. Dans les jardins du château se trouveront la boutique de souvenirs, avec des créations de M. de Givenchy, ainsi que l’espace restauration".

"Audrey Hepburn, le choix de l'élégance"
Arte diffusa le 30 décembre 2018 à 17 h 10 "Audrey Hepburn, le choix de l'élégance" (Audrey Hepburn, Königin der Eleganz), documentaire réalisé par Emmanuelle Franc. "À jamais associé à une exquise espièglerie, le sourire d’Audrey Hepburn était teinté de mélancolie. Ce portrait lève le voile sur les fêlures de l’actrice, qui ont façonné son style incomparable."


« À Audrey Hepburn, le trésor que j'ai trouvé sur la plage ». Telle est la dédicace de Colette sur une photographe destinée à la jeune comédienne.

"Assise dans un fauteuil, une jeune femme évoque la Seconde Guerre mondiale et ses activités (spectacles de danse destinés à collecter des fonds, transmission de messages) au profit de la Résistance néerlandaise. "Et les Allemands, comment ont-ils réagi ?", la questionne son interlocuteur invisible. Un irrésistible sourire éclaire soudain ses traits délicats : "Ils n’en savaient rien." Dans ce bout d’essai pour Vacances romaines (1953), l’escapade romantique de William Wyler qui l’a révélée, transparaît déjà l’alliage sophistiqué de joie et de gravité qui fera de l’actrice une icône".

"Née en 1929 à Bruxelles, de la rencontre, à Java, entre une baronne hollandaise et un employé de banque britannique, Audrey Hepburn est abandonnée par son père à l’âge de 6 ans. Dans le pensionnat anglais où elle est envoyée, la petite fille se réfugie dans la danse classique, école de la grâce et de la discipline qui marqueront toute son existence".

"Au sortir de la guerre, elle voit sa carrière décoller sous le patronage de Colette : en 1951, l’écrivaine française choisit ce "trésor trouvé sur la plage" de Monte-Carlo pour incarner sa Gigi à Broadway. Dès lors, les propositions se bousculent. De Sabrina (1954), conte de fées de Billy Wilder, à My Fair Lady (1964), éblouissant classique de la comédie musicale, en passant par l'immortel Diamants sur canapé (1961) de Blake Edwards, Audrey Hepburn impose sa pétillante frimousse et sa silhouette gracile, soulignée par les créations de Givenchy, au panthéon du septième art".

Dans ses deux premiers grands films, dont Sabrina, elle incarne un personnage qui vit une deuxième naissance.

"Elle délaisse pourtant le cinéma à la fin des années 1960 pour s’occuper de sa famille, avant de décrocher le rôle auquel elle dit avoir "postulé toute [sa] vie" : ambassadrice de l’Unicef.

"Faisant défiler photos sublimes, réjouissants extraits de films et archives éclairantes (dont des interviews en français de l’actrice), ce portrait revisite par petites touches la trajectoire d’Audrey Hepburn pour tenter de percer le mystère de son charme inégalé, entre élégance, légèreté et mélancolie".


« Vacances romaines » de William Wyler
Etats-Unis, 1953, 1 h 53
Production : Paramount
Producteur : William Wyler
Scénario : Dalton Trumbo (sous le prête-nom de Ian McLellan Hunter), John Dighton
Image : Henri Alekan, Franz Planer
Montage : Robert Swink
Musique : Georges Auric
Costumes : Edith Head
Avec Audrey Hepburn (la princesse Ann), Eddie Albert (Irving Radovich), Gregory Peck (Joe Bradley), Hartley Power (Mr. Hennessy), Harcourt Williams (l'ambassadeur), Margaret Rawlings (la comtesse Vereberg)
Sur Arte les 10 avril 2023 à 20 h 50, 17 avril 2023 à 13 h 35, 27 avril 2023 à 13 h 35

"Sabrina" de Billy Wilder
Etats-Unis, 1954
Production : Paramount Pictures
Producteur : Billy Wilder
Auteur : Samuel A. Taylor
Scénario : Billy Wilder, Samuel A. Taylor, Ernest Lehman
Costumes : Edith Head
Décors de film : Sam Comer, Ray Moyer
Image : Charles Lang
Montage : Arthur P. Schmidt, Doane Harrison
Musique : Frederick Hollander
Avec Audrey Hepburn (Sabrina Fairchild), Humphrey Bogart (Linus Larrabee), William Holden (David Larrabee), Walter Hampden (Oliver Larrabee), John Williams (Thomas Fairchild), Martha Hyer (Elizabeth Tyson), Joan Vohs (Gretchen Van Horn), Marcel Dalio (Baron St. Fontanel)

