Citations

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dimanche 14 juillet 2024

La diplomatie de l'Union européenne

La politique étrangère et de sécurité commune (
PESC) de l'Union européenne (UE) est un des trois piliers instaurés en 1992 par le traité sur l'UE de Maastricht. Une politique anti-israélienne. Arte diffusera le 16 juillet 2024 à 23 h 35 « Au cœur de la diplomatie européenne », documentaire d’Albert Solé.  


Avec les Communautés européennes et 
la coopération dans les domaines de la justice et des affaires intérieures (JAI), la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l'Union européenne (UE) est un des trois piliers instaurés en 1992 par le traité sur l'Union européenne de Maastricht.

La PESC est fondée sur l'idée que l'union est nécessaire aux Etats européens pour peser sur la scène internationale, ce que son importance économique, très délitée, justifierait. Pour sa diplomatie, l'UE bénéficie d'ambassades dans les pays tiers et auprès d'organisations internationales. 

La PESC vise à "préserver la paix, renforcer la sécurité internationale, promouvoir la coopération internationale, ainsi qu'à développer et consolider la démocratie, l'État de droit. et le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales".

Elle s'inscrit dans le cadre d'Eurabia
alliance euro-arabe visant à fondre l’Europe dans un ensemble méditerranéen pour espérer atteindre une dimension lui permettant de rivaliser avec les Etats-Unis ou la Russie.

Institué par le traité de Lisbonne (2007), le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la PESC (HRAEPS) est nommé pour cinq ans par le Conseil européen, qui réunit comprend les chefs d'États et de gouvernements des Etats-membres de l'UE, avec l'accord du Président de la Commission européenne. Il dirige le Service européen pour l'action extérieure (SEAE). Les premiers titulaires de cette fonction ont été la Britannique Catherine Ashton (2009-2014), puis l'Italienne Federica Mogherini (2014-2019). 

Né en 1947, est membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), ministre des Travaux publics et des Transports du gouvernement de Felipe González (1991-1996), élu eurodéputé en 2004, Josep Borrell devient Président du Parlement européen pendant trois ans. Opposé à l'indépendance de la Catalogne, il est nommé en 2018 ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération. En 2018, il est condamné à une amende de 30 000 euros par la Commission nationale espagnole des marchés de valeurs (CNMV) pour délit d'initié. Depuis 2019, il assume la fonction de Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne. Il succède alors à Federica Mogherini.

En février 2020, lors d'un débat au Parlement européen, il critique les jeunes mobilisés contre le réchauffement climatique, déclarant « c’est très bien de sortir manifester contre le changement climatique tant qu’on ne te demande pas de contribuer au coût », et évoque un « syndrome Greta ». Il présente des excuses pour ses propos.

Le 19 janvier 2023, les eurodéputés tentent vainement d'inscrire les Pasdarans, corps des gardiens de la révolution islamique iranienne (IRGC), sur la liste des organisations terroristes de l’UE. Josep Borrell déclare : « C’est quelque chose qui ne peut être décidé sans un tribunal. Une décision de justice est nécessaire. Vous ne pouvez pas dire : “Je vous considère comme un terroriste parce que je ne vous aime pas”. » Charlie Weimers, député suédois du groupe des conservateurs et réformistes au Parlement européen, a déclaré en avril 2024 : « Vous ne nous manquerez pas, M. Borrell, mais je suis sûr que les mollahs le regretteront. » Le 9 juillet 2024, Veronika Kuchyňová Šmigolová, ambassadrice de la République tchèque en Israël, a déclaré que l'UE envisage d'inscrire l'IRGC sur cette liste, non pas en visant le rôle de l'Iran dans l'agression djihadiste contre Israël le 7 octobre 2023, mais dans le cadre de la guerre russo-ukrainienne. 

Le 19 novembre 2023, interrogé par le journaliste érythréen Osman Ayfarah sur la chaine qatarie Al Jazeera, qui lui demande si Israël commet des crimes de guerre, il déclare qu'il ne peut répondre à cette question car « il n'est pas juriste ». Peu après, interrogé pour savoir si « ce que le Hamas a fait le 7 octobre est un crime de guerre », il répond « Oui ». 

