Né Rajmund Roman Polański à Paris en 1933, Roman Polanski rejoint en famille Cracovie en Pologne. Lors de la Deuxième Guerre mondiale, il fuit le ghetto de Cracovie, et se réfugie chez des paysans polonais. Sa mère enceinte est tuée au camp nazi d'Auschwitz. Son père survit à la Shoah et retrouve son fils après la fin de la guerre, en 1945, à son retour du camp de Mauthausen. Adolescent, il débute comme acteur, et se lie avec le réalisateur Andrzej Wajda. Il entre à l'École nationale de cinéma de Łódź où il réalise des courts métrages remarqués. Il entame une carrière internationale de réalisateur jalonnée de chefs d’œuvres primés et de metteur en scène d'opéras. Sa vie personnelle est marquée par des tragédies - assassinat de sa deuxième épouse enceinte l'actrice Sharon Tate en 1969 - et des poursuites judiciaires pour rapports sexuels avec une mineure, Samantha Geimer en 1977. Arte diffusera le 12 octobre 2020 "Une pure formalité" (Eine reine Formalität), thriller psychologique de Giuseppe Tornatore.
L'enfance d'Alexandre Arcady
Brigitte Bardot
Léon Barsacq (1906-1969) : « Maquettes de décors de films »
Brigitte Bardot
Léon Barsacq (1906-1969) : « Maquettes de décors de films »
Claude Berri (1934-2009)
Les Enfants du Paradis, l’exposition
Le Musée imaginaire d’Henri Langlois
Bernard Natan (1886-1942)
« Charles Pathé et Léon Gaumont. Premiers géants du cinéma » par Emmanuelle Nobecourt
Les Enfants du Paradis, l’exposition
Le Musée imaginaire d’Henri Langlois
Bernard Natan (1886-1942)
« Charles Pathé et Léon Gaumont. Premiers géants du cinéma » par Emmanuelle Nobecourt
"Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, la frontière entre le réel et l'imaginaire a toujours été désespérément brouillée. Il m'aura fallu presque une vie pour comprendre que c'était là, la clef de mon existence même. Cela m'aura valu plus que ma part de chagrins, d'affrontements, de catastrophes, de déceptions. Mais j'ai vu s'ouvrir devant moi des portes qui, sans cela, seraient demeurées fermées à jamais", a écrit le cinéaste français Roman Polanski dans Roman, dont la première édition remonte à 1984 (Robert Laffont).
Roman Polanski est né dans une famille juive polonaise à Paris.
Le 1er octobre 2002, lors d'un séjour en Israël où il présentait "Le Pianiste", il s'est rendu à Yad Vashem avec Adrien Brody, Jessica Kate Meyer et Robert Benmussa, producteur du film. Devant la Crypte du Souvenir, il a repéré, parmi les noms des camps nazis, celui de Mauthausen. Il a alors dit à Avner Shalev, président du Comité directeur de Yad Vashem, que "son père y avait été détenu pendant trois années et demi." La direction de Yad Vashem l'a alors dirigé vers le fichier du camp : les Nazis remplissaient une fiche pour chaque déporté. Roman Polanski a trouvé la fiche de son père, Maurizio Liebling. Très ému, il "précisa que c'était la première fois qu'il se trouvait confronté avec le passé, non pas à travers l'histoire générale, mais par des informations personnelles enregistrées sur son père lors de son arrivée au camp de Mauthausen. (Yad Vashem - Le Lien francophone, n° 1, janvier-février 2003)
Le 1er octobre 2002, lors d'un séjour en Israël où il présentait "Le Pianiste", il s'est rendu à Yad Vashem avec Adrien Brody, Jessica Kate Meyer et Robert Benmussa, producteur du film. Devant la Crypte du Souvenir, il a repéré, parmi les noms des camps nazis, celui de Mauthausen. Il a alors dit à Avner Shalev, président du Comité directeur de Yad Vashem, que "son père y avait été détenu pendant trois années et demi." La direction de Yad Vashem l'a alors dirigé vers le fichier du camp : les Nazis remplissaient une fiche pour chaque déporté. Roman Polanski a trouvé la fiche de son père, Maurizio Liebling. Très ému, il "précisa que c'était la première fois qu'il se trouvait confronté avec le passé, non pas à travers l'histoire générale, mais par des informations personnelles enregistrées sur son père lors de son arrivée au camp de Mauthausen. (Yad Vashem - Le Lien francophone, n° 1, janvier-février 2003)
Roman Polanski "signe dans la lignée d'Alfred Hitchcock une étude de cas terrifiante et inoubliable. Un brouillon en forme de chef-d’œuvre. Et l’introduction géniale d’une filmographie qui va explorer sans relâche les fissures de l’esprit..."
Répulsion, "premier film en anglais de Roman Polanski, oscille entre le film d'horreur et le thriller psychologique, dans l'esprit du Psychose d'Alfred Hitchcock. Dans cette histoire d'une schizophrène homicide, selon Polanski, "les meurtres ne constituent pas une histoire, ils découlent du comportement de la fille. L'action du film, c'est le cours implacable de sa folie, quelque chose qui n'a ni commencement ni fin. Tout ce que montre le film est une coupe taillée arbitrairement au milieu de cela". Une coupe d'ailleurs évidemment manifestée à l'écran par cette étrange fissure en forme de sexe féminin que Carole, fascinée, ne cesse d'observer. Le film baigne dans une atmosphère angoissante, renforcée par un noir et blanc aiguisé à l'extrême. La folie palpable de Carole, superbement incarnée par Catherine Deneuve, distille un malaise de plus en plus prenant. Il suffit alors d'un rien, un reflet dans un miroir ou un bol sur une table vu sous un certain angle, pour que le spectateur tressaille ou s'inquiète... L'une des réussites les plus éclatantes de Roman Polanski."
