Le 30 septembre 2000, le journal télévisé de France 2 diffusait un « reportage » de son correspondant à Jérusalem (Israël) Charles Enderlin sur des images signées par le cameraman palestinien Talal Abu Rahma. Une controverse quasi-mondiale sur l'authenticité des faits allégués - la mort de Mohamed al-Dura et les blessures de son père Jamal al-Dura - s’est développée. Au nom des "enfants-palestiniens-tués-par-les-soldats-israéliens", des agressions parfois mortelles ont visé notamment des Français juifs. Aux termes de procédures judiciaires et d’enquêtes journalistiques, la réalité des faits allégués par ce « reportage » est profondément ébranlée. Vingt-trois ans après, dans un contexte politique défavorable à l’Autorité palestinienne (AP) isolée par la diplomatie audacieuse de l’Etat d’Israël signataire d’accords de régularisation de ses relations avec des Etats Arabes, et à La France Insoumise (LFI), mouvement d’extrême-gauche miné par des scandales, deux personnalités – l’ambassadrice de l’AP, Hala Abou-Hassira, et la députée Mathilde Panot - ont remis dans l’actualité ce "blood libel", en instrumentalisant ces images létales et un discours antijuif. Dans le silence de médias et dirigeants français juifs.
8e partie : L'affaire al-Dura ? Une conspiration selon Jean Corcos et Rudy Reichstadt
Le 30 septembre 2023 à 20 h 31, Mathilde Panot, députée de la 10e circonscription du Val-de-Marne, Présidente du groupe La France insoumise - Nouvelle Union Populaire écologique et sociale (LFI-NUPES), membre de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, a twitté :
La Cour d’appel de Paris a évoqué les blessures de Jamal al-Dura Le Dr Yehuda David, Clément Weill-Raynal et Actualité juive condamnés par le Tribunal correctionnel de Paris pour avoir diffamé Jamal al-Dura
French Justice scrutinized Jamal al-Dura’s Wounds
French Journalist and Israeli Surgeon Condemned for Defamation of Jamal Al Dura
French Journalist and Israeli Surgeon Condemned for Defamation of Jamal Al Dura
Vingt-trois ans, déjà. La polémique demeure, mais le contexte géopolitique a changé.
Isolement et scandales
Dirigée par le Président Mahmoud Abbas (Abou Mazen) a été élu président de l’Autorité palestinienne (AP) en 2005 pour un mandat de quatre ans, l'Autorité palestinienne corrompue est isolée dans un Moyen-Orient bouleversé par les accords d'Abraham, deux traités de paix ou de normalisation des relations entre d'une part l'Etat d'Israël et les Émirats arabes unis (E.A.U), et d'autre part entre l'Etat d'Israël et Bahreïn, signés le 15 septembre 2020 à la Maison-Blanche à Washington (Etats-Unis) sous la Présidence du républicain Donald Trump.
L'Etat d'Israël a aussi signé des accords de normalisation avec le Soudan, et le Maroc. Et il négocie avec l'Arabie saoudite.
En France, La France Insoumise (LFI), parti d'extrême-gauche, est secouée par des scandales, dont le plus récent concerne Sophia Chikirou, députée, compagne de Jean-Luc Mélenchon, est soupçonnée de conflits d'intérêts et de gestion brutale de son équipe.
Dans ce contexte, Hala Abou-Hassira, "ambassadrice" de la "Palestine" en France, et Mathilde Panot, députée de la 10e circonscription du Val-de-Marne, Présidente du groupe La France insoumise - Nouvelle Union Populaire écologique et sociale (LFI-NUPES), membre de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, ont remis sur le devant de la scène politique nationale la "controverse al-Dura".
Pourquoi ? Des observateurs des journaux télévisés ont souligné, statistiques à l'appui, comment France 2 privilégiait parmi ses invités politiques des élus de LFI.
