Citations

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mercredi 15 novembre 2023

L'attentat terroriste antisémite et islamiste au Bataclan le 13 novembre 2015

Le 13 novembre 2015, 
des commandos terroristes islamistes ont commis, au nom de l'Etat islamique (ISIL, ISIS ou Daech), des attentats près du Stade de France à Saint-Denis, et à Paris aux terrasses de café ainsi qu'au Bataclan
Ils ont tué 130 personnes, dont 90 dans cette salle de spectacles. Le procès de ces attentats, où ont comparu 20 accusés, s'est ouvert le 8 septembre 2021 et s'est achevé le 25 mai 2022Arte diffusera le 15 novembre 2023 à 23 h 15 « Banksy, le Bataclan et la jeune fille triste » de Edoardo Anselmi.


Le 13 novembre 2015, plusieurs terroristes islamistes ont commis, au nom de l'Etat islamique (ISIL, ISIS ou Daech), des attentats près du Stade de France, à Saint-Denis (banlieue au nord de Paris), et à Paris aux terrasses de café et dans la salle de spectacles Le Bataclan, situé dans le XIe arrondissement de Paris et inscrit au titre des monuments historiques depuis le 11 mars 1991. A l'origine, le nom de la salle se référait à Ba-ta-clan, opérette d'Offenbach. Sans trait d'union, son nom "bataclan" signifie un "attirail insolite et encombrant" selon le Larousse.

À 21 h 40, le troisième groupe, véhiculé par une Volkswagen Polo noire, comprend trois Français : Foued Mohamed-Aggad, 23 ans, originaire de Wissembourg dans le Bas-Rhin, Ismaël Omar Mostefaï, 29 ans, originaire de Courcouronnes et domicilié à Chartres, et Samy Amimour, 28 ans, originaire de Drancy. 

Ces terroristes tuent des personnes hors du Bataclan, y entrent et assassinent les spectateurs par rafales, en criant « Allahu akbar » (Allah est grand) et en tentant de trouver le groupe Eagles of Death. 

Vers 22 h, huit militaires de l'opération Sentinelle parviennent sur les lieux. Ordre leur est donné de ne pas intervenir et de ne pas prêter de matériel - un soldat doit garder toujours son arme - aux deux policiers de la BAC (un commissaire divisionnaire et un brigadier), arrivés rapidement. Courageusement, ces deux policiers, des amis ayant l'habitude de s'entrainer ensemble, pénètrent dans le Bataclan et, à 22 h 7, éliminent Samy Amimour qui fait exploser sa ceinture d'explosifs. 

Les deux autres terroristes montent à l'étage et se cachent dans une pièce, en y amenant une vingtaine d'otages. À 22 h 15, soixante hommes de la BRI succèdent à leurs collègues de la BAC positionnés près du Bataclan. Protégés par dix homologues du RAID,  la BRI pénètre dans le Bataclan. De 22 h 15 à 22 h 30, elle prend le contrôle du rez-de-chaussée, puis, les quarante hommes de la BRI se divisent en deux colonnes, et rejoignent le premier étage vers 23 h. Un quart d'heure plus tard, ils détectent dans un couloir les deux terroristes dissimulés derrière leurs otages. Après l'échec de négociations, l'assaut est lancé à 0 h 18. "Protégée par un bouclier Ramsès, équipée de fusils d’assaut, de gilets lourds et de casques à visière blindée, la BRI sécurise le 1er étage pièce par pièce. Après quelques minutes, les deux terroristes sont tués par les hommes de la BRI, sans qu'il y ait cette fois de nouvelles victimes. L'évacuation des blessés commence peu après."

Revendiqués par l'Etat islamique en Irak et au Levant (ISIS), les attentats terroristes islamistes ("ghazwas bénies" raids, razzias en arabe), du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis ont causé la mort de 130 personnes, dont 90 dans le Bataclan. Ont été hospitalisés 413 blessés, dont 99 en situation d'urgence absolue. C'est le bilan tragiquement le plus élevé des attentats terroristes commis en France, et le deuxième le plus lourd en Europe (hors attentats aériens) : les terroristes des attentats de Madrid du 11 mars 2004 avaient assassiné 191 personnes.

En conseil des ministres, le gouvernement a décrété l'état d'urgence sur le territoire national. La précédente occurrence datait du putsch d'Alger de 1958. 

Le 18 mars 2016, seul survivant de ces commandos terroristes islamistes, Salah Abdeslam, est arrêté par la police belge dans la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean, après avoir vécu en fuite durant quatre mois.

Ces attentats terroristes islamistes ont été présentés à tort, mais sciemment par le Président François Hollande et son gouvernement dirigé par le Premier ministre socialiste Manuel Valls, puis par la classe politico-médiatique française et même par la communauté Juive française institutionnalisée, comme ayant visé toute la France, indistinctement. 

