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vendredi 3 octobre 2025

« Les guetteuses du 7 octobre » de Korn-Brzoza

France 5 diffusera le 5 octobre 2025 à 21 h 05, dans le cadre de « Le monde en face », « Les guetteuses du 7 octobre » de Korn-Brzoza. « Premières à avertir de l’attaque du Hamas, de jeunes soldates de surveillance dans la base de Nahal Oz ont aussi été les premières victimes du massacre perpétré par les terroristes. » 

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La Mer Morte
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« 7 octobre 2023, le Hamas attaque Israël. En quelques heures, il assassine plus de 1 100 personnes et capture près de 250 otages. Une déflagration terrible, dont le Proche-Orient subit encore les conséquences. » Le samedi 7 octobre 2023 au matin, lors de Sim’ha Torah (Souccot), environ 6 000 Gazaouis lourdement armés - 3 800 terroristes islamistes, notamment du Hamas, et 2 200 civils -, ont envahi, le sud de l’Etat d’Israël pour commettre le djihad en criant « Allah Akbar ». Nul ne qualifie pertinemment d’agression djihadiste les actes - invasion, viols, assassinats, razzias, rapts… - commis par 6 000 Gazaouis : civils, dont des employés de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East), et membres d'au moins cinq mouvements islamistes : Hamas - dont la Nukhba, unité militaire d'élite -, Djihad islamique, Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) et Brigades des martyrs d'Al Aqsa liées au Fatah. 

« Les attaques terroristes et sans précédent du Hamas, le 7 octobre 2023, ont plongé Israël dans une crise inédite et fait basculer le Proche-Orient dans un nouveau chapitre sanglant de son histoire, qui bouscule nos sociétés et la géopolitique mondiale. » France Televisions omet certains mots, tel "islamisme".

« Aux premières loges, un groupe de jeunes soldates : les tatzpitaniyot, « observatrices » en hébreu, qui étaient postées dans la base de Nahal Oz, à 700 m de Gaza. »

« Elles étaient 23, de 18 à 20 ans, effectuant leur service militaire obligatoire dans une unité très spéciale chargée de la vidéo-surveillance de la bande de Gaza, exclusivement constituée de jeunes filles. »

« Des “swifties”, comme les appellent leurs parents, des fans de Taylor Swift postant quotidiennement, depuis leur base de Nahal Oz, des playbacks et chorégraphies sur les réseaux sociaux. »

« En Israël, ces jeunes filles sont surnommées les yeux de l’Etat. Avant le 7 octobre, elles ont tout vu, tout compris. Depuis plusieurs semaines, ces jeunes femmes de 18 à 20 ans ont relevé des mouvements suspects sur la frontière et en ont fait part à leur hiérarchie. Ces soldates de surveillance ont été les premières à avertir de l’attaque à venir, mais personne ne les a écoutées. Elles ont été tout autant les Cassandre de l’assaut du Hamas, que les premières victimes du 7 octobre. »

« Quinze d’entre elles ont été tuées pendant l'assaut de la base, une s'est échappée du poste de surveillance, sept ont été prises en otage. À l’aide du témoignage des dernières survivantes, des familles et des spécialistes du renseignement israélien, dont un, en activité, témoignant anonymement, nous allons comprendre comment cette tragédie a pu se produire, pourquoi les avertissements des jeunes soldates n'ont pas été écoutés. Que s'est-il passé ? Voici leur histoire... »

« Aujourd’hui les guetteuses rescapées de la frontière avec Gaza et les parents de celles qui ont été tuées se sont donné une mission. Ensemble, ils réclament justice et vérité et éclairent les failles d’une sécurité que la société israélienne croyait garantie… »

Ce film laisse sa place à l'émotion, lorsque s'expriment les familles ou lorsqu'on revoit dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux les jeunes filles fêtant sur la base leur anniversaire ou la fin de leur service militaire. Il est aussi une véritable enquête sur les raisons des lourdes erreurs des services de renseignement israéliens pourtant réputés parmi les meilleurs au monde. Il permet également de mieux ressentir les conséquences du 7 octobre sur la société israélienne à travers notamment les réactions des familles des victimes, leur résilience et souvent leur engagement dans le combat pour le retour des otages.

"Dans un monde en pleine mutation, jamais le besoin d’une parole brute et sincère n’a été aussi fort, pour raconter la société française et le monde d’aujourd’hui, ses fractures et ses combats, pour décrypter la nouvelle donne géopolitique et les enjeux de la mondialisation." Telle est la présentation du programme télévisuel Le monde en face.

« France Télévisions continue de participer au devoir d’histoire et de mémoire de cette tragédie en proposant sur sa plateforme france.tv et sur France 5, dans Le monde en face, le film Les guetteuses du 7 octobre. Un récit puissant et inédit réalisé par David Korn-Brzoza, en collaboration avec Michaël Darmon. » Le groupe public audiovisuel omet des mots, tel "islamiste".


Extraits

« Roni a été acceptée à ce poste parce qu’elle préférait ne pas être affectée dans une unité de combat. Nous avons compris par la suite que le poste d’observatrice est l'un des plus cruciaux, des plus exigeants et des plus importants pour la sécurité d’Israël. » Eyal Eshel, père de Roni

« Shahaf ne voulait pas être observatrice : ça l’effrayait... » Ilana Nissani, mère de Shahaf
« Quand elle a compris l’ampleur de sa responsabilité, la peur s’est estompée face à l’importance de son rôle. » Sapir Nissani, sa sœur

« Nous étions comme une famille les unes pour les autres, nous étions très soudées. » Maya Desiatnik, 21 ans, observatrice

« C’est pas normal, ça ne s’arrête pas : il y a une infiltration de terroristes... » Shahaf à sa mère

« On s’est dit que l’armée allait arriver bientôt et n’allait pas les laisser tomber. » Avi et Adi Marciano, parents de Noa, otage assassinée à Gaza

« On a tout dit, on a prévenu tout le monde que quelque chose d’important allait se passer… Je suis en colère parce qu’ils n’ont écouté personne. » Maya Desiatnik

« C’est là que s’est manifestée une triple erreur : le mépris de l’ennemi, l’arrogance et la suffisance. » Mika Kobi, ex-expert du Shin Bet (sécurité intérieure)


« Les guetteuses du 7 octobre » de Korn-Brzoza 
France, 76 min
Production : Roche Productions
Avec la participation du Centre National du Cinéma et de l’image animée
Unité documentaires : Antonio Grigolini
Auteur-réalisateur : David Korn-Brzoza
En collaboration avec Michael Darmon
Productrice : Dominique Tibi
Raconté par Loïc Corbery de la Comédie-Française
Montage : Laure-Alice Hervé
Visuels : © Roche Productions


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