
En 2001, Bertrand Delanoë a été élu Maire de Paris : la liste d’union de la gauche qu’il menait avait obtenu 49,63% des voix, contre 50%37% pour les listes de droite. Maire socialiste de Paris (2001-2014), il avait multiplié les actes en faveur de la "Palestine". Par un timing mûrement pensé, la mairie de Paris semble compenser certains de ses actes symboliques à l'égard de la communauté Juive française par des actes politiques hostiles à l'Etat d'Israël. Le 30 novembre 2012, Bertrand Delanoë s'était réjoui du vote de l'Assemblée générale des Nations unies reconnaissant à la "Palestine" le statut d'Etat observateur non membre. Un statut qu'il avait soutenu dès le 23 novembre 2012. Le 28 avril 2017, il a exhorté à voter pour Emmanuel Macron : « Vous savez, dans les années 30 en Allemagne, l'extrême gauche n'a pas voulu choisir entre les sociaux-démocrates et les nazis. Hitler a été élu par le suffrage universel. Alors, je ne culpabilise personne, j'appelle à la responsabilité, à la conscience et à la générosité. A un moment donné, il faut être pour la France avant d'être pour ses vieilles rancœurs.»
En mars 2001, Bertrand Delanoë a été élu Maire de Paris : la liste d’union de la gauche (alliance socialistes et écologistes) qu’il menait avait obtenu 49,63% des voix, contre 50%37% pour les listes de droite. Minoritaire d’environ 4 000 voix, Bertrand Delanoë avait obtenu une majorité de conseillers de Paris, soit 92 sur 163 édiles, et douze arrondissements parisiens sur vingt.
Quelques mois auparavant, la candidat du parti démocrate, Al Gore (48,4% des voix), avait devancé d'environ 500 000 voix au niveau national celui du parti républicain, George W. Bush (47,9%). Celui-ci a été élu Président des Etats-Unis par 271 grands électeurs contre 266 pour Al Gore. De nombreux médias et politiciens de gauche s'étaient alors indignés par ce mode d'élection. Mais dès l'élection de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris, ces "Indignés" s'étaient tus.
"Alors qu'un vent de liberté souffle sur le monde arabe, un peuple qui aspire depuis longtemps à un État libre et démocratique doit, sans attendre, pouvoir y accéder pleinement : le temps est venu de reconnaître enfin l'État palestinien", indique un communiqué de presse de
Et d'ajouter :
"Cet acte de droit irait au-delà du symbole : il permettrait au peuple palestinien de se constituer en tant que nation. Les bases en sont aujourd'hui prêtes. Comme les précurseurs de l'État d'Israël avant 1948, les Palestiniens se sont dotés d'une économie, d'un système éducatif, d'une police et d'une diplomatie qui peuvent, dès à présent, être ceux d'un État".
Bertrand Delanoë conclut :
" Le monde considère depuis des années comme acquis le fait que le conflit israélo-palestinien se résoudra par l'existence de deux États, dans la reconnaissance réciproque de leurs souverainetés légitimes. Rien ne justifie d'attendre davantage pour transformer cet acquis en réalité. La création, la proclamation et la reconnaissance de l'État palestinien sont des conditions de la paix, et donc de la sécurité de toutes les parties en présence, notamment Israël.C'est probablement la seule façon de relancer des négociations, aujourd'hui bloquées, sur la question des frontières ou le choix de la capitale. C'est une opportunité pour le peuple palestinien de passer, collectivement et irréversiblement, de la lutte pour l'indépendance à la gestion des affaires d'un pays. C'est enfin et surtout un acte de justice élémentaire que la communauté internationale ne peut pas différer plus longtemps".

Quelques questions : pourquoi cette occultation du terrorisme palestinien ainsi que de la haine des Juifs dans le "système éducatif" et les médias palestiniens? Déjà, le 23 mars 2011, dans sa condamnation de l'attentat terroriste à Jérusalem, Bertrand Delanoë évite l'épithète de "palestinien" pour qualifier cet attentat. Pourquoi ces silences du Maire sur les menaces islamistes pesant sur ce "printemps arabe" ? Pourquoi cette indifférence à l'égard des indépendances réclamées de l'Etat Sahraoui ou de la Corse ?

