L’exposition itinérante Marrocos a Europa. Seis séculos no olhar do outro (Le Maroc & l'Europe. Six siècles dans le regard de l’autre) a réuni environ
600 peintures, journaux, vêtements et photographies, souvent inédits pour
évoquer les relations complexes entre le Maroc et des pays européens. Visible sur Internet,
cette exposition, souvent édifiante, occulte en particulier la dhimmitude et
les persécutions antisémites au profit d’une vision « islamiquement
correcte » de l’histoire du Maroc. Le 1er septembre 2019, de 11 h à 18 h, dans le cadre des 20e Journées européennes de la culture et du patrimoine juifs 2019 centrées sur la thématique "Innover Transmettre", le musée d'art et d'histoire du Judaïsme (mahJ) présentera "Voyages au cœur du Maroc juif. Héritages berbère, arabe et hispanique".
Après Bruxelles (Belgique) et la Bibliothèque nationale du royaume du Maroc de Rabat en 2010, l'Université de la ville d'Anvers et la Mairie de l'Hôtel de Ville de Paris en 2011, le Mosteiro dos Jerónimos présenta cette exposition Le Maroc & l’Europe. Six siècles dans le regard de l’autre qui ira ensuite à Leiden (Pays-Bas), Séville (Espagne), Londres (Grande-Bretagne) et New York
(Etats-Unis) sous le titre Morocco & Europe. Six Centuries in the Eyes of the Other. Il n'est pas anodin que l'affiche déclinée en trois langues représentent des hommes armés.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté
Le Roi Mohammed VI, organisée par le CCJM (Centre de la culture judéo-marocaine
de Bruxelles) et le CCME
(Conseil de la communauté marocaine à l’étranger), cette manifestation « met
en lumière les histoires singulières et croisées du Maroc et de l'Europe ».
Ses deux commissaires ? Les psychanalystes Sylvie Lausberg,
auteur des textes, et Paul Dahan, né au Maroc, fondateur du CCJM et qui a
rassemblé des milliers de documents que l’on peut voir sur son site Internet.
Ils visent à « ouvrir, au-delà des clichés, à une
compréhension nouvelle des liens historiques noués entre le Maroc et l’Europe »
depuis le XVIe siècle. Comme si le Maroc existait comme pays doté des mêmes frontières
depuis l’époque moderne ! Un panneau de l’exposition indique que le Maroc
a désigné à l’époque moderne la région de Marrakech.
Les commissaires visent à « démonter les
clichés véhiculés dans le présent afin d’encourager le respect mutuel et le
dialogue d’une rive à l’autre de la Méditerranée ».
L’exposition invite le « grand public » à «
découvrir la diversité et la richesse des échanges qui ont ouvert, et ouvrent
encore, un horizon commun aux deux rives de la Méditerranée ». Lequel ?
Eurabia analysé
par l'essayiste Bat Ye’or qui a
forgé le vocable dhimmitude ?
Parmi les partenaires, citons le gouvernement de la Région de
Bruxelles-Capitale, l’Institute for Moroccan and Mediterranean Studies, la
banque Chaabi du Maroc, Royal Air Maroc, l’historien Elie Barnavi, Simone Susskind,
André Azoulay, conseiller des souverains Hassan II et Mohammed VI,
président élu de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures,
membre du comité des sages pour l’Alliance des civilisations à l'ONU et
membre du Conseil d’administration du Projet Aladin à la conférence de lancement si « islamiquement correcte ».
Une vision partiale et partielle
Les commissaires de cette exposition multiplient les
généralités creuses, idylliques sur le Maroc contemporain ou rassurantes sur
l’immigration marocaine en Europe. Ils stigmatisent le
« protectorat » et abordent les enclaves espagnoles au Maroc – Ceuta
et Melilla -, mais occultent ou minorent certains faits historiques – les
persécutions antisémites en
particulier celles sous l’Occupation notamment
par la mise en œuvre au Maroc du Statut des Juifs édicté en France métropolitaine
par des dâhirs chérifiens (décrets
royaux marocains) - ou les problèmes actuels du Maroc : richesse
concentrée sur quelques familles, dont celle du souverain chérifien, misère, analphabétisme,
statut inférieur de la femme, attentats islamistes, question des Chleuhs (Ichelḥin), Amazighsou Berbères d’un Etat membre de la Ligue des Etats arabes (LEA), la
volonté d’indépendance d’habitants du Sahara occidental, la dissimulation du
passé Juif du Maroc dans les manuels scolaires marocains, les actes antisémites commis par des individus d'origine marocaine dans leurs pays européens d'accueil telle l'agression verbale - « Ferme ta gueule sale Juive et retourne dans ton pays ! » - et physique dont a été victime Océane, collégienne Juive âgée de 13 ans, de la part de cinq filles d'origine marocaine, le 18 novembre 2011 à Bruxelles, etc.
