Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

lundi 6 février 2023

Documentaires d'Arte sur la guerre en Ukraine

L'Ukraine a été un Etat indépendant à deux reprises : 1918-1920 et depuis 1991, date de l'éclatement de l'Union soviétique. Après les mandats présidentiels de Leonid Kravtchouk (1994-2004), surviennent la Révolution Orange et la présidence de Viktor Iouchtchenko, puis l'annexion de la Crimée par la Russie, la guerre du Donbass, l'élection à la Présidence de Volodymyr Zelensky, le non-respect des accords de Minsk et l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022. Dans le cadre de son dossier sur la guerre en Ukraine, Arte diffusera le 7 février 2023 à 22 h 35 « Poutine-Zelensky, deux hommes en guerre » (Das Duell: Selenskyj gegen Putin) de Claire Walding et à 23 h 30 « Lviv - Un hôpital dans la guerre » (Ukraine - Kriegstagebuch einer Kinderärztin) de Carl Gierstorfer, le 18 février 2023 à 19 h 05, dans le cadre de la série « Le dessous des cartes » (Mit offenen Karten), « Spécial Ukraine » (Spezial Ukraine).


L'Ukraine a été un Etat indépendant à deux reprises : 1918-1920 et depuis 1991, date de l'éclatement de l'Union soviétique. Sa population est composée à l'Est d'une forte minorité russophone, et à l'Ouest d'une minorité hongroise.

Après les mandats présidentiels de Leonid Kravtchouk (1994-2004), surviennent la Révolution Orange et la présidence de Viktor Iouchtchenko, puis l'annexion de la Crimée par la Russie, la guerre du Donbass documentée notamment par la journaliste Anne-Laure Bonnel. D’après le "rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, d’avril 2014 à février 2020, il y a eu de 13 000 à 13 200 personnes tuées dans le Donbass : environ 4 100 membres des forces ukrainiennes, environ 5 650 membres de groupes armés pro-russes et au moins 3 350 civils". 

"Le 2 mars 2022, la Cour pénale internationale a annoncé qu’elle allait ouvrir une enquête pour déterminer si des faits commis en Ukraine depuis 2014 pouvaient être qualifiés de crimes de guerre".

Autres faits majeurs postérieurs : l'élection à la Présidence de Volodymyr Zelensky, le non-respect des accords de Minsk et l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022. Curieusement, politiciens, médias, "experts" font débuter la guerre à cette date récente, ce qui occulte les huit années de guerre ayant précédé l'invasion russe ainsi que le rôle négatif des dirigeants allemands - la chancelière Angela Merkel puis Olaf Scholz, ainsi que français - les Présidents François Hollande et Emmanuel Macron, ainsi que leurs ministres des Affaires étrangères - dans l'échec des accords de Minsk - choix de gagner du temps pour renforcer l'armée ukrainienne au détriment d'une solution négociée -, et ce qui justifie le soutien à l'Ukraine au nom du respect de l'intangibilité des frontières, donc du droit international.

Cette guerre oppose les Etats-Unis du Président démocrate Joe Biden, l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord) et l'Union européenne (UE) à la Russie. Exeunt les rapports, notamment de l'UE, sur la corruption de l'Ukraine.

Les Etats-Unis, l'OTAN et l'UE n'ont pas indiqué leurs buts : mettre fin au pouvoir du Président russe Vladimir Poutine ? Si oui, comment ? Dans l'hypothèse où ils parviendraient à ce but, que se passera-t-il dans cet Etat continent ? Qui dirigerait la Russie dans l'intérim précédant des élections que l'on espère démocratiques ? Un personnage fantoche actionnée par l'OTAN ? Quid de l'arsenal nucléaire ? Des mouvements islamistes s'en empareront-ils avant l'OTAN ? Après la victoire des Talibans et le départ catastrophique des Etats-Unis du Président démocrate Joe Biden d'Afghanistan en y laissant plus de sept milliards de dollars en matériel militaire sophistiquée, quels espoirs fondés peut-on avoir en l'armée américaine et l'administration Biden dont certains membres proches de Barack Hussein Obama ? 

L'UE a voté des sanctions pour mettre un terme à l'importation du gaz et de pétrole russes sans prévoir d'énergie de substitution. Les Européens en paient le prix fort dans leur quotidien. Des Etats "occidentaux et leurs alliés ont augmenté considérablement leurs importations de pétrole et de produits pétroliers russes de cinq pays (la Chine, l’Inde, les Émirats arabes unis, la Turquie et Singapour) qui ont considérablement augmenté leurs achats pétroliers en Russie et en réexportent une partie". En outre, l'UE importe du gaz de schiste américain, honni par des écologistes, et du gaz russe à des pays comme l'Inde. Quant à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission de l'UE depuis 2019, elle élargit son pouvoir et peaufine son image écornée par les scandales liés à sa gestion opaque de la pandémie de coronavirus, notamment l'achat problématique de centaines de millions de vaccins. L'Ukraine est un pays riche : elle est notamment le grenier à blé de l'Europe. Son éventuelle admission dans l'UE affaiblirait considérablement l'agriculture française déjà fragilisée. 

