Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

mercredi 4 mars 2020

Grooming gangs musulmans au Royaume-Uni


Depuis les années 1970, des gangs musulmans pédocriminels (grooming gangs), souvent d'origine pakistanaise et dénommés "Asian" en langage "politiquement correct", ont violé, prostitué, drogué, battu près de 19 000 filles britanniques, généralement chrétiennes, parfois sikhes, au Royaume-Uni. Un acte appelé par certains le "rape-jihad" (expression forgée par Andrew McCarthy). Le 5 juillet 2019, le militant Tommy Robinson a été condamné par une Cour londonienne pour avoir couvert le procès de  gangs musulmans pédocriminels. Il a demandé l'asile politique au Président américain Donald Trump. Le 28 décembre 2019, The Independent a révélé que les autorités locales ont identifié, en 2018-2019, 18 700 personnes présumées être des victimes d'exploitation infantile sexuelle, soit 3 300 de plus que cinq ans auparavant. « Three Girls » (Trois Filles ; Warum glaubt uns niemand?) est un film en trois parties réalisées par Philippa Lowthorpe et rediffusées par Arte le 5 mars 2020. « Âpre et émouvante, cette minisérie chronique du point de vue de trois victimes le retentissant scandale de trafic sexuel d’adolescentes organisé par des hommes d’origine pakistanaise à Rochdale, dans le nord de l’Angleterre. » 
  
La géostratégie et l’islam au cœur du colloque du Gatestone Institute
« Three Girls » par Philippa Lowthorpe

Dès les années 1970, des gangs musulmans pédocriminels (grooming gangs), souvent d'origine pakistanaise et dénommés "Asian" en langage "politiquement correct", ont prostitué, drogué, battu des filles, généralement chrétiennes, parfois sikhes, au Royaume-Uni.

Révélations tardives
Un journal avait alors publié le compte-rendu devant un tribunal britannique devant lequel comparaissant une adolescente âgée de 15 ans. Il n'évoque pas de poursuite judiciaire contre les adultes pakistanais ayant eu des relations sexuelles à Rotherham avec elle, dès ses 13 ans.

Voici quelques années, dans les années 2010, a éclaté le scandale du gang de neuf proxénètes pédocriminels musulmans, d’origine pakistanaise, pères de famille, chauffeurs de taxis ou employés, ayant violé, prostitué, battu en 2008 et 2009 à Rochdale 47 Britanniques chrétiennes blanches vulnérables âgées de 13 à 15 ans.

Des gangs similaires ont sévi à Nelson, Oxford, Telford, High Wycombe, Londres, Huddersfield… L'âge de la plus jeune victime s'élevait à onze ans.

Au nombre évalué alors à environ 1 500, ces jeunes chrétiennes blanches britanniques fragiles, issues de milieux pauvres, n’ont pas bénéficié de la protection des lois britanniques, car les services sociaux, le Procureur et la police craignaient d’être taxés de racistes s’ils intervenaient pour mettre un terme aux crimes commis par ces gangs pédocriminels.

Ces gangs pédocriminels musulmans, dont les membres, souvent mariés et pères de familles, faisaient partie de la petite ou moyenne bourgeoisie, ont infligé, dans un pays européen au régime démocratique, à ces filles et (pré)adolescentes le sort des femmes dhimmis, celui des chrétiennes ou Yazédies esclaves sexuelles, vendues, violées par les terroristes de l’Etat islamique (ISIS).

La situation de ces services et autorités en France est-elle si différente ? Le 5 mai 2015, la juge des libertés de Melun a remis en liberté un individu ayant tenté, dans la nuit du 28 au 29 avril 2015, de tuer une prostituée et ne cachant pas son intention de réitérer son crime. Le 7 mai 2015, le tribunal de Mâcon a condamné Florian Lapalus, 18 ans, et Adrian Pazola, 19 ans, tous deux soupçonnés d’avoir voulu incendier la mosquée turque de cette ville préfecture dans la nuit du 25 au 26 avril, à une peine de 30 mois d’emprisonnement, dont six mois fermes. Curieuse hiérarchie des peines selon la justice française où la vie d’un être humain chrétien vaut moins qu’une mosquée.

"Des Pakistanais britanniques SONT EN TRAIN de violer et d'exploiter des filles blanches. Je l'ai dit. Cela fait-il de moi une raciste ? Ou suis-je juste préparée à appeler ce problème horrifiant pour ce qu'il est ?… Il est temps de faire face", a écrit Sarah Champion, alors membre travailliste du Parlement pour Rotherham, ville comptant alors 1 400 victimes d'exploitation infantile sexuelle, et Secrétaire d'Etat aux Femmes et aux Égalités dans le Shadow cabinet, dans The Sun (10 août 2017). Elle a déploré l'aide insuffisance apportée aux victimes et les carences de la police et de la justice.

