Situé à Saint-Pétersbourg, près de la Neva, le musée d'Etat de l'Ermitage. a été fondé en 1764 par l'impératrice Catherine II. Il présente le nombre le plus élevé d'oeuvres : plus de soixante mille pièces, en particulier seize mille tableaux - dont des chefs d'oeuvres de Léonard de Vinci, Rembrandt, Rubens, Matisse et Picasso -, dans près de mille salles. Trois millions d’objets sont rangés dans des réserves. La Pinacothèque de Paris a présenté l’exposition "L’Ermitage, la naissance du musée impérial – Les Romanov, tsars collectionneurs". Arte diffuse "Le musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg" (Die Eremitage. Ein Palast für die Kunst ; Hermitage Revealed), documentaire réalisé par Margy Kinmonth.
L’Ermitage, la naissance du musée impérial – Les Romanov, tsars collectionneurs
« Le procès » par Sergei Loznitsa « L'antisémitisme en Russie de Catherine II à Poutine » par Jean-Jacques Marie
« Lénine, une autre histoire de la révolution russe » par Cédric Tourbe
« Lénine, une autre histoire de la révolution russe » par Cédric Tourbe
Ilya Trauberg (1905-1948)
Un musée qui, dès a création, a confié à des chats le soin de chasser les rongeurs.
En 2011, pour l’inauguration de son nouveau lieu près de la place de la Madeleine (Paris), la Pinacothèque de Paris s’intéressait à la naissance du musée russe de l'Hermitage, enrichi par des dons et surtout les acquisitions sélectives de souverains russes curieux, au goût affiné, en résonance parfois à des évènements historiques et à des fins de prestige politique.
En 2011, la Pinacothèque de Paris a présenté l’exposition "L’Ermitage, la naissance du musée impérial – Les Romanov, tsars collectionneurs" réunissant un « ensemble rare d’une centaine d’œuvres » de ce musée.
En deux siècles, les Romanov « ont élaboré l’une des plus belles collections du monde et construit un musée moderne, ouvert au grand public dès 1805 ».
« Une histoire du collectionnisme et du goût au sein des élites européennes les plus brillantes de leur temps », résume Marc Restellini, directeur de la Pinacothèque de Paris.
Constituées à partir de la fin du XVIIe siècle, les collections impériales russes comptent vite parmi les plus importantes d’Europe et sont admirées notamment par les étrangers.
« Grand curieux et collectionneur averti », Pierre le Grand (1672-1725) envoie ses agents dans toute l’Europe pour rapporter peintures et sculptures à Saint-Pétersbourg. Prisant particulièrement l’art hollandais, Pierre Ier achète sur le marché de l’art d’Amsterdam des sujets bibliques, comme le magnifique David et Jonathan de Rembrandt, et « des scènes de genre d’une grande qualité », tel Le Contrat de Mariage de Jan Steen, ou encore des marines. L’école italienne ? Elle est illustrée par la superbe Mise au Tombeau de Garofalo, « alors attribuée à Raphaël, cadeau du cardinal Pietro Ottoboni ».
« Souveraine éclairée imprégnée de la philosophie des Lumières », Catherine II (1729-1796) enrichit les collections et édifie le premier espace affecté à leur présentation : le Petit Ermitage, construit près du Palais d’Hiver de 1764 à 1775. Ce bâtiment s’avère rapidement insuffisant pour réunir un nombre d’œuvres en hausse continue et le Grand ou Vieil Ermitage est édifié de 1771 à 1787. Catherine II confère à la « collection un caractère encyclopédique et voit le moyen d’affirmer son prestige politique ». A Paris, Catherine II « effectue ses principales acquisitions, par l’intermédiaire de correspondants aussi prestigieux que Diderot ou le Baron Grimm ». Dans la collection de Jean de Julienne, elle choisit notamemnt La malade et le médecin de Gabriel Metsu. Son coup le plus fabuleux : l’acquisition de la collection du banquier et mécène Pierre Crozat : le Portrait d’acteur de Domenico Fetti, l’esquisse pour L’Entrée de Marie de Médicis à Lyon de Rubens, les Amours à la chasse et la Vénus, Faune et Putti de Poussin, L’incrédulité de Saint Thomas de Van Dyck et le Portrait de jeune homme au chapeau de Greuze entrent alors dans les collections impériales. C’est à Paris qu’elle achète aussi le cabinet du comte Baudouin où les œuvres de Van Dyck rivalisent avec celles de Rembrandt, Rubens ou encore Ruysdael. Des achats qui suscitent l’ire et de l’opinion parisienne hostile à l’exportation de chefs-d’œuvre vers la Russie. Et qui rehaussent le prestige de Catherine II. À son décès, plus de 4000 tableaux composent la galerie.