L'Ukraine sait qu'elle ne peut pas vaincre seule la Russie. Elle a donc besoin du soutien de l'OTAN. Jusqu'où et jusqu'à quand l'OTAN acceptera-t-elle de livrer des armes à l'Ukraine ? Et ce, alors qu'une partie de ces armes aboutit sur le marché noir des trafiquants... Au printemps 2022, des négociations entre l'Ukraine et la Russie étaient proches d'aboutir à un règlement pacifique sous la médiation israélienne. Mais l'OTAN, donc les Etats-Unis, ont exercé des pressions pour que la guerre continue. Il est vraisemblable que la Crimée et l'est russophone constitueront une partie du glacis à la périphérie occidentale de la Russie. Mais auparavant, beaucoup de morts et de souffrances seront à déplorer.

L'Allemagne a annoncé l'augmentation de son budget Défense. Elle "veut faire passer la défense d’1,3 % de son PIB à au moins 2 %, soit entre 70 et 80 milliards d’euros (la France en dépense 44). Elle se dote aussi d’un fonds spécial de 100 milliards d’euros".

"Le Chancelier Scholz a évoqué un changement d'époque (Zeitenwende) en annonçant un réarmement massif de la Bundeswehr par deux leviers : la création d'un fonds spécial (Sondervermögen) doté de 100 milliards d'euros et un budget de défense à plus de 2% du PIB. Largement analysée tant à Paris qu'à Berlin comme un bond en avant positif pour la coopération bilatérale, l'augmentation massive des budgets d'investissements de la Bundeswehr pourrait paradoxalement aboutir à un enterrement de première classe des projets franco-allemands déjà moribonds". "L'Allemagne, comme tous les autres pays de l'Alliance Atlantique hormis la France, considère que les Etats-Unis seuls peuvent lui apporter la paix, surtout en ces temps troublés par la guerre russo-ukrainienne. Déjà, le contrat de coalition avait purement et simplement évacué l'autonomie stratégique européenne à la française (alors que la précédente coalition en avait débattu même si ce fut brutalement) et prévenu que les initiatives européennes ne pouvaient en aucun cas se faire hors de l'OTAN mais en complémentarité obligée avec elle. Depuis le 15 juin 1963, date à laquelle le Bundestag avait imposé au Traité de l'Élysée son préambule interprétatif ruinant tout espoir de constituer une défense franco-allemande étroite, la France bute sur cet ancrage allemand à l'OTAN, que sa réintégration en 2009 dans le commandement intégré n'a rien changé... L'Allemagne, de son côté, confirme la définition de l'OTAN donnée par le premier secrétaire général de l'OTAN (1952-1957), Lord Ismay : « to get the U.S in, the Soviets out and the Germans down ». 

Après l'envoi de conseillers militaires au Vietnam, les Etats-Unis y ont envoyé leurs soldats. En France, le Président Emmanuel Macron et la Première ministre Elisabeth Borne ont refusé tout débat au Parlement et allèguent tous deux que la France n'est pas en guerre contre la Russie, mais soutient l'Ukraine par une aide militaire conséquente. Et ce, alors qu'un récent rapport parlementaire a souligné qu'en cas de conflit de haute intensité, la France n'a des armes et des munitions que pour une durée d'une semaine. Et elle n'a signé aucun traité d'alliance militaire avec l'Ukraine.

Quant aux médias et à leurs "experts de plateaux", ils sont généralement alignés sur la position de la diplomatie française. 

Quid de laboratoires chimiques américains en Ukraine ? Quid du régiment ou bataillon Azov composé d'individus arborant des signes nazis et placé sous le contrôle d'un ministère ukrainien ?

La Turquie a renforcé son rôle de médiateur indispensable. La libération de prisonniers de guerre a eu lieu à la suite de négociations sous l'égide des Emirats Arabes Unis (EAU).

"Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie... Le peuple russe en paiera aussi les conséquences", a déclaré Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, le 1er mars 2022. Et il a ajouté : "Les sanctions seront appliquées le temps que Vladimir Poutine revienne à de meilleures intentions en Ukraine. Etats-Unis et Europe ensemble sont de très loin le continent économique, financier le plus puissant de la planète". (Longtemps critiquée, l'UE) "est en train de découvrir sa puissance économique... Les sanctions sont d'une efficacité redoutable. On en voit déjà les effets. Le trésor de guerre de Poutine est déjà réduit à presque rien. Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. C'est la Russie qui va souffrir, pas l'Europe". 

Contre les oligarques russes, le ministre de l’Economie a annoncé avoir mis en place une “task force pour repérer l’ensemble des oligarques russes” en France, et ainsi geler et surtout “saisir les avoirs. Nous allons toucher au cœur le pouvoir russe.” Or, en agissant ainsi, la France attente au droit de propriété et à la confiance de nombreux hommes d'affaires et d'Etats en la France.

La diffusion de Sputnik et RT a été suspendue en Europe. "Quand on livre une guerre de riposte à un Etat qui vous attaque, il vaut mieux éviter la propagande. Les démocraties ont été trop naïves face à la montée en puissance des régimes totalitaires", a aussi dit Bruno Le Maire. Un parallèle injustifié d'un point de vue historique.

L'économie de la Russie ne s'est pas effondrée, mais celle de la France est atteinte profondément : Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a imposé une "sobriété énergétique" et s'est réjouie de la baisse de la consommation énergétique des Français. Une baisse qui s'explique par la fermeture d'entreprises, la réduction d'activité économique résultant de la flambée des prix de factures de fournisseurs d'électricité dans un marché faussé...