Pourquoi ? Pour favoriser l'unité nationale face à l'Etat islamique ? Pour éviter tout questionnement à l'égard de l'inaction fautive face aux menaces d'attentats, notamment par « Jaish al-Islam », l'Armée de l'islam, à l'égard du Bataclan ? Cette salle de spectacles avait durant l'Intifada II accueilli un grand nombre de soirées, notamment en faveur des Magav, police israélienne des frontières, à la suite du refus opposé par d'autres salles parisiennes. Pour renforcer l'idée d'une attaque visant toute la France - la simple lecture des noms des victimes prouve que rares sont les patronymes "de la diversité" ? Autre exemple fourni par l'article Attentats à Paris : dans l'enfer du Bataclan (Le Parisien, 15 novembre 2016) : "Les tueurs sont impitoyables. Ils ont pourtant épargné Alexis (Ndr : le quotidien a changé le prénom), un jeune majeur « typé », comme le décrit une amie, dont la peau mate le fait souvent passer pour un jeune d'origine maghrébine. « Ils l'ont visé, puis se sont repris, explique cette proche. Ils lui ont dit : Toi, t'es des nôtres !, et ils ont tiré sur un autre jeune à ses côtés"

 En outre, le communiqué d'ISIS cite la sourate 59, verset 2 du Coran sur les Juifs :
"Et ils pensaient qu'en vérité leurs forteresses les défendraient contre Allah. Mais Allah est venu à eux par où ils ne s'attendaient point, et a lancé la terreur dans leurs cœurs. Ils démolissaient leurs maisons de leurs propres mains, autant que des mains des croyants. Tirez-en une leçon, ô vous êtes doués de clairvoyance"

Le 15 novembre 2015, interrogé par ArteYoussef Afif, imam suppléant à la Grande Mosquée Mohamed VI de Saint-Etienne, a déclaré : 
"C’est un verset qui a été révélé à notre prophète dans un contexte bien précis, dans une période bien précise, dans ces circonstances bien précises et eux [les terroristes de l'Etat islamique, Nda] l’utilisent à tout bout de champ et n’importe comment. Ce verset a été révélé quand le prophète était installé à Médine. Il avait conclu le pacte de Médine, c’est une sorte de constitution dans laquelle il a mis en place certaines règles entre les musulmans et les non musulmans de Médine. Il y avait trois tribus juives dans la ville de Médine et ils se sont mis d’accord sur certaines règles pour qu’ils puissent vivre ensemble, il y avait déjà cet esprit du vivre ensemble à l’époque. C’est une constitution écrite, qu’on peut toujours trouver, elle est authentifiée par des historiens. Puis quand le prophète est allé trouver l’une de ces tribus pour solliciter une aide financière, ils ont essayé de le tuer. Il a donc demandé à les chasser de Médine et c’est à ce moment-là que le verset a été révélé". 
Cet imam a présenté la version islamique, antisémite de ce différend entre les Juifs médinois et Mahomet. 

L'essayiste Bat Ye'or a analysé le film Juifs et musulmans - Si loin, si proche  qui "débute sur les premiers accrochages doctrinaires entre Mahomet et les Juifs médinois. On ne sait pourquoi le narratif omet de dire que l’arrivée de Mahomet à Médine résultait d’un pacte entre le Prophète persécuté par les Mekkois et une tribu de Médine qui l’y avait invité pour faire pièce aux juifs. Le narratif insiste lourdement sur l’hostilité des Juifs envers Mahomet reprenant ainsi un élément important de l’historiographie islamique. Or cette accusation est sujette à caution car il n’existe aucune autre version de ces épisodes pour la vérifier. Même ceux-ci la démentent car ils ne mentionnent aucun musulman maltraité, pillé, agressé ou tué par des juifs. Par contre tous les juifs médinois et d’Arabie furent chassés, dépouillés, réduits en esclavage ou massacrés par la communauté islamique naissante. Cette hostilité, est-elle bien juive ? Le narratif évoque les désaccords théologiques entre les rabbins médinois et Mahomet qui les sommait de le reconnaître comme le véritable connaisseur et détenteur de leur propre religion. Il est clair que les interprétations coraniques de la Bible devaient surprendre les rabbins qui connaissaient les textes. Ce contexte de décalage théologique se reproduit d’ailleurs avec les chrétiens puisque la version islamique des Évangiles diffère des originaux et que Mahomet adopte la même position envers les Chrétiens. Cependant ces conflits théologiques n’étaient pas exceptionnels à une époque où la religion revêtait une importance cruciale... Mais pour en revenir à cette hostilité juive envers les musulmans médinois qui, selon les textes arabes somment les juifs de se convertir, les giflent, les agressent, en assassinent quelque uns – elle devint un objet de foi car attestée par le Coran, livre incréé, où plusieurs versets la mentionnent conjuguée au même reproche envers les chrétiens". 

Par ailleurs, le café-restaurant La belle équipe appartient alors à Grégory Reibenberg, Français Juif. 