Ancien présentateur du magazine « Complément d’enquête » sur France 2, Jacques Cardoze avait déploré, le 21 septembre 2023 dans « Morandini Live » sur CNEWS : « France Télévisions aujourd’hui n’est plus, à mon sens, un groupe public neutre (…) Si je prends la parole aujourd’hui, c’est pour libérer un certain nombre de journalistes à France Télévisions qui me disent : “ce n’est plus possible, on est dirigé par des idéologues“... ll y a certaines choses que je n’ai pas réussi à faire et en particulier, cette enquête sur Jean-Luc Mélenchon. Il y a des amitiés au sein de “Complément d’enquête“, il y a des gens qui sont ouvertement d’extrême gauche et à qui cela pose un problème... Il y a eu une enquête que j’avais demandé avant mon départ sur Anne Hidalgo, elle a été diffusée après. Il y a 25 émissions par an, Tristan Waleckx et Hugo Plagnard sont là depuis deux ans et sur 52 émissions, j’ai seulement vu deux émissions consacrées à des personnalités de gauche. Une sur madame Rousseau et une autre sur madame Hidalgo et encore sur madame Rousseau, ce n’était pas spécialement méchant.
Et Jacques Cardoze d'ajouter sur CNEWS : « On m’a traité de facho parce que je voulais faire une enquête sur l’islamo-gauchisme et montrer que sur certaines listes en banlieues, La France insoumise pouvait draguer un certain nombre de personnalités issues du monde arabo-musulman. Pour être respecté dans ce métier, il faut pouvoir taper aussi bien du côté droit que du côté gauche. “Complément d’enquête“ est une émission qui penche un peu trop d’un côté et moins de l’autre ».
Devant ces critiques relayées par les mainstream médias (MSM), France Télévisions avait décidé d'avancer la diffusion de son numéro listant les scandales concernant Sophia Chikirou.
Réponse du berger à la bergère ? Expression de colère ? Mathilde Panot a choisi de "twitter" sur un thème embarrassant pour France 2, mettant en cause la déontologie de France Televisions et hystérisant le "vote halal" allant majoritairement vers LFI : l'affaire al-Dura. Et elle a repris la photographie de Hala Abou-Hassira.
Le 30 septembre 2023 à 15 h 46, Hala Abou-Hassira, "ambassadrice de la Palestine en France", a twitté :
« Le gamin est mort », a crié le journalist de France2!Il y a 23 ans, le 30/09/2000, Mohammed Al Dora a été assassiné par les forces d’occupation israéliennes devant les caméras d #france2. Combien d’assassinats doivent avoir lieu pour rendre Israël responsable de ses crimes?!"
Le 30 septembre 2023 à 20 h 31, elle a twitté :
"23 ans jour pour jour 🇵🇸Soutien absolu et indéfectible au peuple frère palestinien.Les crimes et l’occupation coloniale de l’État d’Israël doivent cesser.Un préalable à la paix."
Une controverse audiovisuelle éludée par la chaine publique franco-allemande Arte dans sa série « Le dessous des images. Regarder pour mieux voir ». « Sonia Devillers raconte avec passion l’histoire d’une photo, d’une image. De sa construction à son impact sur notre vision du monde, comment expliquer sa viralité et ses pouvoirs ? Le magazine “Le dessous des images” propose une interprétation qui nous apprend à voir au-delà du premier regard. »
Chronologie
Le 30 septembre 2000, le journal télévisé (JT) de France 2 à 20 h a diffusé le "reportage" de Charles Enderlin, son correspondant permanent à Jérusalem (Israël), déclarant en voix off sur des images signées par le cameraman palestinien Talal Abu Rahma :
Diffusées dans le monde entier, l’image du « petit Mohamed » est devenue l’icône de l’Intifada II déclenchée par Yasser Arafat, Chairman de l'Autorité palestinienne (AP).
Une controverse quasi-mondiale sur l'authenticité des faits allégués - la mort de Mohamed al-Dura et les blessures de son père Jamal al-Dura - s’est développée. A Bamako, capitale du Mali, une place porte le nom de Mohamed al-Dura et est située dans la perspective de l'avenue al-Qods.
Au nom des "enfants-palestiniens-tués-par-les-soldats-israéliens", des agressions parfois mortelles ont visé notamment des Juifs, français ou américain comme le journaliste Daniel Pearl (1963-2002), otage américain égorgé à Karachi (Pakistan) par les terroristes islamistes d'al-Qaïda.