Autour de l’exposition à Rabat a été organisée le 26
novembre 2010 à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc la conférence Les
enjeux de la diversité culturelle : « La diversité n’est pas entre les cultures mais inhérente
à l’idée même de culture, et donc constitutive des cultures » (Philippe Ratte,
Coordinateur du Festival international de la diversité)... L’enjeu de la
diversité culturelle est pour le Maroc un sujet majeur et au centre de notre
projet de société. Pays dont l’identité est une mais riche de sa
diversité ».
De quelle diversité parle-t-on ? Forte de plusieurs
centaines de milliers de Juifs dans la première moitié du XXe siècle, la
communauté juive ne réunit qu’environ 5 000 âmes en ce début du XXIe
siècle.
Comment peut-on concevoir un « projet de
société » marocaine quand le passé du Maroc est amputé de la présence Juive
et de la contribution des Juifs marocains à l’essor économique, éducatif et
culturel de ce pays ? Comment le Maroc peut-il se « réapproprier sa
mémoire » quand les pans Juifs de son histoire sont celés ? Comment
peut-il nouer des relations égales avec l’autre, européen, non-musulman ou
non-Arabe, s’il nie l’autre, en particulier Juif, dans son histoire
nationale ?
Dans le dossier de presse, on cherche en vain la moindre
mention de l’empire ottoman, du jihad, de la dhimmitude, des
pogroms contre les Juifs marocains, notamment celui à Fès en avril 1912 (tritel), du lourd tribut payé par l’Etat d’Israël
pour que les autorités politiques marocaines acceptent l’émigration de ces Juifs marocains persécutés - selon des historiens, le montant payé par Israël aux dirigeants marocains
pour chaque Juif vivant au Maroc et faisant son aliyah (Nda : émigration vers l'Etat Juif) a varié selon les dates
: 100 dollars, puis 250 dollars. Le coût total assumé par l'Etat d'Israël avoisinerait
30 millions de dollars, tous frais inclus (bakchichs, etc.). Seul le général
Mohamed Oufkir n'a rien demandé en raison de son intégrité morale -, etc. La seule occurrence du mot « Juifs »
y désigne la diaspora Juive contemporaine originaire du Maroc ! Alors que les références au judaïsme et à des Juifs abondent dans l'exposition : lampe à huile de Hanoucca (Nda : fête juive des lumières), lithographies du boxeur Isaac Bitton (1778-1838) et
du Dr Moses Edrehi (1774-1842), cabaliste et professeur de langues modernes et
orientales, aquatinte
de Grande-Bretagne représentant un Juif marocain vendant des
rubans, miroirs et ciseaux dans les rues de Londres (début XIXe siècle), aquarelle sur une jeune femme Juive de Tanger par Delacroix qui
écrivait : « Les juives sont admirables. Je crains qu’il soit
difficile d’en faire autre chose que de les peindre. Ce sont des perles d’Eden »
-, cordon de maitre franc-maçon appartenant à un
Israélite tangérois au XIXe siècle », œuvre sur l’initiation de Mozé J. Garzon à la Loge
al Maghreb al Aksa le 27 mai 1886 à Tanger, etc. Les photos
sur l’Europe de ce dossier de presse concernent essentiellement la Belgique.
L’exposition « éveille les
consciences à une identité marocaine qui, ouverte sur le monde, n’en préserve
pas moins sa spécificité ».
Manuscrits anciens et récits de voyage
illustrés, cartes géographiques et fac-similés de documents anciens, collection
numismatique et documents postaux originaux, archives diplomatiques issus de
tous les pays concernés et gravures anciennes, publications et imprimés - livres,
affiches -, tableaux et dessins, photographies originales et objets d’art et
d’artisanat, costumes et bijoux… Provenant notamment de la collection
Dahan-Hirsch, ces objets divers, souvent rares et passionnants,
montrent l’évolution des relations diplomatiques et culturelles entre le Maroc
et des pays européens : la France, le Portugal, l’Espagne, l’Italie,
l’Angleterre, l’Allemagne, la Belgique et les Pays Bas. Publié par Somogy, le catalogue de l'exposition reproduit ces oeuvres.
Une histoire « faite d’approches, de tractations,
de conflits et d’accords nourris par une fascination réciproque souligne
également l’importance de l’imaginaire dans la représentation de
l’autre ». Un récit historique présenté souvent du seul point de vue
marocain.
« Traces du passé. L’autre, mon meilleur ennemi » (jusqu’au XVIe siècle)
« Par le petit bout de la lorgnette, le soldat portugais scrute la
côte marocaine et renvoie l’image de marins barbares aux traits cruels. Adeptes
de la course en mer, on appelle ceux-ci les corsaires ».
L’exposition évoque la Reconquista
– reconquête par les souverains catholiques espagnols des territoires sous
domination islamique -, suivie de l’expulsion des Juifs (1492) et des musulmans
en soulignant leur accueil par le Maroc et l’empire ottoman. D’une part, des
pays européens ont été aussi pour nombre de ces Juifs des refuges. D’autre
part, est occulté l’exode des Juifs marocains, illégal, puis autorisé, des
années 1950 aux années 1970, essentiellement vers l'Etat d'Israël, la France et le Canada.