"Guerre et paix" de King Vidor
Italie, Etats-Unis, 1956
Auteur : Leo Tolstoi
Scénario : Bridget Boland, Robert Westerby, Ivo Perilli, King Vidor, Mario Camerini, Ennio de Concini, Irwin Shaw
Producteur/-trice : Dino De Laurentiis
Image : Aldo Tonti, Jack Cardiff
Montage : Stuart Gilmore, Leo Catozzo
Musique : Nino Rota
Avec Anita Ekberg (Hélène), Audrey Hepburn (Natascha Rostow), Vittorio Gassman (Anatol Kuragin), Mel Ferrer (Prince Andrej Bolkonski), Henry Fonda (Pierre Bezukow), Herbert Lom (Napoléon)
Sur Arte le 30 décembre 2018 à 20 h 55
Visuels :
© 2002 by Paramount Pictures. All Rights Reserved.

"Drôle de frimousse" par Stanley Donen
Etats-Unis, 1957, 99 min
Scénario : Leonard Gershe
Production : Paramount Pictures
Producteur/-trice : Roger Edens
Image : Ray June
Montage : Frank Bracht
Musique : George Gershwin, Ira Gershwin
Avec Audrey Hepburn (Jo Stockton), Fred Astaire (Dick Avery), Kay Thompson (Maggie Prescott), Michel Auclair (Prof. Emile Flostre), Robert Flemyng (Paul Duval), Dovima
Chorégraphie : Fred Astaire
Sur Arte les 15 avril 2019 à 22 h 45 et  21 avril 2019 à 9 h 25
Visuels :
Thompson (Maggie Prescott), Fred Astaire (Dick Avery) et Audrey Hepburn (Jo Stockton)
© ZDF/Vista Vision

Audrey Hepburn (Jo Stockton)
© Paramount Pictures

Audrey Hepburn
©ZDF/Vista Vision

Audrey Hepburn (Jo Stockton)
© Paramount Pictures

"Drôle de frimousse" de Stanley Donen - Un regard, une minute"
France, 2019
Sur Arte le 15 avril 2019

« Charade  », par Stanley Donen
Universal Pictures, Stanley Donen Production, 1963, 109 min
Auteur : Peter Stone, Marc Behm
Image : Charles Lang Jr.
Montage : James Clark
Musique : Henry Mancini
Producteur/-trice : Stanley Donen, James Ware
Scénario : Peter Stone
Avec Cary Grant, Audrey Hepburn, Walter Matthau, James Coburn, George Kennedy, Dominique Minot, Ned Glass, Jacques Marin, Paul Bonifas, Thomas Chelimsky 
Sur Arte le 11 juin 2017 à 20 h 55
Visuels 
Audrey Hepburn (Reggie Lambert) et Cary Grant (Peter Joshua)
© NBC/Universal

États-Unis, 1966, 1 h 58 mn
Production : World Wide Productions, Twentieth Century Fox 
Scénario : Harry Kurnitz, d’après Venus Rising de George Bradshaw
Décors : Alexandre Trauner
Costumes : Hubert de Givenchy
Avec Audrey Hepburn (Nicole Bonnet), Peter O’Toole (Simon Dermott), Eli Wallach (Davis Leland), Hugh Griffith (Charles Bonnet), Charles Boyer (Bernard de Solnay), Marcel Dalio (señor Paravideo), Fernand Gravey (monsieur Grammont, le directeur du musée), Jacques Marin (le gardien-chef du musée), Moustache (le gardien « porté sur la bouteille »), Roger Tréville (le commissaire-priseur), Edward Malin (l'employé des assurances), Bert Bertram (Marcel)
Sur Arte les 29 mars 2021 à 20 h 55, 2 avril 2021 à 13 h 35, 12 avril 2021 à 13 h 30
Visuels :
Audrey Hepburn (Nicole Bonnet) et Peter O' Toole (Simon Dermott)
© 1966 TwenFox/World Wide Prod.