Petit-fils de Catherine II, Alexandre Ier (1777-1825) imprime sa marque dans les collections impériales : il dote en particulier l’Ermitage d’une « superbe collection de maîtres espagnols. Durant les guerres napoléoniennes, les Russes agressés s’identifient aux héroïques Espagnols qui résistent aux troupes françaises. L’acquisition de la collection Coesvelt fait entrer les grands noms du siècle d’or espagnol dans la galerie impériale ». Citons Le Portrait du comte-duc Olivares de Vélasquez et la mystique Annonciation de Murillo. « À l’impératrice répudiée Joséphine de Beauharnais, Alexandre Ier achète 38 tableaux dont l’exquis Petit-déjeuner de Gabriel Metsu ».
Sous le règne de Nicolas Ier (1796-1855), est construit le Nouvel Ermitage (1842-1852), après l’incendie du Palais d’Hiver (1837). Nait le musée moderne, à l’instar de ceux qui se multiplient en Europe, du Louvre au British Museum, via les musées de Berlin et Munich. En 1855, Nicolas Ier cède plus de 1200 œuvres jugées médiocres. Mais il enrichit la galerie de tableaux italiens de la Renaissance : Mise au tombeau de Francesco Francia et plusieurs Titien avec la collection Barbarigo. Les Primitifs Flamands entrent à l’Ermitage « pendant la vente posthume de la collection de Guillaume II, roi des Pays-Bas ».
"Le musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg"
Arte diffusera "Le musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg" (Die Eremitage. Ein Palast für die Kunst), réalisé par Margy Kinmonth (Royaume-Uni, 2014, 52 min). "Malgré les guerres et les révolutions, le musée de l'Ermitage a su préserver ses collections. Voyage dans l'un des plus grands et anciens musées du monde, microcosme de l'histoire russe."
"Certains de ses employés ont payé un tragique tribut sous Staline qui les a considérés comme "ennemis du peuple", et les a envoyés au Goulag. Pour financer son programme d'industrialisation de la Russie dans les années 1930, Staline a aussi vendu des chefs d’œuvres à des collectionneurs occidentaux, notamment au banquier et industriel américain Andrew Mellon. Celui-ci a donné 21 de ses tableaux en 1937, à l'Etat américain qui les a confiés à la National Gallery à Washington. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, comme lors de la guerre menée par Napoléon 1er au XIXe siècle, une grande partie des collections du musée a été cachée à Moscou. Et c'est devant des murs vides que le directeur du musée a organisé une visite pour les soldats épuisés de l'Armée rouge, mais attentifs aux descriptions historiques et artistiques de leur guide. "
"Conscient de l'enjeu de ce musée, Poutine en a favorisé l'essor et y a convié ses homologues pour des visites impressionnantes des galeries majestueuses."
"Tourné en 2014, à l'occasion du 250e anniversaire du musée, ce documentaire embarque les téléspectateurs dans un voyage passionnant qui retrace l'histoire tumultueuse de l'Ermitage, du palais impérial à sa reconversion en musée national. Son directeur a exceptionnellement accepté d’ouvrir les portes du musée aux caméras et de les y guider. Sont montrés à l’écran pour la première fois des collections spéciales et des lieux auxquels le public n’a, d’ordinaire, jamais accès".