Arrivés dès le XVe siècle sur le territoire marocain, les Portugais y commercent
et y construisent des fortifications. Ils conquièrent plusieurs villes. Le « sultan
Abd al-Malik tente de tempérer leur ardeur, mais en 1578, il doit se résoudre à
la guerre ».
Dom Sébastien, Roi du Portugal, s’allie à Al-Mutawakkil, neveu rebelle du
sultan, pour attaquer l’armée marocaine qui « sort victorieuse de la
confrontation sanglante, près de l’oued al-Makhazin où Abd al-Malik, malade,
meurt après avoir harangué ses troupes. Ses deux adversaires meurent lors de
cette bataille des « Trois Rois » qui marque « un coup d’arrêt aux visées
expansionnistes des Portugais sur le territoire marocain ».
Surnommé Al-Mansour, le Victorieux, le frère et compagnon d’armes d’Abd
al-Malik lui succède.
« Corsaires et captifs. L’autre, un adversaire à maîtriser » (XVIe-XVIIe siècles)
« Pirates ou corsaires selon les uns, combattants de la foi selon les
autres, chaque printemps les marins des côtes marocaines et algériennes
s’élancent avec de véritables flottes pour faire la chasse aux navires
chrétiens, depuis Larache jusqu’aux côtes d’Italie, en passant par celles du
Portugal, d’Espagne, des Baléares et de Sicile ».
Ces expéditions retournent à Alger avec « des prises spectaculaires de
10 à 20 navires à la fois » emplis de produits onéreux et de milliers de
captifs dont les ravisseurs exigent des rançons. « A l’époque, cette
manière « régulière » et « licite » de faire le commerce et la guerre était
aussi courante chez les musulmans que chez les chrétiens ».
Les relations diplomatiques s’établissent sous la forme d’ambassades
itinérantes, ou visent à racheter les captifs, conclure des transactions
commerciales.
« L’équilibre de la distance. L’autre, une curiosité »
(XVIIe-XVIIIe siècles)
Nait en Europe une fascination à l’origine du courant orientaliste. Les
rares « voyageurs marocains séjournant en Europe témoignent d’un même optimisme
: le passé et la splendeur perdue de l’Espagne mauresque ont moins d’importance
que le présent et l’avenir ».
La course en mer reprend parfois.
Les pays européens « rivalisent d’adresse pour conclure avec le sultan
des traités de paix et de commerce. Mais l’épisode le plus extraordinaire reste
un étrange projet de mariage entre le sultan Moulay Ismaël et la fille de Louis
XIV, alors que la richesse du premier n’a d’égale que le faste de la Cour de
Versailles ».
« Une rencontre avortée. L’autre, source de richesses » (XVIIIe-XIXe siècles)
A la fin du XVIIIe siècle, « agents consulaires et voyageurs rédigent
des récits afin de faire connaître en Europe ces régions appelées barbaresques ».
Parallèlement à l’essor des relations diplomatiques, apparaît « une
modernité voulue par le Maroc qui fait des concessions pour modifier son regard
sur le monde chrétien. Face à la solidité politique et administrative du Maroc,
relative mais encore temporairement efficace, les tentatives européennes d’impliquer
ce pays dans les conflits européens restent vaines ».
Le Maroc suscite les convoitises des Européens. Après la Bataille de l’Isly
de 1844, la France devient un acteur majeur au Maroc.
« Le basculement. L’autre, un sujet ambivalent » (XIXe siècle-1912)
Les décisions et alliances prises par le sultan et le Makhzen (administration centrale) « pour assurer leur
intégrité » s’avèrent insuffisantes « face à une coalition
occidentale soudée » dès l’aube du XXe siècle.
Les relations entre le Maroc et les pays européens sont placées sous le
double signe de la fascination et de la protection.
Fascination d’artistes – écrivains, peintres (Matisse y séjourne à deux
reprises entre 1912 et 1913) - pour ce Maghreb
al-Aqsa, nom historique du Maroc, signifiant « couchant lointain » et
incarnant un Orient idéalisé, exotique par sa luminosité, ses couleurs, ses
paysages variées (mer et océan, désert), ses habitants nomades. Fascination du
Maroc pour les « avancées technologiques, militaires, administratives et
politiques occidentales ».
Un tableau de Jean-Baptiste Huysmans (1826-1906) montre la jeune et jolie
adolescente Juive Sol Hatchuel Zélika (1817-1834), mais sans rien dire sur sa
tragédie : refusant d’abjurer sa foi et de se convertir à l’islam, elle
fut décapitée en place publique. Des faits qui ont ému le peintre Alfred Dehodencq (1822-1882) et lui ont inspiré une œuvre poignante.