Le 16 janvier 2024, Josep Borrell a écrit sur son blog : 
"Dans le contexte actuel, il y a trois priorités. La première est d’empêcher à tout prix une extension du conflit israélo-palestinien au Liban. La deuxième est d’atténuer la situation catastrophique à Gaza tout en reprenant des négociations sérieuses pour libérer les otages israéliens. La troisième est d’ouvrir la voie à un règlement du conflit israélo-palestinien, en commençant par mettre fin à la violence contre les Palestiniens en Cisjordanie. Si ces trois enjeux ont évidemment leurs propres dynamiques, ils sont en réalité totalement imbriqués... 
Je voudrais rendre hommage à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), dont la contribution est absolument essentielle, et dont les critiques me semblent injustifiées. Remettre en cause le travail d’une agence des Nations unies est un acte grave. Et si ceux qui la critiquent disposent d’arguments, ils doivent les étayer par des preuves. On ne peut pas invoquer la légalité internationale en Ukraine et la bafouer à Gaza. La légalité internationale est un tout et le respect des Nations unies est partie intégrante de ce tout. 
Dans le même temps, les négociations sur les otages israéliens doivent reprendre sérieusement. Il n’est pas réaliste de voir Israël suspendre ses opérations militaires sans garanties tangibles sur la libération des otages israéliens par le Hamas. Une solution politique doit alors prendre le relais. Israël ne peut pas rester éternellement à Gaza. Et nous savons tous qu’une solution purement militaire ne suffira pas si elle ne débouche pas sur un projet politique...
C’est pourquoi je partage la suggestion de l’ancien premier ministre israélien Ehud Olmert selon laquelle Israël devrait donner la priorité au retrait de Gaza une fois que tous les otages auront été libérés. Après quoi une Autorité palestinienne intérimaire soutenue par la communauté internationale devra être mise en place... 
Il y a deux leçons à retirer de l’échec des accords d’Oslo de 1993. Le premier est qu’il faut poser d’emblée l’impératif des deux Etats comme solution au conflit. Le second est de ne pas compter uniquement sur les Israéliens et les Palestiniens pour s’entendre. Les conditions de la paix doivent être appliquées et garanties par l’ensemble de la communauté internationale. Cela semble difficile pour le moment. Mais c’est une raison de plus pour s’y mettre. Une tâche à laquelle l’Europe doit prendre pleinement part, et pas seulement en tant que spectatrice".
A la mi-mars 2024, il a aussi allégué qu'Israël empêcherait l'aide humanitaire d'arriver dans la bande de Gaza, et y provoquerait ainsi la famine utilisée comme arme de guerre. Ce que les statistiques israéliennes démentent. En outre, le Hamas confisque l'essentiel de cette aide humanitaire gratuite, en garde une partie pour ses djihadistes et revend le reste, souvent au marché noir, chèrement à des Gazaouis.
Le 18 mars 2024, le Haut représentant Josep Borrell et le Commissaire à la gestion des crises Janez Lenarčič ont fait la déclaration suivante relative à la famine à Gaza :
« Cinq mois après le début de la crise de Gaza, les résultats de l'évaluation actualisée du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) publiée aujourd'hui indiquent que la pire des prévisions pour Gaza est en train devenir réalité.
Gaza est déjà confrontée à la famine, 100 % de la population étant estimée en situation d'insécurité alimentaire aiguë selon l'IPC. Dans les gouvernorats du nord de Gaza, 70 % de la population fait face à une famine imminente.
Dans le centre et les gouvernorats du Sud, 50 % de la population est confrontée à des conditions catastrophiques d'insécurité alimentaire. La situation devrait se détériorer rapidement dans les semaines et les mois à venir et la famine devrait également toucher le sud.
Cette situation est sans précédent. Aucune analyse IPC n'a jamais fait état de tels niveaux d'insécurité alimentaire nulle part dans le monde.
Les niveaux de malnutrition aiguë potentiellement mortels ont augmenté à un rythme alarmant depuis le dernier rapport, et nous assistons déjà avec horreur à la mort d'enfants en raison de la famine.
La faim ne peut être utilisée comme arme de guerre. Ce à quoi nous assistons n'est pas un aléa naturel, mais une catastrophe d'origine humaine, et il est de notre devoir moral d'y mettre fin.
Plus de 30 000 personnes ont déjà perdu la vie en raison du conflit, dont de très nombreux enfants, et le nombre de décès pourrait rapidement augmenter en raison de la famine ou des maladies.
La situation est plus que catastrophique. Il est absolument impératif d'agir maintenant.
Nous explorons tous les moyens possibles d'acheminement de l'aide, y compris les parachutages et les corridors maritimes, mais ceux-ci ne remplacent pas la solution la plus viable et la plus efficace, à savoir l'ouverture complète et inconditionnelle de l'accès par voie de terre.
Une extension urgente des points d'accès existants pour les livraisons par voie terrestre et l'ouverture d'accès supplémentaires sont nécessaires pour garantir une aide alimentaire efficace à l'ensemble de la population de Gaza, la fourniture d'une aide médicale spécialisée pour lutter contre la malnutrition et la mise en œuvre de mesures de santé publique.
Nous demandons instamment à Israël de permettre un accès humanitaire libre, sans entrave et en toute sécurité à toutes les personnes dans le besoin et de coopérer avec l'UNRWA, les autres agences des Nations unies et les autres acteurs humanitaires participant à l'action humanitaire, y compris en délivrant en temps utile les visas et autres permis requis. L'UE reconnaît leur travail essentiel et reste attachée à leur sécurité et à l'assurance d'un accès sans entrave aux personnes dans le besoin.»