Tess
Tess
Adapté par Roman Polanski d'un roman de Thomas Hardy, un film romantique et sombre, magnifié par la grâce fragile de la jeune Nastassja Kinski", et illustrant le hasard déterminant un destin tragique.
"Dans le Dorset, à la fin du XIXe siècle, les Durbeyfield vivotent misérablement. Le père, John, un paysan qui noie son malheur dans l'alcool, apprend un jour du pasteur de la paroisse que les Durbeyfield descendent d'une famille noble, les d'Urberville. Motivé par le profit, il se résout à envoyer sa fille aînée, Tess, rendre visite à une certaine Mme d'Urberville, installée dans un manoir des environs. Embauchée pour s'occuper de la basse-cour, Tess résiste aux avances d'Alec, le fils de famille, qui s'est mis en tête de séduire sa "cousine". Inexpérimentée et naïve, Tess finit par devenir la maîtresse d'Alec après qu'il l'a violée. Quelques mois plus tard, elle quitte le château pour retourner dans sa famille. L'enfant qu'elle met au monde meurt en bas âge. Elle part alors travailler dans une exploitation laitière, où elle tombe amoureuse d'Angel Clare, fils de pasteur qui se destine à l'agriculture..."
"Tess" "conte la destinée tragique d'une jeune fille secrète et entière, timide et passionnée, qui se heurte aux préjugés de la société victorienne. Poursuivie par le malheur, incapable de s'en protéger, elle tombe un peu plus bas à chaque coup du sort".
"Envoûtant, le regard de la toute jeune Nastassja Kinski exprime toutes les nuances du personnage, de la douceur extrême à la révolte indignée. L'image, magnifique, nous plonge dans les brumes et les lumières du Dorset. Drame romantique, mélange de grande production et de film intimiste, "Tess" est aussi un tableau réaliste de la vie dans les campagnes anglaises de la seconde moitié du XIXe siècle, rattrapées par la mécanisation".
Il était une fois... Tess
Serge July "rencontre les principaux artisans de "Tess" de Roman Polanski, parmi lesquels son réalisateur, son interprète principale, Nastassja Kinski (17 ans à l'époque), et son producteur, Claude Berri, et remet le film dans le contexte de la fin des années 1970".
"En 1978, Roman Polanski décide de tourner un mélodrame en costumes adapté du roman de Thomas Hardy Tess d'Urberville, qui était l'un des préférés de Sharon Tate, la première femme du cinéaste, assassinée en 1969 (Tess lui est dédié). Avec Tess, qui décrit un monde agricole encore largement traditionnel, Polanski renoue aussi avec son enfance en Pologne : pendant la guerre, ses parents ayant été déportés, il fut recueilli par des paysans chez qui il apprit les travaux des champs. Longuement interrogé par Serge July, Polanski explique en quoi le tournage fut une expérience cathartique. Tess fut d'ailleurs un moment marquant pour tous ceux qui y participèrent. Nastassja Kinski, 17 ans à l'époque, explique en quoi le film constitua une étape essentielle vers sa vie d'adulte. Le producteur Claude Berri y mit toute sa passion et, faute de financements extérieurs, hypothéqua ses biens pour le boucler. Si le tournage fut une fête, le montage fut un calvaire, Polanski et Berri se déchirant notamment sur la longueur du film (Berri avait compté sur 2 h 30 mn mais la première version faisait plus de 3 h 06 mn !)". Les angoisses de Claude Berri induisent son diabète, et une colère si terrible qu'elle incitera Roman Polanski à ne plus collaborer avec Claude Berri.
"Outre Roman Polanski, Nastassja Kinski et Claude Berri, Serge July a notamment rencontré Philippe Sarde (qui a composé la musique), Pierre Grunstein (producteur exécutif), Anthony Powell (chef costumier), Leigh Lawson (l'acteur qui joue Alec d'Urberville)". Le documentaire de Serge July et Daniel Ablin "mêle leurs témoignages à des extraits du film et des photos noir et blanc du tournage, ainsi qu'à des montages d'images d'actualité qui servent à remettre Tess dans le contexte de l'époque. Défilent ainsi, à l'arrière-plan du tournage, les luttes sociales et les bouleversements politiques de la fin des années 1970".
Il était une fois... Tess
Serge July "rencontre les principaux artisans de "Tess" de Roman Polanski, parmi lesquels son réalisateur, son interprète principale, Nastassja Kinski (17 ans à l'époque), et son producteur, Claude Berri, et remet le film dans le contexte de la fin des années 1970".
"En 1978, Roman Polanski décide de tourner un mélodrame en costumes adapté du roman de Thomas Hardy Tess d'Urberville, qui était l'un des préférés de Sharon Tate, la première femme du cinéaste, assassinée en 1969 (Tess lui est dédié). Avec Tess, qui décrit un monde agricole encore largement traditionnel, Polanski renoue aussi avec son enfance en Pologne : pendant la guerre, ses parents ayant été déportés, il fut recueilli par des paysans chez qui il apprit les travaux des champs. Longuement interrogé par Serge July, Polanski explique en quoi le tournage fut une expérience cathartique. Tess fut d'ailleurs un moment marquant pour tous ceux qui y participèrent. Nastassja Kinski, 17 ans à l'époque, explique en quoi le film constitua une étape essentielle vers sa vie d'adulte. Le producteur Claude Berri y mit toute sa passion et, faute de financements extérieurs, hypothéqua ses biens pour le boucler. Si le tournage fut une fête, le montage fut un calvaire, Polanski et Berri se déchirant notamment sur la longueur du film (Berri avait compté sur 2 h 30 mn mais la première version faisait plus de 3 h 06 mn !)". Les angoisses de Claude Berri induisent son diabète, et une colère si terrible qu'elle incitera Roman Polanski à ne plus collaborer avec Claude Berri.