Ce conflit révèle un des échecs de la diplomatie française, mené par des dirigeants ignorants de l'Histoire, négligeant des analyses dans la longue durée.

La Russie n'est pas isolée diplomatiquement et bénéficie de drones iraniens efficaces dans ce conflit. Ce qui inquiète Israël.

Elle continue son expansion en Afrique, au détriment de la France. Avec la Chine, elle élabore une alliance économique et géopolitique défiant la domination mondiale des Etats-Unis. 

Le conflit au Haut-Karabagh, Haut-Karabakh ou Artsakh, qui se déroule en même temps, oppose Arméniens et Azéris, dans l'indifférence médiatique et se déroule sans susciter d'actes ou de déclarations de nombreux politiciens.

Arte a réuni des documentaires dans son dossier « Guerre en Ukraine ». « Depuis le 24 février 2022 et l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, la guerre se poursuit malgré les sanctions internationales imposées à la Russie. Début 2023, les Alliés de l'Ukraine qui refusent d'intervenir directement dans le conflit ont accepté de lui livrer des chars de combat. Après des offensives réussies à l'est, l'armée ukrainienne a pu reprendre Kherson, au sud, mais peine à reprendre plus de terrain aux troupes russes. Retrouvez dans notre dossier le suivi de l'évolution du conflit au jour le jour et des éléments de contexte avec reportages et documentaires. »

2023 : « Ukraine, un an de guerre ». « Une année après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, ARTE consacre à cette guerre une vaste programmation documentaire. »

« Poutine-Zelensky, deux hommes en guerre »
Arte diffusera le 7 février 2023 à 22 h 35 « Poutine-Zelensky, deux hommes en guerre » (Das Duell: Selenskyj gegen Putin) de Claire Walding.

« Comment Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky se sont-ils transformés en chefs de guerre ? Portraits croisés des deux présidents. »

« Lorsque le conflit entre l’Ukraine et la Russie est monté en intensité et a abouti à l’invasion du 24 février 2022, Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine se sont retrouvés propulsés sur le devant de la scène géopolitique mondiale. Les deux présidents partagent depuis une énorme responsabilité : leurs décisions ont des conséquences sur la vie de millions de personnes. » « Quelles personnalités se cachent derrière les deux hommes politiques ? Comment ont-ils endossé leurs rôles de chef de guerre et par quels moyens tentent-ils de rassembler leur population derrière eux ? » 

« Un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Zelensky apparaît toujours en héros, qui maîtrise à la perfection l’art de la communication et du storytelling. » 

« De son côté, Poutine semble avoir été pris au dépourvu par la résistance des Ukrainiens. »

« La réalisatrice Claire Walding (Guerre du Donbass, le drame ukrainien) propose une incursion dans les discours et les stratégies des deux présidents. »

« À l’aide d’images provenant de médias ukrainiens et russes, d’interviews menées avec des experts internationaux, notamment les journalistes politiques Evguenia Albats et Catherine Belton, ainsi que le philosophe ukrainien Volodymyr Yermolenko, ce documentaire tente de décrypter le rôle endossé par les deux présidents au cours de cette année de guerre. »

Le documentaire évoque le rôle de la chaine de télévision 1+1 de l'oligarque Alexander Rodnyansky, notamment durant la campagne présidentielle de 2019, et les atteintes à la liberté d'expression commises par une loi adoptée sous la Présidence de Volodymyr Zelensky.

« Zelensky, acte 1 »
« Présenté par Sonia Devillers, le magazine Le dessous des images (Mit offenen Augen) analyse les images de notre époque. Sonia Devillers raconte avec passion l’histoire d’une photo, d’une image. De sa construction à son impact sur notre vision du monde, comment expliquer sa viralité et ses pouvoirs ? Ce magazine propose une interprétation qui nous apprend à voir au-delà du premier regard.  »

Arte diffuse sur son site Internet, dans le cadre de cette série « Zelensky, acte 1 » (Selensky, 1. Akt).

« Le 3 mars 2022, une semaine après le début de l'invasion russe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky donne sa première conférence de presse internationale. L'ancien comédien pose alors un décor, casse les codes de communication politique, et enfile son costume de chef de guerre. »

« Dans les sous-sols de la présidence, rue Bankova, à Kiev, Zelensky organise une première rencontre avec des médias étrangers. La proximité qu'il instaure avec les journalistes dévoile sa stratégie de communication à l'égard des Occidentaux, déterminante pour la suite du conflit ». 

« Convié à ce moment historique, Florian Litzler, reporter pour TF1, nous en raconte les coulisses ». 

« Chercheuse en communication politique, Valentyna Dymytrova analyse la posture de ce chef de guerre en devenir et le décor choisi pour l'évènement. »

« Lviv - Un hôpital dans la guerre »
Arte diffusera le 7 février 2023 à 23 h 30 « Lviv - Un hôpital dans la guerre » (Ukraine - Kriegstagebuch einer Kinderärztin) de Carl Gierstorfer.