Ce reportage a suscité des doutes, et des enquêtes dès fin 2000 de Nahum Shahaf, physicien israélien, et de Stéphane Juffa, rédacteur en chef de l’agence de presse Mena (Metula News Agency). Nahum Shahaf et la Ména ont contesté l'authenticité des allégations de ce reportage, et conclurent à la mise en scène.
Au sein de la Ména, Gérard Huber, psychanalyste, et Luc Rosenzweig, journaliste confirmé, poursuivirent leurs investigations. Gérard Huber a publié un livre au titre significatif.
Dans son documentaire Trois balles et un enfant mort. Qui a tué Mohamed al-Dura ? diffusé en 2002 par ARD, Esther Schapira, documentariste allemande, a soutenu que l'enfant serait mort vraisemblablement par des balles palestiniennes.
C'est Richard Landes, historien médiéviste américain, qui parvint à interviewer Charles Enderlin, et a forgé le néologisme "Pallywood" pour désigner l'industrie audiovisuelle palestinienne de propagande haineuse et létale.
Au sein de la Ména, Gérard Huber, psychanalyste, et Luc Rosenzweig, journaliste confirmé, poursuivirent leurs investigations. Gérard Huber a publié un livre au titre significatif.
Dans son documentaire Trois balles et un enfant mort. Qui a tué Mohamed al-Dura ? diffusé en 2002 par ARD, Esther Schapira, documentariste allemande, a soutenu que l'enfant serait mort vraisemblablement par des balles palestiniennes.
C'est Richard Landes, historien médiéviste américain, qui parvint à interviewer Charles Enderlin, et a forgé le néologisme "Pallywood" pour désigner l'industrie audiovisuelle palestinienne de propagande haineuse et létale.
La polémique sur ce reportage controversé a été alimentée notamment par le long refus de France 2 de rendre publics les rushes du reportage, et les versions successives et contradictoires de Talal Abu Rahma qui, le 3 octobre 2000, affirmait sous serment, au Centre palestinien des droits de l’homme : « L’enfant a été tué intentionnellement et de sang-froid par l’armée israélienne », puis se rétracta le 30 septembre 2002, soit deux ans plus tard, dans un fax adressé à France 2 Jérusalem : « Je n’ai jamais dit à l’Organisation palestinienne des droits de l’homme à Gaza que les soldats israéliens avaient tué intentionnellement et en connaissance de cause Mohamed al-Dura et blessé son père ».
Le 23 octobre 2004, Talal Abu Rahma a filmé (13'04") Jamal al-Dura à son domicile Gazaoui en train de montrer les cicatrices censées remonter à l'incident du 30 septembre 2000. France 2 a diffusé ce film lors d’une conférence de presse le 18 novembre 2004 afin de mettre un terme à cette controverse.
Deux principales procédures judiciaires pour diffamation ont révélé les contradictions et incohérences de Charles Enderlin, France 2, et le rapport médical jordanien versé aux débats.
Le 19 octobre 2006, la XVIIe chambre du Tribunal de Grande instance (TGI) de Paris a condamné Philippe Karsenty, directeur de l'agence de notation des médias Média-Ratings, pour diffamation à l’égard de France 2 et de Charles Enderlin : il avait évoqué une « mise en scène » de ces images. Un jugement infirmé par la Cour d’appel de Paris qui a relaxé Philippe Karsenty le 21 mai 2008. La Cour de cassation a accueilli le pourvoi de France 2 et Charles Enderlin. Le 26 juin 2013, la Chambre 7 du Pôle 2 de la Cour d’appel de Paris a confirmé le jugement de la XVIIe chambre du TGI.