Le 16 août 2017, Sarah Champion a démissionné du Shadow cabinet.

Le 18 août 2017, Corbyn, chef du parti travailliste britannique, a dit qu'il était "wrong to blame 'entire community' for abuse". (erroné de blâmer "toute une communauté" pour l'abus, Ndt).

No #MeToo
Le 13 mars 2018 Spiked Online a publié l'article The #MeToo set’s silence on the rape of working-class girls is deafening, de Joanna Williams : à Telford, pendant plus de quarante ans, mille filles blanches chrétiennes ont été droguées, violées, forcées à la prostitution, et certaines assassinées ainsi que leurs proches, par des gangs musulmans "asiatiques", soit indiens, pakistanais ou bangladais. Les autorités publiques informées de ces faits n'ont pas agi pour y mettre fin de crainte d'être qualifiées de racistes, d'islamophobes. Cette journaliste est indignée par le silence médiatique sur cette affaire tragique.

Une victime témoigne
Le 18 mars 2018, The Independent a publié le témoignage d'une victime, "rescapée" selon ses propres mots," d'un grooming gang de Rotherham. Déplorant l'inaction de la police, elle compare ces pédocriminels (groomers) à des terroristes et souligne le caractère religieux, islamique, et racistes de leurs actes :
"Adolescente, j'ai été amenée vers différentes maisons et appartement au-dessus de magasins de nourriture à emporter au nord de l'Angleterre, pour y être battue, torturée et violée plus de 100 fois. Ils me traitaient de “salope blanche” et de “blanche c***” tandis qu'ils me battaient". Ces groomers lui ont clairement fait comprendre que, "parce que j'étais une non-musulmane, et pas une vierge, et parce que je ne m'habillais pas "modestement", qu'ils croyaient que je méritais d'être "punie". Ils disaient que je devais "obéir" ou être battue"... Comme les terroristes, ils croyaient fermement que leurs crimes étaient justifiés par leurs convictions religieuses. Des experts disent que les grooming gangs diffèrent des cercles de pédophiles. C'est quelque chose de central que le gouvernement doit comprendre afin de prévenir ces crimes. En novembre 2017, le gouvernement suédois a organisé un meeting où il a déclaré que : “La violence sexuelle est utilisée comme une tactique du terrorisme”, et comme une menace à la sécurité nationale de la Suède. Le lien entre le terrorisme et le viol par ces gangs islamistes n'était pas ignoré. On a appelé à une éducation au contre-extrémisme. L'endoctrinement religieux occupe une grande partie du processus pour avoir des jeunes hommes impliqués dans le crime de grooming gang. Les idées religieuses sur la pureté, la virginité, la modestie et l'obéissance ont prises jusqu'à leur extrême, jusqu'à ce que l'abus horrible devienne la norme. On me l'a enseigné comme un concept de "l'altérisation“. Celui qui a commis des violences envers moi citait le Coran quand il me frappait... Le problème n'est pas le texte lui-même, c'et comme il est fondamentalement interprété... J'ai été témoin des manière dont de jeunes hommes sont formés pour devenir des malfaiteurs par des groomers plus âgés. C'est très similaire aux tactiques utilisées pour former au terrorisme, avec un langage émotionnel de "bombardement d'amour" (“frère”, “cuz”, “blud”), et des promesses de richesse et célébrité, puis d'humiliation, contrôlant par la culpabilité et la honte, un entraînement avec des armes, et l'instillation de la haine et de la peur des outsiders".
"As a teenager, I was taken to various houses and flats above takeaways in the north of England, to be beaten, tortured and raped over 100 times. I was called a “white slag” and “white c***” as they beat me.
They made it clear that because I was a non-Muslim, and not a virgin, and because I didn’t dress “modestly”, that they believed I deserved to be “punished”. They said I had to “obey” or be beaten.
Fear of being killed, and threats to my parents’ lives, made it impossible for me to escape for about a year. The police didn’t help me.
As I write this, it has been widely reported that a letter has been sent to Muslim groups around the country declaring a national “Punish a Muslim” day; elsewhere, the leaders of Britain First have been found guilty of religiously aggravated harassment.
In mainland Europe, conflict surrounding immigrants and refugees has been fuelled by stories of women being raped by migrants. People have been calling for violent attacks against “any Muslims” and have declared “war on Islam”.
Islamophobic online hate and personal attacks occur every day. In response, anti-fascist groups and the “far left” have carried out their own violent attacks on groups they perceive to comprise “white supremacists” or “Nazis”.
As someone who has experienced life inside a grooming gang, I can tell you with certainty that none of this is likely to make any difference to the behaviours of groomers. Like terrorists, they firmly believe that the crimes they carry out are justified by their religious beliefs.
If anything, rising anti-Muslim hate will probably make groomers stronger in their convictions, and drive ordinary young Muslim men towards fundamentalism, grooming gangs and terrorism. The camaraderie, protection, money, and kudos that these groups offer, makes them a strong pull for anyone. Worryingly, several young men I have spoken to joke that being a gangster and going to jail are their “life goals”.