Enfin et surtout, la principale cible des terroristes s'avère le Bataclan, lieu de spectacles menacé par les islamistes pour son accueil de soirées en solidarité avec l'Etat Juif et dont les propriétaires étaient jusque récemment des Français Juifs. Une salle de spectacles recevant ce 13 novembre 2015 le groupe américain de rock Eagles of Death Metal qui venait de se produire en Israël, malgré les appels au boycott

Tous ces faits prouvent que l'antisémitisme caractérise ces attentats. L'Etat islamique (ISIS) vise à terroriser les Occidentaux, les kouffars, les Yaoud, probablement aussi à réduire le chiffre d'affaires des entreprises détenues par des Français Juifs, à les marginaliser dans la  société française, à ce qu'ils soient évités, boycottés par leurs concitoyens, et in fine à ce qu'ils quittent la France. Car ISIS a bien conscience que les Français juifs sont les plus ardents défenseurs de la république, de la démocratie, de la France.

Le 13 novembre 2017, lors de l'émission Les Grandes Gueules sur RMC, Alain Marsaud, ancien chef du service central de lutte antiterroriste au parquet de Paris, a déclaré : "Nous avons un enregistrement complet de ce qui s'est passé au Bataclan... Les terroristes du Bataclan disaient, avant d'assassiner, de tirer au coup par coup : "Tiens espèce de sale juif’ !" Chez ces gens venus de Molenbeek ou passés par le circuit Grèce, on a un antisémitisme latent aussi dans l'affaire du Bataclan. Il n'y a pas que l'Hypercacher".

Après les attentats terroristes islamistes du 13 novembre 2015  à Paris - salle de spectacles le Bataclan, terrasses de cafés - et à Saint-Denis - grand stade de France -, Joann Sfar a publié douze dessins sur son compte Instagram.


Le procès de ces attentats, où comparaîtront 
20 accusés, s'ouvrira le 8 septembre 2021 et devrait s'achever le 25 mai 2022. "
Durant neuf mois, le plus long procès jamais organisé en France va se tenir à Paris. Voici les principaux chiffres à connaître sur cette longue séquence judiciaire.

-  Neuf mois, 140 jours d’audience : de l’ouverture du 8 septembre au verdict du 25 mai, le procès va s’étaler sur neuf mois, avec une coupure autour de l’anniversaire des attentats.
1 800 parties civiles, 330 avocats : les victimes survivantes et les proches des 130 morts qui se sont constitués partie civile seront présentes et représentées, comme plusieurs associations de victimes. Une trentaine d’avocats défendront les accusés.
20 accusés : de Salah Abdeslam, seul survivant des commandos, à Mohammed Abrini, 20 hommes sont cités à comparaître. 14 seront présents au procès, cinq étant présumés morts en Syrie et un autre étant détenu en Turquie, ayant refusé l’extradition.
542 tomes de procédure : l’enquête menée par les juges d’instruction du parquet national antiterroriste, qui a abouti à l’acte d’accusation, condense un million de pages.
Trois avocats généraux : le parquet national antiterroriste a mobilisé trois magistrats pour assurer les fonctions du ministère public. La cour d’assises spéciale sera dirigée par un président de la chambre à la Cour d’appel de Paris, Jean-Louis Peries.
7,5 millions d’euros : c’est le prix des travaux nécessaires à la construction de la salle d’audience conçue spécialement à l’intérieur du palais de justice de l’Île de la Cité. En plus de la salle principale, 14 salles annexes ont été aménagées pour accueillir les avocats, les parties civiles et les journalistes attendus. Au total, elle accueille 2 000 personnes."

"Attentat contre la France"
Le 27 novembre 2015, François Hollande, alors Président de la République, a prononcé un discours unitaire en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. Il a affirmé que la France avait été frappée pour ce qu'elle était et que la Nation pleurait les victimes :
« La France « a été frappée lâchement, dans un acte de guerre organisé de loin et froidement exécuté. Une horde d'assassins a tué 130 des nôtres et en a blessé des centaines, au nom d'une cause folle et d'un dieu trahi. Aujourd'hui, la Nation tout entière, ses forces vives, pleurent les victimes. 130 noms, 130 vies arrachées, 130 destins fauchés, 130 rires que l'on n'entendra plus, 130 voix qui à jamais se sont tues. Ces femmes, ces hommes, incarnaient le bonheur de vivre. C'est parce qu'ils étaient la vie qu'ils ont été tués. C'est parce qu'ils étaient la France qu'ils ont été abattus. C'est parce qu'ils étaient la liberté qu'ils ont été massacrés ».
Le Chef de l’Etat a ainsi occulté le caractère antisémite de l’attentat au Bataclan.

Donc l'instruction a été menée pendant des années sans ce grief d'antisémitisme.