Les 4 septembre et 25 septembre 2008, Actualité juive (1) a publié l'interview du Dr Yehuda David, chirurgien à l’hôpital Tel ha Shomer à Tel-Aviv (Israël), par le chroniqueur judiciaire Clément Weill-Raynal - article titré Les blessures de Jamal al-Dura existaient déjà en 1993 sans la moindre ambiguïté possible ! -, puis une réponse de ce journaliste à un droit de réponse de Charles Enderlin. Le 29 avril 2011, la XVIIe chambre du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris a condamné le Dr Yehuda (ou Yehouda) David, chirurgien, Clément Weill-Raynal, journaliste, et Actualité juive à payer solidairement 5 000 euros en dommages et intérêts à Jamal al-Dura pour l'avoir diffamé dans deux articles publiés en 2008 par cet hebdomadaire. Le 15 février 2012, la Cour d'appel de Paris a condamné Clément Weill-Raynal, pour les phrases incriminées dans sa réponse au droit de réponse de Charles Enderlin, à 1 000 euros d'amende avec sursis, 1 000 euros de dommages-intérêts et 6 000 euros de frais de justice. Cet arrêt a aussi relaxé le Dr Yehuda David. Le 10 septembre 2013, la Cour de cassation a cassé sans renvoi cet arrêt de la Cour d'appel de Paris. Elle a rejeté le pourvoi de Jamal al-Dura qui portait sur la relaxe du Dr Yehouda David. Elle a retenu l'argumentation de la défense du journaliste estimant que la Cour d'appel n'avait pas tenu compte du "caractère d'intérêt général du sujet traité", alors que, selon l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'Homme, "dans le cadre d'un débat d'intérêt général, la liberté d'expression autorise la mise en cause des personnes avec une dose d'exagération et même de provocation qui exclut toute condamnation pour injure ou diffamation publique".
La commission d'enquête demandée en 2014 par Richard Prasquier, alors Président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et qui aurait été composée notamment de représentants de France 2, s'est heurtée aux réticences de la directrice de l'information du fleuron de l'audiovisuel public, Arlette Chabod.
En 2015, La Maison d’Edition publia « L'enfant, la mort et la vérité », d’Esther Schapira et de Georg M. Hafner, journalistes réputés d’ARD, chaîne de télévision publique allemande. Ce livre passionnant relatait les deux enquêtes successives d’Esther Schapira sur ce blood libel (accusation mensongère selon laquelle les Juifs tuent des enfants non-juifs pour mettre leur sang dans la fabrication de matzot, galette de Pessah) de l’Intifada II, et s’étonnait de pratiques du « journalisme à la française » distinctes de la déontologie de cette profession. Les auteurs ont révélé des faits inédits et l’abaissement de la condition Juive en France. Une lecture éclairante en une actualité brûlante marquée en particulier par « l’Intifada des couteaux palestiniens », un épisode du djihad mondial.
De très rares médias, dont l'agence de presse Guysen International News dirigée par Guy Senbel et Radio J, ainsi que très brièvement des Présidents d'organisations juives françaises - dont Yves Kamami pour le B'nai B'rith France en 2000 et le CRIF vers 2006 à l'initiative de Richard Prasquier - ont agi afin de faire émerger la vérité.
23e anniversaire sur Twitter
Le jeudi 28 septembre 2023, veille de la fête juive de Souccot, je republiais mon article "Le Dr Yehuda David, Clément Weill-Raynal et Actualité juive condamnés pour avoir diffamé Jamal al-Dura". Mon article était ainsi présenté : "Le 29 avril 2011, la XVIIe chambre du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris a condamné le Dr Yehuda David, chirurgien, Clément Weill-Raynal, journaliste, et Actualité juive à payer solidairement 5 000 euros en dommages et intérêts à Jamal al-Dura pour l'avoir diffamé dans deux articles publiés en 2008 par cet hebdomadaire. Le Tribunal a jugé diffamatoires des propos alléguant que, le 30 septembre 2000, ce Gazaoui avait participé à une mise en scène diffusée par France 2, puis avait imputé à tort à des tirs israéliens la mort de son fils Mohammed et ses anciennes blessures afin de berner l'opinion publique, et ce, avec la complicité de médecins palestiniens. Ce jugement laissait entières certaines questions, voire en suscite d'autres notamment sur la date de l'hospitalisation à Amman de Jamal al-Dura et la "foi" de magistrats en un "rapport" médical jordanien. Ce qui affaiblit la crédibilité en ces images télévisées. Une article republié en ce 23e anniversaire de la diffusion par France 2 de ce "blood libel" (allégation infondée de meurtre rituel d'un enfant non-juif par des Juifs)."
Vingt-trois ans après, dans un contexte politique défavorable à l’Autorité palestinienne (AP) isolée par la diplomatie audacieuse de l’Etat d’Israël signataire d’accords de régularisation de ses relations avec des Etats Arabes, et à La France Insoumise (LFI), mouvement d’extrême-gauche miné par des scandales, deux personnalités – l’ambassadrice de l’AP, Hala Abou-Hassira, et la députée Mathilde Panot - ont remis dans l’actualité ce "blood libel", en instrumentalisant ces images létales et un discours antijuif. Dans le silence de médias et dirigeants français juifs.