"Margy Kinmonth raconte l'histoire du lieu et de ses collections, grâce aux images d'archives – dont la fameuse reconstitution par Eisenstein de l'invasion du palais par la foule lors de la Révolution de 1917 – et aux témoignages pleins de vivacité des conservateurs du musée, actuels ou anciens. Une promenade parmi les trésors les plus précieux, les plus anciens et les plus rares de la Russie".
"En marge d'une programmation spéciale dédiée à la Russie, ARTE explore les splendeurs du musée de Saint-Pétersbourg, le deuxième plus grand au monde. Entretien avec Mikhaïl Piotrovski, son directeur, qui y a passé toute sa vie. Par Irène Berelowitch".
"En 1992, vous avez succédé à votre propre père, Boris Piotrovski, à la tête du musée de l'Ermitage. Est-ce un héritage dynastique ?
Mikhaïl Piotrovski : Cela s'est passé très simplement. J'ai littéralement grandi à l'Ermitage, car nous habitions tout près et j'ai été familier dès ma prime enfance de ses moindres recoins. Comme mon père, qui y avait effectué toute sa carrière, j'ai connu aussi ceux qui y travaillaient sur plusieurs générations. Ayant choisi la même spécialité que mon père, l'archéologie, j'ai continué à fréquenter les lieux tous les jours, et c'est naturellement que j'ai commencé à y exercer, tout en voyageant beaucoup, notamment dans les pays arabes, puisque je suis orientaliste. À la mort de mon père, en 1990, j'ai été nommé vice-directeur, et deux ans plus tard, dans une situation critique, créée par le chaos qui a suivi la chute de l'URSS et la pénurie générale d'argent, on m'a proposé la direction. Peut-être parce que, indépendamment de ma légitimité académique, ce musée a toujours été ma maison. L'Ermitage faisait partie de mon destin.
Le musée d'aujourd'hui ressemble-t-il à celui que vous avez connu enfant ?
Je crois que oui, même s'il a été rénové et considérablement modernisé. Cela tient à l'esprit de famille. Je ne suis pas le seul, parmi le personnel, à y avoir passé toute ma vie, loin de là. On ne peut entrer dans un lieu pareil sans s'y attacher, alors on reste. C'est un peu archaïque, certainement, c'est contraire aux règles de gestion en vigueur en Occident, mais les traditions ont aussi du bon. Nos chats errants dans le sous-sol en font partie.
Cette intimité avec l'ancien palais d'hiver des tsars a-t-elle influé sur votre vision de l'histoire nationale ?
Pour moi, l'Ermitage symbolise l'histoire et la culture russes dans ce qu'elles ont de plus lumineux, et je considère que mon premier devoir est de préserver sa raison d'être : l'amour des arts, le savoir et l'ouverture. Même avant d'être un musée, ce palais grandiose construit par Catherine II pour abriter son exceptionnelle collection de tableaux et de sculptures représentait déjà un pont entre la Russie et l'Europe. Par principe, la Russie est un pays fermé, mais le musée tel que je l'ai connu a toujours été beaucoup plus ouvert sur l'extérieur que n'importe quel autre lieu. Même dans les années 1930, en pleine Terreur, des savants du monde entier venaient à l'Ermitage. Et aujourd'hui, alors que le pays s'isole à nouveau, nous demeurons un trait d'union avec le reste du monde. Un isolement d'ailleurs très relatif pour quelqu'un qui a connu comme moi la vraie Guerre froide ! Cela nous préserve aussi des ravages du tourisme de masse. Je dois avouer par ailleurs qu'en tant qu'archéologue je considère les aléas de l'histoire récente, y compris la fin du tsarisme, puis de l'Union soviétique, comme des changements plus mineurs qu'on ne le prétend.