"En 2024, l'UE a initialement affecté plus de 125 millions d'euros d'aide humanitaire aux Palestiniens dans le besoin, dont plus de 50 millions d'euros sont spécifiquement consacrés à l'aide alimentaire et à la couverture des besoins sanitaires et des autres besoins fondamentaux. Un montant supplémentaire de 68 millions d'euros est alloué pour soutenir les Palestiniens à Gaza et dans toute la région, principalement dans les domaines de l'alimentation, de la nutrition et de la santé. L'UE fournit également une aide nutritionnelle par l'intermédiaire des vols du pont aérien humanitaire pour la population de Gaza".

"Dans son rapport publié le 4 juin 2024, le CIP [Centre de classification intégrée de la sécurité alimentaire] de l'ONU a conclu que la famine n'était même plus « plausible » et qu'il n'y avait aucune « preuve à l'appui ». Dans son rapport publié le 4 juin, la Commission interaméricaine de la justice (CIP) de l'ONU a conclu que la famine n'était plus "plausible" et qu'elle n'était "pas étayée par des preuves". L'ONU a également admis que jusqu'à présent, seuls 32 décès dus à la malnutrition avaient été enregistrés à Gaza, dont 28 parmi les enfants de moins de 5 ans. Mais personne - ni l'ONU, ni la CIJ, ni les ONG, ni tous les médias qui ont amplifié et diffusé ces mensonges - n'a admis qu'ils avaient tort... Au total, 18 millions de personnes au Soudan sont confrontées à la famine", a écrit Robert Williams dans "Gros mensonges sur Israël" (Gatestone Institute, 3 juillet 2024).
 
Le 11 juillet 2024, "les ministres des Affaires étrangères du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) et le Haut Représentant de l'Union européenne, se sont joints à l'ONU et à l'Union européenne pour condamner l'annonce du ministre des Finances israélien Smotrich de la légalisation de cinq avant-postes en Cisjordanie". Ils ont rejeté "également la décision du gouvernement israélien de déclarer plus de 1 270 hectares de terres en Cisjordanie « terres d'État » - la plus grande déclaration de terres d'État depuis les accords d'Oslo - et la décision d'agrandir les colonies existantes en Cisjordanie occupée de 5 295 nouveaux logements et d'établir trois nouvelles colonies. Le programme de colonisation du gouvernement israélien est incompatible avec le droit international et contre-productif pour la cause de la paix."

Née en 1977, avocate, membre du Parti de la réforme d'Estonie (ERE) qu'elle préside depuis 2018, Kaja Kallas est Première ministre d'Estonie depuis 2021. Le 27 juin 2024, après les élections européennes, le Conseil européen la nomme la nouvelle Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, membre et vice-présidente de la Commission européenne. Elle défend farouchement des sanctions contre la Russie dans la guerre en Ukraine. "Dans une interview accordée à Axios en 2022, Kalas a critiqué la position « neutre » du précédent gouvernement israélien sur la guerre en Ukraine, exhortant Jérusalem à dénoncer le fait que le président russe Vladimir Poutine « joue sur la souffrance des Juifs » en affirmant qu'il cherche à « dénazifier » l'Ukraine".

"Après la victoire électorale de 2022 du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, elle l'a félicité, affirmant qu'elle avait hâte de renforcer le « lien étroit » de l'Estonie avec le gouvernement de Jérusalem. En avril 2024, Kaja Kallas a dénoncé « dans les termes les plus forts » les attaques « injustifiées » de missiles et de drones de l'Iran contre Israël. « Dans les moments difficiles, les démocraties restent unies : c’est ainsi que nous pouvons résister aux États parias et préserver notre liberté et notre souveraineté », a ajouté Kaja Kallas dans un post sur X. Recevant le Prix de l'Europe le 18 octobre, Kallas a mentionné dans son discours que l'État juif était « confronté à certains des jours les plus meurtriers et les plus sombres de ses 75 ans d'histoire. Israël se défend contre le terrorisme. Dans cette lutte, les vies civiles doivent être épargnées et les normes du droit international respectées... [Les terroristes du Hamas] « ne montrent aucun respect pour la vie humaine, y compris pour la vie de leurs compatriotes palestiniens ».