« En mars 2022, la guerre entre l’Ukraine et la Russie fait rage. Alors que les troupes russes sont aux portes de Kiev, ce documentaire, en immersion au sein d’un hôpital pédiatrique à Lviv, dresse le portrait puissant d’une femme médecin au cœur du conflit. »
« Vira Primakova, anesthésiste, dirige l’unité de soins intensifs de l’hôpital pour enfants Okhmatdyt de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine. Si son mari se bat sur le front, sa guerre à elle se déroule sur les lits d’urgence, qui accueillent tous les jours des patients âgés de moins de 18 ans en provenance de Kiev, Marioupol ou d’ailleurs, blessés par une mine ou un éboulement ». 
« Du balcon où elle s’offre de courtes pauses cigarette, sous le hurlement incessant des sirènes, elle aperçoit les bombardements répétés qui touchent Lviv et ses alentours et indiquent que l’armée de Vladimir Poutine se rapproche ». 
« Le quotidien d’Elvira est d’autant plus bouleversé qu’en plus des soins médicaux qu’elle dispense à ses patients, elle apporte dorénavant à tous, blessés et soignants, un soutien psychologique bienvenu. »
« Des jeunes du Donbass réfugiés à Lviv avec leur famille, un bébé souffrant de problèmes respiratoires, un adolescent ayant roulé sur une mine et dont la mère a été tuée sur le coup... Les patients qui défilent rythment la “nouvelle” vie de Vira depuis le 24 février 2022, date de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. »
« Tandis que les explosions retentissent à l’extérieur de l’hôpital, la praticienne et ses collègues tentent de rester lucides face à l’urgence et la violence subie par leurs patients ».
« Les images d’actualité retransmises à la télévision accompagnent le quotidien de cette femme médecin, ancrant le film dans la chronologie du conflit ». 
« Pour elle, le siège de Marioupol signifie l’arrivée massive d’enfants en provenance de la ville portuaire, alors que les coupures de courant dues aux bombardements du réseau électrique ont un impact direct sur son travail ». 
« Sans voix-off, sans fioriture ni idéalisme, le documentaire de Carl Gierstorfer retranscrit au plus près la réalité du métier de médecin en temps de guerre, et rend, avec le portrait de cette femme dévouée, un hommage vibrant à son courage. » 

« Ukraine-Russie et la guerre de propagande »
Arte diffusera le 14 février 2023 à 22 h 25 « Ukraine-Russie et la guerre de propagande » (Propagandaschlacht um die Ukraine) de Kristian Kähler et Saskia Geisler.
« Dans les médias et sur les réseaux sociaux, le conflit entre Moscou et Kiev est raconté et mis en scène. Tour d’horizon de la guerre de communication que se livrent la Russie et l’Ukraine. »
« L’"opération spéciale" lancée par Moscou contre l’Ukraine est le premier conflit de cette ampleur dont les événements sont quotidiennement rapportés en direct et à grande échelle – par les médias traditionnels comme la télévision ou la radio, mais aussi sur les réseaux sociaux. Et sur ce nouveau champ de bataille de l’information, la propagande est reine. »
« En Russie, l’objectif consiste à faire passer cette guerre pour la libération d’un "peuple frère" dirigé par des "fascistes". »
« Dans son émission de télévision hebdomadaire, Vladimir Soloviev reçoit exclusivement des personnes proches de Poutine ». 
« En Ukraine, la résistance cherche à rassembler la population derrière Volodymir Zelensky, à donner du courage aux soldats comme aux civils et du sens à leur combat ». 
« Désormais surnommé le "psychologue de la nation", Oleksiy Arestovych, ancien acteur, idéologue et agent du renseignement, communique régulièrement sur le conflit à la demande du président ukrainien. »
« La première dame, Olena Zelenska, publie quant à elle de nombreuses photos sur son compte Instagram, où elle pose dans un décor de guerre. »
« L’Ukrainienne Svitlana Matviyenko, enseignante à l’université Simon-Fraser de Toronto, et le philosophe russe Greg Yudin, directeur de l'École des hautes études en sciences sociales de Moscou, décryptent des images diffusées à la télévision et sur les réseaux sociaux. »
« Désinformation, accusations de montages vidéo, manipulation émotionnelle, mises en scène... Ces spécialistes le démontrent : dans cette guerre médiatique, rien n’est laissé au hasard. »

« Zelensky, l’homme de Kiev »
Arte diffusa le 15 mars 2022 à 20 h 55 « Zelensky, l’homme de Kiev » (Selenskyj - Ein Präsident im Krieg) de Dirk Schneider et Claudia Nagel. « En quelques jours, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est devenu une figure de héros, le symbole de la résistance face à Vladimir Poutine. Portrait. » Un personnage controversé.