"La recevabilité des demandes de personnes morales, dont également les villes de Paris et Saint-Denis ou encore des sociétés propriétaires de cafés et restaurants [ainsi que le Bataclan] attaqués par les djihadistes était au cœur de l’audience, ce lundi 4 octobre 2021, au procès des attentats dans la capitale. « Il n’y a pas eu de procès Charlie Hebdo sans l’hebdomadaire Charlie Hebdo. Il ne peut y avoir le procès des attentats du 13-Novembre sans le Bataclan. » Me Marie Burguburu estime « incompréhensible » la position du ministère public, qui conteste la constitution de partie civile de la société d’exploitation des spectacles Bataclan."

« Nous ne disons pas que le Bataclan et d’autres ne sont pas des victimes des attentats, a précisé l’avocat général Nicolas Braconnay. Nous ne contestons pas d’ailleurs leur nécessaire indemnisation par le biais d’assurances ou d’aides publiques. »

"Mais selon le parquet national antiterroriste, pour qu’une « constitution de partie civile soit recevable, il faut un préjudice personnel et direct en lien avec l’infraction et les faits poursuivis ». Or « seule une personne physique peut être une victime directe de meurtre ou de tentative de meurtre », ajoute-t-il, s’appuyant notamment sur une décision de 2019 de la Cour de cassation, qui a rejeté la constitution de partie civile de la ville de Nice dans l’enquête sur l’attentat du 14 juillet 2016.

« Soutenir que le Bataclan n’aurait subi qu’un préjudice indirect est une aberration », rétorque Marie Burguburu. L’avocate de la société d’exploitation du Bataclan souligne que ce lieu « intimement lié au 13-Novembre », où quatre-vingt-dix personnes ont été tuées, a été une « cible choisie, préméditée ». "Elle rappelle aussi que la « SNCF a été jugée recevable » au procès de l’attaque déjouée du Thalys en août 2015. « Refuser au Bataclan le droit au procès pénal s’apparenterait à un déni de justice, politiquement à un scandale et humainement à un mépris et un non-sens. »

"Concernant Paris, le ministère public estime « que la ville a été prise pour cible en qualité de capitale. C’est la politique française qui est visée. C’est François Hollande. Pas Anne Hidalgo ». La Ville ne s’est « pas constituée à chaque attentat sur son territoire, réplique son avocat, Me Patrick Klugman. Elle le fait ici parce qu’elle a été spécifiquement ciblée et directement éprouvée […] ». La cour d’assises spéciale va délibérer « au calme » sur ces demandes de constitutions de parties civiles, a annoncé le président, sans préciser toutefois quand la décision sera rendue".


Le 15 septembre 2021, Salah Abdeslam, seul survivant des commandos du 13-Novembre 2015, « a tenté de justifier les attentats de Paris devant la cour d’assises spéciale de Paris, où il était invité, comme les treize autres accusés, à faire une déclaration sur les faits qui lui sont reprochés. "On a attaqué la France, on a visé la population, des civils mais il n’y avait rien de personnel. Quand on a visé ces gens-là, on a visé la France et rien d’autre. Quand François Hollande a pris la décision d’attaquer l’État Islamique, il savait que sa décision comportait des risques. Il savait qu’en prenant cette décision, des Français allaient trouver la mort", a déclaré Salah Abdeslam, masque noir baissé sur sa barbe.

« Et de poursuivre, en reprenant les codes de la propagande jihadiste : "Les avions français qui bombardent l’État islamique ne font pas de distinctions entre les hommes, les femmes, les enfants, ils détruisent tout sur leur passage. On a voulu que la France subisse la même douleur que nous subissons. François Hollande a dit que nous avons combattu la France à cause de ses valeurs, mais c’est un mensonge." 

Comme les attentats terroristes islamistes à Mumbai (nouvelle dénomination de Bombay), "capitale financière et plus grande ville de l'Inde. du 26 au 29 novembre 2008, les attentats du 13 novembre 2015 ont visé plusieurs lieux, dont l'un d'eux est Juif : le centre 'Habad-Loubavitch à Nariman House dirigé par où le rabbin Gavriel Holtzberg et son épouse Rivka, émissaires (« chlou'him ») du Rabbi de Loubavitch et directeurs du Centre et d'autres personnes sont torturés et assassinés. A Paris, ce lieu perçu comme juif était le Bataclan qui avait accueilli des soirées organisées par des associations françaises juives. Ainsi, le Collectif contre les extrémismes, de droite et de gauche, avait organisé une réunion le 5 juin 2002 au Bataclan. Des intellectuels - Pierre-André TaguieffShmuel Trigano, Jacques Tarnero, Marc Knobel et Me Gilles-William Goldnadel - avaient signalé la gravité pour la République et les Juifs d’une situation propice aux ennemis de la démocratie. Répondant à un questionnaire, les candidats - Cap 21, MDC, PS, RPR, UDF - aux élections législatives se sont parfois engagés devant un auditoire houleux.

Des services de sécurité de divers pays avaient tiré les conclusions des attentats à Mumbai en prévoyant la réponse à une éventuelle situation identique dans leur pays.

