


« La laideur se vend mal »
Raymond Loewy naît en 1893 à Paris. Son père Maximilien Loewy, est un journaliste juif originaire d’Autriche, et sa mère française s’appelle Marie Labalme. Raymond Loewy est élevé dans la religion catholique.
En 1908, il se distingue en dessinant un jouet en forme d’avion. Sa création obtient la Coupe aéronautique Gordon Bennett, dans la section modélisme. En 1909, Raymond Loewy vend son jouet baptisé Ayrel.
Ses actions lors de la Première Guerre mondiale dans l’Armée française lui valent la Légion d’Honneur à titre militaire.
« En 1919, Raymond Loewy, qui n'a pas achevé ses études d'ingénieur en France, émigre aux États-Unis avec seulement 40 dollars en poche, habité par de grandes ambitions ».
« Quand je suis arrivé en Amérique, tout était très laid. J'ai décidé que j'allais faire quelque chose pour corriger cela... On fabriquait à tort et à travers ascenseurs, moulins à café, grues mécaniques, etc, avec pour seule préoccupation que "ça marche". Quand vint l'ère de la production en masse, le pays fut inondé de produits souvent de bonne qualité, mais disgracieux et coûteux », se souvenait Raymond Loewy.
Il débute comme étalagiste pour Macy’s, célèbre grand magasin new-yorkais.
« D'abord dessinateur pour « Vogue » et le « Harper's Bazaar » à New York, le « Frenchy » aux allures de star hollywoodienne collabore par la suite avec de grandes marques américaines dont il façonne l'identité visuelle ».
En 1929, il est nommé directeur artistique de Westinghouse.
En 1930, il fonde son agence de design dans une Amérique frappée par la crise économique de 1929.
« C'est à lui que l'on doit, dans les années 1930, le design des cars Greyhound à deux étages ou celui des plus belles voitures Studebaker, qui deviendront sous son trait sportives et élégantes ».


En 1944, son agence dénommée Raymond Loewy Associates emploie 150 salariés. Elle va façonner l'American way of life. Raymond Loewy conçoit le global design, déclinaison d'une marque selon les supports et les pays.


En période de détente, il se rend en Union soviétique avec l'approbation de l'administration américaine républicaine. Il dessine une automobile, un tracteur, un réveil... En fait, aucun des produits n'a été fabriqué. Les Russes lui ont envoyé un chèque en roubles. Raymond Loewy se tourne vers l'administration démocrate du Président Carter qui a refusé de tenir l'engagement de ses prédécesseurs.
Retraité en 1980, ils vend ses biens et sociétés, se ressource quelques temps en France, puis se fixe à Monte-Carlo où il décède en 1986.
French Touch

Le « réalisateur retourne sur ses lieux de vie, de sa sublime villa de Palm Springs, dont il est l'architecte, à son château de la Cense, dans les Yvelines ».



“Ugliness doesn't sell." (La laideur ne se vend pas)
“Beauty through function and simplification.”
“The most beautiful curve is a rising sales graph.” (La plus belle courbe, c’est celle des ventes !)
“I believe most in educated intuition.”
“It all starts with an inspired, spontaneous idea.”
“The main goal is not to complicate the already difficult life of the consumer.”
“I can claim to have made the daily life of the 20th Century more beautiful.”
“Design, vitalized and simplified, will make the comforts of civilized life available to an ever-increasing number of Americans.”
“Between two products equal in price, function and quality, the one with the most attractive exterior will win.”
“As a boy I had liked both drawing and physics, and I always abhorred the role of being a spectator. In 1908, when I was 15, I designed, built and flew a toy model airplane which won the then-famous James Gordon Bennett Cup.. By 16 I had discovered that design could be fun and profitable, and this lesson has never been lost on me.”
« Raymond Loewy, le designer du rêve américain » par Jérôme de Missolz et Frédérique Bompuis
ARTE France, Les Films du Tambour de Soie, Iliôm et Avrotos, avec la participation de TV5 Monde, 2017, 53 min
Sur Arte les 18 octobre 2017 à 22 h 25, 19 juillet 2020 à 06 h 20
Disponible du 12/07/2020 au 16/09/2020
Visuels
Une Lancia loraymo avec Raymond et Viola Loewy
© Vachon/Iliôm
Un jukebox United Music 1959
© Gottscho-Schleisner/Iliôm
Loewy en couverture du Times
David Hagerman, le gendre de Raymond Loewy
© Les films du tambour de soie
Une Jaguar XK140 personnalisée
© Foto Moisio/Iliôm
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Les citations sur le film sont d'Arte. Cet article a été publié le 17 octobre 2017.
Les citations sur le film sont d'Arte. Cet article a été publié le 17 octobre 2017.
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