Arte diffusera le 24 septembre 2019 « Des humanitaires sur le chemin d’Allah » (Helfen im Namen Allahs) par Claire Billet, Constance de Bonnaventure et Olivier Jobard. « Le portrait de trois jeunes Européens, bénévoles au sein d'associations humanitaires musulmanes. Un engagement en plein essor ».
Vers un « vote halal » en France, en Belgique, en Grande-Bretagne et en Israël ?
« Humoristes et musulmans » de Frank Eggers
« Des humanitaires sur le chemin d’Allah » par Claire Billet, Constance de Bonnaventure et Olivier Jobard
« Nouvelle génération, la bande dessinée arabe aujourd’hui »
« Riad Sattouf. L’écriture dessinée »
« La croix gammée et le turban, la tentation nazie du grand mufti » de Heinrich Billstein
« Pour Allah jusqu’à la mort. Enquête sur les convertis à l’islam radical » par Paul Landau
L'Etat islamique
Interview de Bat Ye’or sur le califat et l’Etat islamique/ISIS
« Les armes des djihadistes » par Daniel Harrich
« L'argent de la terreur »
« Alger, la Mecque des révolutionnaires (1962-1974) » par Ben Salama
« Pictures for Peace. La douleur après l’attentat - Hocine Zaourar » par Rémy Burkel
« Cheikh Zayed, une légende arabe » par Frédéric Mitterrand
« Emirats, les mirages de la puissance », par Frédéric Compain
L’Arabie saoudite
Hajj, le pèlerinage à La Mecque
L’Irak, une ex-mosaïque ethnico-religieuse
« Iran-Irak, la guerre par l'image » par Maryam Ebrahimi
« Oman, au pays des contes » par Nadja Frenz
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« Les pharaons de l’Egypte moderne : Moubarak » par Jihan el Tahri
« Al-Sissi, bons baisers du Caire » par Bence Máté
Le Qatar
« La dernière colonie. Le peuple oublié du Sahara occidental », de Christian Gropper
Soirée Erdogan sur Arte
Soirée sur Arte consacrée à l'Iran
Le keffieh, c'est tendance !« Al-Sissi, bons baisers du Caire » par Bence Máté
Le Qatar
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Soirée Erdogan sur Arte
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« Jeune avocate, Nadia effectue des maraudes en banlieue parisienne avec les bénévoles du Secours islamique France (SIF) » aidant sans distinction de religion des personnes sans domicile fixe (SDF). Bénévole depuis son adolescence, cette juriste prouve que "l'ascenseur social" n'est pas bloqué en France : en une génération, cette jeune femme généreuse, inscrite au Barreau de Paris, issue d'une famille marocaine modeste - père ouvrier -, pieuse - mère portant le foulard islamique -, illustre l'avènement rapide d'une "beurgeoisie". Le documentaire montre Nadia et ses collègues lors d'une maraude. A Saint-Ouen, alors qu'il fait -7°C, ils tentent de trouver un hôtel, à proximité de la mairie de cette ville de la banlieue parisienne, pour Nelly, une dame française âgée qui dormait auparavant dans un local de la RATP. Or, celle-ci a fermé son local. Les structures d'accueil manquent souvent de place. Et omet de préciser le film, la violence y sévit souvent. Le "SIF va à la rencontre de plus de 1300 sans abris chaque hiver en région parisienne".
« Pour l'ONG française, créée en 1991, Aurore s'investit, elle, depuis plusieurs années afin d'améliorer le quotidien et la scolarité des enfants d'une école coranique de Bamako ». Non musulmane, la chargée de mission du SIF veille sur la construction d'une école islamique, et évoque rapidement la maltraitance d'élèves d'écoles coraniques.
Ansaar International
« En Allemagne, Abdurrahman a fondé à Düsseldorf, où il vit, Ansaar International. Avec cette association, le jeune père de famille converti à l'islam vient notamment en aide aux sans-abri de son quartier, expédie du matériel médical en Syrie et participe à la construction d’une mosquée au Ghana ». Cet allemand musulman met au service de ses actions un marketing et une logistique efficaces.
« Ils ont en commun de brandir l’humanitaire comme un devoir religieux, mais ne considèrent pas tous l’islam politique de la même façon : le SIF s’en méfie, tandis qu'Abdurrahman et son association, radicaux, sont dans le collimateur des services secrets allemands ».