Le 15 juin 2011, le Parti socialiste français a appelé la France et l'Union européenne à reconnaitre « l'Etat palestinien ».
Le 20 juin 2011, le Conseil de Paris a adopté le vœu présenté par le groupe communiste et le Parti de gauche et prônant la reconnaissance de l'Etat palestinien.
Le 29 novembre 2011, à 11 h, Bertrand Delanoë s'est rendu « à la Mouquata’a où il [a déposé] une gerbe à la mémoire de Yasser Arafat ».
Le 23 novembre 2012, il a soutenu "l'adhésion de la Palestine comme membre observateur de l'Assemblée générale des Nations unies".
Le 30 novembre 2012, il a déclaré apprendre « avec une joie profonde et une grande espérance que la Palestine a été reconnue cette nuit comme Etat observateur non membre permanent par l'Assemblée générale des Nations Unies, avec une large majorité de 138 voix, dont celle de la France. La demande de la Palestine a ainsi été soutenue par plus des deux tiers des pays représentés aux Nations Unies. En plaçant la reconnaissance et le respect mutuels au fondement des négociations à venir, l’Assemblée générale de l’ONU a fait preuve à la fois de sagesse et d’audace, sur un sujet qui l'a souvent vue divisée et paralysée. Sa décision, soutenue par la France comme une contribution essentielle au processus de paix dans la région, ouvre des perspectives nouvelles pour les peuples palestiniens et israéliens. Je forme le vœu que les dirigeants de ces deux peuples travaillent dès aujourd’hui, avec le soutien actif de la communauté internationale, à créer ensemble les conditions d’une coexistence pacifique entre un Etat palestinien souverain et un Etat d’Israël inconditionnellement reconnu par tous ». Naïveté ?
"Citoyen palestinien d'honneur "


Quatre pays ont opté pour cet étiquetage différencié, donc discriminatoire ! Et alors ? Cela ne justifie pas ce voeu. En outre, au moins 189 Etats n'y ont pas recours.
Et ce vœu du Conseil de Paris de poursuivre :
« L’étiquetage différencié s’impose pour respecter le droit des consommateurs à être informés de l’origine réelle des produits qu’ils achètent conformément à la directive européenne 2005/29/CE.De quoi la Ville de Paris se mêle-t-elle ?! Comment peut-elle se fonder sur des organisations partiales dans son vœu ? De quel droit s’ingère-t-elle, et avec une ignorance biaisée, dans ce conflit ? Exigera-t-elle un étiquetage différencié pour déterminer les produits venant de la partie septentrionale de l'île de Chypre occupée par la Turquie ? Une occupation reconnue par la seule Turquie.
Plusieurs associations et organisations non gouvernementales, telles l’association France Palestine-Solidarité, la FIDH, la LDH, le CCFD, ont engagé une campagne de sensibilisation des distributeurs et des consommateurs. Les groupes Carrefour et Casino et Migros, ont annoncé des mesures pour étiquetage différencié…
Considérant que l’Union européenne et la France ne doivent plus assister sans réagir à l’expansion des colonies, obstacle majeur à la construction de l’État de Palestine et à l’avènement d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens…
Sur proposition de l’exécutif municipal et sur la base d’un vœu d’Emmanuelle Becker, Aline Arrouze, et des élu(e)s du groupe Communiste et élus du Parti de gauche adopté en Conseil du 14e arrondissement…
Le Conseil de Paris manifeste son soutien à l’initiative portée par 13 gouvernements de l’Union Européenne, dont la France, afin d’obtenir une règlementation européenne imposant un étiquetage différencié entre « produits des colonies » et « produits israéliens », et demande au Maire de Paris d’intervenir auprès du gouvernement Français afin que cette mesure soit rapidement soumise au Conseil des Ministres des Affaires Etrangères Européens ».