Autre oubli : « l’affaire
de Safi » en 1863. Après la mort subite du consul espagnol, le sous-consul
accusa le domestique Juif du consul d’avoir empoissonné ce diplomate avec la
complicité d’autres Juifs. Des Juifs ont été arrêtés et emprisonnés. Après avoir
rencontré divers souverains européens, « espérant améliorer leur
situation misérable et libérer les Juifs injustement incarcérés, Lord Moses Montefiore,
octogénaire, a entrepris une mission humanitaire au Maroc où il avait aussi de
proches parents » (David Littmann).
« Face à la volonté d’ouverture du Maroc, les intérêts des grandes
puissances restent aiguillonnés par l’enjeu que ce pays constitue comme source
de revenus et d’influence ».
Le statut privilégié des diplomates est dénommé « protection ».
Ce « système de prérogatives et d’exemptions aboutira, de fait, à vider le
Maroc de ses richesses économiques, financières et humaines. En effet, tous
ceux qui travaillent de près ou de loin pour les ambassades et consulats –
qu’ils soient étrangers ou marocains – bénéficieront à terme de cette
protection qui les soustrait à l’autorité marocaine » et s’appellera
« protectorat ».
En 1906, après des années de rivalités, de crises – coup de Tanger (1905)
-et de « pacification », la conférence d’Algésiras (16 janvier-7 février 1906), à laquelle participent les Etats-Unis, partage les
influences européennes dans le royaume chérifien en accordant une place
privilégiée à la France, à l’Espagne et à l’Allemagne.
Après la crise d’Agadir (1911), seuls deux Etat européens demeurent
influents au Maroc : la France et l’Espagne.
« Le Protectorat. L’aliénation maîtrisée » (1912-1956)
Le 30 mars 1912 est signé la convention de Fès instituant le protectorat
français dans le centre du Maroc. Le nord et le sud du royaume chérifien sont
placés sous influence espagnole et la ville de Tanger devient ville
internationale.
Peu après
la signature de cette convention, un énième pogrom survient. Celui-ci est
occulté par cette exposition comme ceux qui l’ont précédé et suivi.
« Pendant cette période, brève mais d’une intensité dramatique
incomparable, le Maroc se métamorphose, soumis à la colonisation française, et
secondairement espagnole. Malgré vingt années d’une guerre coloniale qui n’ose
pas dire son nom, l’Etat marocain, réaménagé par la république coloniale, loin
d’être totalement aliéné, sera partie prenante des grands événements
dramatiques du siècle : les deux guerres mondiales et la crise économique dévastatrice
des années 1930 ».
Pour les
dhimmis, notamment ceux Juifs, cette colonisation induit leur émancipation de
leur statut si cruel et injuste de dhimmis. Désormais, et grâce en particulier
à l’école républicaine et à l’Alliance israélite universelle, ces Juifs
adhèrent aux valeurs françaises.
L’exposition
souligne l’engagement des Marocains au côté de la France lors des deux guerres
mondiales : « 40 398 soldats marocains sont morts pour sauver l’indépendance
de la France et de la Belgique pendant la Première Guerre mondiale… Des
drapeaux au croissant des régiments de marche des tirailleurs et spahis
marocains flottent fièrement sur les Champs-Elysées » en 1919. Les Juifs qui
se sont engagés lors de ce conflit mondial ont défilé sous le drapeau de leur
pays, sans étoile de David.
Lors de la
Seconde Guerre mondiale, « le roi Mohammed V envoie une lettre à toutes
les mosquées du pays. Il y exhorte les Marocains à se ranger aux côtés de la France ».
Quid de Max Guedj
(1913-1945), fils d'avocat
devenu bâtonnier à Casablanca et avocat né à Sousse (Tunisie), pilote Français émérite au sein de la Royal Air Force (RAF) ? Quid de la propagande nazie vers le monde arabe et de l'adhésion de foules arabes à ses thématiques : adulation du Führer, antisémitisme, etc. ? Quid des dâhirs chérifiens (décrets royaux marocains) édictant au Maroc les statuts des Juifs ?
En 1956, le Maroc accède à l’indépendance, « en évitant les affres que
connaîtront ses voisins, comme l’Algérie ».
Si « le protectorat apparaît dès lors plus comme une parenthèse que
comme une rupture, l’histoire contemporaine du Maroc montre qu’il a su tirer de
cette « expérience » les ressources nécessaires à une reprise en main de sa
destinée. Celle-ci ne sera pas exempte de l’influence occidentale, mais s’en
inspirera pour créer, à l’intérieur comme à l’extérieur, des relations
sociopolitiques et un « rapport au monde » à l’origine de son statut de
partenaire privilégié de l’Union européenne ».
« Le partenariat. L’autre, un sujet comme moi »
Environ « 4 millions de Marocains vivent à l’étranger, parmi lesquels
3 millions de musulmans et 1 million de juifs ».
A « partir des années ’50, le Maroc est devenu l’un des plus
importants pays d’émigration au monde… L’émigration actuelle est, par son
ampleur et par son impact économique et social, d’une signification sans
précédent. Elle a engagé le Maroc dans un processus d’interpénétration mondiale
très enrichissant ».