Le 6 octobre 2021, 
René Lévy, président de l'Observatoire Juif de France, m'a confié envisager, si un fait nouveau apparaît lors du procès, de se constituer partie civile.

Le 8 septembre 2021, entièrement vêtu de noir - Salah Abdeslam "a été invité à décliner son identité à l'ouverture de l'audience. Il s'est présenté comme "un combattant de l'Etat islamique". "La salle, remplie d’avocats et de quelques dizaines de parties civiles, frémit". « Tout d’abord, je voudrais témoigner qu’il n’y a d’autre Dieu qu’Allah et que Mahomet est son messager. » « On verra ça plus tard », répond Jean-Louis Periès, président de la Cour d'assises. Les noms de ses père et mère ? Ils n’ont « rien à faire ici ». Le président les cite à sa place. Sa profession ? « J’ai délaissé ma profession pour devenir un soldat de Dieu. » « J’avais “profession : intérim” », reprend Jean-Louis Périès. Salah Abdeslam a répété : "J'ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l'État islamique".

Et il a ajouté : « Vous êtes bien, ici, vous avez des écrans plats, l’air conditionné, mais nous, on est comme des chiens. Ça fait six ans que je suis traité comme un chien. Je ne me suis jamais plaint, parce que je sais que je vais ressusciter, et que vous allez rendre des comptes. » « Monsieur Abdeslam, là, on est sur un autre registre, répond très calmement le président Jean-Louis Péries. Nous ne sommes pas dans un tribunal ecclésiastique, ici, mais dans un tribunal démocratique. »

"Marie-Claude Desjeux, présidente de la Fenvac (Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs), se dit surprise de la volubilité de Salah Abdeslam après tant d’années de mutisme. « C’est glaçant pour les proches des victimes, cela donne le ton du procès, mais faut-il y accorder tant d’intérêt ? » 

"Thierry, rescapé du Bataclan, fait partie des rares parties civiles à vouloir parler aux médias. Il rapporte devant micros et caméras l’émotion qu’il a perçue autour de lui, dans la salle d’audience principale, lorsque Salah Abdeslam a énoncé la profession de foi islamique. Pour Thierry, Abdeslam a voulu « faire le mariole ».

Le Président Jean-Louis Périès "se lance dans un propos liminaire. Il sait toute la charge qui repose sur lui, il sait surtout les attentes placées dans cette audience prévue pour s’étirer pendant près de neuf mois. « Ce procès est qualifié d’historique et d’hors norme, débute-t-il la voix claire. Historique, il l’est certainement, car les faits que nous allons examiner sont déjà inscrits indubitablement par leur intensité dans les événements nationaux et internationaux de ce siècle. Hors norme, il l’est aussi par le nombre des intervenants, le nombre de victimes, le nombre de parties civiles et de conseils, le nombre de témoins à la barre et les moyens dévolus par l’État. »

"Mais ce magistrat expérimenté, qui prendra sa retraite à l’issue du procès, prévient immédiatement : « L’essence même du procès criminel, c’est le respect de la norme, l’application de la procédure pénale et le respect des droits de chacun à commencer par les droits de la défense ». Jean-Louis Périès a donc un impératif : « intégrer aussitôt la norme » dans ce procès qui explose tous les superlatifs. « Notre cour d’assises a pour fonction d’examiner les charges à l’encontre de chacun des accusés et d’en tirer toutes les conséquences sur le plan pénal après avoir entendu les paroles de chacun. (…) Il faut garder ce cap, de façon à maintenir la justice dans sa dignité. Je sais faire confiance à chacun d’entre vous. »

Pour le journaliste et essayiste Eric Zemmour interviewé sur CNews le 9 septembre 2021, Salah Abdeslam « n’est pas un provocateur. Il exprime ce qu'il est. Il tient un double discours. Premier discours à destination de nous, médias occidentaux : le discours victimaire habituel. En réalité, c'est une prison quatre étoiles : il a sa propre salle de sports, tout cela pour qu'il n'ait pas de contact soi-disant avec les autres et qu'il ne puisse pas les "radicaliser" comme on dit dans le jargon imbécile de notre époque. Mais il a quand même des contacts avec les autres pour faire du prosélytisme. [Deuxième discours], il y a les propos d'un musulman impeccable. Dans le Coran, il est dit qu'il faut imiter Mahomet, le "beau modèle" qui est à la fois un prophète et un chef de guerre, un combattant, un type qui va faire couper la tête à ses ennemis... Il annonce la parole divine et un combattant. Quand on est un bon musulman, on imite ce "beau modèle". Abdeslam se sent comme le meilleur musulman du monde puisqu'il a imité en tout ce que l'on raconte de la vie de Mahomet... Il le dit. Il y a un décalage entre notre regard sur la religion, en particulier sur la religion islamique parce que la plupart des Occidentaux et des observateurs sont des ignorants : ils n'ont pas lu le Coran, ils voient l'islam comme une espèce de christianisme oriental pour les Arabes... Quand on dit la différence, ils vous insultent et vous disent que vous êtes anti-musulman. Je préfère discuter avec des musulmans qui connaissent leur religion ». 