However big or small the problem of grooming gang crime is, it is big enough to warrant national concern, not only because of the severity of crimes, but because of the degree of terror and threats to life involved. This really does devastate lives, families and communities. We don’t even talk about the non-survivors.
Experts say that grooming gangs are not the same as paedophile rings. It’s something that central Government really needs to understand in order to prevent more grooming gang crime in the future.
In November 2017, the Swedish government held a meeting where they stated that: “Sexual violence is being used as a tactic of terrorism”, and as such, it was recognised as a threat to Sweden’s national security.
The link between terrorism and rape undertaken by Islamist gangs was not being ignored. They called for counter-extremism education. This sounds like a balanced and intelligent governmental response to me.
Religious indoctrination is a big part of the process of getting young men involved in grooming gang crime. Religious ideas about purity, virginity, modesty and obedience are taken to the extreme until horrific abuse becomes the norm. It was taught to me as a concept of “othering”.
“Muslim girls are good and pure because they dress modestly, covering down to their ankles and wrists, and covering their crotch area. They stay virgins until marriage. They are our girls.
"White girls and non-Muslim girls are bad because you dress like slags. You show the curves of your bodies (showing the gap between your thighs means you’re asking for it) and therefore you’re immoral. White girls sleep with hundreds of men. You are the other girls. You are worthless and you deserve to be gang-raped.”
This hateful religious hypocrisy strikes people to their very core. But it’s far from unique. My main perpetrator quoted scriptures from the Quran to me as he beat me. However, almost identical scriptures (about the stoning to death of virgins who don’t scream when they are raped) can also be found in the Bible.
The problem isn’t the text itself; it’s how it’s fundamentally interpreted. In fact, there are many cases of Bible quotes being used to justify terrible human injustices, like the enslavement of people from Africa, antisemitism and violence towards LGBT+ people.
All the major world religions, including Hinduism and Buddhism, have also at some time been associated with extreme human rights abuses against men, women and children.
I experienced horrific, religiously sanctioned sexual violence and torture – so I definitely believe that we need to be aware of religious extremism as something potentially harmful, so that we can protect people from it.
But for Tommy Robinson and his followers to focus on an entire religion, based on the cruel interpretations of some scriptures by some people, is unhelpful, to say the least. Many of his religious theories and conjecture are not anything that I can relate to in my real life experiences.
Most grooming gang survivors I know absolutely condemn anti-Islamic hate, and we’re uncomfortable with English Defence League protests. We certainly don’t want random attacks on “all Muslims”. You can’t cure harm with more harm. Free-thinking men from Pakistani Muslim backgrounds, like Nazir Afzal, agree, and many deal with all of this incredibly graciously.
As a Rotherham grooming gang survivor, I am told that both child protection services and the prosecution of offenders is improving in most areas. But frustratingly, prevention hasn’t really begun.
I witnessed the ways young men are groomed to become perpetrators by older grooming gang members. It’s very similar to the tactics used in grooming for terrorism, with love-bombing, emotive language (“brother”, “cuz”, “blud”), and promises of wealth and fame, then humiliation, controlling with guilt and shame, training with weapons, and instilling hate and fear of outsiders.
Always, at the same time, they continue to convince these young men that they must find girls to be gang-raped too.
Grooming gang crime is upheld by religious extremism. Like Sweden, we must officially recognise this, and work to curb extremist preaching, teach religious counter-narratives, give gendered extremism education and deliver quality relationships education, while learning the lessons from Prevent and Channel. We need a careful, considered approach that is respectful of the human rights of everyone."
Rapport non rendu public
En juillet 2018, Sajid Javid, alors Secrétaire d'État à l'Intérieur (2018-2019) a promis un examen des caractéristiques des grooming gangs, disant que des cas visibles incluaient une “haute proportion d'hommes de tradition pakistanaise”, que des “raisons culturelles” pouvaient avoir joué et qu'il n'y aurait pas de “zones d'enquête évitées” : “Je ne laisserai pas des sensibilités culturelles ou politiques entraver la compréhension du problème et ne rien faire le concernant” “We know that in these recent high profile cases, where people convicted have been disproportionately from a Pakistani background. “I’ve instructed my officials to explore the particular contexts and characteristics of these types of gangs.”