En janvier 2017, le club de Darmstadt a mis un terme au contrat le liant au "milieu offensif Anis Ben-Hatira, proche de Ansaar International". "Après analyse de la situation, la poursuite de notre travail commun n'a plus de sens pour aucune des deux parties", explique le président du club, lanterne rouge de la Bundesliga, Rüdiger Fritsch. Darmstadt "juge mauvais l'engagement privé humanitaire de Ben-Hatira en raison de l'organisation qu'il soutient". La polémique a poussé Peter Beuth, ministre de l'Intérieur de l'Etat de Hesse, où se trouve Darmstadt, a prendre position en début de semaine: "Vous ne pouvez pas laisser un footballeur professionnel comme Ben-Hatira continuer [à jouer] quand il est proche d'organisations extrémistes qui sont observées par l'Office fédéral de la protection de la Constitution".
Anis Ben-Hatira "était impliqué dans une polémique depuis que son nom était associé à la mouvance salafiste allemande. Le milieu offensif tunisien âgé de 28 ans s'est affiché à plusieurs reprises comme l'un des soutiens de l'association soupçonnée d'être liée "au milieu salafiste allemand", selon les autorités. Simple association humanitaire ou organisation issue de la mouvance salafiste ? En Allemagne, "Ansaar international" est dans le collimateur des services de renseignement. Sur sa page Facebook, l'international tunisien revendique son engagement pour Ansaar International et affirme avoir organisé pour des orphelins qu'elle prend en charge un tournoi de football. Samedi, les fans de Darmstadt ont déployé une bannière appelant le joueur à s'éloigner d'Ansaar International dont les projets sont menés en Syrie, en Somalie, dans les territoires palestiniens et en Afghanistan. "Je n'ai jamais vu d'activités radicales, c'est du n'importe quoi total. Quiconque regarde mon CV verra rapidement que je suis socialement impliqué pour lutter pour l'égalité de traitement entre les personnes de couleur de peau différente, l'ethnicité ou la foi", s'est défendu le joueur, sur son compte Facebook. Il a promis une nouvelle explication après l'annonce de son départ de Darmstadt".
En janvier 2017, le club de Darmstadt a mis un terme au contrat le liant au "milieu offensif Anis Ben-Hatira, proche de Ansaar International". "Après analyse de la situation, la poursuite de notre travail commun n'a plus de sens pour aucune des deux parties", explique le président du club, lanterne rouge de la Bundesliga, Rüdiger Fritsch. Darmstadt "juge mauvais l'engagement privé humanitaire de Ben-Hatira en raison de l'organisation qu'il soutient". La polémique a poussé Peter Beuth, ministre de l'Intérieur de l'Etat de Hesse, où se trouve Darmstadt, a prendre position en début de semaine: "Vous ne pouvez pas laisser un footballeur professionnel comme Ben-Hatira continuer [à jouer] quand il est proche d'organisations extrémistes qui sont observées par l'Office fédéral de la protection de la Constitution".
Zakât
« En plein essor depuis la fin des années 1980, les organisations caritatives musulmanes ont gagné ces dernières années en visibilité et en moyens d'intervention ».
La zakât ou zakaa (« aumône légale ») est le troisième pilier de l'islam. Le verset 9:60 du Coran la définit ainsi : « Les aumônes sont destinées aux pauvres, aux nécessiteux, à ceux qui sont chargés de recueillir ces dons et de les répartir, à ceux dont les cœurs sont à gagner, au rachat des captifs, aux endettés insolvables, à la Voie de Dieu (l'expansion de l’islam) et aux voyageur démunis. C’est une imposition de la part de Dieu. Dieu est Omniscient et Sage ». La zakât vise notamment à garder dans la sphère islamique des musulmans qui songeraient à la quitter et à convertir les non-musulmans. Cette expansion de l'islam peut aussi être envisagée dans le cadre du djihad.
C'est donc à tort que la zakât est parfois assimilée à la tsedaka - la racine de ce mot signifie "justice" en hébreu - du judaïsme - un commandement divin qui permet au fidèle en particulier d'assurer le tikoun olam (réparation du monde) - ou l'aumône/charité chrétienne effectuée par amour du prochain et de Dieu.
La zakât ou zakaa (« aumône légale ») est le troisième pilier de l'islam. Le verset 9:60 du Coran la définit ainsi : « Les aumônes sont destinées aux pauvres, aux nécessiteux, à ceux qui sont chargés de recueillir ces dons et de les répartir, à ceux dont les cœurs sont à gagner, au rachat des captifs, aux endettés insolvables, à la Voie de Dieu (l'expansion de l’islam) et aux voyageur démunis. C’est une imposition de la part de Dieu. Dieu est Omniscient et Sage ». La zakât vise notamment à garder dans la sphère islamique des musulmans qui songeraient à la quitter et à convertir les non-musulmans. Cette expansion de l'islam peut aussi être envisagée dans le cadre du djihad.