"La 3e journée du "procès du siècle", ce vendredi 10 septembre, sera consacrée à l'appel des témoins ainsi qu'à la lecture du rapport. Une audience perturbée, la veille, une nouvelle fois par les mots du principal accusé, Salah Abdeslam, qui, sans en avoir eu la permission, a plusieurs fois pris la parole. Une première fois pour dédouaner ses co-accusés, puis en expliquant qu'il y avait aussi des victimes en Syrie et en Irak et qu'elles n'auraient pas la parole lors de ce procès."

"Un comportement qui pose la question de l'attitude à adopter à son égard. Faut-il le laisser chaque jour se mettre en scène, ou bien se montrer plus ferme ? Philippe Duperron, dont le fils Thomas est mort au Bataclan, est pour la seconde option : "Il y a un vrai débat de fond qui se pose, et la police de l'audience est très difficile à assurer. Le président (du tribunal) Périès conserve une main ferme et essaye d'endiguer la logorrhée de Salah Abdelslam. C'est un vrai problème".

"Celui qui s'est constitué partie civile ne veut pas voir l'accusé "prendre le lead sur le procès" et, à l'inverse, souhaite que celui-ci "retrouve sa place dans le box". "Il faut absolument le recadrer", assène-t-il."

« Nos années de plomb - Du Caire au Bataclan : Autopsie d'un désastre » est une enquête minutieuse de Philippe Cohen-Grillet sur l’attentat du 22 février 2009 au Caire (Egypte) qui a causé la mort de Cécile Vannier, lycéenne de 17 ans et blessé 24 autres personnes. 

Accablant pour des autorités politiques, des magistrats et des médias français.

Après les attentats terroristes islamistes du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis, Philippe Cohen-Grillet, journaliste, révélait dans 
Le Canard enchaîné que, « malgré le déni et les mensonges du gouvernement, la justice française était au courant de menaces contre le Bataclan depuis 2009, et que rien n'avait été fait ». Ni information des propriétaires de la salle de concerts, ni protection policière du lieu, ni recherche des plans du bâtiment. Pourquoi ?

Occultations d'informations et mensonges à la famille de Cécile Vannier, indifférence de médias à l'égard de cet attentat, diplomatie française peu claire... Philippe Cohen-Grillet brosse un tableau effrayant d'une France cible du terrorisme islamiste, ainsi que de magistrats et agents du renseignement irresponsables.

"Bataclan, Paris, Stade de France : le procès"
Le 25 août 2021, les éditions du Rocher ont publié "Bataclan, Paris, Stade de France : le procès", livre de Georges Fenech, ancien juge d'instruction, a présidé la commission d'enquête parlementaire consacrée aux attentats du 13 novembre 2015.

L'auteur conclut son introduction par cette citation : « Le terrorisme est un crime qu’on ne peut excuser. » (Albert Camus, Actuelles III, Chroniques (1939-1958)

"Le 13 novembre 2015, des terrasses et restaurants de Paris, la salle de concert du Bataclan et le Stade de France étaient pris pour cibles par trois commandos kamikazes. Ces tueries de masse ont fait 130 morts et des centaines de blessés."

"Le procès historique qui s'ouvre à Paris le 8 septembre 2021 devra répondre aux questions que se pose toujours la France entière. Qui a commandité, organisé et exécuté ces attentats sans précédents ? Comment des doctrinaires islamistes sont-ils parvenus à enrôler des petits délinquants tout à coup prêts à sacrifier leur vie ? Mais aussi pourquoi nos services de renseignements n'ont-ils pas réussi à déjouer ces projets criminels, alors que la quasi-totalité des auteurs étaient fichés et connus de la justice ? Pourquoi nos forces d'élite ont-elles mis plus de deux heures pour neutraliser le commando du Bataclan ? Et si demain un autre attentat d'envergure se reproduisait, serions-nous mieux équipés pour y faire face ?"

« Les ombres du Bataclan »
Arte diffusera le 3 septembre 2021 « Les ombres du Bataclan » (Die dunklen Schatten des Bataclan) de Francis Gillery.

« À la veille du procès des attentats du 13 novembre 2015, ce documentaire fouillé, coécrit avec le président de la commission d’enquête parlementaire Georges Fenech, revient sur les dysfonctionnements qui ont jalonné une nuit tragique. »

« Comment, au cœur de Paris, un tel massacre (131 morts au total) a-t-il pu se produire aussi facilement ? » 

« En lien avec son président Georges Fenech, alors député LR, le réalisateur Francis Gillery s’est penché sur les travaux méconnus de la commission d’enquête parlementaire qui a épluché en 2016 le dossier des attentats du 13 novembre 2015 et pointé des failles ». 