"Mr Javid’s original pledge was in response to a letter from a cross-party group of politicians who called for the Home Office to undertake research into common patterns of behaviour and drivers of grooming gangs. Sarah Champion, the Labour MP for Rotherham, was among the signatories and voiced hope at the time that the review would prevent abuse and protect children."

Le 28 décembre 2019, The Independent a révélé que les autorités locales ont identifié, en 2018-2019, 18 700 personnes présumées être des victimes d'exploitation infantile sexuelle, soit 3 300 de plus que cinq ans auparavant. Ce qui a suscité de nouveaux appels pour déployer des efforts de prévention. “Le gouvernement a singulièrement échoué à combattre avec détermination ce problème. Son approche a été partielle et insuffisante.”

Le Discours de la Reine qui a établi l'agenda législatif du Premier ministre Boris Johnson n'a pas mentionné un rapport public. Sarah Champion a dit que les statistiques montraient que le grooming “demeure une des formes les plus importantes d'abus d'enfants dans le pays. Trop souvent, le gouvernement a dit qu'il "tirera les leçons". Cependant 19 000 enfants risquent encore l'exploitation sexuelle".

Le 21 février 2020, The Independent a révélé que le gouvernement britannique refusait de rendre publics les résultats de son enquête officielle sur les caractéristiques des "grooming gans" en alléguant que ce n'est pas dans "l'intérêt général".

Des rescapées ont accusé des ministres d'avoir fait des "promesses vides" tandis qu'un homme qui a poursuivi des violeurs à Rochdale a exhorté le Home Office (ministère de l’Intérieur) à “montrer du courage et à publier” ses découvertes.

Le gouvernement n'a rien annoncé après le départ de M. Javid pour le poste de Chancelier de l'Échiquier, Second lord du Trésor en 2019. "It has, however, said it will soon publish a national strategy that will set out a “whole system response to all forms of child sexual abuse”. In a letter to The Independent, officials said they had applied a “public interest test” but the information was exempt from the act because it concerned the development of government policy. “One of the main purposes of the exemption is to protect the ‘safe space’ necessary for ministers and officials to consider policy options in private without risk of premature disclosure,” it added.  “Disclosure would risk pre-empting decisions still to be made by ministers. In addition, the information could be misleading if made public and used out of context.”

"The Home Office’s FOI unit said the documents also included “operationally sensitive” information from police and could prejudice ongoing investigations.The letter added: “We recognise that this topic in general and any insight and learning are matters of strong public interest, although it does not necessarily follow that it is in the public interest to disclose any specific information relating to it.”

"Another woman, who was also sexually abused by a grooming gang in Rotherham and wanted to remain anonymous, said she was “disappointed and frustrated” by the decision not to release the report. “The government’s repeated failure to acknowledge the role of racism and religious bigotry in grooming gang crime has led to inadequate investigation, protection and prosecution,” she said. “Prevention of future grooming gang crime can only come through counter-narrative sex and relationships education.” The woman is campaigning for changes to hate crime guidance and the creation of a parliamentary committee to examine gender-based violence linked to faith and belief."

"A former chief prosecutor who initiated charges against a grooming gang in Rochdale warned that far-right groups were using a “vacuum” of reliable information to spread their beliefs and gain support. Nazir Afzal said he had been calling for formal research on potential links between ethnicity and street-based abuse since 2012. “The misinformation and anecdote are exploited by white supremacists and others with an agenda,” he added. “The sooner we have evidence, the sooner we can truly confront it. The Home Office should show some courage and publish.”

"The Home Office has said it will soon publish a national strategy that will set out a “whole system response to all forms of child sexual abuse”. A spokesperson for the government department said: “Child sexual abuse is a sickening crime and predators who abuse children will face the full force of the law. “We’re pursuing work on a number of fronts to understand the characteristics of group-based offending and the contexts in which it occurs. This includes ongoing work commissioned by the previous home secretary and will inform future government policies on child sexual abuse. “New sentencing laws will also ensure the most serious violent and sexual offenders spend time in prison that matches the severity of their crimes, protecting victims and giving the public confidence in the criminal justice system.”

Curieusement, les médias ont davantage couvert le scandale décrit dans un rapport de 190 pages de l'Independent Inquiry into Child Sex Abuse (IICSA), rendu public le 25 février 2020 et concernant des politiciens pédocriminels britanniques, dont Sir Peter Morrison et Cyril Smith, protégés ou bénéficiant de l'indifférence de Westminster des années 1970 aux années 1990. L'enquête n'a pas prouvé l'existence d'un "réseau pédophile organisé". « Ce sont là des exemples d'une culture politique qui accorde bien plus d'importance à sa réputation qu'au sort des enfants impliqués », déplore le rapport. « Le gouvernement va examiner ce rapport et considérer comment y répondre en temps utile », a réagi la ministre de l'Intérieur, Priti Patel.