"Outre Roman Polanski, Nastassja Kinski et Claude Berri, Serge July a notamment rencontré Philippe Sarde (qui a composé la musique), Pierre Grunstein (producteur exécutif), Anthony Powell (chef costumier), Leigh Lawson (l'acteur qui joue Alec d'Urberville)". Le documentaire de Serge July et Daniel Ablin "mêle leurs témoignages à des extraits du film et des photos noir et blanc du tournage, ainsi qu'à des montages d'images d'actualité qui servent à remettre Tess dans le contexte de l'époque. Défilent ainsi, à l'arrière-plan du tournage, les luttes sociales et les bouleversements politiques de la fin des années 1970".
Arte diffusera le 12 octobre 2020 "Une pure formalité" (Eine reine Formalität), thriller psychologique de Giuseppe Tornatore.
"Dans l’antre d’un commissariat miteux, un inspecteur et un écrivain s’affrontent au cours d’un interrogatoire nocturne. Orchestré par Giuseppe Tornatore ("Cinema Paradiso"), un face-à-face au sommet entre Gérard Depardieu et Roman Polanski."
"Par une nuit de déluge, un coup de feu retentit. Dans la campagne détrempée, les policiers arrêtent un homme errant, hagard et sans papiers, incapable d’expliquer ce qui lui est arrivé. Une fois au commissariat, l’individu révèle à l’inspecteur son identité : ancienne gloire de la littérature en panne d’inspiration, Onoff mène désormais une existence recluse. Le commissaire, admirateur de son œuvre, le soupçonne d’être impliqué dans le meurtre fraîchement découvert, et le soumet à un interminable interrogatoire…"
"Dans l’atmosphère poisseuse d’une nuit pluvieuse, entre les quatre murs délabrés de ce commissariat de campagne, le face-à-face vire à l’affrontement psychologique, au fil des mots déversés à torrents, que l’on doit à l’écrivain Pascal Quignard. Avec un sens du suspense magistralement maîtrisé et rehaussé par la partition du regretté Ennio Morricone, Guiseppe Tornatore, loin des somptueux paysages de sa Sicile natale et de la simple "formalité" évoquée dans le titre, signe un huis clos habité par l’angoisse, dominé par l’intense performance de Roman Polanski et Gérard Depardieu."
"Des années après avoir été torturée, une femme retrouve son ancien bourreau. Mais est-il vraiment celui qu'elle croit ? Réalisée par Roman Polanski, une oeuvre glaçante, brillamment interprétée par Sigourney Weaver, Ben Kingsley et Stuart Wilson".
"En Amérique latine, au début des années 1990. Militante dans un journal d'opposition étudiant, Paulina Escobar a fait partie des nombreuses victimes de la dictature militaire qui a régné sur son pays. Marquée par les tortures infligées durant son incarcération, elle vit désormais recluse auprès de son mari Gerardo, un brillant avocat libéral qui vient d'être nommé à la tête d'une commission d'enquête sur les exactions passées. Un soir, Gerardo est raccompagné par un homme. Elle croit reconnaître à sa voix et à son rire son ancien tortionnaire..."
"Écrit par Schubert en 1824, le quatuor à cordes en ré mineur D. 810 La jeune fille et la mort est l'un des ressorts dramatiques du film adapté par Polanski d'une pièce à succès d'Ariel Dorfman. Réflexion sur le bien et le mal, sur la vérité et la justice, une oeuvre tendue et glaçante, à la portée universelle".
"Dean Corso, chasseur de livres anciens, est chargé par un bibliophile de trouver deux copies d'un traité satanique, Les neuf portes du royaume des ombres, qui donnerait le pouvoir d'invoquer le diable. Son client veut être sûr qu'il en possède l'original, acquis après le suicide du précédent propriétaire. L'enquête de Corso le mène d'abord au Portugal, puis en France, au fil d'un labyrinthe semé d'énigmes et de cadavres, sous la protection ambiguë d'une blonde mystérieuse, mi-ange, mi-démon..."
"Dans ce thriller fantastique d'une redoutable efficacité, Roman Polanski lance Johnny Depp sur les traces d'un livre satanique".
"En choisissant d'adapter le roman Club Dumas d'Arturo Pérez-Reverte (El capitán), Roman Polanski continue d'explorer la veine fantastique qui lui a si bien réussi dans Rosemary's baby. Habilement, le cinéaste place l'angoisse hors-champ pour tenir son public en haleine. Emmanuelle Seigner excelle dans son rôle d'ange-gardien inquiétant - qui pourrait bien être le diable en personne. Quant à Johnny Depp, en détective aussi vénal qu'élégant, parfois dépassé par son affaire, il livre une composition tout en humanité".
Le Pianiste
"Varsovie, 1940. Wladyslaw Szpilman, pianiste officiel de la radio d'État polonaise, joue en studio le Nocturne en do mineur de Chopin quand une explosion vient éventrer le bâtiment. La Wehrmacht est entrée dans la ville. Avec les autres juifs de Varsovie, Szpilman et sa famille vont plonger dans l'horreur du ghetto. Premières exactions, assassinats de masse, puis mise en place implacable des déportations. Recueilli par des amis polonais, le pianiste assistera caché à la tragédie des siens, marquée par la révolte désespérée du ghetto et par sa destruction finale. D'hôpitaux bombardés en caches sommaires, Wladyslaw le témoin continue de jouer en pensée, faisant résonner dans sa tête la musique qui risquerait de trahir sa présence".