« Indéniablement, Volodymyr Zelensky aurait pu se faciliter la tâche, et accepter l’offre des États-Unis qui lui proposaient de quitter Kiev par avion. Sa réplique ""I need ammunition, not a ride"", comme tirée d’un film d’action, a fait le tour du monde – et en quelques jours seulement, le président ukrainien, symbole de la résistance courageuse et inattendue d’un peuple, a su gagner le cœur de la communauté internationale. »

« Près de quatre millions d’individus le suivent désormais sur Twitter, tandis que ses vidéos génèrent des millions de vue sur Facebook et Youtube. » 

« Maniant adroitement l’arme de la communication, doté d’un véritable sens de la formule, il défend bec et ongles sa patrie aux prises avec une guerre que l’Ukraine, selon de nombreux observateurs, ne peut pas gagner. » 

« Son sang-froid face à Moscou impressionne, mais survivra-t-il au conflit ? »

« Ce documentaire, qui s’appuie notamment sur deux entretiens approfondis avec le président ukrainien – l’un réalisé avant la guerre, l’autre il y a quelques jours – interroge les motivations profondes de Volodymyr Zelensky et de ses compagnons d’armes, à l’image de Vitali Klitschko – ancien champion du monde de boxe devenu maire de Kiev. »

« Correspondants de guerre et experts apportent un éclairage précieux sur les évènements actuels ainsi que sur la biographie de Volodymyr Zelensky, ancien acteur qui s’est brutalement retrouvé propulsé sur le devant de la scène géopolitique mondiale. »

Le titre français du documentaire s'avère distinct de celui en allemand. Il reprend le titre du roman L'Homme de Kiev (The Fixer) de Bernard Malamud qui, en 1966, évoquait, via son personnage Yakov Bok, Menahem Mendel Beilis, Juif russe accusé injustement en 1911 d'avoir commis un blood libel (allégation fausse et diffamatoire d'avoir tué un garçon chrétien dans un « rituel juif » pour utiliser son sang). Ce roman a été adapté au cinéma en 1968, sur un scénario de Dalton Trumbo, John Frankenheimer a réalisé le film éponyme avec Alan Bates, Dirk Bogarde et Ian Holm. La musique était signée par Maurice Jarre.

Lors de ses bombardements au Donbass, le Président Volodymyr Zelensky a bénéficié de la discrétion de nombreux médias occidentaux et de la mansuétude d'Etats occidentaux. Par sa diplomatie - volonté d'adhésion à l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique-Nord), guerre indiscriminée dans les territoires ethniquement russes -, il savait qu'il heurtait son puissant voisin, la Fédération de Russie.

Habilement, ou cyniquement, il a multiplié les déclarations - vidéos de ses discours diffusés dans les réseaux sociaux - exhortant divers pays à le soutenir et à exercer des pressions contre la Russie, instrumentalisant la Shoah et les Juifs, dont l'Etat d'Israël...

Quelques observations
28 février 2022 : Le Président de la République  Emmanuel Macron a évoqué aux Armées « nos engagements opérationnels ». 

1er mars 2022 : Bruno Lemaire, ministre de l’Economie et des Finances, a annoncé que la France va « livrer une guerre économique et financière totale à la Russie… Nous allons provoquer l'effondrement de l'économie russe ». Mais, après la déclaration du Premier ministre russe Dmitri Medvedev – « N’oubliez pas que les guerres économiques dans l’histoire de l’humanité se sont souvent transformées en guerres réelles », Bruno Lemaire a reconnu que son mot « guerre était inapproprié et ne correspond pas à notre stratégie de désescalade ». 

Le Premier ministre Jean Castex a envisagé un hypothétique « engagement militaire ». 

La présentation en France du conflit, par les politiques et les médias, appellent quelques remarques : 
1. Contrairement aux allégations de certains, la France n'est pas en guerre.
« La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement » (art. 35 de la Constitution de 1958). 
L’élection présidentielle aura lieu les 10 et 24 avril 2022. Le Président de la République Emmanuel Macron se montre en chef de guerre blessant son homologue russe Vladimir Poutine et médiateur pour un cessez-le-feu. Le "en même temps" macronien sans aucun résultat.
Quels parlementaires autoriseraient une guerre, et ce, à quelques semaines de la fin d’un mandat présidentiel impopulaire ? 
Ce serait inédit sous la Ve République.

2. Des rapports parlementaires ont alerté depuis des années sur les carences des armées françaises en raison d’économies budgétaires : stock de munitions épuisé au bout d’une semaine, etc.
Mais les va-t-en-guerre veulent entrainer la France dans ce confit !?

3. Le Président Vladimir Poutine négociera quand il aura atteint ses objectifs qui excluent un affrontement avec l’OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique nord). 
Il dispose de moyens importants de rétorsion et n’est pas isolé sur la scène internationale.

4. Comme durant la pandémie de coronavirus, l’Union européenne (UE) a outrepassé ses compétences : elle a empiété, sans réaction d’Etats membres, sur les souverainetés nationales - censure annoncée par l’UE de médias russes, livraison d’armes à un belligérant – et ne peut plus intervenir en médiateur neutre pour négocier un traité de paix. 

5. L’UE n’a rien fait quand l’Ukraine bombardait depuis 2014 l’est de son territoire peuplé de Russophones, notamment le Donbass. Pourquoi intervient-elle maintenant ? 

6. Plus le conflit durera, plus les intérêts de l’Allemagne, qui domine l’UE et ceux d’autres Etats membres vont diverger. 

7. L’UE agit en empire face à 2 Etats-Nations. What’s next?
Et elle accroit sa dépendance envers des Etats-Unis affaiblis, au jeu trouble.

8. Des Etats européens n’ont pas envisagé sérieusement leur stratégie de défense face à leurs ennemis et ont gardé l’OTAN inadaptée face au djihad car la Turquie en est un Etat membre.