Des organisations féministes sont demeurées silencieuses concernant ces faits graves et les préjudices multiples subis par les jeunes victimes.

Tommy Robinson
D'origine irlandaise, Stephen Christopher Yaxley-Lennon, connu sous le nom de “Tommy Robinson”, a fondé l'English Defence League (EDL). Il milite contre l'immigration massive et critique l'islam.

Pour avoir couvert l'ouverture du procès du gang de Telford malgré les limitations imposées par la justice, il a été condamné en 2018 à dix mois d'emprisonnement pour "atteinte à l'ordre public" - une peine à laquelle se sont ajoutés trois mois d'emprisonnement. "Dans son jugement, le juge a même interdit aux médias britanniques de couvrir l’affaire pour éviter de compromettre le procès des pédophiles présumés... « Il n’y a aucune identité à protéger, aucun trouble à l’ordre public et les faits sont déjà connus. Il s’agit d’une arrestation politique », confie Raheem Kassam à Valeurs actuelles".

Ayant interjeté appel, Tommy Robinson a été libéré sous caution après trois mois de détention. Il est soutenu notamment par le Middle East Forum, fondé par Daniel Pipes au nom de la liberté dans le combat contre l'islamisme, et le Gatestone Institute.

La pétition "Free Tommy Robinson" (Libérez Tommy Robinson) a revêtu 632 645 signatures :
"Tommy Robinson a été arrêté et emprisonné pour avoir parlé des gangs pédophiles musulmans. Un travail qu’il choisit de faire au détriment de sa propre sécurité pour informer le public des horreurs commises au nom d’Allah. Envers et contre tout, il fait le travail d’information que les médias de masse refusent de faire. Tommy parle de problèmes affectant toutes les communautés, mais qui sont pourtant passés sous silence et cachés du grand public. Il est temps que nous soyons forts et solidaires, et que nous le soutenions.
LIBÉREZ TOMMY ROBINSON"
Le 5 juillet 2019, la cour londonienne de l'Old Bailey a confirmé une peine d'emprisonnement ferme.

Le 8 juillet 2019, dans une vidéo diffusée sur le site d'Infowars, Tommy Robinson, âgé de 36 ans, sollicite du Président Donald Trump qu'il lui accorde l'asile politique. Il insiste sur les menaces de mort pesant sur lui, sur son amour des Etats-Unis et sur sa condamnation consistant à violer la liberté d'expression garantie par le premier amendement de la Constitution américaine. "Sa condamnation met directement sa vie en danger, les prisons de son pays étant d'après lui «contrôlées par des gangs djihadistes». Le militant estime que le gouvernement britannique tente de le «faire taire» par tous les moyens, et qu'il n'a par conséquent «pas d'avenir» au Royaume-Uni. « Nous n'avons plus de liberté. Le pays est tombé », a-t-il ajouté désabusé".

"Easy Meat: Inside the British Grooming Gang Scandal"
En 2016, New English Review Press a publié "Easy Meat: Inside the British Grooming Gang Scandal" de Peter McLoughlin. "Peter McLoughlin spent years believing the Leftist narrative, namely it was 'a racist myth' that organised Muslim groups in Britain and the Netherlands ('grooming gangs') were luring white schoolgirls into a life of prostitution. But in 2009 he first encountered people who said their children had been groomed like this. These informants had non-white people in their immediate and extended family, and were thus unlikely to be racists. So McLoughlin dug deeper and what he found shocked him: there were mounds of evidence that social workers, police officers, Muslim organisations, journalists and even some Members of Parliament must have known about these grooming gangs for decades, and they had turned a blind-eye to these crimes. He also came across references to incidents where any proof had since vanished. McLoughlin spent several years uncovering everything he could and documenting this scandal before the evidence disappeared. He demonstrates that the true nature of this grooming phenomenon was known about more than 20 years ago. While he was writing this book, Parliament was forced by rising anger in Britain to conduct its own low-key investigation. The eventual report concluded the grooming problem was basically in one town: Rotherham. Official reports finally admitted there were more than 1400 victims in this otherwise unremarkable town. McLoughlin argues the authorities will continue their cover-up of this scandal, with many thousands of new victims across the country every year. The criminal indicators in Rotherham are to be found in scores of towns across Britain. McLoughlin's book is an attempt to get the public to wake up, for them to demand civilised solutions, because if the social contract breaks down, people may turn to vigilante justice as the prostituting of schoolgirls continues unabated. The book documents the hidden abuse of Sikh victims by grooming gangs, and how Sikhs in Britain have already resorted to vigilante justice. The book exposes how political correctness was used to silence potential whistle-blowers, and how this grooming phenomenon demonstrates that multiculturalism does not work. Every layer of authority in the British state comes under detailed examination to expose their part in the scandal. McLoughlin leaves no stone unturned, and at 130,000 words in length, it is likely to be the most detailed critique of this scandal for years to come."