Le samedi 30 septembre 2023 à 15 h 46, Hala Abou-Hassira, "ambassadrice" de la "Palestine" en France, a twitté :
« Le gamin est mort », a crié le journalist de France2! Il y a 23 ans, le 30/09/2000, Mohammed Al Dora a été assassiné par les forces d’occupation israéliennes devant les caméras d #france2. Combien d’assassinats doivent avoir lieu pour rendre Israël responsable de ses crimes?!"
"23 ans jour pour jour 🇵🇸
Soutien absolu et indéfectible au peuple frère palestinien.
Les crimes et l’occupation coloniale de l’État d’Israël doivent cesser.
Un préalable à la paix".
Ces deux twitts ont été vivement critiqués sur le fond, tandis que des Internautes ignorant l'essentiel de l'affaire intervenaient dans cette polémique.
Le 30 septembre 2023 à 21 h 37, Me Gilles-William Goldnadel a twitté :
"Le symbole du mensonge de la Rance Insoumise. Mohamed Al Dura n’a pas été tué par les israéliens en dépit de la désinformation de France 2 . Nous avons gagné devant la justice française avec le journaliste @CWeillRaynal qui dénonçait des mensonges autour de cette affaire . Vous avez encore perdu une occasion de vous taire ."
Le 1er octobre 2023 à 7 h 11, Julien Dray, ancien député socialiste, chroniqueur sur CNews, a twitté : "Madame Panot, 23 ans après vous racontez n’importe quoi … Vous ne connaissez rien à l’histoire … Vous faites juste de l’agitation clientéliste .. . Jamais le petit Mohamed n’a été tué par des balles israeliennes".
Lucien Samir Oulahbib, sociologue et politologue, commentait : "C'est exact : aucune balle israélienne n'a été montré provenant du corps de ce garçon...Enderlin ne l'a pas prouvé et la balistique avait également indiqué cela mais les antijuifs et les juifs de cour doivent absolument criminaliser Tsahal pour survivre de ce fonds de commerce."
Et Philippe Karsenty précisait :
"Voici le documentaire de la TV publique allemande ARD qui prouve que le reportage de France 2 du 30 septembre 2000 était une mise en scène:
vimeo.com
Trois balles et un enfant mort - Esther Schapira
Trois balles et un enfant mort - d'Esther Schapira - est le premier volet de son enquête sur l'affaire al Dura".
Le 1er octobre 2023 à 11 h 34, Charles Enderlin répliquait :
"À Julien et Goldnadel qui ne le dit pas En 2008, la Cour suprême israélienne a établi qu'aucune enquête sérieuse n'avait été réalisée dans l'affaire de la mort d'Al Dura et n'a pas remis en cause mon reportage. Les procès en France n'ont toujours concerné que la diffamation"
Rappelons que ce sont France 2 et Charles Enderlin pour avaient poursuivi Philippe Karsenty pour diffamation, et non pour diffusion de fausse information.
Le 5 octobre 2023, lors de sa chronique hebdomadaire sur Radio J, Me Oudy Bloch, vice-président de l'Organisation juive européenne (OJE), a fustigé les "Les dernières saillies de LFI", sans évoquer de mise en scène de Pallywood.