« Ceci étant, la vision manichéenne de l’autre persiste et recouvre souvent
un apport qui est loin d’être encore reconnu à sa juste valeur. Aujourd’hui,
c’est à nous tous qu’il revient – en se réappropriant nos mémoires – de
dessiner les contours des relations entre le Maroc et l’Europe, pour de
nombreux siècles encore, dans le regard de l’autre ».
Ajoutons l’attrait de la vie au Maroc pour des retraités européens
intéressés par un coût de vie moindre, les investissements européens dans les riads transformés en résidences
secondaires, hôtels ou restaurants, etc.
Jacques Belin et Jean Besancenot, photographes
Un espace est consacré à plus de 60 clichés de deux photographes français
talentueux, Jacques Belin et Jean Besancenot. Il est malaisé de déterminer quel
cliché relève de chaque artiste.
Photographe semi-officiel de la Résidence générale », Jacques Belin a
constitué un « fonds d’environ 100 000 photographies et négatifs réalisés
entre 1920 et 1961 ». Les thèmes : les paysages, l’évolution de
l’urbanisation et de l’architecture des villes et ports du Maroc sous
protectorat français.
Arrivé au Maroc en 1934, Jean Besancenot demeure « l’artiste peintre
emblématique du Maroc traditionnel, dont il a dessiné les costumes – et celles
qui les portent - avec une précision et une dimension esthétiques qui donnent à
ces collections valeur ethnographique. à côté des photographies, de magnifiques
bijoux et costumes ». Il a « des rituels collectifs et des fêtes
populaires ». D’où des photos d’artisans juifs, d’élèves Juifs, de femmes
Juives, etc.
Le 4 septembre 2016, de 11 h à 19 h, pour la Journée Européenne de la Culture Juive dédiée aux « Juifs en Terre d’Islam », le Musée juif de Bruxelles présentera "dans le Nouvel Espace Contemporain (NEC) "plus de cents photographies inédites sur les Juifs du Maroc, des mellah de l’Atlas aux grands centres urbains ont été exposées. Des clichés touchants pris par Aron Zede Schulmann dans les années 1950 seront à l'honneur". C'était l'occasion de découvrir le documentaire « Ya Hessra Douk Li Yam » réalisé par Serge et Mark Berdugo, qui retrace la vie des Juifs marocains dans les années 1950 et rend hommage à A. Z. Schulmann. Le professeur Joseph Chetrit, professeur émérite à l'Université de Haïfa, directeur du Centre d’Etudes sur la Culture Juive en Espagne et en "Terre d’Islam", est venu spécialement de Haïfa pour deux conférences, "Le judéo-arabe et le judéo-berbère"; et "Les traditions musicales des communautés juives du Maroc". Ont été aussi proposés des ateliers olfactifs "Parfums d'Andalousie" animés par le parfumeur Olivier Kummer et des ateliers de calligraphie arabe et hébraïque. Une animation musicale aussi rythma cette journée et pour qu'elle reste gravée dans les mémoires, un concert exceptionnel du MED Orchestra de Tom a clôturé les festivités. Cette journée était organisée en coopération avec le Centre de la Culture Judéo-Marocaine et se déroulera dans trente pays européens".
"Réalisé par Serge et Marc Berdugo, "Ya Hessra Douk Li Yam" est un documentaire qui retrace les facettes de la vie des Juifs marocains des années 1950. Référence pour les historiens et ethnologues, ce film rend hommage à Aaron Zédé Schulmann, né en 1890 et arrivé au Maroc en 1913 où il a vécu jusqu’à son décès en 1981. Le documentaire était présenté par Serge Berdugo, président de la communauté juive du Maroc".
Exposition de photographies par Zédé Schulmann. "Dans les années 1950 au Maroc, les communautés juives émigrent inexorablement vers Israël et la France. Schulmann réalise qu'il doit s'empresser d'immortaliser ces hommes et ces femmes in situ, avant qu'il ne soit trop tard. Il enregistre leurs chants, il les photographie et fixe sur la pellicule leurs coutumes et leurs traditions religieuses, leurs danses, leurs métiers et tout ce qui constitue leur art d'appréhender la vie au quotidien. Découvrez cette culture à travers les clichés et objets qui l’ont préservée de l’oubli".
"Lior Elmaleh chanta la musique judéo-arabe d’Afrique du Nord accompagné par le MED Orchestra sous la direction du virtuose Tom Cohen. Ils nous entraînèrent à travers un voyage musical qui présentera les différents aspects de la tradition judéo-arabe, dans un répertoire musical varié issu des classiques de la musique marocaine, allant du Al-Ala-Andalous à des compositions plus contemporaines".
Sur France 2, Secret d'histoire évoque Moulay Ismaïl. Édifiant ! Rien sur la dhimmitude, la tragique condition des femmes dans les harems, etc. Chaque fois que l'émission évoque la dureté des conditions des non-musulmans captifs, des esclaves, etc., elle relativise en citant l'esclavage aux Antilles par la France, etc.