Roman Polanski, "qui avait refusé de tourner La liste de Schindler, que lui proposait Spielberg, met son immense talent au service de la reconstitution - dantesque et magistrale - de la capitale polonaise occupée. Il offre aussi à Adrien Brody, présent à chaque plan, un rôle extraordinaire : celui d'un grand artiste, préservant grâce à la musique l'humanité que lui dénie la réalité atroce du nazisme. Un film majeur, poignant de bout en bout, unanimement acclamé".
Le film Le Pianiste épouse le point de vue de son protagoniste, refusant le lyrisme pour s’attacher à des détails glaçants ou bouleversants". Interprétation juste, décors et costumes crédibles, réalisation parfaite - scène où le pianiste effleure les touches du piano en entendant la musique qu'il n'interprète pas pour ne pas dévoiler sa présence -...
Rarement, la violence extrême des Nazis à l'égard des Juifs n'a été représentée avec tant de force. Le spectateur est habité par l'effroi, la compassion pour les Juifs survivants dans un monde où leur vie n'a pas de valeur pour l'occupant allemand nazi. Tout bascule en une fraction de seconde, de la vie à la mort, de la dénonciation par une Polonaise antisémite à la fuite dans une ville enneigée jusqu'à l'abri offert par un couple polonais catholique risquant leur vie. Un rai d'humanité.
En "adaptant le récit autobiographique de Wladyslaw Szpilman, Roman Polanski a choisi un sujet qui le touche intimement : lui-même a survécu, enfant, au ghetto de Cracovie, échappant à la déportation, contrairement à ses parents et à sa sœur". Sa mère enceinte a été assassinée à Auschwitz".
Un film couronné de nombreux Prix : Palme d'or au Festival de Cannes 2002, Césars 2003 et BAFTA Awards 2003 - meilleur réalisateur Roman Polanski -, Oscar 2003 et César 2003 du meilleur acteur pour le comédien Adrien Brody.
CarnageUn film couronné de nombreux Prix : Palme d'or au Festival de Cannes 2002, Césars 2003 et BAFTA Awards 2003 - meilleur réalisateur Roman Polanski -, Oscar 2003 et César 2003 du meilleur acteur pour le comédien Adrien Brody.
France 2 diffusa Carnage (2011), film réalisé par Roman Polanski d’après la pièce de théâtre de Yasmina Reza Le Dieu du carnage (2007). Quand une réunion de conciliation entre deux couples civilisés, cultivés, de parents bourgeois dégénère en pugilat verbal. Un « bas les masques » magistral.
Deux couples bourgeois corsetés par le « politiquement correct », différents, mais pères chacun d’un garçon de 11 ans : Alan Cowan (Christoph Waltz), avocat d’affaires cynique marié en secondes noces à Nancy (Kate Winslet), blonde BCBG ; Michael Longstreet (John C. Reilly), quincaillier dont l’épouse idéaliste Pénélope (Jodie Foster) a écrit un livre sur le Darfour.
Arte diffusa les 7 et 10 décembre 2016 Carnage, de Roman Polanski, sur un scénario de Yasmina Reza et Roman Polanski. "Réunis à la suite d’une rixe entre leurs fils respectifs, les Longstreet et les Cowan tentent d’apaiser les tensions dans l’appartement du blessé. Mais la conversation prend rapidement les allures d’un règlement de comptes. Alors que Penelope et Michael, les parents de la victime, attendent des excuses de la part du coupable, Nancy et Alan défendent leur progéniture. Partie d'un échange courtois autour d’une tasse de café, la conversation dérape rapidement. Reproches sur l’éducation des enfants, querelles de couples, les masques tombent".
Deux couples bourgeois corsetés par le « politiquement correct », différents, mais pères chacun d’un garçon de 11 ans : Alan Cowan (Christoph Waltz), avocat d’affaires cynique marié en secondes noces à Nancy (Kate Winslet), blonde BCBG ; Michael Longstreet (John C. Reilly), quincaillier dont l’épouse idéaliste Pénélope (Jodie Foster) a écrit un livre sur le Darfour.
Lors d’une bagarre, le fils des Cowan blesse le fils des Longstreet. Les Cowan se rendent chez les Longstreet pour s’expliquer, compatir et régler quelques formalités. Dans l’intérieur cosy des Longstreet, débute une conversation entre gens bien élevés, défendant leur fils, auteur ou victime de coups. Progressivement, la tension monte, le vernis de la politesse s’écaille, l’hypocrisie se lézarde pour laisser affleurer des réalités sociales et des vérités intimes.
Dehors, le soleil décline, l’obscurité croit comme tombent les masques fabriqués par l’éducation, la politesse, les convictions idéologiques, les pratiques professionnelles et la généralisation du paraitre.
Au fil de joutes verbales, de maladresses, de curiosités, d’énervements, de mensonges dévoilés, de vérités assénées, les alliances temporaires se nouent, se dénouent, entre les protagonistes : alliances masculines d’anciens chefs de bandes, alliances d’épouses excédées par leur mari, alliances de couples.
Désinhibés par l’alcool, épuisés, éreintés, hagards, les êtres titubent, leurs visages défaits, sous l’effet des répliques, des contradictions entre le paraître dominé et lisse et l’être barbare et tapi. Malgré tout, aucun ne veut quitter le ring/salon.