Va-t-elle réclamer l’étiquetage des chaussures pour savoir le pays ayant produit le cuir, la gélatine animale entrant dans la composition des pâtisseries ou des médicaments, etc. ? Jusqu’où aller dans le respect du devoir d’information des consommateurs ? Et à quel coût pour ceux-ci ?
« La majorité de gauche au Conseil de Paris vient de commettre une faute grave contre l’Etat d’Israël en soutenant un vœu présenté par le Front de gauche visant à soutenir le principe de l’étiquetage obligatoire différencié des produits israéliens selon qu’ils proviennent d’Israël ou des implantations juives de Judée-Samarie. Il s’agit d’une discrimination inacceptable à laquelle le groupe UMP au Conseil de Paris s’est vigoureusement opposé », a déclaré Jéröme Dubus, secrétaire national de l’UMP et conseiller de Paris, le 11 juin 2013.
Et d’expliquer les trois raisons ayant motivé l’opposition de son groupe : « Cet étiquetage obligatoire différencié est une nouvelle forme de boycott qui ne dit pas son nom. A plusieurs reprises, les tribunaux français ont condamné le boycott de certaines organisations comme Europalestine à l’égard de produits israéliens - ce vœu mettrait donc la Ville de Paris « hors la loi ». Cette procédure discriminatoire jouera précisément contre ceux qu’elle veut prétendument protéger et c’est méconnaitre gravement la situation locale que de croire à l’efficacité d’une telle mesure ; en 2012, l’UE a importé 300 millions de dollars de marchandises à partir des implantations juives de Judée-Samarie soit 15 fois plus que la part des palestiniens, les arabes locaux employés par ces entreprises israéliennes gagnent 1,5 fois plus que s’ils travaillent pour une entreprise arabe. Ce vœu les touchera donc en premier et ce sont eux qui seront appauvris. Madame Ashton, chef de la diplomatie européenne, vient de repousser la décision de l’Union européenne dans ce domaine pour ne pas nuire aux négociations israélo-palestiniennes qui ont repris. Il aurait été sage que la Ville de Paris en fasse autant ».
Le 11 juin 2013, Roger Cukierman, président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), "a exprimé au Maire de Paris Bertrand Delanoë et à la première adjointe socialiste Anne Hidalgo sa profonde déception devant l'adoption par le Conseil de Paris d'un vœu sur l'étiquetage des produits israéliens. Au moment où le nombre de victimes du conflit syriens dépasse les 100 000 morts, le Conseil de Paris n'avait donc pas d'autre urgence que de soumettre les produits israéliens à une procédure d'étiquetage ! Cette décision ne peut que heurter la sensibilitéde nombreux parisiens qui ne comprennent pas l'intérêt pour Paris de favoriser si peu que ce soit le boycott d'un pays ami".

Le 12 juin 2013, à Ramallah, Bertrand Delanoë a été fait "citoyen palestinien d'honneur", « en reconnaissance de son rôle dans le renforcement des relations d'amitié et de coopération entre les deux peuples palestinien et français », par Mahmoud Abbas (Abu Mazen). C'est le premier dirigeant français à recevoir ce titre.
« J'espère revenir ici dans
quelques mois ou quelques années et aller à Al-Qods, capitale de l'Etat
palestinien, Jérusalem aussi, capitale de l'Etat d'Israël... Si vous êtes des
bâtisseurs d'Histoire, si vous êtes d'humbles soldats de ce qu'il y a de
meilleur dans l'être humain, vous ne pouvez pas perdre. Vous gagnerez, la paix
gagnera, la Palestine vivra », a déclaré Bertrand
Delanoë, Maire de Paris, à l'Institut français Chateaubriand (Jérusalem,
Israël). Et d’ajouter :
« J'attends maintenant que mon passeport de citoyen
d'honneur se transforme en passeport de citoyen de Palestine et que je puisse
voyager avec ».