"S'adressant à la presse en marge du Conseil européen de Bruxelles, le 26 octobre, elle a souligné que « tout le monde » était préoccupé par la situation humanitaire dans le contexte de la guerre avec le Hamas. « L'aide humanitaire doit parvenir aux habitants de Gaza et les lois humanitaires doivent être respectées, ce qui signifie que les civils ne peuvent pas être pris pour cible », a-t-elle averti.

Le 27 juin 2024, le site d'information israélien Ynet a rapporté "qu'un sommet du Conseil d'association UE-Israël de Bruxelles, au cours duquel Borrell avait l'intention de soulever la question du « respect des obligations de l'Etat Juif en matière de droits de l'homme », est reporté à l'automne, quand Josep Borrell ne sera plus en fonction. Le report est le résultat d'efforts diplomatiques, notamment un appel du ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, à son homologue hongrois et le soutien de l'Allemagne, de la Grèce, de la République tchèque et de l'Autriche. À l’approche d’un sommet des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles en mars, le ministre israélien des Affaires étrangères,  Israël Katz, a appelé Borrell à cesser de critiquer l’État juif et à reconnaître son droit à se défendre : « Il est temps » pour le diplomate européen de « cesser d'attaquer Israël et de reconnaître notre droit à l'autodéfense contre les crimes du Hamas ».

« Au cœur de la diplomatie européenne »
Arte diffusera le 16 juillet 2024 à 23 h 35 « Au cœur de la diplomatie européenne », documentaire d’Albert Solé.

« Un documentaire embarqué dévoile le quotidien de la diplomatie européenne, sur les pas de son "haut représentant", Josep Borrell. Un regard révélateur qui plonge au cœur de la complexité des enjeux géopolitiques actuels, au moment où l’Europe arrive à un tournant de son existence. 

"Nous sommes un soft power dans la mesure où nos armes sont l’état de droit et le commerce." Lorsqu’il défend l’activité diplomatique de l’Europe, Josep Borrell est intarissable. »

« Pourtant, le haut représentant de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité (et vice-président de la Commission européenne) est confronté à des enjeux géopolitiques de plus en plus aigus avec la guerre en Ukraine et le conflit au Proche-Orient, qui mettent à rude épreuve la cohésion de l’UE, un club de 27 pays qui partagent un peu de leur souveraineté mais où chacun a ses propres intérêts. » Quid du programme nucléaire militaire du régime des ayatollahs iraniens ?

« Comment se gèrent les crises loin des projecteurs ? Quels sont les rouages de la diplomatie européenne ? Avec son équipe du Service européen pour l'action extérieure (SEAE), Josep Borrell peut compter sur le soutien de plus de 5 000 personnes et de 145 délégations dans le monde entier, coordonnées depuis Bruxelles. »

Une organisation complexe mais indispensable quand, par exemple, il faut orchestrer « l’évacuation des citoyens lors d’un conflit, et qui mène, au quotidien, la guerre contre la désinformation. »

« Comment devenir un acteur pertinent dans un monde multipolaire et mondialisé ? »

« À la recherche, "pour que notre voix soit entendue", d’une autorité morale, pas forcément donnée par avance à l’Europe, Josep Borrell multiple les missions à l’étranger. »

« Pendant trois mois, la caméra d’Albert Solé le suit lors de ses déplacements et de ses rencontres, notamment avec Volodymyr Zelensky ou des représentants de la société civile ukrainienne. »

« En Israël et en Palestine, le chef de la diplomatie européenne met tout en œuvre pour servir de médiateur entre la détresse des familles des otages israéliens et la misère de la population gazaouie. » Om se trouve cette "Palestine" ?

« Tantôt visionnaire, tantôt polémique, doté d’une franchise inhabituelle au sein de l’UE, le haut représentant espagnol porte haut la parole de l’Europe, qui arrive aujourd’hui à un nouveau tournant existentiel. »

« Fondée à l'origine comme une communauté de nations ayant pour objectif le maintien de la paix, l’Europe doit aujourd'hui se pencher sur la question de sa capacité à se défendre. Doit-elle accroître son effort d'armement et enfin créer un espace de défense commun ? »

« Comme le rappelle Josep Borrell, c’est sa puissance économique qui lui permet en grande partie d’exercer son influence diplomatique. Mais elle ne sera peut-être pas toujours suffisante... »


« Au cœur de la diplomatie européenne » d’Albert Solé 
France, Espagne, 2024, 54 min
Coproduction : ARTE GEIE, Minimal Films 
Sur Arte le 16 juillet 2024 à 23 h 35
Sur arte.tv du 09/07/2024 au 13/10/2024
Visuels : © Minimal Films

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