« À l’aube du procès fleuve qui s’ouvrira le 8 septembre, ce documentaire rappelle les faits, les ramifications des réseaux terroristes de l’époque, les initiatives individuelles qui ont permis de sauver des vies, comme la courageuse interposition des vigiles du Stade de France. Il enquête sur les zones d’ombre qui ont apparu une fois la sidération passée ». 

« Comment des attaques d’une telle ampleur n’ont-elles pu être évitées alors que le Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, l’ex-juge antiterroriste Marc Trévidic et les services de renseignements les redoutaient ? Pourquoi les forces de police ont-elles mis autant de temps à intervenir au Bataclan ? »

« Ce documentaire donne la parole à un nombre impressionnant de protagonistes du drame, notamment, outre les personnalités citées précédemment, des membres des services de renseignements et du GIGN, des experts internationaux, une journaliste d’investigation, l’avocate de victimes Samia Maktouf, le rapporteur de la commission d’enquête Sébastien Pietrasanta (PS) ou encore Georges Dallemagne, vice-président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats belges de 2016 ». 

« Il ressort de leurs témoignages et du recoupement des faits l’échec patent de la coopération des services de renseignements européens, les ravages causés par les guerres de chapelles au sein des forces régaliennes et un protocole d’intervention inadapté aux nouvelles formes de terrorisme ». 

« Habituée aux prises d’otages et à la négociation, la France n’était, entre autres, pas préparée à ces attaques disséminées, semant le trouble chez ses policiers et convergeant vers un assaut final ». 

« Éclairant pour saisir le contexte fragilisé qui a conduit à ce drame, ce film s’avère aussi inquiétant car toutes les leçons ne semblent pas avoir été tirées, les pays européens ne présentant toujours pas de front uni face au terrorisme. »


"Un ancien officier du renseignement accuse l'ancien premier ministre de François Hollande d'avoir pris certaines décisions non en fonction de l'intérêt général mais parce qu'il «visait clairement le poste de président de la République. Il avait besoin de s'accaparer les bonnes grâces au sein des policiers. Ce qui n'était pas gagné». Interrogé par Le Figaro, Manuel Valls revient sur cette séquence. « Selon cette personne, j'aurais privilégié l'intervention de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention) le soir du 13 novembre car je serais, selon elle, proche de leur patron. Je lui aurais fait cette faveur pour qu'il m'aide ensuite pour la présidentielle. C'est absurde, et grave de dire que j'aurais favorisé la BRI pour des raisons électorales. J'aurais eu un esprit diabolique à avoir des intérêts en fonction de qui intervenait », assure-t-il.

Le 7 septembre 2021, invité de Sonia Mabrouk sur Europe 1, Bernard Cazeneuve avait déjà dénoncé ces accusations à l'encontre de Manuel Vals. «C'est abject de dire des choses comme ça. Les laisser dire et diffuser ne peut pas produire d'autres effets qu'une forme de nausée.»

Le 16 septembre 2021, Manuel Valls a annoncé sur Twitter son intention de porter plainte pour diffamation contre ARTE :
"Confronté à une mise en cause aussi violente qu’odieuse sur la chaine @ARTEfr, j’ai décidé de déposer plainte du chef de diffamation publique envers une personne publique. [1/4]
Dans le documentaire « Les ombres du Bataclan », diffusé le 3 septembre, il est affirmé que j’aurais privilégié comme Premier ministre des intérêts électoraux au détriment de l’efficacité des interventions des forces de l’ordre lors de la nuit des attentats du 13 nov 2015. [2/4]
Cela revient à m’imputer un cynisme quasi diabolique puisque je n’hésiterais pas à sacrifier des vies humaines sur l’autel d’un tortueux calcul électoral.
Ces propos dépassent largement les limites admissibles de la liberté d’expression. [3/4]
Ces affirmations d’une violence inouïe, formulées sans aucun souci d’exactitude et sur lesquelles il ne m’a pas été permis de répondre précisément, caractérisent à l’évidence le délit de diffamation publique envers une personne publique. [4/4]"
Contactée par Le Figaro, "Arte n'a pas encore réagi à cette plainte".

Bernard Squarcini
"Les Syriens ont proposé à la France une liste de djihadistes français. Manuel Valls la refuse. Un terroriste capturé par la France explique qu'il devait attaquer le Bataclan. Valls n'en a pas tenu compte", a déclaré Bernard Squarcini, ex-premier patron de la DCRI.

