
« Stefan Zweig, histoire d’un Européen » par Jean-Pierre Devillers et François Busnel
« Leone Ginzburg, un intellectuel contre le fascisme » par Florence Mauro
« Leone Ginzburg, un intellectuel contre le fascisme » par Florence Mauro

La création
littéraire – « Je ne me vois pas arrêter d'écrire. Quand je n'écris pas,
je suis dépressif, anxieux. Ecrire me tient à distance de la dépression »
-, sa famille, sa judéité, le sexe, l’amour, la psychanalyse, la politique, la
renommée, les Etats-Unis, la mort…
Le romancier
légendaire Philip Roth (1933-2018) les évoque avec bonne volonté en révélant ses archives
personnelles : photographies, lettres, manuscrits, etc. Et lit des
extraits de ses œuvres.
En
contre-point, ses amis, telle l’actrice Mia Farrow, une des premiers lecteurs à
qui il confie ses manuscrits achevés après un à trois ans d’écriture pour
solliciter des avis, s’expriment.
Quand Philip Roth prévient ses parents du futur succès de l'un de ses romans, ses parents l'écoutent attentivement, puis s'éloignent. Sa mère éclate en sanglots et confie à son mari : "Mon fils a la folie des grandeurs !"
S'il a des inhibitions, Philip Roth refuse l'autocensure et se libère en écrivant.
Quand Philip Roth prévient ses parents du futur succès de l'un de ses romans, ses parents l'écoutent attentivement, puis s'éloignent. Sa mère éclate en sanglots et confie à son mari : "Mon fils a la folie des grandeurs !"
S'il a des inhibitions, Philip Roth refuse l'autocensure et se libère en écrivant.
« Un style américain » satirique

Professeur de
littérature à l’université de Chicago, il s’installe dans les années 1960 à New
York. Parallèlement à son activité de romancier, il enseigne notamment à
Princeton, et dirige une collection chez l’éditeur Penguin. Il fait découvrir
au public américain des écrivains d’Europe de l’Est, tel Bruno Schulz.


"Dans ce portrait intime et entier, l’écrivain ouvre ses archives personnelles – photos, lettres et manuscrits. Il fait même exceptionnellement la lecture d'extraits de ses romans, lui, le candidat à l’amnésie, qui ne veut jamais se souvenir que du prochain. Et s'il se qualifie finalement face à la caméra de "pauvre vieux type qui va bientôt mourir et dont tout le monde se fout", la conclusion ressemble davantage à de la coquetterie qu’à du désespoir. Avec le renfort de quelques proches amis, dont Mia Farrow, sa voisine du Connecticut, l'écrivain a parcouru à nouveau le chemin de sa vie et de son oeuvre, de son enfance à la traversée du siècle, de Newark à New York, de Good bye, Columbus (1960) à Nemesis (2010) – son dernier-né".
Le 5 novembre 2018, à partir de 19 h 30, le Centre Culturel André Neher (CCAN) de Nantes proposa l'apéro-livre "Roth, un Juif américain intranquille". "Philip Roth a quitté son monde mais pas celui de ses lecteurs. L’apéro-livre proposera un échange « d’impressions de lecture » inspirées par l’un ou l’autre roman du grand écrivain Juif américain. Même les non-lecteurs de Roth sont conviés à cet Apéro-Livre pour boire, comme les autres, bonnes paroles et liquides agréables. Sera plus particulièrement évoquée « la trilogie américaine » : La Pastorale américaine, J’ai épousé un communiste et (inévitablement) La Tache. Mais n’importe quel autre de ses livres lus pourra nourrir l’échange. Jean-Pierre Hanel et Stanislas Mahé se font un plaisir d’animer ensemble cette rencontre littéraire. Vite ! A vos livres !"
Le 18 février 2021 à 18h30, dans le cadre des "Jeudis d'Hebraica, le rendez-vous culturel en ligne", Maurice Lugassy donnera la visioconférence "Philippe Roth , un auteur complexe". Participation libre. Les vidéos des visioconférences sont sur Youtube.
« Philip Roth, sans complexe » de William
Karel et Livia Manera
France, Cinétévé, 2011, 52 minutes
Diffusions sur Arte les 19 septembre 2011 à 22 h 05, 22 septembre 2011 à 16 h 05, 2 octobre 2011 à 5 h, 27 mai 2018 à 17 h 40
Visuels : © François Reumon
A lire sur ce blog :
Article publié le 19 septembre 2011, puis les 27 mai et 5 novembre 2018.
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