Le dialogue perçu non comme instrument de résolution de conflits, mais comme carburant créant et alimentant les différends qui surgissent et s’approfondissent à partir d’une phrase quasi-anodine.
La technologie – téléphone portable - asservit, élimine l’intimité, rend publique la confidence qui se retourne en effet boomerang contre son émetteur.
Un film excellent – réalisation, dialogues (Yasmina Reza et Roman Polanski), jeu des acteurs, musique avec son crescendo de percussions (Alexandre Desplat), décor (Dean Tavoularis), costumes (Milena Canonero), photographie (Pawel Edelman), montage (Hervé de Luze) -, drôle et effrayant.
Une "tragi-comédie - deux couples tentent de régler un conflit provoqué par une rixe entre leurs fils respectifs - rythmée dans laquelle Roman Polanski livre une satire grinçante de la bourgeoisie new-yorkaise, portée par un quatuor savoureux : Jodie Foster, Kate Winslet, Christoph Waltz et John C. Reilly". Un "huis clos explosif".
"À la fois drôle et absurde, cette adaptation explosive de la pièce de théâtre de Yasmina Reza, Le dieu du carnage, se livre à une satire mordante des faux-semblants dans lesquels s'enferrent les deux couples, en démontant le jeu des mondanités auquel se prête le quatuor dès le début du film. Au fil d'une discussion de plus en plus alcoolisée et hystérique émerge le grotesque mais aussi le désarroi de ces bourgeois qui cherchent désespérément à faire bonne figure et à s'afficher comme des parents modèles, alors que la vie de famille leur pèse. Jodie Foster incarne le rôle d’une écrivaine donneuse de leçons au bord de l’hystérie. Tandis que Christoph Waltz joue à la perfection le personnage d’un avocat cynique, accro à son téléphone portable. Sans oublier Kate Winslet, en épouse névrosée qui calme ses nerfs grâce à une bouteille de whisky".
Une "tragi-comédie - deux couples tentent de régler un conflit provoqué par une rixe entre leurs fils respectifs - rythmée dans laquelle Roman Polanski livre une satire grinçante de la bourgeoisie new-yorkaise, portée par un quatuor savoureux : Jodie Foster, Kate Winslet, Christoph Waltz et John C. Reilly". Un "huis clos explosif".
"À la fois drôle et absurde, cette adaptation explosive de la pièce de théâtre de Yasmina Reza, Le dieu du carnage, se livre à une satire mordante des faux-semblants dans lesquels s'enferrent les deux couples, en démontant le jeu des mondanités auquel se prête le quatuor dès le début du film. Au fil d'une discussion de plus en plus alcoolisée et hystérique émerge le grotesque mais aussi le désarroi de ces bourgeois qui cherchent désespérément à faire bonne figure et à s'afficher comme des parents modèles, alors que la vie de famille leur pèse. Jodie Foster incarne le rôle d’une écrivaine donneuse de leçons au bord de l’hystérie. Tandis que Christoph Waltz joue à la perfection le personnage d’un avocat cynique, accro à son téléphone portable. Sans oublier Kate Winslet, en épouse névrosée qui calme ses nerfs grâce à une bouteille de whisky".
Le 24 février 2012, lors de la 37e cérémonie des César, le César de la meilleure adaptation a été décerné à Roman Polanski et Yasmina Reza pour Carnage.
France 2 diffusa le 26 juillet 2015 Carnage (2011), film réalisé par Roman Polanski d’après la pièce de théâtre de Yasmina Reza Le Dieu du carnage (2007).
"Roman Polanski: A Film Memoir"
"Roman Polanski livre les clés intimes de son cinéma et de son imaginaire à travers son histoire personnelle. Il évoque son enfance dans le ghetto de Cracovie, ses premiers films en Pologne, sa carrière en Europe et aux États-Unis, le meurtre tragique de sa femme Sharon Tate, la controverse autour de son arrestation en 1977, son travail avec son épouse Emmanuelle Seigner. Passionnant".
"Construit autour d'un entretien fleuve entre Roman Polanski et son ami Andrew Braunsberg (qui fut notamment le producteur de Macbeth, du Locataire et de Quoi ?), ce documentaire relate la vie exceptionnelle du cinéaste. Il évoque son enfance dans le ghetto de Cracovie, ses premiers films en Pologne, sa carrière en Europe et aux États-Unis (couronnée par un Oscar pour Le pianiste), le meurtre tragique de Sharon Tate, sa femme alors enceinte de huit mois, la controverse autour de son arrestation en 1977, son travail et sa vie aujourd'hui en France, avec son épouse Emmanuelle Seigner. Les entretiens ont été enregistrés chez Roman Polanski, dans son chalet suisse de Gstaad, où il a été pendant plusieurs mois en résidence surveillée, après avoir été arrêté alors qu'il se rendait au Festival du film de Zurich, à l'automne 2009. Les conversations sont illustrées par des extraits de ses films, des images d'archives, des coupures de presse, des photos personnelles et exclusives, établissant la chronique de la vie du cinéaste".
"La Vénus à la fourrure"
"Excédé par une journée de casting infructueuse, Thomas a hâte de rentrer chez lui. Échevelée et court vêtue, Vanda surgit sur fond d'orage et le supplie de la laisser auditionner malgré un retard effarant. Le metteur en scène finit par céder devant son culot et lui donne la réplique. Vanda prend alors la situation en main. La pièce qu'ils interprètent explore une relation sulfureuse entre un gentilhomme et une jeune fille dominatrice. Malgré son ignorance affichée, Vanda, qui joue à la perfection, semble maîtriser ce sujet sulfureux".