Le 3 mai 2018 à 18 h, l'Alliance-Baron Edmond de Rothschild de l'AIU (Alliance israélite universelle) a accueilli la conférence-débat "Jews and Muslims in Modern Morocco", avec Jessica Marglin, maître de conférences, qui "présentera son livre et fera le point sur les études autour des juifs de France, du monde oriental et sépharade, dans l’université américaine aujourd’hui. Le Maroc a traversé un immense bouleversement au XIXe et au début du XXe siècle. À travers les expériences d'une seule famille juive, Jessica Marglin montre comment la loi a aidé les juifs à s'intégrer dans la société musulmane, jusqu'à ce que les réformes coloniales réduisent brusquement leur mobilité légale. S'appuyant sur un large éventail de documents d'archives, Marglin élargit notre compréhension des relations contemporaines entre juifs et musulmans et change notre façon de penser l'histoire juive, le Moyen-Orient et la nature du pluralisme juridique".
Le 1er septembre 2019, de 11 h à 18 h, dans le cadre des 20e Journées européennes de la culture et du patrimoine juifs 2019 centrées sur la thématique "Innover Transmettre", le musée d'art et d'histoire du Judaïsme (mahJ) présentera "Voyages au cœur du Maroc juif. Héritages berbère, arabe et hispanique". "La vingtième édition des Journées européennes de la culture et du patrimoine juifs est consacrée aux échanges, apports et emprunts des juifs à d’autres cultures. Au mahJ, partez à la découverte du patrimoine culturel juif marocain au travers de nombreuses activités gratuites à destination des adultes et du jeune public".
Librairie
10 h - 18 h
"Tout particulièrement pour cette journée, la librairie présente une sélection d’ouvrages en lien avec la culture juive marocaine, dont certains publiés par des éditeurs marocains".
Le regard de… Armand Abécassis
11 h - 12 h
"L’esprit d’une culture ne s’exprime pas seulement dans ses productions littéraires, dans son architecture ou dans son urbanisme ; il se traduit aussi et peut-être davantage dans ses mœurs, ses coutumes, ses vêtements, ses objets quotidiens ou rituels, sa cuisine. Armand Abécassis, spécialiste reconnu de la pensée juive, le vérifie grâce aux témoignages du judaïsme marocain conservés au mahJ."
________________________________________
Braderie de livres
12 h – 17 h 30
"La traditionnelle braderie de la librairie propose plusieurs centaines d’ouvrages d’occasion à tout petit prix sur tous les domaines de la culture juive".
________________________________________
Rencontres
12 h – 17 h 45
"À l’auditorium, sans réservation, dans la limite des places disponibles"
"Autour de l’histoire des communautés juives du Maroc et leurs langues, d’une enfance juive en Méditerranée musulmane, de la transmission du patrimoine culturel…
Les judéo-langues du Maroc : judéo-arabe et judéo-espagnol
12h - 13h
Avec Line Amselem, maître de conférences Espagne classique Université Polytechnique Hauts-de-France et Jonas Sibony, docteur en linguistique sémitique. Rencontre modérée par Abraham Bengio, président de la commission Culture de la LICRA.
"Patrimoine menacé de disparition, les parlers judéo-arabes et la haketía (judéo-espagnol du nord du Maroc) étaient autrefois transmis au sein de la famille, de la communauté. Aujourd’hui, langues de l’intimité, elles sont surtout enseignées à l’université et dans des centres culturels, en France et ailleurs dans le monde, et sont aussi l’objet de recherches scientifiques."
Une enfance juive marocaine
14h - 15h15
Avec Anny Dayan Rosenman, maître de conférences à l’Université Paris 7 et Marcel Bénabou, historien, secrétaire de l’OULIPO. Rencontre modérée par Leïla Sebbar, écrivaine et coordinatrice du recueil Une enfance juive en Méditerranée musulmane (Bleu Autour, 2012). Dernier ouvrage paru : Dans la chambre, Nouvelles, préface de Michelle Perrot, aquarelles de Sébastien Pignon (Bleu Autour, 2019). Lectures d’extraits de l’ouvrage Une enfance juive en Méditerranée musulmane par Rachel Rita Cohen, femme de théâtre et écrivain.
« Les récits d’une enfance juive en méditerranée musulmane racontent le passage d’un monde familier à un monde inconnu. L’histoire d’un exil imposé à la dernière génération. La nôtre. » Leïla Sebbar
Un Juif du Sahara
15h30 - 16h30
"Jacob Oliel, chercheur indépendant en conversation avec Ariel Wizman, journaliste, animateur et comédien. Jacob Oliel est né à Colomb-Béchar (Sahara algérien), à la fin des années 1930, dans une famille juive originaire du Maroc. Passionné d’histoire, disciple et ami de Théodore Monod, il part sur les traces de la présence ancienne des Juifs dans les régions sahariennes. Il a reçu le Prix Georges Goyau de l’Académie française pour son ouvrage Les Juifs au Sahara. Le Touat au Moyen Âge (CNRS éditions, 1994)."