Extraits de la revue de presse :
"How does a nation commit suicide? Peter McLoughlin's Easy Meat is a harrowing step-by-step chronicle of how Britain is doing just that, by sacrificing its girls to the idols of multiculturalism and political correctness. McLoughlin lays out in heart-wrenching detail how British officials abandoned thousands of unfortunate girls to the depredations of Muslim rape gangs who were inspired and motivated by Islamic teachings on the treatment of infidel women, and did nothing to save them for fear of being called "racist" and "Islamophobic." Young girls and women are the future of any nation; what Britain has done to its own has condemned it to a future of chaos, civil war, and slavery. Peter McLoughlin has done an invaluable service in laying out exactly how it all happened. May this important book serve as a cautionary tale for nations that are still free.
-- Robert Spencer, author of the bestsellers The Politically Incorrect Guide to Islam (and the Crusades) and The Truth About Muhammad.

A non-Islamic society which allows its young women and girls to be raped, beaten and treated as literal war-booty by Muslim males is a society teetering on the brink of irrelevance. A non-Islamic society which goes out of its way to suppress the truth behind the Islamic gang-rape scandal and which actively sides against the non-Muslim victims is a society on the brink of extinction. Peter McLoughlin s forensic research details how evils once considered unthinkable and impossible have now became a routine part of everyday life in towns and cities across Great Britain. Mr McLoughlin s majestic investigative work joins all the dots from the life and teachings of the Muslim Prophet Muhammed through to the suicidal moral and cultural relativism of the Politically Correct West. He skewers all who need to be skewered; the politicians, the social workers, the journalists, the police and the media all who contrived to cover up the most wicked crime of the century lest it give credence to the political right who had been warning of just such terrible crimes for the last two decades. Although this book concentrates primarily on the grooming/rape issues, it serves an equally important role in reminding us that we are in a cultural battle for the continuation of Western civilisation and that time is rapidly running out if we wish to overturn the PC establishment before it takes us all down with it. Bravo Mr McLoughlin!
-- Paul Weston, chairman of Liberty GB and leader of Pegida UK.
--New English Review"

"Three Girls"
« De cette effroyable affaire de Rochdale, qui a impliqué des dizaines d’adolescentes blanches et vulnérables, la réalisatrice Philippa Lowthorpe et la scénariste Nicole Taylor ont tiré une chronique scrupuleusement documentée et âprement réaliste ».

« Centrée sur le point de vue de trois jeunes filles abusées, cette minisérie aux accents loachiens retrace le supplice qu’elles ont enduré, victimes à la fois d’un gang de violeurs et de la faillite générale du système – social, policier et judiciaire ».

« Elle évoque aussi, dans son dernier tiers, l’onde de choc du procès, qui a ébranlé le multiculturalisme britannique et déclenché une réflexion sur la prise en compte des victimes de viol ».

« Portée par de jeunes actrices sobrement bouleversantes et des comédiens confirmés (Maxine Peake, impressionnante de ténacité dans le rôle de Sara Rowbotham, Paul Kaye, poignant dans celui du père aimant mais désarmé d’Holly…), Three Girls a reçu le prix spécial du jury catégorie « Fiction européenne » au dernier festival de La Rochelle ».

Curieusement, le film présente des (pré-)adolescentes, et non des petites filles comme sont certaines victimes de ces gangs pédocriminels « Asians », un terme qui désigne les « Asiatiques » de l’ancien Empire britannique, en fait les Indo-Pakistanais . Ce qui évite de s’interroger sur les raisons, notamment liées à la « culture » de ces pédocriminels, du choix d’enfants.

L'affiche de la série britannique s'avère "politiquement correcte".

Premier épisode
« Rochdale, 2008. Holly Winshaw, 15 ans, vient d’emménager dans cette ancienne cité ouvrière avec sa famille, qui traverse une mauvaise passe financière. En pleine révolte contre l’autorité de son père Jim, elle multiplie les virées avec ses nouvelles copines, Amber et Ruby Bowen, deux sœurs de 15 et 13 ans livrées à elles-mêmes ».

« Les adolescentes passent la majeure partie de leur temps dans des fast-foods pakistanais où le livreur, Shabir Ahmed, dit « Daddy », les abreuve de kebabs, de cigarettes et de vodka. Un jour, ce dernier exige une contrepartie et viole Holly. La jeune fille le dénonce à la police, qui l’arrête puis le libère aussitôt ».

« Sous la menace de Daddy et l’influence d’Amber, Holly plonge alors dans l’enfer de la prostitution ».