Sur la même radio juive francilienne, Arié Bensemhoun, directeur du think tank Elnet France, a déclaré durant sa tribune hebdomadaire :
"Pas une semaine sans qu’un élu de la France insoumise ne manifeste son rejet d’Israël et disons-le des juifs. C’est ahurissant mais malheureusement pas surprenant.Le 30 septembre, la députée insoumise Mathilde Panot « commémorait » dans un tweet ladite affaire Al Dura, clamant son soutien « au peuple frère palestinien ».Le 3 octobre, la députée insoumise Sylvie Ferrer a demandé expressément, dans une question écrite au gouvernement, le fichage des Français servants ou aillant servis dans les rangs de Tsahal, comme s'il s'agissait de terroristes en puissance, invoquant, sans sources bien sûr, « les actes illégaux de l'armée régulière israélienne ».Deux jours plus tôt, le député LFI Thomas Portes se targuait de se rendre « 10 jours en Palestine, au cœur de la Bande de Gaza, avec une délégation initiée par l’UJFP » pour « en apprendre sur la situation quotidienne des Gazaouïs ». Bien évidemment, nulle mention dans son tweet des islamistes du Hamas pourtant classé terroriste par la France et l’UE et qui dirige illégalement Gaza d’une main de fer...Pourquoi ne mettent-ils pas autant de ferveur à défendre les Arméniens ? Pourquoi ne s’intéressent-ils pas aux 200 autres conflits territoriaux dans le monde ? La réponse est évidente... Cette obsession intolérable à une cause : la haine des Juifs et d’Israël.La France insoumise n’en est pas à son premier fait d’arme. La résolution qu’elle a soutenue au sein de la NUPES assimilant Israël à un État d’apartheid était une mise en bouche. Les propos douteux de Jean-Luc Mélenchon sur les Juifs et sont antisionisme sont de notoriété publique mais là, une limite de plus a été franchie.Les sous-entendus de Sylvie Ferrer, par exemple, laissent peu de place à l’imagination. Tous les clichés et stéréotypes antisémites y sont : stigmatisation d’Israël et de son armée, allégations de crimes de guerre, complicité des juifs français dans une entreprise criminelle ; double allégeance des juifs... ces insinuations sont absolument nauséabondes et devraient être pénalisées...Quant à la mission du député Portes, il devrait savoir, s’il le voulait vraiment, que qui veut aider les Palestiniens doit commencer par dénoncer le Hamas et sa prise du pouvoir par la force, la corruption, l’absence des libertés les plus fondamentales, l’utilisation de la population comme bouclier humain pour attaquer les civils israéliens, la répression féroce des opposants et de tous ceux qui osent s’exprimer contre le régime… mais ce ne sont malheureusement pas ces derniers qu’il rencontrera là-bas...[Le lien entre antisionisme et antisémitisme est l’enjeu de la définition de l’IHRA qui a été adoptée par le Président de la République et votée par les deux chambres du Parlement français. Hélas, il s’agit d’une résolution non-contraignante qui n’est donc malheureusement pas appliquée aujourd’hui.Les Insoumis ont une stratégie électorale et se croient intouchables. Ils déversent quotidiennement et éhontément leur haine d’Israël et des juifs en jurant ne pas être antisémites ! Qui peut-y croire sérieusement ?Ils n’ont pas inventé la haine des Juifs, ni l’antisionisme mais ils les nourrissent allégrement. Prenez l’enquête de l’Ifop pour l’Union des étudiants juifs de France parue dans le Parisien au mois de septembre. Elle révèle que 9 étudiants juifs sur 10 ont été victimes d’antisémitisme à l’université. Stéréotype, blague douteuse, agression…plus de huit étudiants juifs sur dix disent craindre davantage les manifestations d’antisémitisme venues de l’extrême gauche que celles de l’extrême droite... 24% des étudiants juifs interrogés assurent que la peur de l'antisémitisme a influencé le choix de leurs études et de leur établissement.C’est inacceptable et pourtant beaucoup semblent s’y habituer.La haine des Juifs est un marqueur fort. Elle témoigne d’un malaise bien plus profond de nos sociétés et il appartient au gouvernement et aux acteurs associatifs de mettre en place un vrai plan de bataille, à commencer par la pénalisation réelle de l’antisionisme dans nos institutions... et la diplomatie française doit balayer devant sa porte !"
En cet automne 2023, les radios juives françaises et les dirigeants d'organisations juives françaises ont occulté les propos ayant marqué ce 23e anniversaire de la diffusion de ce reportage létal qui révèle un de leurs plus graves échecs. Un anniversaire correspondant aussi à celui des 50 ans de la guerre du Kippour.
Par contre, des milliers d'Internautes ont retwitté, commenté ou liké ces messages sur les réseaux sociaux.
Ce qui révèle la déconnexion durable de la réalité affligeant ces dirigeants ou médias communautaires français.
Vingt-trois ans après, l'affaire France 2-Enderlin n'est pas close. Le sera-t-elle jamais ?
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