« A quelques mois de la fin de son
mandat, Bertrand Delanoë montre enfin son vrai visage : celui d’un militant de
la cause palestinienne, favorable à la partition de Jérusalem. Faut-il rappeler
qu’en début de semaine, le Conseil de Paris adoptait un vœu visant à soutenir
le principe de l’étiquetage obligatoire différencié des produits israéliens
selon qu’ils proviennent d’Israël ou des implantations juives de Judée-Samarie
et prônait de ce fait le boycott aux produits israéliens ! Faut-il rappeler que
le Maire de Paris refusait le 15 juillet 2006 ma demande que le portrait du
citoyen franco-israélien Gilad Shalit soit apposé, au côté de celui d’Ingrid
Betancourt, sur le parvis de l’Hôtel-de-Ville. Faut-il rappeler que le 17
octobre 2008, le maire du 11e m’opposait le même refus », a déclaré Jack-Yves Bohbot, conseiller UMP du XIe arrondissement de Paris, le 14 juin 2013.
Le
14 juin 2013, interviewé par Michel Zerbib sur Radio J, Pierre Schapira,
adjoint chargé des relations internationales, des affaires européennes et de la
francophonie a déclaré que la position du Maire sur Jérusalem et al-Qods « n’était
pas nouvelle ». Auparavant, la délégation de la Ville de Paris effectuait
deux visites distinctes dans le temps. Maintenant « elle passe deux jours
en Israël et deux jours en Palestine ». Pierre Schapira a nié que la Ville
de Paris ait établi un parallèle entre Guilad Shalit et Salah Hamouri, qui « a
purgé sa peine » et a minoré la "citoyenneté palestinienne d'honneur" de l'édile parisien : une « dizaine de personnalités ont « été
faites citoyennes palestiniennes d’honneur ». Pierre Schapira a précisé :
« Nous avons rejeté le vœu présenté par les communistes. Nous avons voté un
vœu qui reprend les déclarations du gouvernement français et de l’Union
européenne. L’étiquetage [des produits fabriqués en Judée et en Samarie] est
appliqué au Danemark et en Angleterre. Nous ne boycottons pas les produits
israéliens » Pierre Schapira a relevé que des « Palestiniens, payés
comme des Israéliens », travaillaient « dans ces colonies ».
« Le vœu 36 proposé par les communistes et le Front de Gauche a été remplacé par un vœu 36 bis proposé par l'Exécutif par la voix de Pierre Schapira qui reprochait au texte initial une référence au 14e arrondissement. On peut voir la discussion sur l'enregistrement de la séance du conseil entre les minutes 04:15 et 13:30. Si plusieurs dizaines de personnalités ont été faites citoyennes palestiniennes d'honneur, comment se fait il que le passeport qu'a reçu Bertrand Delanoë soit numéroté « 00002 » comme on le voit sur la vidéo du consulat général de France à Jérusalem (minute 2:45) », a relevé Denis Kassel, fondateur du site des Internautes francophones d’Israël (IFI). Et d’inviter les Internautes à lire le texte de ce vœu adopté par le Conseil de Paris le 11 juin 2013.

"Mahmoud Abbas, président de l'Etat de Palestine" (Bertrand Delanoë)



Mahmoud Abbas "défend avec vigueur, pertinence, raison, la cause de l'Etat palestinien et il le fait (...) avec un message de paix permanent entre le peuple israélien et le peuple palestinien", a estimé Bertrand Delanoë.
Quant à Mahmoud Abbas, il a voulu "rendre hommage aux efforts infatigables déployés par Paris afin d'apporter son soutien à la paix au Proche-Orient et à la paix entre la Palestine et Israël". Il a insisté "sur l'importance des projets de coopération" entre Paris et des villes palestiniennes.
"Président" Abbas ? Non. Le mandat présidentiel de Mahmoud Abbas a expiré en janvier 2009.

Le timing de la Mairie de Paris

Autres exemples de ce timing. Le 15 avril 2010, Bertrand Delanoë a inauguré une promenade au quai Branly baptisée "Ben Gourion" en hommage à David Ben Gourion (1886-1973), fondateur et Premier ministre (1948-1953, 1955-1963) de l'Etat d'Israël, en présence du président israélien Shimon Peres, puis le 14 juin 2010 une place, près de l'Institut de France, baptisée Mahmoud Darwich (1941-2008), "poète de Palestine" et auteur du poème Requiem for Mohammad al-Dura (2000), en présence de Mahmoud Abbas.