« Sara Rowbotham, employée du centre local de prévention sur la sexualité, qui a compilé des preuves contre ce qu’elle soupçonne être un vaste réseau pédophile, alerte les autorités, sans résultat. Alors que Holly est tombée enceinte, elle la persuade de témoigner à nouveau… »

Deuxième épisode
« Suite à la déposition de Holly, Amber est brièvement arrêtée pour incitation à la prostitution. Ruby, enceinte elle aussi, subit une IVG » (Interruption volontaire de grossesse).

« Désormais maman d’une petite Ella, Holly a repris sa scolarité avec succès grâce au soutien de ses parents ».

« Mais ce fragile équilibre se rompt le jour où les Winshaw apprennent l’abandon des poursuites contre Shabir Ahmed, faute de preuves suffisantes ».

« Quinze mois plus tard, la police du Grand Manchester, qui a pris conscience de l’ampleur du trafic, rouvre l’enquête. Neuf hommes d’origine indo-pakistanaise sont arrêtés ».

« Chargés de convaincre Amber, Ruby et Holly de témoigner, Maggie Oliver et ses collègues se heurtent à leur ressentiment vis-à-vis des autorités. À force de patience et de détermination, la policière parvient peu à peu, avec l’aide de Sara Rowbotham, à gagner la confiance des trois filles ».

Dernier épisode
« Le témoignage d’Amber, qui a à son tour donné naissance à une petite fille, a été écarté par le procureur, au grand désespoir de Maggie Oliver, qui milite pour que celle-ci soit reconnue comme une victime à part entière ».

« Le procès des neuf hommes, jugés pour trafic en vue d’une exploitation sexuelle et viols d’enfants, s’ouvre dans un déchaînement de haine raciste ».

« Malmenées par les avocats de la défense, qui ne reculent devant aucune stratégie pour les déstabiliser, Holly et Ruby racontent successivement leur calvaire ».

« Alors que le verdict vient de tomber, quel avenir les trois jeunes filles peuvent-elles désormais espérer ? Comment Maggie Oliver et Sara Rowbotham, qui se sont battues pour que justice leur soit rendue, accueilleront-elles ce dénouement ? Quelles conséquences le procès aura-t-il pour la communauté pakistanaise ? »

Cette série s'achève par une scène donnant la parole à des Britanniques d'origine pakistanaise qui se plaignent d'être stigmatisés. Un chauffeur de taxi pakistanais déplore la baisse de son activité professionnelle : les clients refusent de monter dans son véhicule quand ils prennent conscience de son origine. Alors, se lève une trentenaire qui souligne la responsabilité des Pakistanais dans la situation actuelle : pour ne pas s'être interrogés sur la raison de ces scandales de pédocriminalité dans leur groupe ethno-religieux, ils ont incité les Britanniques à des généralisations.

Puis un épilogue souligne l'impunité judiciaire de nombreux fonctionnaires ayant refusé d'intervenir pour mettre un terme à l'activité de ces gangs et de sauver ces adolescentes vulnérables ainsi que leurs familles. Car la série télévisée apparaît en-deçà de la réalité : par refus du voyeurisme, le réalisatrice ne montre pas la violence physique contre ces enfants contraintes de se droguer et devenues alcooliques, les tortures infligées, les assassinats d'adolescentes et de leur famille, etc. Le comble : les agents publics ayant alerté sur ces crimes ont été marginalisés...

Lors du procès, un membre du gang fustigea l'inactivité des services sociaux, ces familles britanniques qui laissent leurs filles sortir la nuit, arborer certains vêtements... On peut regretter que la réalisatrice n'ait pas donné davantage la parole aux prévenus, à des psychologues, etc. Aucun d'eux n'a exprimé de remord.

"Quel prix ces fonctionnaires ont-ils payé d'avoir fermé les yeux sur ces atrocités modernes ? Quelle peine encourent-ils pour les avoir laissés se poursuivre sans lever le petit doigt ? Paieront-ils un jour ? Certaines familles de filles violées ont raconté qu'elles avaient tenté à de multiples reprises d'alerter sur le sort de leurs filles. Mais l'État leur a claqué toutes les portes au nez. Si la Grande-Bretagne doit remédier à la honte de cette culture de « gangs pédophiles », elle devrait commencer par modifier le rapport risque-bénéfice entre ceux qui paient pour avoir commis ces crimes monstrueux et ceux dont il est prouvé qu'ils ont aidé à les dissimuler", a écrit Douglas Murray, écrivain britannique (Gatestone Institute, 4 juin 2018).