"Entre la comédienne en retard à un casting et le metteur en scène blasé, le rapport de force s'inverse, au profit de la première... Un savoureux huis clos sado-maso, manigancé par un Roman Polanski malicieux". Les deux interprètes alternent naturellement répliques extraites de la pièce de l'auteur et apprenti metteur en scène (Mathieu Amalric) et escarmouches verbales. Thomas est ébahi par le paradoxe de Vanda : vulgaire, mais ayant une finesse psychologique dans la perception et l'interprétation du personnage, et maîtrisant la technique scénique (choix des éclairages, placement des comédiens). D'ailleurs, Vanda le répète : elle est une professionnelle.
"L'énigmatique Vanda peut aussi bien apparaître comme une femme libérée (et rouée) que comme le fantasme d'un metteur en scène. Les frontières entre théâtre et réalité s'estompent dans ce huis clos adapté de la pièce de David Ives, elle-même inspirée du roman de Sacher-Masoch - l'homme qui donna un nom au sadomasochisme. Celui-ci explorait, avec un soupçon de misogynie d'époque, les délices de l'avilissement. L’œil charbonneux, sexy en diable, Emmanuelle Seigner fait preuve d'un abattage impressionnant face à Mathieu Amalric, fin et juste, sachant se rendre ridicule en restant émouvant. Ce duel cinématographique aussi drôle que troublant semble amuser un Polanski malicieux, dont on sent aussi le regard amoureux sur son épouse et muse".
« J’ai passé une grande partie de ma vie sur des montagnes russes, à négocier d’impossibles virages, à escalader les hauteurs – triomphes immenses, joies et plaisirs – avant de plonger, éperdument, vers des abîmes de tragédie et de douleur. Mais c’est bien ce périple insensé qui m’a conduit vers cet endroit inattendu : un présent de bien-être, et, oserais-je le dire, de bonheur. Voila pourquoi je ne regrette rien du chemin que j’ai parcouru. » (Roman Polanski)
Auteur :Thomas Hardy
Image : Ghislain Cloquet, Geoffrey Unsworth
Montage : Alastair McIntyre, Tom Priestley
Musique : Philippe Sarde
Scénario : Roman Polanski, Gérard Brach, John Brownjohn
Avec John Collin, Nastassja Kinski, Peter Firth, Leigh Lawson, Rosemary Martin, Carolyn Pickles, Richard Pearson, David Markham, Pascale de Boysson, Suzanna Hamilton, Caroline Embling, Tony Church, Sylvia Coleridge, Fred Bryant, Dicken Ashworth, Patsy Rowlands, Patsy Smart, John Bett, Tom Chadbon
La Jeune fille et la mort
1994, 100 min
Auteur : Ariel Dorfman
Image : Tonino Delli Colli
Montage : Hervé de Luze
Musique : Wojciech Kilar
Production : Fine Line Features, Capitol Films, TF1 Films Production
Producteur : Josh Kramer, Thom Mount
Réalisation : Roman Polanski
Scénario : Rafael Yglesias, Ariel Dorfman
Avec Sigourney Weaver, Ben Kingsley, Stuart Wilson, Krystia Mova, Jonathan Vega, Rodolphe Vega
La neuvième porte
"La Vénus à la fourrure"
"Excédé par une journée de casting infructueuse, Thomas a hâte de rentrer chez lui. Échevelée et court vêtue, Vanda surgit sur fond d'orage et le supplie de la laisser auditionner malgré un retard effarant. Le metteur en scène finit par céder devant son culot et lui donne la réplique. Vanda prend alors la situation en main. La pièce qu'ils interprètent explore une relation sulfureuse entre un gentilhomme et une jeune fille dominatrice. Malgré son ignorance affichée, Vanda, qui joue à la perfection, semble maîtriser ce sujet sulfureux".
"Entre la comédienne en retard à un casting et le metteur en scène blasé, le rapport de force s'inverse, au profit de la première... Un savoureux huis clos sado-maso, manigancé par un Roman Polanski malicieux". Les deux interprètes alternent naturellement répliques extraites de la pièce de l'auteur et apprenti metteur en scène (Mathieu Amalric) et escarmouches verbales. Thomas est ébahi par le paradoxe de Vanda : vulgaire, mais ayant une finesse psychologique dans la perception et l'interprétation du personnage, et maîtrisant la technique scénique (choix des éclairages, placement des comédiens). D'ailleurs, Vanda le répète : elle est une professionnelle.
« J’ai passé une grande partie de ma vie sur des montagnes russes, à négocier d’impossibles virages, à escalader les hauteurs – triomphes immenses, joies et plaisirs – avant de plonger, éperdument, vers des abîmes de tragédie et de douleur. Mais c’est bien ce périple insensé qui m’a conduit vers cet endroit inattendu : un présent de bien-être, et, oserais-je le dire, de bonheur. Voila pourquoi je ne regrette rien du chemin que j’ai parcouru. » (Roman Polanski)
Accusations de viols
Lors de l'ouverture de la rétrospective que lui consacrait à l'automne 2017 la Cinémathèque française, un rassemblement hostile a réuni quelques dizaines de manifestantes "féministes".
Lors de l'ouverture de la rétrospective que lui consacrait à l'automne 2017 la Cinémathèque française, un rassemblement hostile a réuni quelques dizaines de manifestantes "féministes".