Quelles sont vos priorités aujourd'hui ?
Ma priorité, c'est une forme de fidélité, comme je l'ai dit, mais elle implique de conserver à l'Ermitage sa dimension mondiale. Nous sommes avant tout un musée international, intégré dans une communauté muséale sans frontières, qui organise en moyenne cinq à six expositions par an à l'étranger… Cela a nécessité des efforts constants, mais nous avons appris à développer l'innovation à tous les niveaux, et à trouver de l'argent sans perdre notre dignité, y compris auprès de nos gouvernants. En même temps, nous avons préservé notre lien affectif très fort avec le pays et avec les Pétersbourgeois. Sur nos 3,5 millions de visiteurs annuels, un tiers vient d'un autre pays, un tiers du reste de la Russie et un tiers de notre ville. Bien sûr, la culture a moins la dimension sacrée qu'elle revêtait à l'époque soviétique. On pense désormais davantage à l'argent, aux biens matériels. Mais les Russes considèrent toujours que l'Ermitage leur appartient et les représente, comme les Français leur Louvre. Nous devons rester à la hauteur de cette exigence."
Les Romanov
Les 24 janvier à 6 h 55, 27 janvier 2016 à 2 h 30, Histoire diffusa Les Romanov, Histoire d'une dynastie. Paul 1er et Alexandre 1er, documentaire de Maksim Bespaly. "A la mort de Catherine II, son fils Paul, surnommé le "Hamlet russe", devint empereur. Quatre ans plus tard, à la mort de Paul Ier, son fils Alexandre, marié sur préconisation de sa grand-mère à l'âge de 16 ans, lui succèda. Même s'il avait tous les attributs d'un empereur, Alexandre n'éprouvait pas de désir à régner".
Arte diffusa les 26 mars à 20 h 50 et 27 mars 2016 à 14 h 30 Gloire et chute des Tsars de Russie, documentaire d'Eva Gerberding, André Schäfer (ZDF, 2013, 52 min) : "Historiens et créateurs revisitent le parcours des Romanov, dynastie née il y a plus de quatre siècles, des hauts lieux qu'ils ont marqués de leur empreinte à leur influence sur la Russie contemporaine. Issu d'une famille de boyards moscovites, Michel Fedorovitch Romanov n'a que 17 ans lorsqu'il est couronné tsar en juillet 1613. Son nom n'est pas resté dans l'histoire, contrairement à ceux de Pierre le Grand (1672-1725) et de Catherine II (1729-1796). Ces deux souverains ont instauré un pouvoir central très fort en s'efforçant de moderniser leur immense empire. Tous deux se sont ouverts sur l'Europe occidentale, alors que la plupart des tsars ont maintenu les archaïsmes et favorisé l'hégémonie de l'Église orthodoxe. Autres figures de la dynastie : Alexandre II, qui abolit le servage en 1861, et sera assassiné par des révolutionnaires en 1881 ; et Nicolas II, le dernier tsar de Russie, exécuté avec sa famille en 1918 à Ekaterinbourg. Il ne voulait pas gouverner et ne fut jamais à l'écoute de son peuple... Visite des hauts lieux de leur règne, à Saint-Pétersbourg et Moscou, archives inédites, entretiens (avec les historiens Irina Scherbakova et Viktor Erofeev, un descendant des Romanov, Paul Koulikovsky, le cinéaste Alexandre Sokourov, la styliste Tatyana Parfionova) retracent l'histoire des Romanov et ses résonances dans la Russie contemporaine".