9. Le New York Times a relaté « le ralliement de militants islamistes aux bataillons d’extrême droite et néo-nazis d’Ukraine pour combattre les rebelles russophones dans l’est de l’Ukraine ». Des miliciens islamistes souvent tchétchènes et criant « Allah Aqbar ! »

Les armes de l’UE risquent-elles d’être récupérées par ces milices ou les retrouvera-t-on dans le « marché noir » des armes ? Ou certaines seront-elles utilisées lors d’attentats terroristes en France ou ailleurs ?

Dans les années 1930, nazis et islamistes  s’étaient alliés, et durant la Deuxième Guerre mondiale, le grand mufti de Jérusalem Amin al-Husseini soutenait Hitler et encourageait avec succès des musulmans à combattre le communisme, à tuer des Juifs...

Un des objectifs du Président Poutine est d’« arriver à une dénazification de l'Ukraine ». 

10. Les médias n’ont généralement pas éclairé leur public : acceptation de futures censures de médias russes, « experts de plateaux » et « intellectuels de salons », absence de perspective historique, minoration du non-respect des engagements pris par l’OTAN envers des dirigeants russes et des accords de Minsk, etc.

11. L'Allemagne se réarme sans susciter de réactions incitant à la prudence.

12. La Russie, qui a conçu des plans de propagande anti-israéliens, a du mal à faire entendre sa voix pour contrecarrer la propagande ukrainienne. Elle recourt aux réseaux sociaux pour démonter des fake news.
Exemple : le 2 mars 2022, le Président Volodymyr Zelinski  a allégué que le monument érigé à la mémoire des victimes du massacre de Babi Yar avait été bombardé par l'Armée russe - "Vous êtes en train de tuer des victimes de l'holocauste pour la deuxième fois" - qui avait visé en fait un bâtiment d'une télévision de Kiev. Et une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux montrant un bombardement sur un immeuble. 
Quelques heures après, un journaliste israélien s'est fait photographié devant ce monument intact. 
Peu après, le Président Emmanuel Macron a évoqué ce bombardement pour accuser faussement la Russie d'attenter à la mémoire de la Shoah. Cette fake news a de nouveau été énoncée comme vérité par le Président ukrainien lors de son discours devant la Knesset le 20 mars 2022.
Elle se trouve face à des Ukrainiens qui utilisent, comme des Palestiniens, des boucliers humains.
Curieusement, les dirigeants d'organisations juives ne perçoivent pas la propagande ukrainienne. Comme si le combat contre Pallywood avait été peu compris par eux.

13.  L'émotion, et non la raison, domine les commentaires soutenant une escalade belliciste et des mesures punitives envers la Russie et ses ressortissants.
Ce qui induit des dégâts économiques en  France et dans d'autres pays européens, mais pas aux Etats-Unis qui, grâce au Président Donald Trump ont assuré leur indépendance énergétique.

14. Le Président  Volodymyr Zelensky a une part de responsabilité dans cette escalade : il incite les Etats occidentaux à intervenir davantage dans un conflit qu'il a contribué à faire naître en souhaitant adhérer à l'OTAN. La géographie dicte la diplomatie.
Dans ses discours devant les parlements, il a instrumentalisé la Shoah et des faits historiques spécifiques à chaque Etat : la bataille de Verdun en France, etc. 
Il aspire à des boycotts généralisés de la Russie sans aucune conscience des graves conséquences économiques : dépendance au gaz ou à des produits russes, chômage en raison d'arrêts d'approvisionnements, poursuite de la hausse du prix de l'énergie, etc.
Après les élections législatives et l'été 2022, la rentrée automnale risque d'être violente en France.

15. Aucune raison de se réjouir du système  européen de sanctions car, à l'initiative de certains Etats de l'UE, il pourrait être appliqué contre l'Etat d'Israël. 

16. Le 24 février 2022, l’armée de la Russie du Président Vladimir Poutine a envahi l'Ukraine. Une étape militaire dans les relations tendues depuis 2013 entre ces deux pays, notamment en raison de la région du Donbass. Des violations des accords de Minsk que l'Allemagne et la France ont tolérées.

Cette « opération militaire spéciale », selon son appellation russe, a entrainé l’exil d’Ukrainiens, principalement vers la Pologn, la France et l’Etat d’Israël.

Le 26 février 2022 : le philosophe et essayiste Bernard-Henri Lévy a twitté : « L’erreur de #Poutine fut de mésestimer #Zelensky .Préférant mourir les armes à la main, il fortifie la résistance de Kiev, harangue son peuple et mène la campagne diplomatique. Quelque chose des héros du ghetto de Varsovie. Ou, si nous l’aidons, des résistants capables de gagner »

Le 27 février 2022, Bernard-Henri Lévy a déclaré sur I24NEWS : « Je trouverais très beau qu'Israël soit en position de médiation entre cet agresseur et cet agressé. Israël est particulièrement bien placé pour tenter cette médiation. Ce serait absolument magnifique ».