Le 3 mai 2018, l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences (Académie des arts et des sciences du cinéma), qui organise les cérémonies annuelles de remise des célèbres statuettes dorées dénommées Oscar, a annoncé avoir exclu le réalisateur franco-polonais Roman Polanski et le comédien américain Bill Cosby. "Le Conseil continue à encourager des normes éthiques qui exigent que ses membres se conforment à ses valeurs de respect de la dignité humaine », détaille l’organisme dans un communiqué, après avoir promulgué un nouveau code de conduite en décembre 2017 destiné à limiter le harcèlement dans l’industrie du cinéma."
"En 1977, le cinéaste polonais Roman Polanski avait été reconnu coupable de détournement de mineure pour avoir eu des relations sexuelles illégales avec Samantha Geimer, alors âgée de 13 ans. Ce seul chef d’accusation retenu était le résultat d’un accord amiable, après que le réalisateur avait été inculpé initialement de chefs d’accusation plus graves, notamment de viol d’une adolescente de 13 ans sous l’influence de stupéfiants". Après avoir passé plusieurs semaines en prison, Roman Polanski a fui "les Etats-Unis à la suite d’un changement de position du juge, qui risquait de le condamner à une peine bien plus lourde que celle qui était prévue". Roman Polanski était persuadé que le juge voulait obtenir de la publicité en poursuivant une célébrité. "Les procureurs américains cherchent d’ailleurs toujours à le faire revenir dans le pays, afin qu’il y reçoive sa sentence".
"Sa victime, Samantha Geimer, qui depuis lui a pardonné et demande l’arrêt des poursuites, a dénoncé une posture hypocrite sur son blog : « A propos de l’Académie qui expulse un membre qui, il y a [plus de quarante ans], a plaidé coupable pour un seul chef d’accusation et a purgé sa peine, c’est une mesure laide et cruelle qui sert les apparences. Ça ne change en rien la culture sexiste d’Hollywood aujourd’hui et montre simplement qu’ils dévoreraient les leurs pour survivre. »
Les accusations d'agressions sexuelles, de harcèlement sexuel et de viol concernant le producteur Harvey Weinstein, ont induit "une onde de choc dans le monde entier. Le scandale a déclenché notamment une vague de révélations concernant des abus sexuels d’hommes puissants à Hollywood, dont Kevin Spacey ou Dustin Hoffman. L’Académie des Oscars a expulsé en octobre 2017 M. Weinstein. Avant lui, seul un autre membre de l’institution avait été exclu, pour avoir diffusé sans autorisation des DVD de films en compétition pour la cérémonie des récompenses. Le président de l’Académie lui-même, John Bailey, a fait l’objet d’accusations de harcèlement sexuel, mais a été blanchi lors d’une enquête interne. Il avait affirmé avec force lors d’un déjeuner avec les nommés aux Oscars en février que l’Académie se « réinventait » et qu’Hollywood était en train « d’enfoncer dans l’oubli à coup de marteau-piqueur le lit fossilisé de beaucoup de [ses] pires abus ».
1965, 101 min
Image : Gilbert Taylor
Montage : Alastair McIntyre
Musique : Chico Hamilton
Production : Compton Tekli-Film
Producteur : Gene Gutowski
Réalisation : Polanski Roman
Scénario : Polanski Roman, Gérard Brach
Avec Catherine Deneuve, John Fraser, Ian Hendry, Yvonne Furneaux, Patrick Wymark, Helen Fraser, Valerie Taylor
Année : 1965
Sur Arte les 6 juin à 23 h et 2 juillet 2016 à 2 h 35
Visuels : © Impex Films
Tess
Renn Productions, Burrill Productions, Société Française de Production, Claude Berri, 1979, 100 min
Sur Arte les 3 juillet à 20 h 50, 4 juillet à 13 h 35 et 19 juillet 2016 à 13 h 35Tess
Renn Productions, Burrill Productions, Société Française de Production, Claude Berri, 1979, 100 min
Auteur :Thomas Hardy
Image : Ghislain Cloquet, Geoffrey Unsworth
Montage : Alastair McIntyre, Tom Priestley
Musique : Philippe Sarde
Scénario : Roman Polanski, Gérard Brach, John Brownjohn
Avec John Collin, Nastassja Kinski, Peter Firth, Leigh Lawson, Rosemary Martin, Carolyn Pickles, Richard Pearson, David Markham, Pascale de Boysson, Suzanna Hamilton, Caroline Embling, Tony Church, Sylvia Coleridge, Fred Bryant, Dicken Ashworth, Patsy Rowlands, Patsy Smart, John Bett, Tom Chadbon
Visuels : © ARD/Degeto
Il était une fois... Tess, par Serge July et Daniel Ablin
2006, 60 min
Sur Arte le 3 juillet 2016 à 23 h 35
Il était une fois... Tess, par Serge July et Daniel Ablin
2006, 60 min
Sur Arte le 3 juillet 2016 à 23 h 35
"Une pure formalité" de Giuseppe Tornatore
Italie, France, 1994
Scénario : Giuseppe Tornatore, Pascal Quignard
Production : Cecchi Gori Group Tiger Cinematografica, DD Productions, Film Par Film, Orly Films, TF1 Films Production, Sidonie