Après s'être rendu en Israël (26-28 novembre 2011), Bertrand Delanoë, Maire de Paris, a rencontré, lors de son séjour en « Palestine », le 28 novembre 2011 les parents de Salah Hamouri, « prisonnier franco-palestinien détenu en Israël depuis mars 2005 » selon les termes du communiqué de la Mairie de Paris.
Candidate socialiste à la Mairie de Paris et première adjointe de Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo suit la même politique. En décembre 2013, elle s'est rendue en Israël et dans les territoires dirigés par l'Autorité palestinienne. Le 6 décembre 2013, avec Pierre Aidenbaum et Pierre Shapira, Anne Hidalgo s'est inclinée devant le mausolée d'Arafat où elle a déposé une gerbe de fleurs. Elle a été reçue par le ministre de la Culture Anwar Abu Eisheh. Sur la liste socialiste du XIXe arrondissement de Paris, figure Michel Bilis, traducteur de Shlomo Sand, auteur de Comment le peuple juif fut inventé ? De la Bible au sionisme.
Cette liste est loin d'être exhaustive...
Le 28 avril 2017, Bertrand Delanoë, "socialiste, soutien d'Emmanuel Macron, a comparé la situation de la France actuelle à celle de l'Allemagne des années 30 et la montée de Marine Le Pen avec celle d'Adolf Hitler. La vieille ficelle du « reductio ad hitlerum » ou point Godwin date des années 50 et consiste à disqualifier l'argumentation de l'adversaire en l'associant à Hitler, au nazi ou à toute autre idéologie honnie de l'Histoire. L'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë l'a utilisée au micro de RTL ce vendredi matin dans le but de convaincre les indécis de la gauche de se rallier au candidat d'En Marche!. Rallié depuis le mois de mars à Emmanuel Macron, il n'a pas tari d'éloge sur son poulain. Il a exhorté à voter pour Emmanuel Macron : « Vous savez, dans les années 30 en Allemagne, l'extrême gauche n'a pas voulu choisir entre les sociaux-démocrates et les nazis. Hitler a été élu par le suffrage universel. Alors, je ne culpabilise personne, j'appelle à la responsabilité, à la conscience et à la générosité. A un moment donné, il faut être pour la France avant d'être pour ses vieilles rancœurs.» Bertrand Delanoë n'a jamais exprimé la moindre indignation à l'égard du négationnisme de Mahmoud Abbas (Abou Mazen).
Visuels :
Mahmoud Abbas devant la carte de la Palestine gommant l'Etat d'Israël
Source de PMW : Source: Al-Ayyam, 24 novembre 2008
Mahmoud Abbas brandissant la "Palestine" faite en pierre
Source de PMW : Al-Hayat Al-Jadida, 26 octobre 2010
Rencontre entre Bertrand Delanoë et Mahmoud Abbas
Crédits : Mairie de Paris / JB Gurliat
Drapeau palestinien hissé au siège de l'UNESCO
© UNESCO/ D. Bijeljac
Le 28 avril 2017, Bertrand Delanoë, "socialiste, soutien d'Emmanuel Macron, a comparé la situation de la France actuelle à celle de l'Allemagne des années 30 et la montée de Marine Le Pen avec celle d'Adolf Hitler. La vieille ficelle du « reductio ad hitlerum » ou point Godwin date des années 50 et consiste à disqualifier l'argumentation de l'adversaire en l'associant à Hitler, au nazi ou à toute autre idéologie honnie de l'Histoire. L'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë l'a utilisée au micro de RTL ce vendredi matin dans le but de convaincre les indécis de la gauche de se rallier au candidat d'En Marche!. Rallié depuis le mois de mars à Emmanuel Macron, il n'a pas tari d'éloge sur son poulain. Il a exhorté à voter pour Emmanuel Macron : « Vous savez, dans les années 30 en Allemagne, l'extrême gauche n'a pas voulu choisir entre les sociaux-démocrates et les nazis. Hitler a été élu par le suffrage universel. Alors, je ne culpabilise personne, j'appelle à la responsabilité, à la conscience et à la générosité. A un moment donné, il faut être pour la France avant d'être pour ses vieilles rancœurs.» Bertrand Delanoë n'a jamais exprimé la moindre indignation à l'égard du négationnisme de Mahmoud Abbas (Abou Mazen).