Fadila Maaroufi
Née en 1976 à Bruxelles (Belgique), Fadila Maaroufi est une anthropologue et militante laïque belgo-marocaine. En 2020, elle a co-créé, avec Fabienne Rouvroy, Chantal Gilbart et Bernard Pauwels, « L'Observatoire des fondamentalismes à Bruxelles » dont le conseil scientifique est dirigé par l'anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse du CNRS. Avec celle-ci et l'homme d'affaire et académicien Laurent Minguet, elle a ouvert à Bruxelles un « Café laïque », « un espace de libre parole, non censurée par les médias ou par des institutions diverses, où l’on rencontre des intellectuels, des acteurs médiatiques et associatifs, préoccupés par la montée de l’islamisme et par les dérives des idéologies contemporaines ». En 2022, le Prix Anne-Marie Lizin - Théroigne de Méricourt a couronné son oeuvre. 

Le 8 novembre 2023, sur Sud Radio, le journaliste André Bercoff et Fadila Maaroufi ont allégué, sans argumenter, que l'attentat contre le Bataclan n'aurait pas été antisémite.  

Patrick Jardin
Père de Nathalie Jardin, victime au Bataclan, Patrick Jardin a été fiché S !? Il affirme que les autorités politiques étaient au courant qu'un attentat terroriste allait être commis au Bataclan et qu'elles sont demeurées inactives.

Il s'est rapproché d'Eric Zemmour, alors candidat de Reconquête !, lors de la campagne électorale de 2022.

Le 13 novembre 2023, il a déposé une plainte via son avocat, Me Gilbert Collard, contre François Hollande, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Jean-Yves Le Drian et Bruno Leray.

« Banksy, le Bataclan et la jeune fille triste »
Arte diffusera le 15 novembre 2023 à 23 h 15 « Banksy, le Bataclan et la jeune fille triste » de Edoardo Anselmi.

« En 2019, le vol d’une œuvre peinte par Banksy sur la porte du Bataclan, à Paris, défraie la chronique… Un étonnant documentaire mêlant enquête rocambolesque, enjeux mémoriels et interrogations sur la nature paradoxale du street art. »

« Un matin de juin 2018, un émouvant graffiti à la peinture blanche est découvert sur la porte arrière du Bataclan, l’issue de secours par laquelle s’étaient échappés, le soir du 13 novembre 2015, des dizaines de spectateurs fuyant leurs assaillants. »
« Réalisée au pochoir pendant la nuit, cette silhouette de jeune fille voilée aux airs de madone, tête baissée, ne tarde pas à être identifiée comme la création de Banksy, star mondiale du street art. »

« Une œuvre mémorielle en hommage aux victimes, qui devient bientôt un symbole et un lieu de recueillement pour les riverains endeuillés. »

« En janvier 2019 pourtant, toujours à la faveur de la nuit, la porte ornée de cette "jeune fille triste" est démontée à la disqueuse et emportée dans une camionnette blanche par trois mystérieux inconnus. Profanation volontaire d’un lieu de mémoire ou simple appât du gain ? »

« Aux termes d’une enquête menée par les polices française et italienne, l’œuvre sera retrouvée un peu moins de dix-huit mois plus tard dans la campagne des Abruzzes, après être passée entre les mains d’une jeune bande de voyous… »

« Au-delà du fait divers aux multiples rebondissements, cette affaire soulève de passionnantes questions sur la nature même de l’art dans l’espace urbain – à l’origine un acte de vandalisme, récemment légitimé par l’engouement du public jusqu’à trouver sa place dans les galeries – et sur ces créations, éphémères par essence, dont d’aucuns voudraient faire une source de profit. »

« Qui peut se prétendre propriétaire d’une telle œuvre ? Restera-t-elle authentique si on l’isole de son environnement d’origine ? »

« Banksy, célébrissime anonyme devenu l’un des artistes vivants les plus cotés au monde, a établi ses propres règles en la matière. En virtuose du détournement, il semble s’amuser des paradoxes et des ambiguïtés qui entourent son travail… »

« À partir de l’épopée rocambolesque d’une œuvre de street art devenue emblématique, Edoardo Anselmi explore, aux côtés de spécialistes – et des protagonistes du larcin – les enjeux légaux, philosophiques et culturels qui entourent cette forme de création atypique. »


France, 2023, 53 min
Auteurs : Edoardo Anselmi et Claudio Centioni, en collaboration avec Jessy Picard 
Coproduction : ARTE GEIE, Tinkerland, GA&A Productions
Sur Arte le 15 novembre 2023 à 23 h 15
Sur arte.tv du 08/11/2023 au 14/12/2023
Visuels : © GA&A Productions

« Les ombres du Bataclan » de Francis Gillery
France, 2021, 70 min
Production : Day For Night
Producteur : Jan Vasak
Auteur : Francis Gillery, avec la collaboration de Georges Fenech
Coproduction : ARTE GEIE, Day for Night
Sur Arte les 3 septembre 2021 à 22 h 25 et 19 septembre 2021 à 3 h 35
Disponible du 27/08/2021 au 02/10/2021
Visuels :
© Day For Night
© Archives de l'Assemblée Nationale
© DR

Articles sur ce blog concernant :
Les  citations sur le documentaire proviennent d'Arte. Cet article a été publié le 1er septembre 2021.

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