"Audrey Hepburn, le choix de l'élégance" d'Emmanuelle Franc
France, 2016, 54 min
Sur Arte le 30 décembre 2018 à 17 h 10
Disponible du 06/09/2020 au 04/10/2020
Visuels :
1961, Audrey Hepburn dans le film "Petit déjeuner chez Tiffany" (scène du film)
Credit : © Zadig Productions

NEW YORK, 1961. Audrey Hepburn posant pour une photo publicitaire pour la promo du film "Breakfast at Tiffany's".
Credit : © Donaldson Collection/Michael

L'actrice Audrey Hepburn, modèle pour l'agence Vogue, dans une robe Givenchy, 1963.
© Bert Stern/Condé Nast/Getty

NEW YORK, 1961. Audrey Hepburn pose pour une photo publicitaire pour le film de Paramount Pictures "Breakfast at Tiffany's".
© Donaldson Collection/Michael

1961, Audrey Hepburn dans le film "Petit déjeuner chez Tiffany" (scène du film)
Credit : © Zadig Productions

Full-length promotional portrait of Belgian-born actor Audrey Hepburn (1929 - 1993) reclining in a black pantsuit for the film, 'Sabrina,' directed by Billy Wilder, 1954. (Photo by Paramount Pictures/Courtesy of Getty Images)
Credit : © Getty Images

Du 20 mai au 17 septembre 2017
A l'Expo Fondation Boll
Rue Louis-de-Savoie 73 - 75. 1110 Morges
Tél. : +41 79 349 22 91
Du mardi à dimanche de 10 h à 17 h

Au Château de Morges & ses Musées
Rue du Château 1. 1110 Morges 1
Tél. 021/316.09.90
Du mardi au dimanche de 10 h à 17 h (fermé le lundi). Nocturnes jusqu’à 21 h 30 les 11 août et 15 septembre.

Au Musée Alexis Forel
Grand-Rue 54. 1110 Morges
Tél. : +41(0)2180126 47
Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h (jusqu’au 20 août inclus uniquement)
Visuels 
Audrey&Givenchy_HiRes :
Légende : Hubert de Givenchy in the 50's, costume designer, with Audrey Hepburn
Droit d’image : KEYSTONE/PHOTONONSTOP/SCREEN PROD
Photographe : © DILTZ

Audrey&Givenchy_HiRes :
Légende : Film: "Funny Face" directed by Stanley DONEN (USA). French fashion designer Hubert de GIVENCHY and Dutch actress Audrey HEPBURN, for whom he created a wardrobe for the film. France. Paris. 1956
Droit d’image : MAGNUM
Photographe : © David SEYMOUR

Sketches :
Légende : Sketch by Hubert de Givenchy - 2016
Droit d’image : All rights reserved

sketch_Hubert de Givenchy :
Légende : Sketch by Hubert de Givenchy - 2016
Droit d’image : All rights reserved

sketch_Hubert de Givenchy :
Légende : Sketch by Hubert de Givenchy - 2016
Droit d’image : All rights reserved

sketch_Hubert de Givenchy :
Légende : Sketch by Hubert de Givenchy - 2016
Droit d’image : All rights reserved

Black dress :
Légende : Evening dress, satin, embroidery with paillettes worn by Audrey. Made by Hubert de Givenchy - 1991
Droit d’image : © Luc Castel (2016)

Pink dress :
Légende : Breakfast at Tiffany’s worn by Audrey. Made by Hubert de Givenchy - 1961
Droit d’image : © Luc Castel (2016)

Black and white dress :
Légende : Day dress, silk, worn by Audrey. Made by Hubert de Givenchy - 1989-19990
Droit d’image : © Luc Castel

Négligée dress :
Légende : Négligée dress worn by Audrey. Made by Hubert de Givenchy - 1965
Droit d’image : © Luc Castel (2016)

Du 26 novembre 2016 au 26 mars 2017
Au Gemeentemuseum
Gemeentemuseum Den Haag
Stadhouderslaan 41
2517 HV Den Haag
Tél. : +31 (0)70 3381111

Du 9 novembre 2015 au 31 janvier 2016
Au Wilson, Cheltenham Museum & Art Gallery 
Clarence Street
Cheltenham. GL50 3JT
Tél. : 01242237431
Tous les jours de 9 h 30 à 17 h 15

Jusqu’au 18 octobre 2015
A la National Portrait Gallery 
St Martin's Place. London WC2H 0HE
Tel. : 020 7306 0055
Du samedi au mercredi de 10 h à 18 h, les jeudis et vendredi jusqu’à 21 h.

A lire sur ce blog :
Cet article a été republié le 1er janvier 2016, puis les 24 mars, 18 juillet et 16 septembre 2017, 17 mars et 30 décembre 2018, 18 avril 2019, 24 mars 2021.

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