Les 19 août 2019 à 13 h 13, 20 août 2019 à 12 h 04, 22 août 2019 à 0 h 16, 24 août 2019 à 6 h 56, Toute l'Histoire diffusa "Les Romanov : Gloire et chute des tsars de Russie". "Issu d'une famille de boyards moscovites, Michel Fedorovitch Romanov n'a que 17 ans lorsqu'il est couronné tsar en juillet 1613. Son nom n'est pas resté dans l'histoire, contrairement à ceux de Pierre le Grand (1672-1725) et de Catherine II (1729-1796). Ces deux souverains ont instauré un pouvoir central très fort en s'efforçant de moderniser leur immense empire. Tous deux se sont ouverts sur l'Europe occidentale, alors que la plupart des tsars ont maintenu les archaïsmes et favorisé l'hégémonie de l'Église orthodoxe."
"Le musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg" de Margy Kinmonth
Royaume-Uni, 2014, 52 min
Production : Foxtrot Films LTD
Sur Arte les 10 septembre à 17 h 35 et 21 octobre 2017 à 14 h 40, 14 mars 2021 à 18 h 05
Disponible sur le site Internet d'Arte du 07/03/2021 au 20/03/2021
Visuels :
Vue extérieur du musée de l' Ermitage à Saint-Petersbourg
Catherine II à cheval par le peintre danois Vigilius Erichsen, 1762
Les trois Grâces, Antonio Canova, 1793, Musée de l' Ermitage, Saint-Pétersbourg.
Dans les coulisses du plus grand musée du monde
Bâtiment d’État-Major du Musée de l' Ermitage à Saint-Petersbourg
" Le joueur de luth" , peinture de Le Caravage, 1595
" La descente de croix" , peinture de Rembrandt, 1634
Galerie dans le musée de l' Ermitage
© Arts Alliance Distribution
28, place de la Madeleine, 75008 Paris
Tél. : 01 42 68 02 01
Tous les jours de 10 h 30 à 19 h 30
Visuels de haut en bas :
Affiche
Jean-Baptiste Greuze
Portrait de jeune homme au chapeau
c. 1750
Huile sur toile
61 x 50 cm
Inv. no. GE-1256
Provenance : 1772, collection Louis-Antoine Crozat, baron de Thiers (Paris). Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
Photographe © Musée de l'Ermitage. Photo de Pavel Demidov
Nicolas Lancret
Concert au parc. 1738
Huile sur toile
61 x 51,5 cm (ovale)
INV. N° GE 1621
Provenance : 1772, collection Louis-Antoine Crozat, baron de Thiers (Paris)
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
Photographe © Musée de l'Ermitage. Photo de Vladimir Terebenin, Leonard Kheifets, Yuri Molodkovets
Rembrandt (Harmensz Van Rij, dit)
David et Jonathan
1642
Huile sur panneau de bois (parquetage)
Huile sur panneau de bois (parquetage)
73 x 61,5 cmINV. N° GE 713 Provenance : 1882, Palais de Monplaisir à Peterhof. Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
Photographe © Musée de l'Ermitage. Photo de Pavel Demidov
Portrait d’acteur (Tristan Martinelli ?)
c. 1620
Huile sur toile
105,5 x 81 cm
INV. N° GE 153
Provenance : 1772, collection Louis-Antoine Crozat, baron de Thiers (Paris)
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
Photographe © Musée de l'Ermitage. Photo de Vladimir Terebenin, Leonard Kheifets, Yuri Molodkovets
Diego Velasquez de Silva
Portrait de don Gaspar de Guzmán, comte-duc d'Olivares
c.1638
Huile sur toile
Huile sur toile
67 x 54,5 cm
INV. N° GE 300
Provenance : 1815, collection Coesvelt, Amsterdam.
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
Photographe © Musée de l'Ermitage. Photo de Alexander Koksharov, Leonard Kheifets
Jan Steen
Le Contrat de mariage
c. 1850
Huile sur toile
65 x 83 cm
INV. N° GE 795
Provenance : 1882, Palais de Monplaisir, Peterhof.
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
Photographe © Musée de l'Ermitage. Photo de Pavel Demidov
Articles sur ce blog concernant :
Cet article a été publié le 1er septembre 2011, puis les 21 janvier et 26 mars 2016, 20 octobre 2017, 20 août 2019.
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