Traditions orales des femmes juives du Maroc
16h45 - 17h45
"Par Joseph Chetrit, professeur émérite de l’Université de Haïfa (Israël) et Vanessa Paloma Elbaz, chercheuse associée, Faculté de Musique et Peterhouse College de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni). Rencontre modérée par Jonas Sibony, docteur en linguistique sémitique".
"Les deux conférences porteront sur « La poésie orale des femmes juives du Maroc et leur savoir oral » et les « Textes oraux des juives marocaines : identité et religiosité ».
________________________________________
Rencontre généalogique
14 h – 17 h30
"À la médiathèque, les intervenants, membres du Cercle de généalogie juive (CGJ) et spécialistes du Maroc, vous initient aux méthodes et aux outils informatiques pour commencer une recherche généalogique".
________________________________________
Salon du livre juif marocain
14 h 30 – 17 h 30
"Évoquant la richesse de la culture et du patrimoine juifs marocains, des réalisateurs de documentaires et une vingtaine d’auteurs dans les genres les plus divers – essais, romans, récits autobiographiques, contes et livres de cuisine – seront présents en dédicace pour rencontrer le public".
________________________________________
Echos juifs du Maroc : Tanger, Boujaad, Paris
14 h 30 - 16 h 30
Des séances "goûter conté" et dédicaces pour les familles (à partir de 7 ans)
Autour de l’histoire des communautés juives du Maroc et leurs langues, d’une enfance juive en Méditerranée musulmane, de la transmission du patrimoine culturel…
Les judéo-langues du Maroc : judéo-arabe et judéo-espagnol
12h - 13h
Avec Line Amselem, maître de conférences Espagne classique Université Polytechnique Hauts-de-France et Jonas Sibony, docteur en linguistique sémitique. Rencontre modérée par Abraham Bengio, président de la commission Culture de la LICRA.
Patrimoine menacé de disparition, les parlers judéo-arabes et la haketía (judéo-espagnol du nord du Maroc) étaient autrefois transmis au sein de la famille, de la communauté. Aujourd’hui, langues de l’intimité, elles sont surtout enseignées à l’université et dans des centres culturels, en France et ailleurs dans le monde, et sont aussi l’objet de recherches scientifiques.
Une enfance juive marocaine
14h - 15h15
Avec Anny Dayan Rosenman, maître de conférences à l’Université Paris 7 et Marcel Bénabou, historien, secrétaire de l’OULIPO. Rencontre modérée par Leïla Sebbar, écrivaine et coordinatrice du recueil Une enfance juive en Méditerranée musulmane (Bleu Autour, 2012). Dernier ouvrage paru : Dans la chambre, Nouvelles, préface de Michelle Perrot, aquarelles de Sébastien Pignon (Bleu Autour, 2019). Lectures d’extraits de l’ouvrage Une enfance juive en Méditerranée musulmane par Rachel Rita Cohen, femme de théâtre et écrivain.
« Les récits d’une enfance juive en méditerranée musulmane racontent le passage d’un monde familier à un monde inconnu. L’histoire d’un exil imposé à la dernière génération. La nôtre. » Leïla Sebbar
Un Juif du Sahara
15h30 - 16h30
Jacob Oliel, chercheur indépendant en conversation avec Ariel Wizman, journaliste, animateur et comédien. Jacob Oliel est né à Colomb-Béchar (Sahara algérien), à la fin des années 1930, dans une famille juive originaire du Maroc. Passionné d’histoire, disciple et ami de Théodore Monod, il part sur les traces de la présence ancienne des Juifs dans les régions sahariennes. Il a reçu le Prix Georges Goyau de l’Académie française pour son ouvrage Les Juifs au Sahara. Le Touat au Moyen Âge (CNRS éditions, 1994).
Traditions orales des femmes juives du Maroc
16h45 - 17h45
Par Joseph Chetrit, professeur émérite de l’Université de Haïfa (Israël) et Vanessa Paloma Elbaz, chercheuse associée, Faculté de Musique et Peterhouse College de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni). Rencontre modérée par Jonas Sibony, docteur en linguistique sémitique.
Les deux conférences porteront sur « La poésie orale des femmes juives du Maroc et leur savoir oral » et les « Textes oraux des juives marocaines : identité et religiosité ».
A la découverte de la danse orientale
16 h 30 - 17 h 30
Atelier de danse pour adultes et adolescentes
"
Anyel vous entraînera dans les déhanchés de cette danse riche et gracieuse. Après un échauffement en douceur, elle vous fera voyager aux rythmes des percussions orientales, puis vous pourrez développer votre créativité par l’improvisation. Partie en quête de ses racines au Maroc, Anyel Adda y découvre la danse orientale et la musique andalouse. C’est alors qu’elle décide d’intégrer cette danse à sa palette de danseuse, mêlant les fi gures de danse jazz et de danse orientale. Elle a fait partie de la compagnie « Adama » et enseigne dans le 14ème à Paris, en partenariat avec l’Association Danse Fusion".
mahJ café
> de 12h à 17h30
"Le mahJ café s’installe à nouveau dans la cour d’honneur. Aux manettes, Houmous Jo et Rosa Pilpel vous proposeront salades, tchoutchouka, pâtisseries, thé à la menthe et rafraîchissements aux saveurs du Maroc !"