Visuels :
Mahmoud Abbas devant la carte de la Palestine gommant l'Etat d'Israël
Source de PMW : Source: Al-Ayyam, 24 novembre 2008
Mahmoud Abbas brandissant la "Palestine" faite en pierre
Source de PMW : Al-Hayat Al-Jadida, 26 octobre 2010
Rencontre entre Bertrand Delanoë et Mahmoud Abbas
Crédits : Mairie de Paris / JB Gurliat
Drapeau palestinien hissé au siège de l'UNESCO
© UNESCO/ D. Bijeljac
Articles sur ce blog concernant :
- Affaire al-Dura/Israël
- Chrétiens
- France, en particulier La Mairie de Paris a discriminé en faveur de deux journalistes français otages
- Judaïsme/Juifs
- Monde arabe/Islam
Cet article a été publié le 29 avril 2011, republié les 15 décembre 2011, 2 décembre 2012,
- 12 juin 2013. "Le Conseil de Paris a adopté un vœu sur l'étiquetage des produits israéliens" et qu'une délégation de la Mairie de Paris, dirigée par son Maire, effectue un déplacement en Israël et dans les territoires disputés (11-15 juin 2013) ;
- 30 mars 2014 et 14 novembre 2016.
Il a été modifié pour la dernière fois le 4 mai 2017.
- Affaire al-Dura/Israël
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- France, en particulier La Mairie de Paris a discriminé en faveur de deux journalistes français otages
- Judaïsme/Juifs
- Monde arabe/Islam
Cet article a été publié le 29 avril 2011, republié les 15 décembre 2011, 2 décembre 2012,
- 12 juin 2013. "Le Conseil de Paris a adopté un vœu sur l'étiquetage des produits israéliens" et qu'une délégation de la Mairie de Paris, dirigée par son Maire, effectue un déplacement en Israël et dans les territoires disputés (11-15 juin 2013) ;
- 30 mars 2014 et 14 novembre 2016.
Il a été modifié pour la dernière fois le 4 mai 2017.
Mr. Delanoe nous annonce un état palestinien "libre et démocratique".
RépondreSupprimerC'est merveilleux!
Mr. Delanoe se gargarise de mots creux, sans signification et comme beaucoup de politiciens français, particulièrement "de gauche", s'érige en donneur de leçons et se mêle de choses qui le dépassent.
Après le sort qui a été réservé aux juifs français, il n'y a pas si longtemps, juste quelques décennies, les politiciens français devraient s'en tenir au silence pendant un siècle et demi au lieu d'asséner leurs avis indécents.
Delanoé, l'ami des juifs et d'Israel, comme il l'avance????????????
RépondreSupprimerPierre Schapira ne dit pas la verite. Le voeu 36 propose par les communistes et le front de gauche n'a pas ete rejete mais a ete remplace par le voeu 36 bis propose par l'executif par la voix de Schapira lui meme qui reprochait au texte initial une reference au 14e arrondissement
RépondreSupprimerOn peut voir la discussion sur l'enregistrement de la seance du conseil http://event.paris.fr/Datas4/conseil/109438_51b60b6f7b5f6/ entre les minutes 04:15 et 13:30
Autre chose, si plusieurs dizaines de personnalites ont ete faites citoyennes palestiniennes d'honneur, comme il le pretend,comment se fait il que le passeport qu'a recu le maire de Paris soit numerote 00002 comme on le voit sur la video http://www.youtube.com/watch?v=82F20Gm7zH8 (minute 2:45) du consulat general de France a Jerusalem ?
Avec Hidalgo, c'est encore pire. Elle a dépassé son mentor
RépondreSupprimerAvec Hidalgo, c'est encore pire, car entourée de gauchos nauséabonds
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