Producteur/-trice : Mario Cecchi Gori, Vittorio Cecchi Gori
Image : Blasco Giurato
Montage : Giuseppe Tornatore
Musique : Ennio Morricone
Avec Gérard Depardieu (Onoff), Sergio Rubini (André, le jeune policier), Roman Polanski (Inspecteur), Nicola Di Pinto (le Capitaine), Maria Rosa Spagnolo (Paula)
Sur Arte le 12 octobre 2020 à 22 h 30
Visuels : © Koch Films
La Jeune fille et la mort
1994, 100 min
Auteur : Ariel Dorfman
Image : Tonino Delli Colli
Montage : Hervé de Luze
Musique : Wojciech Kilar
Production : Fine Line Features, Capitol Films, TF1 Films Production
Producteur : Josh Kramer, Thom Mount
Réalisation : Roman Polanski
Scénario : Rafael Yglesias, Ariel Dorfman
Avec Sigourney Weaver, Ben Kingsley, Stuart Wilson, Krystia Mova, Jonathan Vega, Rodolphe Vega
Sur Arte le 8 juin à 23 h 20
Visuels : © François DuhamelLa neuvième porte
France, Espagne, Etats-Unis, 1999, 100 min
Auteur : Arturo Pérez-Reverte
Image : Darius Khondji
Montage : Hervé de Luze
Musique : Wojciech Kilar
Production : RP Productions, Orly Films, TF1 Films Production, Artisan Entertainment
Producteur/-trice : Roman Polanski
Réalisation : Roman Polanski
Scénario : John Brownjohn, Enrique Urbizu, Roman Polanski
Avec Johnny Depp, Emmanuelle Seigner, Lena Olin, Frank Langella, Barbara Jefford, Jack Taylor
Auteur : Arturo Pérez-Reverte
Image : Darius Khondji
Montage : Hervé de Luze
Musique : Wojciech Kilar
Production : RP Productions, Orly Films, TF1 Films Production, Artisan Entertainment
Producteur/-trice : Roman Polanski
Réalisation : Roman Polanski
Scénario : John Brownjohn, Enrique Urbizu, Roman Polanski
Avec Johnny Depp, Emmanuelle Seigner, Lena Olin, Frank Langella, Barbara Jefford, Jack Taylor
Sur Arte le 6 juin à 20 h 45 et le 28 juin 2016 à 1 h 35
© Bac Films
Le PianisteFrance, Allemagne, Pologne, 2002, 100 min
Auteur : Wladyslaw Szpilman
Image : Pawel Edelman
Montage : Hervé de Luze
Musique : Wojciech Kilar
Production : RP Productions, Heritage Films, Studio Babelsberg, Runteam
Producteurs : Roman Polanski, Robert Benmussa, Alain Sarde
Réalisation : Roman Polanski
Scénario : Ronald Harwood
Avec Adrien Brody, Thomas Kretschmann, Maureen Lipman, Frank Finlay, Emilia Fox, Michal Zebrowski, Ed Stoppard
Sur Arte le 5 juin 2016 à 20 h 45 et 8 juin 2016 à 13 h 35, sur Ciné + Premier les 4 mai 2018 à 0 h 05 10 mai 2018 à 0 h 00 et 14 mai 2018 à 6 h 05
© Studiocanal
« Carnage » de Roman Polanski
France / Allemagne / Pologne / Espagne, 2011, 1 h 20Scénario de Yasmina Reza et Roman Polanski
D’après la pièce " Le Dieu du Carnage " de Yasmina Reza
Avec Jodie Foster (Penelope Longstreet), Kate Winslet (Nancy Cowan), Christoph Waltz (Alan Cowan) et John C. Reilly (Michael Longstreet)
Sortie : 7 décembre 2011
Sur Arte les 7 décembre à 20 h 55 et 10 décembre 2016 à 2 h 40
2011, 60 min
Sur Arte le 5 juin 2016 à 23 h 10
France, Pologne, 2013, 100 min
Auteur : Leopold von Sacher-Masoch, David Ives
Image : Pawel Edelmann
Montage : Margot Meynier, Hervé de Luze
Musique : Alexandre Desplat
Production : RP Productions, Monolith Films
Producteur : Robert Benmussa, Alain Sarde
Réalisation : Roman Polanski
Scénario : Roman Polanski, David Ives
Avec Mathieu Amalric et Emmanuelle Seigner
Auteur : Leopold von Sacher-Masoch, David Ives
Image : Pawel Edelmann
Montage : Margot Meynier, Hervé de Luze
Musique : Alexandre Desplat
Production : RP Productions, Monolith Films
Producteur : Robert Benmussa, Alain Sarde
Réalisation : Roman Polanski
Scénario : Roman Polanski, David Ives
Avec Mathieu Amalric et Emmanuelle Seigner
Sur Arte les 8 juin à 20 h 55 et 5 juillet 2016 à 1 h 40
Visuels : © TF1 Distribution
A lire sur ce blog :
Cet article a été publié une première fois le 6 décembre 2011 et modifié le 25 février 2012 à 20 h 06. Il a été republié le :
- 25 février 2012 car, lors de la 37e cérémonie des César (24 février 2012), le César de la meilleure adaptation a été décerné à Roman Polanski et Yasmina Reza pour Carnage ;
- le 29 septembre 2012 car France 2 a diffusé le 30 septembre 2012, à 20 h 405 The Ghost Writer de Roman Polanski ;
- 9 octobre 2012 à l'approche de la soirée Roman Polanski sur Canal + ce 9 octobre 2012, avec la diffusion de Carnage, puis du documentaire Le roman de Polanski ;
- 9 février 2014. Arte diffusera à 20 h 45 Frantic (1987) de Roman Polanski, puis à 22 h 40 Roman Polanski: a Film Memoir (2011) ;
- 26 juillet 2015, 5 juin et 3 juillet et 7 décembre 2016, 24 novembre 2017, 4 mai 2018.
Merci pour cet article utile. En attente de votre prochain article, je sais que ce sera plus excitant, vous êtes génial
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