"Profitez des beaux jours à la terrasse du café éphémère du mahJ !
Au cœur du Marais, dans la magnifique cour de l’Hôtel de Saint Aignan, le mahJ café propose tous les dimanches une variété de créations maison inspirées des cuisines juives.
Des classiques de la street food orientale mitonnés par Houmous Jo aux strudels et cheesecakes revisités de Rosa Pilpel, il y en aura pour tous les goûts !
Une belle occasion de découvrir ou de redécouvrir le mahJ et ses expositions : son parcours permanent, qui retrace l’histoire des Juifs en France au travers d’une collection exceptionnelle d’objets, d’œuvres d’art et de documents, et ses expositions temporaires, dédiées à Helena Rubinstein et Adolfo Kaminsky.
Houmous Jo : Chickpeas and love !
Houmous Jo réinvente le plat iconique de la street food orientale avec de multiples recettes : traditionnelle, originale ou plus pointue (à base de patate douce, de grenade, ou de menthe). Il joue avec les épices et réinterprète les textures tout en arpentant les festivals sur son foodbike. Sa devise : #MakeHoumousNotWar !
Rosa Pilpel. Chef pâtissière allemande installée à Paris depuis 2008 et formée par les grands noms de la pâtisserie française, Lilly Gratzfeld, alias Rosa Pilpel s’inspire de son histoire familiale pour revisiter strudels, cheesecakes et autres douceurs."
Du 16 septembre au 15 octobre 2014
Au Mosteiro dos Jerónimos
Le Maroc et l’Europe. Six siècles dans le regard de l’autre. Ouvrage collectif sous la direction de Paul Dahan et Sylvie Lausberg.
Préface de Driss El Yazami. Somogy Editions d’Art, 2010. 223 pages. 279
illustrations. 32 €. ISBN : 978-
2757204023
Jusqu’au 8 octobre 2011
Salle des Prévôts et salon des Tapisseries
de l’Hôtel de Ville
Entrée par le parvis de l’Hôtel de Ville.
75004 Paris
Du lundi au samedi de 10 h à 19 h
Visuels :
Le Journal du Maroc
© WDR / ©
Adiel Shmit
Les esclaves qui tentent de s’enfuir par bateau
doivent affronter les risques de vent et de tempêtes en mer.
Gravure XVIIe
Copyright : Collection Dahan-Hirsch
Audience du roi du Maroc
Gravure extraite de Georg Höst
Notices sur Marrakech et Fès entre 1760 et 1780
Copyright : Collection Dahan-Hirsch
Treaty of Frienship and Navigation concluded in Tangier on 1862 by King Leopold I, between Belgium and Morocco
At the home of Governor Abou-Ben-el-Abbassi. Print in Morocco, by Edmondo de Amicis, Paris, 1882.
Abraham Sicsu, Consul général de Belgique à Tanger
Huile sur toile de Théo Van Rysselberghe (Belgique)
1884
Copyright : Collection Dahan-Hirsch
Sultan Moulay Youssef at the opening of the Mosque of Paris, August 2, 1926
Affiche de l'Aéropostale
Copyright : DR
Session d'ouverture de la conférence d'Algésiras
Lithographie in Le Supplément Illustré du Petit Parisien, 4 février 1906
Copyright : DR
Max Guedj
Copyright : DR
Articles sur ce blog concernant :
- Shoah (Holocaust)
Cet article a été publié le 7 octobre 2011 et modifié le 22 novembre 2011.
Il a été republié le :
- 3 août 2013 alors que
Malcolm Hoenlein, vice-président de la
Conférence des présidents des principales organisations juives américaines et membre du comité exécutif de l'AIPAC, pour son soutien au Maroc dans le dossier sur le Sahara occidental, et l'ancien grand rabbin sépharade d'Israël Shlomo Amar ont reçu des
distinctions du roi du Maroc Mohammed VI lors de la Fête du Trône. Ce
souverain préside le
Comité al-Qods ;
- 7 octobre 2013.
Histoire a diffusé, les 7 et 9 octobre 2013, "Abdelkrim et la guerre du Rif", réalisé par Daniel Cling. "La guerre du Rif débute en juillet 1921 par la déroute de l’armée espagnole contre les tribus rifaines conduites par Abdelkrim. A partir de cet été va se dérouler l'une des expériences les plus prometteuses dans la lutte d’émancipation des peuples du XXème siècle. Cette expérience sera écrasée en mai 1926 par la force conjointe des armées espagnoles et françaises" ;
- 11 octobre 2014 et 2 septembre 2016, 21 juillet 2017, 3 mai 2018.