Et d'expliquer : "La carrière post-gang pédophile d'un seul de ces fonctionnaires peut apporter un embryon de réponse. Son nom est Joanna Simons. En 2013, elle était directrice générale du conseil départemental d'Oxfordshire. C'est elle qui a piloté le programme « care » (aide sociale, soins) de l'Oxfordshire pendant près d'une décennie, c'est-à-dire toute la période où les viols de masse (l'enquête menée ultérieurement portera le nom d' « opération Bullfinch (Bouvreuil) ») ont été perpétrés. Parmi les actes de barbarie commis par ces hommes décrits à tort comme étant « d'origine asiatique », il y a eu cette fille dont le corps a été marqué d'un «M». M pour « Mohammed », le Mohamed en question exigeant que tout le monde sache que cette fille lui « appartenait », qu'elle était sa propriété... Après que des détails tels que ceux relatés ci-dessus aient été rendus publics, Joanna Simons a fait une vidéo qui a été mise en ligne par le conseil départemental d'Oxford. En cinq ans, moins de 2 000 personnes ont regardé ces 48 secondes d'excuses, lesquelles méritent pourtant un plus large public. Dans le film, Mme Simons fait face à la caméra et présente ses excuses aux personnes que le Conseil a laissé tomber, ce qui en dit long sur l'attitude qui a prévalu pendant des années en Grande-Bretagne. De la première image à la dernière, tout sonne faux... Ainsi, pour toute la peine qu'elle se donnait au sein du conseil départemental de l'Oxfordshire, Mme Simons percevait un salaire considérablement plus élevé que celui du premier ministre et plus de six fois le salaire moyen national... Bien qu'elle ait réussi à se maintenir en poste envers et contre tout en 2013, les révélations ont continué. Un audit de l'affaire a mis en évidence que les travailleurs sociaux et la police connaissaient les violences commises contre des centaines de jeunes filles de l'Oxfordshire depuis 2005 mais qu'ils n'ont ni enquêté ni même enregistré cela comme un crime... La démission de Simons a finalement eu lieu en 2015, événement qui lui a valu une prime de départ du Conseil départemental d'un montant de 259 000 £ (296 300 €)... On aurait pu croire qu'une telle personne éviterait de réapparaître en public, profiterait de son pactole et se ferait discrète. Mais l'Oxfordshire n'a pas égaré Simons trop longtemps. En juillet dernier, l'organisme qui s'occupe de promouvoir le tourisme régional - « Faites l'Expérience de l'Oxfordshire » - a annoncé la nomination de Joanna Simons à la direction du conseil d'administration. Le communiqué de presse annonçant sa nomination la citait elle-même entre guillemets. Simons parlait d'elle-même en affirmant que son expérience à la tête des services sociaux de l'Oxfordshire County Council la qualifiait pour assumer ce nouveau rôle."


« Three Girls » par Philippa Lowthorpe
Royaume-Uni, 2017
Image : Matt Gray
Montage : Una Ní Dhonghaíle
Musique : Natalie Holt
Production : BBC
Producteur/-trice : Simon Lewis
Scénario : Nicole Taylor
Acteurs : Molly Windsor, Ria Zmitrowicz, Liv Hill, Maxine Peake, Paul Kaye, Jill Halfpenny, Rupert Procter, Ross Anderson, Simon Nagra, Antonio Aakeel, Qas Hamid, Wasim Zakir
Costumes : Emma Fryer
Décors de film : Melanie Allen
Chargé(e) de programme : Virginie Padilla
Son : Tim Fraser
Sur Arte:
- 1ère partie : les 14 juin 2018 à 20 h 55, 5 mars 2020 à 20 h 55
- 2e partie : les 14 juin 2018 à 21 h 50, 5 mars 2020 à 21 h 50
- 3e partie : les 14 juin 2018 à 22 h 40, 5 mars 2020 à 22 h 40.
Disponible du 05/03/2020 au 12/03/2020

Visuels :
(de gauche à droite) RIA ZMITROWICZ, MOLLY WINDSOR, NAOMI RADCLIFFE
Credit : BBC/Sophie Mutevelian

(de gauche à droite) RIA ZMITROWICZ, MOLLY WINDSOR, NAOMI RADCLIFFE

Credit : BBC/Sophie Mutevelian

MOLLY WINDSOR (à gauche de dos) et PAUL KAYE (à droite)

Credit : BBC/Sophie Mutevelian

MOLLY WINDSOR
Credit : BBC/Sophie Mutevelian

Nick Moss (à gauche) et Maggie Oliver (à droite)

Credit : BBC/Sophie Mutevelian

LIV HILL (à gauche) et MOLLY WINDSOR (à droite)
Credit : BBC/Parisa Taghizadeh

KERRIE HAYES

Credit : BBC/Sophie Mutevelian

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Les citations sur le film sont d'Arte. Cet article a été publié le 14 juin 2018, puis le 10 juillet 2019.

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