C'est donc à tort que la zakât est parfois assimilée à la tsedaka - la racine de ce mot signifie "justice" en hébreu - du judaïsme - un commandement divin qui permet au fidèle en particulier d'assurer le tikoun olam (réparation du monde) - ou l'aumône/charité chrétienne effectuée par amour du prochain et de Dieu.
« Avec la zakat, l'aumône annuelle dont s'acquittent un grand nombre de musulmans à hauteur de 2,5 % de leurs avoirs bancaires, les dons versés chaque année au SIF sont en moyenne deux fois et demie plus élevés que ceux que récolte la Croix-Rouge française ».
« Suivant Nadia, Aurore et Abdurrahman sur le terrain, ce documentaire donne également la parole à plusieurs intervenants, parmi lesquels Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, et Tareq Oubrou, imam de la mosquée de Bordeaux ». Curieusement, Rony Brauman lie la naissance de cet "humanitaire musulman" à deux faits historiques : l'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique et celle du Liban par l'Etat d'Israël. Donc, quand est en cause un Etat non musulman. Donc, la Marche verte (6 novembre 1975) organisée par Hassan II, roi du Maroc, pour affirmer la souveraineté marocaine sur la Sahara occidental n'a pas suscité de mobilisation humanitaire, et plus généralement les guerres entre Etats musulmans (Iran-Irak) non plus ...
CBSP
En 2004, un rapport du Centre Simon Wiesenthal (CSW) accusait l’UOIF (Union des organisations islamiques de France) de collecter via le CBSP (Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens) de l’argent « pour les familles des terroristes du Hamas » : « à travers le CBSP, une association française qui finance le terrorisme et qui est proscrite aux Etats-Unis, l'UOIF collecte des fonds pour les familles des terroristes suicides du Hamas, une campagne camouflée sous le slogan « Pour la modique somme de 50 euros, parrainez un orphelin de Palestine ». Le CSW annonçait avoir remis ce rapport au ministre français de l’Intérieur, alors Dominique de Villepin, et exhortait le chef du gouvernement à lancer « une investigation sur l'antisémitisme, l’apologie et le financement du terrorisme et l’appel au djihad par l’UOIF ».
En 2007, le CSW a été condamné en première instance pour diffamation à l’égard du CBSP. Le 1er octobre 2008, la Cour d’appel de Paris a relaxé Shimon Samuels, directeur pour les relations internationales du CSW. La Cour a reconnu « l’enquête sérieuse » du CSW dont les propos « ne dépassent pas les limites admissibles en matière de liberté d’expression ». En 2009, la Cour de cassation confirmait la relaxe du prévenu.
CBSP
En 2004, un rapport du Centre Simon Wiesenthal (CSW) accusait l’UOIF (Union des organisations islamiques de France) de collecter via le CBSP (Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens) de l’argent « pour les familles des terroristes du Hamas » : « à travers le CBSP, une association française qui finance le terrorisme et qui est proscrite aux Etats-Unis, l'UOIF collecte des fonds pour les familles des terroristes suicides du Hamas, une campagne camouflée sous le slogan « Pour la modique somme de 50 euros, parrainez un orphelin de Palestine ». Le CSW annonçait avoir remis ce rapport au ministre français de l’Intérieur, alors Dominique de Villepin, et exhortait le chef du gouvernement à lancer « une investigation sur l'antisémitisme, l’apologie et le financement du terrorisme et l’appel au djihad par l’UOIF ».
En 2007, le CSW a été condamné en première instance pour diffamation à l’égard du CBSP. Le 1er octobre 2008, la Cour d’appel de Paris a relaxé Shimon Samuels, directeur pour les relations internationales du CSW. La Cour a reconnu « l’enquête sérieuse » du CSW dont les propos « ne dépassent pas les limites admissibles en matière de liberté d’expression ». En 2009, la Cour de cassation confirmait la relaxe du prévenu.
« Des humanitaires sur le chemin d’Allah » par Claire Billet, Constance de Bonnaventure et Olivier Jobard
France, Hikari, 2018, 52 min
Visuels : © Hikari Films
Sur Arte les 24 septembre 2019 à 23 h 20, 11 octobre 2019 à 9 h 20
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