Le 9 mars 2022, le quotidien IsraelHaYom a publié l’interview de Bernard-Henri Lévy : « Israel is making a mistake by remaining neutral » (L’Etat d’Israël commet une erreur en demeurant neutre). Le chroniqueur du Point a dit : 
« L'Ukraine est la cible, mais l'Europe se profile à l'horizon...
Le premier moment de choc est passé. L'Europe s'est bien comportée et a insisté sur ses principes. Du vote sur Poutine comme seul agresseur aux sanctions sans précédent en termes de portée et de type, et finalement, à l'envoi d'armes à l'Ukraine. En vérité, tout cela est respectable. Nous le devons, entre autres, au président français Emmanuel Macron.
Je pense que [Poutine] est un psychopathe…
Je pense que la neutralité est une erreur. Israël sait mieux que quiconque ce que l'on ressent quand on est un pays dont l'existence est niée. Israël a une obligation morale, presque métaphysique, de soutenir ceux qui souffrent et qui sont en voie d'être annihilés. 
Du point de vue de la realpolitik, je pense qu'Israël fait un mauvais calcul. D'abord, parce que Poutine va perdre. Ensuite, parce qu'il n'est pas un allié fiable. Je n'aime pas être en désaccord avec la politique d'un gouvernement israélien. Mais franchement, [le Premier ministre Bennett] se rendant à Moscou sans se rendre à Kiev par la suite, pensez-vous que c'était une bonne décision ? Pour ma part, je ne le pense pas. 
C'est le totalitarisme contre la démocratie. La volonté de puissance de la Russie avec des relents d'Anschluss slave d'une part, et d'autre part, un pays qui recherche la paix avec l'Europe et une relation fraternelle avec Israël. Voilà l'équation. »
N’ayant pas l’expertise psychiatrique de cet écrivain, je me garderai garde bien d’établir un diagnostic médical sur le Président russe qui, fin tacticien et stratège, semble en voie de gagner militairement, économiquement et diplomatiquement cette guerre.

Rappelons que :
- La situation des Ukrainiens n’est pas comparable à celle des Juifs du ghetto de Varsovie. Et la Russie du Président Poutine n’est pas l’Allemagne du Führer Hitler.
Aucun génocide ne menace les Ukrainiens.
Aucun fait ne prouve que le chef d’Etat russe vise l’Europe « à l’horizon » ;

- L’Etat d’Israël a voté le 2 mars 2022 la résolution ES-11/1 de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies (ONU).
Sa neutralité a permis à son Premier ministre Naftali Bennett d’être accepté comme médiateur par les deux Présidents, dont l’Ukrainien Volodymyr Zelensky avec qui il s’est entretenu à plusieurs reprises par téléphone ;

- L’Etat d’Israël connait les coûts humains tragiquement élevés des guerres et n’a pas vocation à être le « gendarme du monde ».
Il concilie la morale et ses intérêts stratégiques, notamment l’obtention de la neutralité de la Russie lors de ses actions militaires ciblées contre des organisations islamistes en Syrie soutenues par l’Iran.
La morale n’est pas l’émotion. Le degré de souffrance n’est pas un facteur justifiant la pertinence d’une politique ou d’un soutien étatique. Les Ukrainiens du Donbass ont souffert au moins autant que ceux d’autres régions ukrainiennes. 

- La population israélienne est composée notamment de Juifs originaires de Russie et d’Ukraine, et Israël doit veiller à la paix sociale dans son territoire.
Depuis le début de la guerre, environ 2 000 Ukrainiens, juifs et non juifs, se sont réfugiés en Israël qui envisage l’accueil de 20 000 à 30 000 Ukrainiens sur deux ans ;

- L’envoi d’armes françaises en Ukraine suscite des interrogations.
Comment le Président de la République Emmanuel Macron, qui assure la Présidence du Conseil de l'Union européenne (UE), peut-il être perçu comme médiateur neutre par son homologue russe ? Quelles armes ? A qui ? Quelles procédures de transparence envers le Parlement ? Quelles certitudes que ces armes ne seront pas acquises par des terroristes et utilisées pour des attentats en France ? 

- Le 1er mars 2022, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait déclaré : « Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie, à Vladimir Poutine ». Puis, il avait rectifié ses propos.
C’est l’économie française, notamment le luxe, qui subit des effets graves des sanctions visant la Russie : productions ralenties dans diverses usines en France, fermeture de magasins français en Russie, etc. La Banque de France prévoit une baisse de la croissance économique et une reprise de l’inflation dans les trois prochaines années.
Un contexte rendant difficile l’accueil en France de « réfugiés d’Ukraine » : on compte « un non-Ukrainien sur trois parmi les réfugiés en France  » ;

- L’adoption par un « Occident grégaire » d’un système inédit de sanctions économiques et financières contre la Russie « constitue une menace stratégique pour Israël », a analysé l’analyste Caroline Glick (« Russia, the virtue-signaling West, and Israel »).
En effet, ce système pourrait être utilisé contre l’Etat d’Israël, notamment par des Etats européens prompts à voter des résolutions de diverses instances afin de le condamner injustement.

Curieusement, Bernard-Henri Lévy ne mentionne pas les groupes néonazis ukrainiens, le réarmement de l’Allemagne et les négociations actuelles sur le programme nucléaire militaire iranien.

« Le dessous des cartes »
Arte diffusera le 18 février 2023 à 19 h 05, dans le cadre de la série 
« Le dessous des cartes » (Mit offenen Karten), « Spécial Ukraine » (Spezial Ukraine).

« Depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, la mer Baltique est devenue un espace maritime sous tensions, caisse de résonnance de la guerre. Afin d’en comprendre les grands enjeux, Émilie Aubry embarque à Gdansk, 24 heures durant, à bord d’une frégate militaire de la Marine nationale française, pour une édition spéciale du "Dessous des cartes".
« Bordée par la Pologne, frontalière de l’Ukraine, par les États Baltes, qui avaient dénoncé l’impérialisme poutinien dès 2014, par Kaliningrad, cette enclave russe en Europe, mais également par la Suède et la Finlande, qui ne veulent plus rester neutres et souhaitent intégrer l’Otan, la mer Baltique est devenue de fait un "nœud géostratégique", comme l’a rappelé le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022. »
« Au programme de ce numéro spécial du Dessous des cartes, à bord de la frégate déployée dans le cadre d’une mission sous commandement de l’Otan : des interviews avec l’équipage, qui vit au quotidien le retour de la guerre sur notre continent, et des focus cartographiques sur ces différents pays qui bordent la mer Baltique. Un état des lieux de la menace russe en mer et sur terre, pour mieux appréhender la coordination entre Européens et avec l’Otan. »

« Information en temps de guerre : l'art du mensonge ? »
« 27. Le magazine des citoyens européens » ou « l’actualité européenne vue par ses citoyens : débats, reportages et entretiens. Le magazine “27”, animé par Nora Hamadi, invite des Européens, experts ou citoyens éclairés à débattre sur un sujet choisi lors d’une consultation citoyenne. Rendez-vous les dimanches à 20h05 sur ARTE et en replay sur arte.tv. »

« Baptisé 27, comme les vingt-sept membres de l’UE, ce nouveau magazine éclaire les enjeux européens par une approche collaborative. Organisé en trois temps, il est alimenté en amont par une vaste consultation des Européens, via la plate-forme de participation citoyenne Make.org, puis par une séance de réflexion collective réunissant une dizaine de personnes. Place ensuite à l’émission en plateau, que Nora Hamadi, journaliste et ex-présentatrice de Vox pop, anime avec son confrère Corentin Chrétien Droz. Elle réunit trois invités européens, experts ou citoyens éclairés, qui débattent du sujet soulevé lors de la consultation. 27 se poursuit par un grand entretien entre Nora Hamadi et un invité de marque, qui réagit à la question posée lors du débat et s’exprime sur les sujets d'actualité en Europe. Des extraits de la séance de réflexion collective et des reportages ponctuent l’émission. » 

« Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, un flot d'images et de récits envahit les écrans. Peut-on se fier à l’information en temps de guerre ? Pour nous aider à y voir clair, trois citoyens aux points de vue différents débattent dans "27", notre nouveau magazine présenté par Nora Hamadi et Corentin Chrétien Droz. »
« Trois citoyens aux points de vue différents débattent dans 27 : Vera Krichevskaya, journaliste russe contrainte à l’exil, Janis Sarts, qui dirige le Centre de communication stratégique de l'Otan en Lettonie, et Maud Quessard, qui conseille l’armée française sur sa stratégie internationale. » 
« Des échanges ponctués par les témoignages de neuf Européens, qui ont défriché le sujet en amont de l’émission, et un reportage en Lettonie, devenue la base arrière des journalistes russes qui ont dû fuir leur pays ». 
« Puis, Nora Hamadi reçoit la politologue et philosophe allemande Gesine Schwan, et l’interroge sur l’impact de ce recul de la vérité dans nos sociétés. »  



« Poutine-Zelensky, deux hommes en guerre » de Claire Walding 
Allemagne, 2023, 53 min
Producteur : Gunnar Dedio
Sur Arte le 7 février 2023 à 22 h 35
Sur arte.tv du 07/02/2023 au 10/08/2023
France, 2022, 12 min
Présentation : Sonia Devillers
Disponible du 07/02/2023 au 24/01/2028

« Lviv - Un hôpital dans la guerre » de Carl Gierstorfer
Allemagne, 2022, 61 min
Production : Docdays Productions
Sur Arte le 7 février 2023 à 23 h 30
Sur arte.tv du 07/02/2023 au 06/02/2024

« Zelensky, l’homme de Kiev » de Dirk Schneider et Claudia Nagel
Allemagne, 2022, 45 mn
Coproduction : ARTE/RBB, Looks Films, TV Productions
Sur Arte le 15 mars 2022 à 20 h 55
Sur arte.tv du 15/03/2022 au 12/06/2022

« Ukraine-Russie et la guerre de propagande  » de Kristian Kähler et Saskia Geisler
Allemagne, 2022, 90 min
Sur Arte les 14 février 2023 à 22 h 25, 24 février 2023 à 09 h 25, 3 mars 2023 à 02 h 05
Sur arte.tv du 14/02/2023 au 14/05/2023

« Spécial Ukraine »
Présentation : Emilie Aubry
France, 2023, 26 min
Sur Arte les 18 février 2023 à 19 h 05, 22 février 2023 à 01 h 50

Magazine présenté par Nora Hamadi et Corentin Chrétien Droz 
France, 2021, 45 mn
Coproduction : ARTE France, Magnéto Presse
Invités : Vera Krichevskaya, Janis Sarts, Maud Quessard, Gesine Schwan
Présentation : Nora Hamadi, Corentin Chrétien Droz
À l'antenne le 10/07/2022 à 20.05
Sur arte.tv du 03/07/2022 au 31/12/2023

Articles sur ce blog concernant :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire